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3.63/5 (sur 40 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles , 1944
Biographie :

Né dans une famille de scénaristes, Karl Alexander a exercé un nombre incalculable de métiers - machiniste, pécheur, joueur de base-ball, acteur, agent littéraire, professeur d'université, avant d'être rattrapé par le virus de l'écriture.

Il est titulaire d'un BA en philosophie de l'Université Brown. Il a fait parti du Corps des Marines des États-Unis et a servi comme capitaine durant la guerre du Viêt-nam.

Plus tard il a obtenu une maîtrise de San Francisco State et une maîtrise de Writers' Workshop à l'Université de l'Iowa.

Resté proche du milieu cinématographique de L. A., il a lui-même scénarisé l'adaptation de C'était demain (Time After Time, 1979) par Nicholas Meyer, avec Malcolm McDowell (Orange mécanique).

Source : www.mnemos.com/
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Time After Time (1979), trailer


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Chère Mrs Nelson,
Il me faut quitter Londres quelques temps. Si je ne suis pas de retour d'ici un mois, veuillez je vous prie utiliser ce qui restera de la somme pour trouver un autre emploi.
Bien à vous,
H.G.W
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"Peut-être pourrions-nous déjeuner ensemble d'ici un jour ou deux.
- Avec plaisir."
Il s'inclina vers elle - une main appuyée sur le bureau, dangereusement proche de son sein droit - et lui sourit "J'ai découvert un restaurant absolument merveilleux à deux pas d'ici. Écossais, je pense.
- Comment s'appelle-t-il?
- McDonald's."
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La machine à explore le temps, songea-t-il, était une invention tout simplement merveilleuse. En l'utilisant de manière approprié, on était assuré de ne jamais manquer de rien, d'un point de vue matériel, le spirituel ne valait plus rien de toute façon. On n'aurait même plus besoin de mourir.
Il leva les yeux vers son visage tuméfié dans le miroir, et sourit. Pense un peu à ça ! En quelques heures, il pourrait se rendre dans l'Egypte ancienne, se glisser dans les antichambres du palais, maîtriser facilement les gardes grâce à une arme automatique et surprendre Cléopâtre dans son boudoir. Il pourrait se jeter sur son corps voluptueux et le dépecer avant même qu'Antoine ait atteint les berges du Nil. Quelques minutes de plus dans la quatrième dimension et il pourrait sodomiser Hélène de Troie, taillader ce visage qui avait mis à la mer des milliers de vaisseaux. Marie Madeleine pourrait être sienne elle aussi, violée et massacrée avant que Jésus ne puisse sauver son âme misérable. Mais pourquoi en rester là ? A quelques siècles de là, il pourrait faire subir les derniers outrages à une humbre paysanne prénommée Jehanne avant de l'achever, évitant ainsi aux Anglais d'avoir à élever un bûcher près de Rouen -sans parler des milliers de vies sauvées.
Il s'appuya sur la vasque ; ses jambes se dérobaient devant l'ampleur de sa rêverie. L'histoire tout entière s'étalait devant lui, telle une rue obscure de Whitechapel. Il pouvait choisir n'importe quelle femme, n'importe quelle époque. Et après en avoir fini avec elle, il aurait changé le cours de l'histoire humaine. Quelle homme pouvait s'en vanter ? Il pouvait choisir une reine ou une princesse. Isabelle ou Elizabeth, Catherine ou Marie reine d'Ecosse. Inimaginable !
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Stephenson sourit avant de poursuivre. "On peut tuer par plaisir ou pour le profit, on peut tuer pour accéder à la fortune ou à la gloire. Pour des raisons politiques, religieuses, sociales, économiques, voire humanitaires. On peut assassiner un dictateur tout comme on peut tuer des parents que l'on hait. Et ainsi de suite. Pouvez-vous imaginer le piètre état dans lequel serait le monde sans le meurtre, Wells ?" Après un nouveau silence, il reprit d'une voix douce : " Tuer, c'est aimer, car ces deux actes assurent la survie de la race humaine."
H.G réfléchissait frénétiquement. Son adversaire venait de prononcer un plaidoyer fort convaincant en faveur du meurtre gratuit. Il avait même réussi à rendre cet acte abject attractif, et Wells comprenait qu'il pourrait sonder la conscience de Stephenson jusqu'à la fin des temps sans y trouver une once de repentir. L'âme de cet homme n'était nullement torturée, elle était plutôt déformée ; il considérait le monde comme un espèce de jardin potager et les hommes comme autant de légumes destinés à être ramassés et consommés.
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H.G contemplait le tableau de bord. Il lui fallait agir. Et vite.
La colère le reprit et il quitta l'habitacle en claquant violemment la lourde porte. Un maudit assassin s'est servi de mon invention sans précédent pour se soustraire à la justice, songea-t-il. Ma machine à explorer le temps, construite pour améliorer le sort de l'humanité et dont le nom même évoque la société idéale. Alors une pensée horrible traversa son esprit : avait-il crée un monstre technologique ? S'il n'avait pas fabriqué cet appareil, Stephenson n'aurait jamais pu voyager dans le futur et il portait malgré lui responsabilité des horreurs que ce maniaque risquait de commettre en 1979. Ce n'était pas seulement une question de principe, de morale ou de justice ; cela dépassait les inquiétudes où les offenses personnelles de H.G : il avait l'impression d'être l'armateur du navire qui avait apporté la peste noire en Europe au Moyen Age.
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Londres vers 1893
Le gentleman descendit du métropolitain à la station de Miles-End, en début de soirée, et se hâta de gagner la rue, un sourire crispé sur le visage qu'il avait mince mais beau et formant un curieux contraste avec sa carrure musclée et sa démarche athlétique. Il était coiffé d'un chapeau melon crânement incliné vers l'avant qui accentuait sa belle prestance.
Un gros sac de cuir noir dans sa main gantée, il traversa la rue en prenant bien garde à ne point glisser sur les pavés humides. Les volutes épaisses d'un brouillard froid montaient depuis la Tamise et il entendait l'appel des cornes de brume dans le lointain.
Sa respiration était profonde et il ne frissonnait point, car, jetée par-dessus son costume sombre et de bonne coupe, il portait une cape d'excellente agneline qui le protégeait du froid...
(extrait du chapitre)
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Il leva les yeux vers l'enseigne qui proclamait : "McDonald's-déjà des milliards de clients".
Une fois dans l'établissement, il fut surpris de constater que celui-ci ressembler vaguement à un restaurant londonien de 1893, sauf que tout y apparaissait neuf et clinquant. Le papier peint était un montagne d'anciennes photographies ou de lithogravures représentant des scènes de rue de San Francisco au XIXe siècle,au moment de la ruée vers l'or. H.G avait du mal à comprendre l’intérêt d'un tel décor, car l'endroit était totalement dépourvu d'ambiance. D'après lui, les gens allaient et venaient beaucoup trop vite pour se souvenir de ce qu'ils avaient mangés.
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Quand H.G. découvrit la boutique d'un confectionneur convenable, il avait déjà eu le temps de s'habituer à la circulation qui encombrait les rues et de s'étonner de ce qu'il semblait, à pied, se déplacer plus vite que les machines. Bien que ses oreilles ne se fussent pas encore faites au niveau sonore qui régnait au centre-ville, il avait l'impression d'être à des années-lumière de celui qui avait passé cette étrange nuit dans le parc. Sans compter que la ville comptait encore bon nombre d'immeubles anciens qui lui rappelaient Londres.
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