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Critiques de Karine Martins (103)
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Fébrile... C'est tout à fait le mot qui correspondait à mon état d'esprit en commençant le dernier tome de la trilogie Ceux qui ne peuvent pas mourir. J'étais impatiente de connaître la fin de cette saga que j'ai adoré et en même temps, j'avais peur. Quelques commentaires sur les réseaux n'avaient pas arrangé mon état d'esprit... Mais je me suis dit que je devais me faire mon propre avis et que paniquer n'avait franchement aucun intérêt ! Et j'ai bien fait, parce que si je comprends les avis de certains, je n'ai pas eu totalement le même ressenti, et j'ai trouvé cette conclusion vraiment très sympathique.



Je vais d'abord parler de ce qui m'a un peu chiffonné. J'ai un peu moins aimé ce tome par rapport aux précédents car il m'a manqué certains éléments que j'avais adoré. Déjà notre trio qui n'était pas assez présent à mon goût, mais clairement quand on aime des personnages, on en demande toujours plus. La partie enquête était aussi moins prenante dans le sens où le travail de détective, pour moi, était mis de côté. Il y a bien des recherches mais elles concernent le passé de Gabriel, l'enjeu en soi n'était pas le même que la résolution d'un meurtre. Et c'est ce que j'avais adoré dans les deux premiers tomes. Il était difficile de retrouver le même schéma pour la conclusion et j'en suis parfaitement consciente mais... Oui, le lecteur est aussi embêtant. Les allers-retours dans la forteresse ont fini aussi par me sembler étranges, dans le sens où on y entrait finalement un peu comme dans un moulin. Un petit côté « trop facile », malgré les dangers. Troisième point, une injustice qui m'a remuée. Pas dans le mauvais sens du terme mais assez pour me mettre en colère. J'ai un gros problème avec les injustices que subissent les héros... Et ici... Ce n'était pas juste, un point c'est tout. J'avais envie de ruer dans les brancards bien que certains indices me laissaient entrevoir une échappatoire, mais tout de même... Moi, pas contente ! XD



Et cette colère, je la trouve intéressante. Je trouve toujours que c'est une réussite quand un auteur parvient à vous faire ressentir des émotions fortes qu'elles soient positives ou négatives. Cela prouve qu'il a su retranscrire quelque chose d'unique. Et aussi que l'on s'est attaché à ces personnages que l'on voit évoluer sous nos yeux, car sans attachement, pas d'émotions. Ce dernier tome ne pouvait être que dans l'émotion de toute façon. Entre la séparation du trio, les secrets qui ne pouvaient que leur exploser au nez, la Sainte Vehme qui est plus menaçante que jamais, l'ambiance allait être toute particulière. Et c'est le cas. Doute, remise en question, sacrifice, ballotage, colère, peur... C'est une montagne russe que l'on ne peut qu'affronter en serrant les dents. Surtout que je ne savais pas où Karine Martins voulait nous mener. Je n'arrivais pas à fomenter des hypothèses, j'étais un peu perdue, et c'était plutôt sympathique car j'ai tendance à deviner pas mal de choses en règle générale. Ce qui ne me gâche pas mes lectures mais quand un auteur arrive à me surprendre, je suis toujours très enthousiaste.



Les enjeux sont plus grands dans ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir. Titre qui prend toute son importance ici d'ailleurs. Je ne m'attendais pas à en apprendre autant et à découvrir une tout autre part de cet univers si particulier. Je me "plaignais" un peu au début de ma chronique du manque d'enquête, mais on creuse tout de même le passé de Gabriel, et surtout le moment où tout à basculer. Toutes les petites miettes de pain laissées au fil des deux premiers tomes prennent sens et c'est addicitf, surtout que l'on voit quelque chose se profiler. Alors oui, je sais pour un dernier tome, c'est un peu ballot me direz-vous, mais je trouve aussi bien, parfois, de laisser les héros poursuivre leur aventure. De se dire que ses chouchous continueront leur vie après que la dernière page soit tournée, c'est se dire qu'ils riront de nouveau, qu'ils trouveront d'autres obstacles, qu'ils se battront encore et toujours... mais qui'ls continueront bien à vivre. Je ne sais pas comment bien l'expliquer mais je m'imagine sans mal ce qu'ils deviendront dans leur futur et c'est un sentiment apaisant, surtout ici.



Grégoire, Gabriel et Rose... Un trio improbable à bien des égards. Et pourtant il fonctionne tellement bien. Malgré les anicroches, les maladresses, je les aime autant individuellement qu'ensemble. Les liens qu'ils ont créés sont authentiques, profonds et cela renforce encore plus mon idée qu'on se construit sa propre famille, que les liens du sang ne font pas tout. Ils sont tous les trois à fleur de peau dans cette dernière ligne droite et Karine Martins ne les épargne pas, mais ils font face. Je n'ai jamais été déçue et même si cette injustice les frappe, j'aime aussi ce qu'il devient d'eux. Impossible de ne pas parler de Jonas aussi. Un personnage plein de surprises, c'est le moins que l'on puisse dire. Son ambiguïté surtout ici crée une ambiance bien particulière. Et là encore, j'ai aimé ce que l'auteur avait construit autour de lui. Anna par contre... Elle me fait encore bouillir le sang rien qu'en écrivant son prénom... Alors passons. Maïaelle (j'espère que j'ai bien orthographié son prénom...) a été la révélation du tome pour moi. A plusieurs niveaux autant par son caractère que son passé et son essence même. Un excellent choix d'introduire ainsi ce personnage.



