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Critiques de Karl Kesel (17)
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

Cet ouvrage est le premier volume d'un recueil compilant les différents épisodes narrant la mort de Superman, à l'origine parus aux Etats-Unis tout au long de l'année 1993. A l'époque, cette idée avait fait sensation et avait été largement relayée par les média (bien sur, essentiellement aux Etats-Unis, nous sommes encore dans une période pré-adaptation cinématographique en série). Les auteurs avaient été les premiers surpris d'avoir l'aval de DC pour mettre en oeuvre un projet qui consistait à tuer l'emblème par excellence de l'éditeur, et plus largement du super-héros. D'autant plus surpris que leur idée première était de marier Clark Kent et Lois Lane, ce qui leur avait été refusé car ce n'était pas le cas dans la série TV du même nom. De dépit ils avaient alors lancé "eh bien tuons le alors".



La première partie de ce comic est appelé Doomsday, du nom du monstre qui tue Superman. Alors disons le tout de suite il ne faut pas s'arrêter là car on passerait à côté de l'essentiel. En effet, le propos des auteurs n'est pas de savoir comment Superman a pu être tué mais bien d'explorer les conséquences d'un monde sans son protecteur numéro un. Ainsi, pas d'explication quant aux origines de Doomsday ni d'où lui vient cette force phénoménale capable de terrasser Superman. L'essentiel est qu'il meurt et que tout le monde le sache, ce qui n'est pas difficile vue la désolation que ce combat de titan laisse sur son passage. La partie la plus intéressante de l'histoire est donc l'après, baptisée "funeral for a friend". C'est ici que le récit prend tout son sens et développe une forte charge émotionnelle, pour tout un ensemble de personnages gravitant autour de Superman, et notamment pour Lois Lane, qui connait la double identité de celui qu'elle aime mais ne peut le révéler au monde, ainsi que pour les parents de Clark, Jonathan et Martha Kent. En ce qui concerne le dessin le temps a passé et il apparait un peu daté. De plus c'est une oeuvre collective et on peut passer du très bon au mauvais en quelques pages (à noter le numéro 500, c'est-à-dire la conclusion, qui contient de superbes planches de Tom Grummett). Finalement, la mort de Superman reste une oeuvre forte qui a fait date dans la continuité de Big Blue. Mais au fait, Superman est-il vraiment mort ?



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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

Un roman de l'univers étendu de Star Wars (legends donc non canon) qui est un peu faible.

J'ai trouvé celui-ci dans un Easy Cash à 1 euro et Je me suis dit : pourquoi pas, j'ai déjà des canons alors pourquoi pas un legends (qui en plus doit être difficilement trouvable).



L'histoire est assez simple, les personnages n'ont pas de réele évolution tout au long du roman (j'ai cru comprendre qui y en avait plusieurs et que celui-ci était le tome 1 alors pourquoi pas lorsque je trouverais les autres). Le roman est très court car étant un livre jeunesse (à vision de toucher les jeunes enfants qui, selon moi, auraient dans les 7/8 ans) peut être sympathique pour leur faire commencer à lire et les inciter à la lecture.



Cependant, il faut bien avouer que ce roman est plutôt mauvais par rapport à beaucoup d'autres et que je ne conseillerais que pour les personnes fan de star wars ayant envie d'agrandir leur collection (tout en ayant une lecture pas très longue) ou pour les enfants.



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Superman Blue, tome 1

Ce tome est le premier d'une série de 4 qui reprennent des épisodes consacrés à une période très particulière du personnage. Il comprend les épisodes 122 à 125 de la série Superman (écrite par Dan Jurgens, dessinés par Ron Frenz, avec un encrage de Joe Rubinstein), 732 à 734 de la série Action Comics (écrits par David Michelinie, dessinés par Tom Grummett, encrés par Denis Rodier), 545 à 547 de la série Adventures of Superman (écrits par Karl Kesel, dessinés par Scot Eaton et encré par José Marzan, puis dessinés par Stuart Immonen encré par Marzan), 67 à 69 de la série Superman: The man of steel (écrits par Louise Simonson, dessinés par Jon Bogdanove et encrés par Dennis Janke), le numéro annuel 9 de la série Superman (écrit par Dan Jurgens, dessiné par Sean Chen et encré par Brett Breeding). Ils sont initialement parus en 1997.



