Citations de Karine Tournade (15)
Le merle, le mulot et la galette au beurre.
Par la fenêtre, j'ai vu la galette qui se baignait dans le potage; le mulot, à ses côtés, rongeait délicatement les branchages. Puis, lorsque le merle est rentré, il offrit ses provisions et du bois pour le chauffage.
Et en voyant ces trois amis, je me suis vraiment dit qu'il existait peu de chose au monde aussi plaisant que le partage !
« Lire c’est partir » ? Eh bien moi, j’aime partir dans la savane, dans la jungle, au sommet des montagnes ou au fin fond des mers avec, comme moyen de transport, mes documentaires.
Pourtant, tous autant qu'ils sont, les adultes n’arrêtent pas de me répéter ça :
"Si tu n'es pas bon à l'école, tu vas rater ta vie !" C'est drôlement angoissant pour un enfant d'entendre ça.
les lieux les plus tragiques portent malgré eux des messages de vie essentiels.
Comme quoi, il suffit de quelques lettres assemblées dans un certain sens pour que votre vie bascule. Par exemple, si j’avais lu temebleuredon ! Je ne me serais pas inquiété.
Si j’avais lu : rutmendob ! Je ne me serais pas inquiété non plus.
Mais pour mon plus grand malheur, mademoiselle Dragon n’a pas décidé d’associer les lettres dans ce sens et a choisi cette association-là : Redoublement !
Mais ce n’est pas aujourd’hui, seul dans ce zoo, la nuit, que je suis vraiment en danger. C’est tout au long de ma vie. Je suis en danger à l’école lorsque mes mauvaises notes, mon incapacité à apprendre, les mots violents de Mademoiselle dragon, le regard méchant de la directrice viennent me frapper le cœur. Je suis en danger quand ma belle-mère m’humilie, quand mon père ne s’intéresse plus à moi. C’est ça, mes dangers.
- Sais-tu combien nous sommes à souffrir des violences des hommes? demanda le caniche. Bien souvent nous ne sommes pour eux que des objets sur lesquels ils se défoulent, sur lesquels ils déversent toute leur agressivité.
A coups de martinet, de bâton, à coups de pied ou même avec le plat de la main, ils aiment nous dominer. Tout cela est intolérable.
Pour se racheter d'une terrible faute, Hercule devra accomplir douze travaux tous plus redoutable les uns que les autres.
Elle s'enfonça dans la forêt, épaisse et sombre, qui regorgeait de bruits redoutables et d'ombres effrayantes.
Page 8 :
- Pépé, mon pépé, c'est pourtant bien la vérité ! Même que j'ai vu la fée clochette qui léchait une sucette en faisant du patin à roulettes.
- Hum ! hum ! fait Pépé, amusé, savourant en cachette deux carrés de chocolat.
Seulement le problème, c 'est que moi je n aimais pas les livres. Je dé-tes-tais les livres.
7 h 15 : le réveil rugit au milieu de ma chambre, comme un lion affamé dans savane, comme la sirène des pompiers annonçant un incendie, comme le cri de Coralie, ma petite sœur quand elle découvre que j'ai fini tout son paquet de céréales préférées.
- ASSEZ ! Nous en avons ASSEZ de travailler dans ces conditions ! hurla le chef des lutins en agitant nerveusement son petit bonnet à grelot. Nous ne pouvons plus continuer à fabriquer des jouets de cette façon, Père Noël ! Mes camarades et moi-même sommes débordés, épuisés, à bout de force !
Le Père Noël qui entrait à peine dans l'atelier stoppa net sa marche lente et soupira profondément. Il ne s'attendait pas à un accueil aussi déplaisant.
Quand Baba remarqua son petit biscuit en fuite,
Elle s'empara de son rouleau à pâtisserie et s’élança à sa poursuite.
– Vas-tu revenir ici, espèce de malappris ?
C'est moi qui t'ai fait, c'est moi qui t'ai donné la vie !
– Eh ! s'écria fièrement le petit bonhomme de pain d'épice, si tu veux me croquer, il faudra m'attraper.
Je suis Kolobok, le roi de l'échappée !
bonjour ou bonsoir je vous die que quand c'est moi qui on peut me faire confience