Si ce dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir n'a pas su autant me charmer que les précédents, il n'en reste pas moins excellent. Parfait pour une conclusion épique et à fleur de peau. Je suis plus qu'heureuse qu'un épilogue soit présent car je crois que je n'aurais pas survécu autrement. Une saga découverte un peu par hasard, et parfois le hasard fait très bien les choses. Je ne peux que vous la conseiller. Outre le fait qu'elle mélange beaucoup de genres dont je suis fan, elle possède trois atouts majeurs qui sont ses héros. Gabriel, Rose et Grégoire resteront longtemps dans mon petit coeur.

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Déviants, tome 1 : Le Masque de cire

Ayant adoré Ceux qui ne peuvent pas mourir, j’avais hâte de découvrir le nouveau roman de Karine Martins. Même si je ne suis pas fan de l’époque, en grande partie à cause de la condition féminine…, j’avoue que c’est par contre un siècle qui se prête carrément à l’ambiance que je recherchais pour cette nouvelle histoire. Sombre, dangereuse, en pleine évolution.



Globalement, j’ai bien aimé l’histoire. Je m’attendais cependant à plus accrocher à l’ensemble. Oui, je recherchais le quasi coup de cœur comme pour Ceux qui ne peuvent pas mourir. Ce n’est jamais bon de comparer les œuvres d’un même auteur, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. Le premier tome de Déviants est très introductif pour moi, et vous le savez, je suis plutôt du genre à aimer entrer très rapidement dans l’action. Après, franchement, je pense qu’il aurait été difficile de faire autrement car l’univers et les nombreux personnages que nous rencontrons demandent cette mise en place.



J’ai donc trouvé le temps un tout petit peu long. L’action arrive vraiment à la fin du roman et j’avoue que je m’attendais à plus de palpitations. Cependant, comme je le disais, Le masque de cire permet de bien appréhender tout ce nouvel univers. Et de ce qui se met en place, je pense que la suite sera nettement plus me charmer car l’ensemble est clairement très prometteur. Notamment avec ce jeu de nuances. Les Déviants sont des victimes mais aussi des personnes très dangereuses. On se place donc sur une très fine frontière que Karine Martins exploite déjà avec brio. J’aime ce ni bon, ni mauvais si je devais faire un raccourci.



Parfaite transition pour parler de nos héros. Hadrien sort du lot pour moi. J’ai tout de suite accroché au personnage. Il est l’incarnation même de la nuance. Un filou honnête en soif de justice mais qui évolue dans un monde qui ne l’aide pas. Adèle… je l’ai aimé pour de nombreuses raisons et en même temps, j’ai eu du mal à la trouver attachante. Et c’est ce qui me peine le plus, je pense, car la jeune femme mérite qu’on l’apprécie pleinement. Là encore, je pense que la suite des aventures de ce duo improbable parviendra à gommer cela. Marceline est un amour, cette femme mérite une médaille. Par contre Edmond… Ah les claques que j’aurais eu envie de lui donner… Et non, son attachement à sa maîtresse ne justifie pas son comportement, pour moi. J’aurais plus aimé voir quelqu’un de pragmatique, plus dans le butler anglais.



Question intrigue, même si on entre doucement dans l’univers ici, on voit déjà très bien les bases se construire et surtout l’avenir de la saga Déviants. Une très bonne mise en bouche. L’enquête est très bien menée, sans facilité, avec des piétinements et j’apprécie beaucoup. Surtout avec la montée en tension qui est progressive. En ce qui concerne les Déviants, là aussi, je suis fan. On sent toutes les émotions naturelles face à cette découverte : peur, secret, indignation, colère… Ça ne va pas être joli, mais en même temps vu ce à quoi nos héros font face, je ne m’attendais pas à autre chose. Et j’ai aussi aimé cette part de réalisme. C’est toujours compliqué de parler de réalisme dans de la fiction avec du surnaturel, mais je me dis qu’il est tout à fait plausible que les forces de l’ordre et notre gouvernement auraient réagi de la sorte face à cette « menace ». J’attends beaucoup de la suite à ce niveau-là !



Un premier tome donc très introductif pour Les Déviants avec de très bons éléments et surtout un avenir très prometteur pour moi. Il y a clairement tous les ingrédients que j’aime, et Karine Martins sait captiver son public. L’attente va être longue !

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Encore une réussite avec ce tome deux de Ceux qui ne peuvent pas mourir. Et avec une fin pareille, autant vous dire que j’ai vraiment, mais vraiment hâte d’avoir le tome trois entre les mains. Par contre, je ne comprends vraiment pas le classement de Ceux qui ne peuvent pas mourir en jeunesse… Entre les sujets abordés et la violence, pour moi c’est du Yong Adult voire même un roman pour adulte. La saga aurait largement trouvé son public dans ces deux catégories, sûrement bien plus qu’en jeunesse. Heureusement pour moi que je ne m’arrête pas à l’âge préconisé par les maisons d’édition sinon je passerai à côté de pépites.



Mais revenons un peu à L’affaire Prometheus. Avec la fin de La bête de Porte-Vent, j’étais un peu fébrile. Je me demandais comment nous allions retrouver nos héros et surtout dans quel état… Deux ans se sont donc écoulés. Grégoire et Rose sont toujours en fuite, tandis que Gabriel est toujours entre les mains de la Saint-Vehme. Rien de très réjouissant, mais heureusement (enfin façon de parler…) de nouveaux meurtres font que les trois comparses vont se retrouver très rapidement. Et autant vous dire que j’ai beaucoup mieux respiré après ces retrouvailles.