Dans la cité de Kandor (une cité miniaturisée dans une bouteille) et peuplée de kryptoniens, Ceritak continue de se rebeller en enfreignant la loi. Cerimul (son père, le chef du gouvernement) se voit contraint de le déchoir de ses droits civiques, appliquant la loi de Tolos, étonnement absent lors des actions d'éclat de Ceritak. À Metropolis, Clark Kent est en train de se raser dans la salle de bain, tout en discutant avec Lois Lane son épouse. Ils sont interrompus par des coups frappés à la porte : il s'agit de Dirk Armstrong, un collègue du Daily Planet, qui leur apporte des doughnuts. Clark entend des coups de feu dans la rue : Lois met fermement Armstrong à la porte. Superman intervient pour neutraliser des individus cagoulés armés, mais à sa grande surprise les balles traversent son corps, manquant de peu des civils. Superman décide de se rendre à sa forteresse de solitude en Antarctique en y emmenant pour la première fois Lois Lane. De manière inattendue, Superman se retrouve aspiré dans la bouteille de Kandor après être devenu intangible, puis en est expulsé de manière tout aussi inexplicable. Ceritak est également expulsé mais à l'extérieur de la forteresse, à l'insu de Lois & Clark.



De retour à Metropolis, Clark Kent souffre à nouveau de troubles de la tangibilité et son corps émet parfois des décharges électriques incontrôlées. Il doit affronter Atomic Skull (Joseph Martin) et une décharge d'énergie du supercriminel semble dissiper Superman, laissant Lois Lane seule face à lui. Pendant ce temps-là, Ceritak commence son périple pour gagner Metropolis où se trouve l'individu dont le nom l'obsède : Superman. Au Daily Planet, Clark Kent perd son poste de responsable éditorial car Perry White effectue son retour, malgré le cancer qui le ronge. Simone D'Neige fait tout ce qu'elle peut pour améliorer les ventes, à commencer par donner le feu vert à une dénigrant Superman, et à chercher à faire licencier Clark Kent, trop souvent absent. De son côté, Jimmy Olsen doit lui aussi faire face à la pression de son chef qui exige des reportages plus musclés pour leur chaîne de télévision, quitte à ce qu'il soit contraint à se mettre en danger pour les réaliser.



La couverture et le titre indiquent clairement que ce recueil et les suivants sont consacrés à une phase de la vie de Superman sortant de l'ordinaire. Déjà en 1993, les responsables éditoriaux des séries Superman avaient réussi un coup extraordinaire avec Death of Superman. Ils avaient donc tout naturellement pérennisé le mode de coordination des 4 séries mensuelles consacrées à Superman : 1 scénariste par série, une parution alternée de manière à ce qu'il y ait un nouvel épisode d'une série mettant en scène Superman chaque semaine, une numérotation séquentielle par le biais d'un numéro dans un petit triangle incrémenté d'un chaque semaine, et des réunions régulières de coordination entre les 4 scénaristes. Dans la postface (un texte de 2 pages), Dan Jurgens rappelle ce mode de parution et explique que l'idée d'un Superman bleu (et un rouge, apparus pour la première fois dans Superman 162 en 1963) avait déjà été proposée à plusieurs reprises par le coloriste Glenn Whitmore, mais qu'à chaque fois le contexte ne s'y prêtait pas. En 1997, les conditions sont réunies pour mettre en œuvre cette idée.



S'il n'a jamais lu d'aventures de Superman de cette époque, le lecteur est frappé par les spécificités de la construction narrative. Pour commencer, la coordination éditoriale entre les scénaristes est de haute volée, car il n'y a pas de hiatus lors du passage d'une série à l'autre, pas d'incohérence, alors que de nombreux personnages se retrouvent d'une semaine à l'autre, à chaque fois dans une autre des 4 séries, à chaque fois écrit par un scénariste différent. Dan Jurgens rappelle que chaque série se focalisait sur un groupe de personnages secondaires différents, avec un angle un peu différent. Mais ici, la transformation progressive de Superman se fait sans solution de continuité d'un épisode d'une série à celui d'une autre, avec une fluidité remarquable. Bien sûr, un lecteur qui découvre ces épisodes sait déjà que cette transformation est passagère. Mais lors de leur parution initiale, le lecteur n'avait aucune idée du temps pendant lequel le personnage serait changé de manière significative. De fait l'histoire complète s'étale sur une cinquantaine d'épisodes, et plus de 6 mois de parution.



