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3.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) : 1943
Biographie :

Karl Diegner est né en 1943 en Allemagne. Après ses études à l'École d'ingénieur de Düsseldorf et des cours libres à l'Académie des Beaux-Arts, il fait de longs séjours à Paris et au Brésil, puis il installe son atelier de sculpture en Provence. La Baigneuse du Wannsee est son premier roman en français.

Source : Editions de L'Harmattan
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"_La réalité a parfois besoin d'être romancée pour être plus crédible !
_Elastifiée, en quelque sorte !"
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"N'oubliez jamais : le plus noble, ce n'est pas de mourir en héros sur un champ de bataille mais d'affronter et assumer avec courage le quotidien. Le bonheur est à ce prix."
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"[...] Gunther posa un regard tendre sur son père. Pour la première fois, il se dit que ce dernier allait terriblement lui manquer s'il venait à disparaître. Il faut parfois toute une vie pour approcher ceux que l'on aime, pensa-t-il."
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Comme un leitmotiv, on leur répétait sans cesse : "Oubliez tout ça, profitez de la vie. Vous avez eu la chance de sortir vivant de ce merdier, alors, laissez les morts là où ils sont. Vivre !"
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"Mécaniquement, elle reprit son cahier et répéta a haute voix le texte de son prochain spectacle. Toute la matinée, jusqu'à l'épuisement. C'était sa manière de renaître après la perte de son amour et le sacrifice de son enfant. Le théâtre pour oublier la vie."
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A son arrivée à Paris, Enrique n’avait que neuf ans. Le premier jour d’école, à la récréation, un gros garçon aux cheveux roux se dressa devant lui. La morve au nez, il reniflait régulièrement.
- Eh, tu t’appelles comment ?
Intimidé, Enrique se retourna, mais ne vit personne. L’autre, qui le dépassait d’une tête s’impatienta et avança vers lui, le regard menaçant.
- Tu me réponds, sinon…
Enrique se redressa légèrement et répondit : « Enri… », le que resta coincé dans sa gorge. Un signe de satisfaction sembla se dessiner sur le visage du gros.
- Henri, c’est ça ? Alors, ça va.
Jean-Paul posa sa main gauche sur son épaule.
- C’est bien, Henri, j’avais peur que tu sois un fils de ces métèques ou ces bouffeurs de paella, qui nous envahissent.
C’est ainsi que Enrique était devenu Henri, et tout le monde l’appelait ainsi désormais.
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Il y avait déjà eu des discussions houleuses et même des disputes virulentes concernant l’actualité politique ou l’avenir du pays, mais jamais avec cette violence des mots et cette haine. Don Alvaro avait toujours su les faire taire, mais cette fois c’était allé trop loin. La jalousie et la confrontation des idées s’étaient transformées en un combat fratricide.
Esteban était devenu tout rouge. Ignorant les paroles de son père, il désigna Manolo avec l’index :
- C’est toi qui fais honte à notre famille. Dis-le, tu veux combattre dans les rangs des rouges.
- Tu n’es qu’un minable facho, un traître aveuglé par la jalousie…
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"C'est un instant étrange la naissance d'une amitié. Tout comme un vent violent balaie les nuages d'un ciel encombré, un échange de regards a le pouvoir de chasser la solitude."
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Don Alavaro se souvenait comme d’hier de cette journée effroyable. Il était en train d’empiler de lourds cageots d’olives dans la grange, quand il vit surgir Manolo hors d’haleine. Le visage hagard, dans l’impossibilité de prononcer une phrase correcte, hoquetant :
- Do… Dolorès est blessée, on a sauté du pont. Elle est tombée sur un rocher, elle saigne… son genou…
Il avait compris.
- Aide-moi à accrocher le chariot à plateau au tracteur. Puis ils repartirent à toute allure vers la rivière.
Entre-temps, Esteban était parti couper des branches derrière les rochers. Il les déposa près d’elle. Tremblant de tous ses membres, il tenta de les assembler en civière rudimentaire.
Dans l’eau froide de la rivière, Dolorès n’avait senti qu’une douleur diffuse dans la jambe gauche, maintenant elle souffrait le martyre.
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Le jour de la signature de l’acte de vente, ils avaient vu descendre de la voiture du notaire le couple d’acheteurs et une petite fille de treize ou quatorze ans peut-être, dont le visage était lumineux. Elle leur paraissait inaccessible dans sa tenue citadine. Elle leur avait adressé un léger sourire, ils avaient répondu timidement. Puis à nouveau un sourire irradia son visage. Elle s’appelait Carmen.
Leur sœur Dolorès, toujours en retrait dans l’ombre de la porte d’entrée, observait avec une certaine irritation le manège de ses frères.
Esteban et Manolo se couchèrent avec ce sourire en mémoire, en attendant avec impatience le début du mois d’août. Ils savaient que cette famille de Madrid devait passer ses vacances dans la maison de la colline.
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