Gabriel revient d’ailleurs dans un piteux état. Le fait de le voir dépourvu de ses capacités était un peu effrayant mais aussi salvateur pour notre héros. Il arrive parfois qu’à trop se savoir invincible, on en oublie les choses les plus importantes. Cette vulnérabilité le rend aussi plus humain. Je l’avais adoré dès le tome un, mais ici, on découvre d’autres facettes de sa personnalité. Et puis, il doit enfin se reposer un peu sur ses complices préférés, et c’est tant mieux. Rose et Grégoire font vraiment partie de l’intrigue et de l’action, et j’ai adoré. Même si pour le coup, j’avais peur pour un à chaque fois que je tournais une page.



J’ai aussi beaucoup aimé l’évolution des relations entre les personnages. Surtout entre Gabriel et Rose. Je sais que certains ne sont pas d’accord avec cela mais pour ma part, j’y vois surtout deux âmes égarées qui se sont trouvées, et le moyen que chacun puisse avoir quelqu’un sur lequel se reposer vu leur nature. Ils s’apportent énormément l’un à l’autre et je n’ai jamais pu voir Gabriel comme une figure paternelle. Un sauveur oui, sans aucun doute. A contrario, Grégoire qui semble pourtant plus proche en âge de Rose a toujours eu cette présence de grand frère. On voit d’ailleurs dans le tome deux leur complicité grandir sans aucune ambiguïté. Et j’aime vraiment la dynamique qui s’installe.



Il y a aussi Mordicus… un personnage bien étrange quoique trop peu présent. J’ai pas mal de théories à son égard et j’espère qu’elles vont se révéler vraies car cela pourrait donner quelque chose de très intéressant. Affaire à suivre.



Au niveau de l’intrigue, rien à redire. J’ai eu des soupçons très tôt concernant un personnage, mais j’étais heureusement de voir le cheminement de l’enquête. Surtout que l’on découvre Paris sous un autre jour avec toutes les créatures qui y vivent. Cela change carrément de décor. Le fait d’être aussi durant l’époque de la grande exposition universelle était plutôt chouette. J’ai aussi apprécié que l’auteur mette en avant le racisme face non seulement aux Egarés, mais aussi aux « indigènes ». On leur donne la voie à plusieurs reprises, nos héros s’indignent et ce sont clairement des piqûres de rappel à marteler. La tolérance de Gabriel depuis le départ, fait de toute façon écho à tout cela. Je n’en attendais donc pas moins.



Comme dans le premier tome, nous sommes assez ballotés entre les différentes pistes, mais l’enquête prend son temps, nos héros piétinent, se trompent, ce qui rend le tout très réaliste. Et puis quand on commence à mettre bout à bout tous les indices, c’est un peu l’exaltation d’avoir découvert toutes ces machinations. La fin par contre… dans le genre angoissante à souhait, on ne trouve pas mieux. J’espère vraiment à un subterfuge parce que sinon, je ne m’en remettrais probablement pas…



Et je me dis maintenant que l’attente pour le dernier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir va être longue. L’auteur annonce les corrections éditoriales en octobre… donc peut-être une sortie en fin d’année, voire début 2024… Heureusement, une autre saga va voir le jour aussi en octobre ! Et je vais clairement me jeter dessus. J’adhère trop au style et à l’imagination de Karine Martins pour ne pas me laisser tenter.

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

C’est avec un grand soulagement qu’enfin, j’ai trouvé un roman qui m’a vraiment plu ! Je vais d’ailleurs enchainer avec le tome deux de Ceux qui ne peuvent pas mourir, et je vais suivre Karine Martins de très près.



J’avais le premier tome dans ma pile à lire depuis un petit moment et je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas sorti avant. Franchement, j’ai passé un excellent moment avec Gabriel, Rose et Grégoire. J’avais vraiment besoin d’un roman aussi prenant avec des héros attachants et entiers. Le mélange de surnaturel et d’enquête est un plus quelque chose que j’adore et ici entre les révélations liées à l’univers et les indices que nos héros récoltent je n’ai pas pu lâcher le roman.



Il y a pourtant des choses que je déteste dans Ceux qui ne peuvent pas mourir. Assez paradoxal, je sais. Les « grands méchants » sont une congrégation religieuse fanatique… Si vous me lisez depuis un petit moment, vous savez que je n’aime pas du tout cela. Cependant Karine Martins arrive à contrebalancer cela avec ses personnages qui sont contre les actions de l’Ordre de la Saint-Vehme et qui on le sent très rapidement vont sûrement conduire à leur perte. Est-ce que j’attends ce moment avec grande impatience ? Oh que oui, mais pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là.



Si j’ai trouvé l’enquête prenante, ce sont surtout les personnages que j’ai le plus apprécié. Entre Gabriel, un immortel à l’humour grinçant, Rose, une adolescente à la langue bien pendue, et Grégoire, un prêtre au grand cœur, chacun y trouve son compte. Les personnalités de nos héros sont diamétralement opposées, mais elles se complètent aussi parfaitement. L’alchimie est là dès les premières pages, et j’adore cela. Trois âmes en peine qui se trouvent pour faire face à l’inconnu. L’aura de mystère autour de Gabriel et Rose est aussi très intéressante. J’aime tout comprendre, mais j’avoue qu’ici, je trouve le fait de ne pas tout saisir attise la curiosité, mais surtout rend les personnages encore plus touchants. Vivant déjà dans un monde très dangereux, ils doivent faire face à des « problèmes » personnels, du genre à vous faire voir la vie différemment. Il n’est jamais facile de voir des personnages que l’on apprécie souffrir, mais l’on voit ici que ce n’est pas fait de façon gratuite. Créer des héros qui vous touchent n’est pas chose facile, et ici, c’est un pari gagnant.



