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3.63/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Karine Anselme est auteure de romance.

Mariée et mère de quatre enfants, elle a toujours voulu se lancer dans l'aventure de l'écriture.

D'abord en demi teinte, écrivant sans jamais aller au bout de ses projets. C'est grâce aux encouragements de ses proches qu'elle a décidé de s'accrocher pour finaliser le projet "Panique pas Oli !", (2017) sorti chez Something Else éditions.

Depuis, elle n'a qu'une seule idée en tête... vivre son rêve.

Elle écrit aussi sous le nom de Karyn Adler aux Éditions Addictives avec déjà un premier roman intitulé "A(b)ime-moi" (2018).

page Facebook : https://www.facebook.com/karine.c.anselme/

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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Je devrais être embarrassée, me couvrir un peu. Pourtant, je reste figée dans l’entrebâillement de la porte à faire la même chose que lui. Ses lèvres s’étirent alors que ses yeux descendent vers mes jambes dénudées. Je m’appuie contre le chambranle de la porte et incline le visage. Si j’avais participé en tant que jury du casting de merde de Suzy, j’aurais sûrement voté pour lui.
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La plupart du temps, je suis censée parler de moi, de ma vie. De mes objectifs et mes déboires. Et le pire dans tout ça, c’est que ça coûte un bras, juste pour qu’elle m’écoute sans jamais me proposer son aide. Sauf bien sûr, l’idée de payer, chaque fois que je prononce le mot « putain ». Comme si ça pouvait changer ma vie… Un jour, je lui ai demandé s’il lui était déjà arrivé de pousser les gens au suicide. Bien sûr, il a fallu que je développe ma question. C’est simple, son cabinet est d’une morbidité sans nom. Tout y est blanc, sans âme. Aucune couleur, aucune musique d’ambiance. Aucune odeur. Rien. Le néant. Et elle, n’en parlons pas. Toujours le même tailleur pantalon, tirée à quatre épingles, et le chignon aussi serré que les fesses d’une vierge effarouchée. Putain, ça craint. Je lui ai dit qu’il m’était arrivé de sortir d’une séance avec l’envie de m’allonger sur le bitume en attendant le prochain bus et que je me posais simplement la question de savoir si j’étais la seule. Elle n’a jamais répondu à ma question.
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Dans le genre, je me tape la honte, j’ai gagné la palme du ridicule avec mon t-shirt trempé et plein de boue, putain. Ouais, c’est vraiment, et indéniablement, dégueulasse de m’avoir fait ce plan-là. Merci les filles ! En même temps, il est tard. Ça me paraît vraiment bizarre qu’un ouvrier travaille aussi tard. Si ça se trouve, ce type attend son tour pour le casting des maris potentiels et les filles ont oublié de le prévenir qu’il pouvait rentrer chez lui. Alors il a trouvé de quoi s’occuper.
 
Suzy. Aucun doute, c’est elle qui a manigancé tout ce bordel qui se trouve devant moi. Bon ok, ça n’est pas tout à fait un « bordel ». Merde, pourquoi je cherche toujours à définir toutes les situations face auxquelles je me trouve confrontée ? Finalement, le problème est toujours là. Et c’est la loose. Parce que là, par exemple, il n’est pas utile de chercher quelques arguments percutants, des adjectifs explicites, du vocabulaire détaillé.
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Rien, si ce n’est un sourire charmeur et des yeux rieurs, alors qu’il m’observe, portant sa tasse sur le bord de ses lèvres. Il s’écoule quelques secondes de flottement. Des secondes de silence que j’aimerais pouvoir combler d’une répartie amusante. Mais rien. Aucun son ne sort de ma bouche, pourtant souvent indisciplinée. Pour le coup, j’ai mille et une questions qui me trottent dans la tête. Mais c’est surtout le mutisme de ma famille qui m’inquiète le plus. D’ordinaire, ma mère se serait levée. Elle m’aurait accueillie, demandé comment s’était passée ma journée. Ma grand-mère m’aurait servi un café et Suzy… elle aurait fait ce qu’elle fait toujours. Elle m’aurait soûlée avec ses remarques déplacées. Alors pourquoi aucune ne se lève ? Pourquoi personne ne parle ? Et, surtout, pourquoi ma grand-mère tente de dissimuler la pile de papiers éparpillée sur la table ?
 
