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Citations de Karl-Herbert Scheer (68)


Dès l'instant que l'impossible, ou ce qui nous semble tel, s'est révélé possible, la force de l'habitude a tôt fait d'émousser nos étonnements. L'incroyable, au bout de quelques jours nous devient familier.
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(…) Les nations se disputeraient le matériel et l'armement, et se verraient « contraintes, à leur grand regret, de déclarer la guerre pour sauvegarder la paix ». Car tel est bien le jargon des diplomates, eh ?
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Qu'importe le prix, lorsqu'il s'agit d'un progrès irrésistible ! Toute notre astronautique, jusqu'à la mise au point de l'Astrée, a englouti des milliards. Pendant ce temps, dans les pays sous-développés, des enfants, des peuplades entières mouraient de famine ou de maladie ; ces milliards auraient pu les sauver. Mais non ! Nous avons construit une fusée lunaire... Ce qui d'un point de vue purement moral, est peut-être condamnable. Mais vous ne changerez pas l'humanité : il se trouvera toujours assez de cerveaux brûlés qui, plutôt que de rebâtir le Paradis perdu, n'auront de cesse avant d'avoir percé à jour tous les mystères, satisfait à toutes leurs curiosités. Sans cette flamme inextinguible, les hommes existeraient-ils encore ? Tant de catastrophes les ont frappés, depuis l'aube des temps !
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De quel droit, songeait-il, puis-je considérer comme allant de soi la présence de notre astronef en ces lieux ?
Il ne s'agissait là, il se l'avoua avec ironie, que d'une petite crise de vanité humaine. L'homme n'avait que trop tendance à considérer ce dont il s'emparait comme étant son bien propre et définitif, surtout si cette conquête lui a coûté bien des peines. La place de l'Astrée, à ce titre, se justifiait dans le paysage lunaire.
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Je suis fier d'être un homme. Fier de notre race, de son développement rapide, de son passé, de son avenir. Nous n'avons encore atteint que la lune, mais un jour, nous irons jusqu'aux étoiles. Cet extraordinaire navire, là devant nous, n'est pas la preuve, loin s'en faut, que ses passagers soient plus intelligents que nous. Ils peuvent être des descendants de mille et mille générations studieuses, actives, dont ils n'ont eu qu'à ramasser l'héritage. Ignorer quelque chose n'implique pas que l'on soit stupide.
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Il nous faut du crédit !
Qui nous le refuserait ? Demanda Manoli se mêlant à la conversation. Confiance vaut puissance, c'est un proverbe bien connu de toutes les banques.
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Thora, la déesse aux cheveux de neige blonde : Rhodan s'avouait qu'il eût été bien près de l'aimer... s'il ne l'avait tant haïe. Mais la haïssait-il vraiment ? Ou n'était-ce là, contre son charme insidieux, qu'un ultime sursaut de défense ?
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Loi tacite de tous les pilotes du risque :
Ne parle jamais du départ avant que tout cela ne soit absolument indispensable. Tu as dormi pour être en forme. N'amoindris pas les bienfaits de cette détente en te préoccupant trop tôt de ce qui t’attend tout à l'heure.
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- Général, comment cela va-t-il se passer maintenant. La paix entre nos services, c'est pour toujours ou bien la guerre froide recommencera-t-elle .
- Ces temps sont révolus, définitivement. Nous savons que nous ne sommes pas seuls dans l'infini de l'espace et cela, c'est la garantie de la paix totale sur la Terre. Une garantie plus sûre que la soi-disant « raison ».
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La silhouette de la ville se dessinait comme un squelette sombre sur le ciel crépusculaire .
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L'homme de la rue ne demandait qu'à faire, de ce Perry Rhodan qui lui avait évité le pire, un héros.
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Layga m’y attendait. J’enfonçai dans son duvet crânien la tige de la fleur que j’avais cueillie et frottai tendrement mon bec contre le sien.
— J’aimerais être un oiseau comme l’étaient nos pères, et voler jusqu’aux nuages, dit-elle d’un air méditatif.
— Les fleurs ne poussent pas dans les nuages
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Je vous saurai gré de ne pas continuellement afficher un tel mépris pour les émotions, spécialiste Ortokur, dit-il sèchement. Que serions-nous sans elles ? Rien !
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Il y a partout des brebis galeuses. On ne peut jamais juger tout un peuple d’après une infime partie de ses représentants.
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À l’échelle de la Galaxie, nous sommes des Terriens et non plus des Américains, des Russes, des Chinois, des Allemands ou des Français ! Nous nous trouvons au seuil d’une ère nouvelle ; à nous de nous conduire en conséquence !
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« La vie vous prépare continuellement des surprises », philosophait toujours ma grand-mère, murmura Kaiser Karl pour lui-même, et je dois dire qu’elle avait sacrément raison, la vieille dame.
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Combien de temps avais-je erré dans le néant, à compter les étoiles, à réfléchir au sens de l’énergie, à attendre une chance dont la probabilité avoisinait l’inverse du nombre des soleils ? Sûrement une éternité, car je sentais que ma fin était proche.
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Les problèmes ont cette qualité déplorable qu’ils ne s’envolent pas tout seuls.
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Son esprit pourtant exceptionnel et omnipotent était désormais prisonnier d’un morceau de métalloïde à peine gros comme le poing ! Il ne pouvait pas crier, car il ne possédait plus de cordes vocales. Il ne pouvait pas s’enfuir, car il lui était impossible de revenir en arrière. Tant que cette colonne se dresserait là, Leticron continuerait à exister, sous forme purement spirituelle, captif à l’intérieur de son socle.
Tel était le tombeau qu’il s’était lui-même créé.
Un mausolée élevé à la gloire de la puissance illusoire et du non-retour.
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Conservez toujours votre calme, mon garçon. Rappelez-vous qu’une soupe n’est jamais mangée plus chaude qu’elle n’a été servie !
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