L’enquête est aussi très bien menée. On y voit tous les aspects de la société de l’époque, et qui ont d’ailleurs toujours un écho à l’heure actuelle. La peur de l’inconnu, les superstitions, le fait d’être un étranger dans un petit village, la présence très importante de la religion dans la vie du quotidien… Mais il y a aussi une part plus moderne, notamment avec les différents personnages féminins que l’on rencontre. Une touche que j’apprécie beaucoup. Gabriel est aussi un très bon détective qui ne saute pas aux conclusions hâtives et qui prend le temps d’observer ce qui l’entoure. Et j’aime les enquêtes où le lecteur n’est pas mis de côté, où l’on est pas obligé d’attendre la fin pour découvrir le coupable et que l’enquêteur nous donne toutes les réponses. J’avais des soupçons mais les pistes sont souvent brouillées ce qui rend bien entendu la fin beaucoup plus appréciable.



Une super lecture. Ceux qui ne peuvent pas mourir est une découverte comme je les adore. La relation entre Gabriel et Rose est vraiment spéciale, faisant ressortir le meilleur de l’autre, l’ambiance est sombre et angoissante, l’enquête intéressante, les méchants manipulateurs à souhait, et de nombreux mystères sont encore à résoudre. De quoi donner clairement envie pour la suite. Le troisième tome devrait sortir d’ici la fin de l’année, si je ne me trompe pas, et c’est une très bonne chose. Dans l’immédiat, je plonge dans le tome deux.

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Lu dans le cadre d'un Comité de Lecture pour Adolescents.

Nous sommes en 1887, à Paris. Voltz est un enquêteur assez particulier : il a plus d'un siècle (mais ne fait pas son âge!), quelques pouvoirs surnaturels qui l'aident bien dans son travail. Car ses enquêtes ne sont pas banales non plus : il ne cherche pas à piéger des conjoints adultères ou des fraudeurs au fisc, lui il traque les Égarés, ces créatures hybrides qui vivent sous une apparence humaine, mais se transforment dans certaines circonstances en loups-garous ou autres lycans. Sous ses dehors bourrus, il sait se montrer protecteur, notamment envers Rose, une adolescente qu'il a sauvée des vampires qui ont massacré sa famille, et recueillie ensuite. Il travaille sous les ordres de l'Ordre de la Sainte-Vehme, un organisme pas très catholique en dépit de son nom. Voilà que son supérieur, le très antipathique Varga, lui confie une nouvelle mission, il va devoir se rendre en Bretagne pour résoudre une série de meurtres possiblement commis par un Égaré. Et contre son gré, il va devoir se coltiner Rose. Celle-ci recèle également une part de mystère, et va découvrir des facettes de sa personnalité qu'elle ne soupçonnait pas. Avec l'aide d'un prêtre, le père Grégoire Anselme, lui-même ancienne recrue de l'Ordre, et d'une guérisseuse, ils vont tâcher de découvrir la créature qui sème la mort à Primel-Trégastel.



Ce que j'en ai pensé : J'aime en général ce genre d'univers, peuplé d'êtres mythiques et de surnaturel. Je me suis donc facilement laissé prendre à cette histoire, surtout que les personnages principaux, malgré leur « particularités », ont quand même des caractères et des défauts bien humains, ce qui permet au lecteur de s'identifier à l'un ou l'autre assez facilement. Rose et Annwenn, les filles du récit, ne sont pas faibles et démunies face aux aléas qu'elles rencontrent, comme c'est parfois encore le cas dans ce genre de littérature. Rose est parfois un peu exaspérante aux yeux des adultes qui cherchent à la préserver, elle est incapable d'obéir sans discuter, et c'est justement ce qui me l'a rendue sympathique. On sent vite le lien très fort entre elle et Gabriel Voltz, sous les polémiques incessantes qui les animent. Le père Grégoire est plus classique comme figure, on le sent « droit dans ses bottes », il a abandonné l'Ordre pour rester fidèle à ses valeurs morales. Il représente le pilier de stabilité dans l'histoire, même si lui aussi va faire des entorses à ses principes.

Je n'ai pas trop accroché avec Annwenn, son personnage est plutôt difficile à cerner, j'ai eu l'impression qu'elle ne s'assumait pas. Il y a bien sûr aussi des méchants dans l'histoire, tels que Varga et sa clique, dont l'action rappelle celle des Inquisiteurs, mais lui aussi a des aspects plus complexes. Autour d'eux gravitent les villageois, dont les opinions simplistes et sans nuances m'ont parfois agacée, ils suivent le leader sans trop se poser de question. Et le maire, lié à toutes les victimes d'une façon ou d'une autre est également perçu d'emblée comme trouble et peu sympathique, ce qui est un peu dommage car cela laisse deviner certains aspects de l'histoire trop vite.



Conclusion : Mon ressenti global est positif, j'ai envie de découvrir la suite des aventures de Gabriel Voltz et de Rose, mais je n'ai pas été complètement sous le charme, il m'a manqué quelques éléments dans l'atmosphère pour m'immerger totalement dans ma lecture. J'aurais apprécié également plus de contexte historique. Cependant je pense que le public adolescent-jeune adulte sera séduit par cette nouvelle série de fantastique-fantasy qui se déroule en France, dans un passé relativement proche, et avec des héros des deux sexes. Je n'ai pas été surprise d'appendre que l'auteure est une prof de lettres en collège, elle a très bien su cerner ce qui pourrait captiver des jeunes épris de fantastique avec cette histoire où l'on trouve tous les ingrédients d'un futur grand succès.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

***



Dans la France du XIXéme siècle de Rose et Gabriel, on vit avec des Egarés. Des êtres fantastiques et pas franchement sympathiques que Gabriel est en charge de chasser. C'est d'ailleurs en poursuivant un vampire qu'il a pris sous sa protection cette adolescente têtue et bornée. Rose ne tient pas en place et suit Gabriel jusque dans le Finistère où une enquête plus compliquée que les précédentes les attend. Entre des villageois peu enclin à les aider, des créatures inconnues de Gabriel et les responsables de l'Ordre de la Sainte Vehme, ce drôle de duo est en danger...