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Les filles sont surexcitées. On a fait les folles sur la route, dansant et chantant comme de vraies gamines. Je me sens vraiment bien. La petite boule qui persiste au creux de mon ventre finira par se dissiper, j'en suis sûre. Je compte bien profiter de cette soirée et m'amuser.
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À première vue, il est plutôt pas mal. Si j’ai fait une croix sur le grand amour, je n’ai pas renoncé aux hommes. Simplement, j’ai des critères et j’y tiens. Pas de sentiments, juste quelques instants où nos corps s’aimeront jusqu’à l’épuisement. De cette manière, j’ai la certitude de ne jamais être déçue. Enfin, il peut y avoir la désillusion à l’instant où le mec baisse son boxer. Heureusement pour moi, je ne suis jamais tombée sur un micropénis. Le gars se lève et je fais l’inspection plus en détail de son anatomie. La bosse proéminente sous son jean me confirme qu’à moins de porter un boxer push-up – en espérant que ça n’existe pas – il y a de fortes chances qu’il soit bien équipé. Je souris en me faisant cette remarque.
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Tout ça, c’est bien joli, mais je ne sais toujours pas ce qui se trame ici, et je crois bien que je devrais commencer par me prendre une bonne dose de café. Comme par magie – ou pour retarder l’inévitable – ma grand-mère se lève et s’applique à me servir une tasse. Ma mère se lève à son tour et m’ôte une partie de mes vêtements trempés. Quant à ma tante… elle fait sa Suzy. Dixit : elle ne fait absolument rien, si ce n’est de m’observer d’un air amusé.
 
— La routine, hein ? demandé-je, me vautrant sur la chaise, auprès d’elle.
— On discutait, c’est tout.
— Je ne sais pas si ce qui m’inquiète le plus soit le fait de « discuter », mimé-je avec des guillemets, ou que tu précises « c’est tout ».
 
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Mon job, c’est ça. Stimuler, motiver. Maintenir l’autonomie ou tenter d’aider à la retrouver. Peu importe les moyens, c’est le résultat qui importe. Bien sûr, il n’y a pas que ça. J’anime des activités, avec mes collègues, toutes aussi folles que moi. On forme une équipe du tonnerre. L’après-midi, on organise des activités ou des animations qui rassemblent un grand nombre de résidents. Chacune d’entre nous a son truc. Les animaux, les activités cognitives ou manuelles, les quizz, les soins esthétiques. Moi, je dirais que je suis un peu au milieu de tout ça. J’ai mis un pied dans ce métier, un peu par hasard. Je n’ai pas encore trouvé ma place, mais je crois que l’humour est ma plus belle arme.

 
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J’adore ça. Rencontrer les lectrices, échanger sur les passages qui leur ont plu, ce qui les a fait pester, hurler ou pleurer. J’ai souvent un peu de mal à trouver mes mots. Je suis toujours gênée et intimidée face à ces inconnus qui me parlent comme si nous étions des amis d’enfance, alors que je peine souvent à remettre le prénom sur le visage adéquat. Mais je rentre chez moi le cœur rempli d’amour et de bons souvenirs. Enfin… pas tout à fait. Disons qu’avant de rentrer, je passe la soirée ou le week-end avec mes copines auteures et les lectrices qui sont devenues plus que ça. Le problème, c’est que je ne passe jamais par la phase pompette. Moi, c’est direct l’étape bourrée.
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Être maman de jumelles à dix-huit ans n'a pas été facile. J'ai dû grandir et mûrir pour assumer. Pour autant, je n'ai jamais vraiment passé le cap des vingt-cinq ans – mentalement s'entend. Je suis restée figée dans le temps, refusant de me soumettre aux dictats de la vie d'adulte. À quelques heures de mes trente-cinq ans, j'agis et réagis encore comme une vraie gamine. Mais j'assume !
Je suis telle que je suis, à la fois forte et fragile, malléable mais tout aussi bornée, selon mes humeurs en fait – et mon taux d'alcoolémie. Avec mes filles, nous avons une vraie complicité – parfois plus copines que mère-filles. On pourrait nous prendre pour des sœurs si mon cor
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