Même si je lis de plus en plus de romans ado et jeunes adultes, je ne suis pas amatrice d'histoires fantastiques et encore moins de séries... Il fallait bien mes premières 68 pour m'emmener vers le roman de Karine Martins et je les en remercie sincèrement !!



Grâce à l'écriture rythmée et très imagée de l'auteur, on est très vite embarquée dans ce village sombre et mystérieux. Les multiples rebondissements de l'histoire apporte une lecture captivante et addictive.



Nos adolescents ne peuvent que se projeter facilement dans cet univers et vivre les aventures à travers les yeux de Rose, cette jeune fille épris de liberté et ceux de Gabriel, qui lui aussi aspire à vivre pleinement ce qu'il est vraiment.



Un duo de choc donc pour une série qui devrait plaire !!!
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

L’autrice nous plonge dans un 19e siècle sombre est guidé par les croyances et les superstitions. Le personnage principal, un immortel, Gabriel, est chargé par sa confrérie secrète de débarrasser un village du monstre qui décime la famille et les proches du maire du village.

Depuis quelques mois, Gabriel a accueilli Rose une jeune adolescente qu’il a sauvée, celle-ci est incontrôlable. Un lien très fort, que ni l'un ni l'autre ne s'explique les unit. La présence de Rose va compliquer mais aussi éclairer la mission de Gabriel.

Les personnages sont bien campés. Inexplicablement, Rose est le baromètre des nouvelles rencontres, elle n'admet pas toujours de nouvelles personnes dans le cercle .

Les aventures sont souvent initiées par l’intrépidité et la désobéissance de Rose. Pour autant le mystère sur ses pouvoirs est protégé et préservé pour les tomes à venir...

C'est une écriture agréable, claire, évidente. Le vocabulaire est riche.

C'est une bonne lecture légère pour un adulte un jeune ado y trouvera son compte.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai repéré ce roman jeunesse fantastique chez mon libraire avant le confinement : il fait partie de l'alléchante sélection du prix Bouquineurs en Seine de cette année. le visuel de couverture m'a attiré l'oeil – je le trouve vraiment splendide – et la quatrième aussi, qui parle de Finistère. Si bien qu'il y a dix jours, lorsque mon libraire a mis en place un click & collect, j'ai passé commande – comme beaucoup d'entre vous – pour les soutenir et me faire plaisir ; et ce roman en a fait partie.



J'ai tellement bien fait ! La Bête de Porte-vent a été une grande bonne surprise. de l'intelligence, de l'humour, une vraie atmosphère. Un agréable mélange bien dosé de fantastique, de mystères et de rebondissements. Un je-ne-sais-quoi surtout, dans le ton et les relations entre les personnages, qui m'a profondément séduit.



Le roman s'ouvre à Paris en 1887. Rose a seize ans. Elle a été recueillie par Gabriel Voltz après le décès de ses parents, survenu il y a quelques mois. Ils étaient aubergistes près de Saint-Malo… et ont été tués par un vampire. Dans le monde de Karine Martins, les créatures surnaturelles, les goules, lycans et autres thérianthropes existent. Ce sont les Égarés, « des monstres qui se cachent sous une apparence humaine et peuplent le folklore de chaque pays et régions ». L'ordre secret de la Sainte-Vehme traque et détruit ces hérésies partout où elles sévissent, avec Gabriel Voltz pour meilleur bras armé. Et pour cause… lui non plus n'est pas tout à fait ce qu'il semble être. Une nouvelle mission lui est confiée, des morts suspectes ont eu lieu dans un village côtier du Finistère Nord, et il doit s'y rendre toutes affaires cessantes. Problème : Rose, têtue, fouineuse, attachante, en a découvert bien trop sur Gabriel et son travail pour la Confrérie, or la Sainte-Vehme ne tolère aucun témoin… Dans La Bête de Porte-Vent, les monstres ne sont pas toujours où on les attend. « Il avait vu trop d'horreurs commises au nom de Dieu pour garder la foi ». Gabriel se retrouve contraint d'embarquer la gamine avec lui pour la protéger, et débute une enquête semée d'embûches, de surprises et de révélations. On est emportés par la plume inspirée et espiègle de l'auteure, parmi les rochers et les brumes de la côte sauvage Bretonne.



Ce premier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir est vraiment extra. L'histoire est fouillée, le monde inventé par l'auteure se tient admirablement de bout en bout, et même si le public visé est adolescent, elle ne ménage en rien ses personnages et n'hésite jamais à les malmener. Un gros suspense et son lot de révélations ouvrent la fin du volume sur une suite qu'il me tarde déjà de découvrir. Youpi !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Pour ce roman, il s'agir d'une relecture ! Je me souviens avoir foncé en librairie vers sa sortie, en 2019, l'avoir lu, mais ne jamais avoir partagé mon avis. C'est à l'annonce du tome 3 que je me suis réveillée : Il était temps de relire et en parler ☺





Nous sommes directement plongé dans une ancienne France, aux côtés de Rose, une jeune femme qui, dans la nuit peut sécurisée, cherche son patron, Gabriel Votz, car un mystérieux homme lui demande un service. On ressent que quelque chose n'est pas "normal" et pour cause : Gabriel Votz ne peut pas mourir. Au fil des années, il a fait des rencontres plutôt dangereuses et ces mêmes personnes lui demandent aujourd'hui d'aller en Bretagne suite à des faits inexpliqués. Si Gabriel souhaite - et exige- y aller seul, Rose ne l'entend pas de cette manière et va l'accompagner. Une présence qui va attirer bien des curieux et déclencher une avalanche de problèmes !





Rose et Gabriel sont le genre de duo de personnages que j'affectionne : Deux têtes brûlées - qui ont tous deux de bonnes raisons - et cela donne des dialogues avec des punchlines ♥ Entre Gabriel qui ne peut pas mourir et Rose qui aurait dû mourir, ils ont un lien avec la mort bien particulière, ce qui va les faire foncer tête baissée dans des situations époustoufflantes. J'ai adoré suivre - et revivre - ce début de saga.



C'est à la fois une enquête policier avec un soupçon de fantastique grâce à des créatures ou des êtres surnaturels qu'ils vont croiser en chemin. Sans parler des curés qui donnent la touche "rationnelle" de cette histoire. D'ailleurs, comme nous avons des personnages coincés dans un même groupe, le fait qu'il aient des points de vus plutôt négatifs sur ce même groupe les rends amis d'une certaine manière. On peut faire confiance, bien qu'on puisse soupçonner tout le monde ! Une sensation qui met une tention dans la lecture et une palpitation quand on s'approche du criminel.





Le décor est donc ma belle Bretagne natale - à quelques années près ... - autant dire que je n'ai pu qu'apprécier encore plus ce roman ♥ Mais ce qui fait le tout, c'est bien la plume de Karine Martins : Délicate, fluide, elle nous entraîne du début à la fin. Les rebondissements sont bien dosés avec des moments plus "intimes" dans les confessions de chacun. Bref, j'ai dévoré encore une fois ce premier tome. Forcément, je ne peux que tenter de me procurer le second tome, rattraper mon retard et être en librairie à la sortie du 3ème !
Lien : https://livres-et-compagnie...
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai pris ce roman à la médiathèque en raison de l'ambiance nocturne de sa couverture - les participant.es au Challenge Plumes Féminines 2023 comprendront ;-)

Et j'avoue avoir eu du mal à l'ouvrir car il ne m'inspirait pas plus que ça !



Et au final, c'est génial !



On retrouve un peu l'ambiance du Wielstadt de Pierre Pevel en fait.



Gabriel Voltz est immortel, il ne sait pas pourquoi ni ce qu'il est, mais c'est pour ça qu'il continue à chasser les monstres - euh pardon, les Egarés, et à travailler aux ordres de la Sainte Vehme, sous la surveillance du rebutant Varga. Qui d'ailleurs vient lui rendre visite pour :

- lui confier une nouvelle mission : une créature a déjà tué 4 personnes près de Morlaix, probablement une sorte de loup-garou (j'ai oublié le terme utilisé, thériantrope ?)

- lui remonter les bretelles : il n'a pas eu le compte-rendu de sa dernière mission, une chasse au vampire.



La visite du cruel Varga embête bien Gabriel : il n'a pas encore fait son rapport parce qu'il a eu ce vampire après qu'il ait tué un couple d'aubergistes, et qu'il a recueilli leur fille, Rose, qui lui a au passage sauvé la vie ce jour là. Or, Varga est très clair : il ne veut pas de témoin, et Gabriel aurait du lui livrer Rose.



Après réflexion, il va emmener Rose avec lui, et ils vont rencontrer le père Grégoire Anselme, qui a signalé les meurtres à la Confrérie, dont il a fait autrefois partie, et Annwenn, une guérisseuse un peu particulière. Ensemble, ils vont s'employer à débusquer cette créature, protégée par les secrets des habitants, et contrariés par les agissements de Varga.



Aucun de ces personnages n'est vraiment ce qu'il paraît être, et la fin de ce premier tome donne juste une énorme envie de dévorer le second !
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J’ai connu ce premier tome lorsqu’il est sorti sur la plateforme de lecture en ligne. Je n’avais pas eu le temps de lire cet opus dans son intégralité et c’est donc après tout le monde mais heureuse que j’ai pu enfin lire le contenu qui me manquait.

Nous suivons donc Gabriel Voltz et Rose (casse bonbon professionnelle qui n’écoute pas les conseils du personnage précédent) en Bretagne dans un petit village où une bête sème la terreur. Ils font la connaissance du père Grégoire, celui-là même qui a fait appel aux patrons de Gabriel.

Dès les premières pages les souvenirs de cette histoire me sont revenus. J’ai une nouvelle fois aimé découvrir les personnages dans cette drôle de situation, la façon dont l’enquête est menée et le déroulement de l’intrigue. J’avoue qu’il faut de la patience pour donner sa chance à Rose car elle a le don d’agacer aussi bien Gabriel que le lecteur mais au fil de la deuxième partie du livre, on voit autre chose. On découvre une jeune fille qui tente de s’accrocher à son seul repère.

L’intrigue est palpitante car les interventions de la bête rythment l’histoire et j’ai cherché à savoir en regroupant les informations qui auraient pu être cette créature. Manque de chance, je me suis trompé jusqu’à la découverte d’un certain indice. Quant à la fin, je suis à la fois frustré car je n’ai pas la suite sous la main et donc je reste sur ma faim et contente pour un certain événement que j’attendais avec impatience.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce premier tome passionnant, rythmé et dépaysant. J’ai passé un très bon moment en compagnie des personnages et j’ai hâte de lire la suite.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

Une belle découverte grâce à mes 68 Premières.

Effectivement, je ne serai pas aller d'emblée vers ce type de lecture, mais au final cela m'a plu.

Je me suis attachée aux personnages, à leurs liens et à ce côté très mystérieux d'une espèce de confrérie. L'intrigue est bien ficelée et nous tient en haleine jusqu'au bout.

Petit bémol pour ma part : l'histoire est longue à se mettre en place dans la première partie du livre. La seconde est beaucoup plus captivante.

Plus qu'à lire la suite...
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

C'est tout à fait le type de récit et de ton que j'affectionne, ce roman ne pouvait donc que me plaire. On est immédiatement plongés dans cette atmosphère de fin XIXe à Paris et au cœur de l'histoire.

Gabriel Voltz est un jeune homme à peine trentenaire qui travaille pour l'Ordre de la Sainte-Vehme, c'est-à-dire qu'il traque des créatures fantastiques à leur demande, l'existence de tout cela devant bien sûr rester strictement confidentiel. Le problème c'est que sur sa dernière affaire il a recueillie une jeune fille devenue orpheline suite à l'attaque d'un vampire qu'il traquait et que depuis elle en sait beaucoup trop sur lui. Il l'a prise à son service pour la sauver de la misère, alors qu'il aurait dû la dénoncer à la Confrérie, mais la jeune fille ne cesse de se montrer insolente et bien trop curieuse pour sa propre sécurité. Surtout que lui non plus n'est pas un humain comme les autres…en effet il est immortel et doté d'une force herculéenne. L'Ordre lui fournit un sérum dont il a le secret pour contrôler le « monstre » en lui, il dépend donc d'eux et se doit de leur obéir, surtout que les représailles en cas de rébellion sont terribles. Justement sa hiérarchie l'envoie au fin fond de la Bretagne pour enquêter sur trois meurtres étranges…

Le roman n'est certes pas très original, mais diablement bien écrit et bien mené. Il s'agit du premier tome d'une trilogie écrite sur Wattpad par une professeure de français en collège. Les personnages sont bien campés et crédibles, avec leurs défauts et leurs qualités, ce qui fait que l'on s'attache facilement à eux. L'enquête est prenante, il y a de nombreuses zones d'ombre et une ambiance plutôt lugubre. Des rebondissements ponctuent ça et là l'histoire même si par moments le récit se fait plus lent. Ce roman fut un très bon moment de lecture, dont la fin intrigante annonce un second tome prometteur.

On peut le rapprocher de nombreux autres, comme « Au service de sa Majesté la Mort » de Julien Hervieux, « Jackaby » de William Ritter ou encore « Lady Helen » d'Alison Goodman dans les plus récents.

La couverture est je trouve elle aussi réussie.

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai vraiment aimé ma lecture même si, une fois terminée, j'ai eu l'impression d'avoir plus de questions que de réponses... vivement le tome 2!



J'ai été conquise par les personnages, Gabriel, mystérieux et agaçant, Rose, imprévisible et insupportable et Grégoire, le prêtre pas toujours très catholique!



L'ambiance est sombre, on a l'impression que le roman se déroule dans une nuit glaciale permanente, que même le jour, il fait quasiment nuit! Une ambiance digne du chien du Baskerville!



Même si le côté fantastique est omniprésent, l'enquête est quand même la base du roman et l'auteur nous entraîne de fausse piste en fausse piste, de révélation en cul-de-sac, avant de nous laisser découvrir le fin mot de l'histoire.



La fin est un peu abrupte mais m'a donné énormément envie de lire le tome 2... tellement de mystères à résoudre !



Un très bon tome 1, pour ados et adultes mais qui peut être lu à partir de 10-11 ans.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Coup de coeur pour l'excellente trilogie fantastique de Karine Martins!



Décidément, j'aime beaucoup ce que crée l'autrice, que je suis maintenant depuis quelques années.



Ce dernier tome conclut très bien la trilogie. L'histoire est toujours aussi captivante et amène toutes les réponses aux questions que les personnages et les lecteurs se posaient.



Je vous invite à découvrir sans tarder cette trilogie qui mériterait d'être plus connue.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Changement de décor pour ce second tome! Cap sur l'exposition universelle à Paris, où ont lieu des crimes étranges autour de l'événement.



Gabriel va donc être dépêché sur place pour enquêter, après avoir été libéré par la Sainte Vehme. Il va y retrouver ses deux acolytes, Rose et Grégoire qui vont lui prêter main forte, en essayant de ne pas se faire repérer par les sbires de la Sainte Vehme, car la jeune femme et le prêtre sont toujours en cavale.



Cette suite est palpitante et tient en haleine jusqu'au bout. J'avoue que je n'avais pas trouvé le coupable!

Le récit est bien mené et bien écrit et c'est avec plaisir que l'on retrouve nos héros si attachants.



Le cadre de l'exposition universelle et l'époque est intéressant et l'autrice s'en sert habilement pour critiquer la société et ses travers.
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Déviants, tome 1 : Le Masque de cire

Je suis une poupée de cire.. 🎎



Un tueur hors normes sévit dans les rues d'un Paris ambiance 1900. Il coule de la cire dans la bouche de ses victimes pour les tuer (Le retour de Grégoire et de ses cierges ? Que nenni !)



Dans un deuxième temps, enfin c'est surtout le premier d'ailleurs, Adèle de Cherney, jeune fille orpheline, embauche Hadrien Roche, flic désavoué et détective privé (plutôt inspecteur Gadget qu'Hercule Poirot) pour faire la lumière sur le décès de sa maman. Tout le monde pense à un suicide, mais pas elle. 😱



Alors ici on est clairement dans une atmosphère "Le bal des folles " de Victoria Mas. La belle époque du "Ta bonne femme te fait chier ? Enferme là"



Adèle, c'est une jeune femme forte, mais fragile à la fois. Le spectre de sa Môman flottant partout dans la demeure. Bah ouais, elle a été internée quand même avant de mourir. Ça fout mal chez les "J'ai un manche à balai carré dans l'oignon" de bourgeois de l'époque.



Les apparences à préserver, un oncle Auguste de Cherney , gros lard suintant le pognon et la suffisance qui croit avoir droit de disposer d'elle comme d'une chose. Quitte à la marier avec un espèce de ducon frappant les femmes. Bah ouais Maurice, c'est pas grave. Tant qu'elle fait la cuisine et élève les mômes pas de soucis.



Elle est maligne la galinette. Faut pas la prendre pour un poussin de 2 jours. Une vraie héroïne comme on les aime. Caractère, remarques acerbes . Un régal !



Et que dire de notre Hadrien national, qui prend autant de dérouillées que Pierre Palmade de cocaïne. 🤔



Lui, c'est pareil, il cherche activement qui a bien pu assassiner Gaëtan son pater. 🔪🩸

Le pauvre franchement, il mange tout le long de l'histoire. Mais faut dire que c'est pas le castor le plus efficace du barrage là. Il s'acoquine avec des loufiats, doit de l'argent à bon nombre de créanciers. Bref, une vie de pas grand chose. 😅



Tout ça pour dire que si tu aimes les mystères, l'ambiance année 1900, Montmartre, le sacré cœur, rire, le fantastique et les fiacres, ce livre est tout à fait recommandé. 🥰



Un petit voyage dans le temps ça te tente ?

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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 3 : L'..

Bordel land 🥳🥳



Alors comment commencer, continuer et terminer cette chronique. Ça va pas être simple, on va dire que je suis dans la merde ! 😒



Je sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à Center Parc. Bienvenue chez nous, pour une petite promenade de santé. 🌿🍀☘🌳🍃



Vous découvrirez les charmes de Werdenfels , ses charmants villageois, son cimetière atypique et la charmante communauté religieuse qui y habite ! 🥘🍲🍜



Des gens d'une agréable douceur qui j'en suis sûr, rendront votre séjour des plus agréables. 😁



Mais non , mais même pas en rêve 😜, c'est pas le cas du tout ! C'est le boxon partout. C'est tendu du début à la fin, même le string de ma grand-mère craquerait au bout d'un moment.



Tu sais plus qui fait quoi, qui est qui. Ça s'envoie bouler, ça casse des os, ça saigne. 🩸🩸🩸



Et puis (mon mot favori de tout l'univers) BORDEL C'EST QUOI CETTE PUTAIN DE FIN ? 😯😯😯



L'autrice te balade du début à la fin en mode "C'est mignon, c'est amicale". Les alliances entre égarées, la recherche de Rose , celle de mon loubard de curé chéri , les secrets disséminés un peu partout avec les réponses à nos questions.



Mais non, ne l'écoutez pas cette diablesse d'autrice. C'est un piège !



Je me suis faite avoir comme un bleu, mais purée de patate que ce fut jouissif, mais aussi terriblement cruel pour mon petit cœur de lectrice. 💔💔



Abandonner mon Gaby, ma petite Rose et surtout mon cureton préféré j'ai nommé le roi de la soutane Grégoire (les enfants de chœur t'embrassent !) 🤭🤭🤭



Mais bon, quelle magnifique découverte ce fut cette trilogie !



MERCI ❤❤❤❤❤❤❤❤
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 2 : L'..

Arf !



Je pensais que c'était une aventure en deux tomes, mais non, c'est juste que pour l'instant, il n'y a que deux tomes de sortis ! Je me fais souvent avoir, et ça m'agace, je préfère tout lire sans interruption !



Dans ce second tome, l'Exposition Universelle et le théâtre d'incidents fâcheux : certains des organisateurs se font assassiner de manière bestiale, et il va falloir travailler de concert entre la Police, qui veut éviter la panique, et les Egarés, qui ne veulent pas voir débarquer la Sainte-Vehme !



L'organisation secrète a d'ailleurs sorti pour l'occasion Gabriel Voltz de son cachot, et au bout de deux ans, il va enfin pouvoir retrouver Rose et le Père Grégoire, hébergé à Paris chez le frère de Grégoire, Philippe, qui lui aussi appartient à la Sainte-Vehme. En toute discrétion car Rose est toujours l'objet des recherches du Comte, qui a d'ailleurs mis les Vampires sur l'affaire.



Trouver qui est responsable de ces meurtres ne sera pas une mince affaire, d'autant qu'une bande de windigos séjourne dans le coin. Il faudra toute l'intelligence de Voltz, et toute l'intuition de Rose pour venir à bout de cette histoire, une Rose par ailleurs fort contrariée d'avoir appris ce qu'elle était amenée à faire, et les implications afférentes !



Un second tome que j'ai trouvé moins bien que le premier, les complots prenant le pas un peu trop à mon goût sur le côté fantastique.



Je ne poursuivrai vraisemblablement pas cette saga, à moins qu'il n'y ait que 3 tomes et que le dernier sorte dans les mois qui viennent, car c'est une lecture intéressante, mais pas au point de la relire un jour.
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Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La..

J'ai adoré suivre l'histoire de Gabriel et Rose, dans une enquête nous transportant de Rennes aux côtes bretonnes. La couverture donne déjà un assez bon goût de l'ambiance :)

Des personnages attachants, une dose de fantastique, et une affaire de meurtres à résoudre font de ce livre un véritable page-turner ! L'écriture est fluide, et l'histoire n'est pas sans rappeler les romans de Lady Helen ( époque, mystère et duo d'enquêteurs...) ou bien La bête du Gévaudan, tout en ayant sa propre identité.

J'ai hâte de découvrir la suite de ce premier roman de l'auteure.
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