Il s'agit d'un récit qui date de 1997/1998, soit plus de 10 ans après la remise à zéro de l'univers partagé DC après Crisis on infinite Earths (1985). La narration n'est plus à destination essentiellement d'enfants ou de jeunes adolescents, mais elle échappe au cynisme de pacotille propre aux années 1990, ainsi qu'aux tics graphiques parfois grotesques de ces années. Le lecteur est frappé par la démarche narrative qui s'attache avant tout à raconter une vraie histoire avec une montée en puissance progressive de la transformation de Superman. Les auteurs respectent les conventions des comics de superhéros en général et de Superman en particulier : au moins un affrontement physique par épisode contre un supercriminel, un altruisme chevillé au corps pour Superman, avec un code moral respectueux de la vie, un amour compréhensif qui unit Lois & Clark, des motivations de supercriminels relativement superficielles, une dramatisation accentuée des émotions et des bouleversements émotionnels, une science-fiction d'anticipation en toc, des apparitions d'autres personnages de l'univers partagé DC. Pour autant, chaque scénariste sait faire passer à sa manière la personnalité des principaux personnages (Clark, Lois, et les seconds rôles). Le parcours de Ceritak est moins manichéen que prévu. Superman doit passer par une phase de découverte et d'apprentissage de sa nouvelle condition, de ses nouveaux pouvoirs. De manière intelligente, il se tourne entre autres vers Ray (Ray Terrill, un superhéros constitué d'énergie) pour bénéficier de son retour expérience. De même, il se fait aider par Atom (Ray Palmer) pour pouvoir accéder à Kandor.



Le lecteur se laisse donc porter par ces aventures hautes en couleur, proposant une version inédite de Superman, ce qui apporte de la nouveauté, sans rien altérer de la personnalité de Clark Kent. Les péripéties sont inventives. Les ennemis sont aussi hauts en couleur. Les valeurs morales sont simples et saines. La dramatisation reste dans des proportions évitant les exagérations grotesques et la situation de plusieurs personnages dépasse la dichotomie bien/mal, pour révéler des ambiguïtés et des possibilités d'évolution. D'un point de vue graphique, le lecteur retrouve l'ordinaire des comics de superhéros, avec un niveau de qualité satisfaisant. Ron Frenz et Tom Grummett réalisent des dessins propres sur eux, descriptifs, avec les exagérations propres aux séquences d'action des comics de superhéros. Ils assurent une narration satisfaisante, claire et lisible pour les séquences en civil, et ils augmentent les effets de dramatisation (cadrages obliques, force des coups portés, manifestation pyrotechnique des superpouvoirs) pour les séquences d'action. Ils réalisent des cases avec un bon niveau de détail, pour une narration qui s'avère assez dense.



Suart Immonen est dans une phase transitoire où il n'a pas encore complètement trouvé le juste équilibre entre l'épure des silhouettes et les aplats de noir fluides et élégants. En fonction des pages, les cases peuvent apparaître comme manquant un peu de consistance, ou déjà très réussies sur un plan esthétique. La comparaison avec les épisodes illustrés par Frenz ou Grummett s'effectue en défaveur d'Immonen du fait de la diminution de la quantité d'informations visuelles dans la description. Les épisodes dessinés par Jon Bogdnanove tranchent avec les autres. Il dessine dans un registre moins réaliste, avec des exagérations des silhouettes, des postures et des mouvements. Il faut un peu de temps pour se rendre compte qu'il ne s'inscrit pas la mouvance des dessinateurs des années 1990, tout en épate et en esbroufe avec des personnages poseurs à la moindre occasion, mais plus dans l'héritage de Jack Kirby. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut regretter que Bogdanove ne s'astreigne pas à rester dans le même registre descriptif passe-partout, ou au contraire apprécier la force qui se dégage de ses pages.



Le tome se termine par un numéro annuel dont le thème était de réaliser un récit dans l'esprit des pulps. Dan Jurgens s'acquitte de sa tâche avec une histoire de culte situé dans le pays fictif du Bhutran, en utilisant les conventions datées du récit d'aventure et d'exploration, avec une touche de surnaturel. Les dessins de Sean Chen sont descriptifs à souhait et plus minutieux que ceux de Frenz et de Grummett. Il s'agit donc d'une aventure rapide qui met surtout en évidence que les histoires de superhéros utilisent toujours les conventions des pulps, et que les 2 ne sont même pas séparés par une mince barrière.



Sous réserve d'avoir à l'esprit le contexte de la parution de ces épisodes, le lecteur prend plaisir à se laisser porter par une histoire qui bouscule le statu quo du personnage de Superman, en changeant son costume et ses pouvoirs, tout en respectant les fondamentaux du personnage de Clark Kent, en mettant en scène des seconds rôles sympathiques, avec une narration visuelle à la fois convenue et conformes au cahier des charges des comics de superhéros mensuels de DC. Les scénaristes ne prétendent pas révolutionner le genre, ou réaliser une œuvre d'auteur. Leur honnêteté dans leur démarche et l'absence même de prétention participent à rendre la lecture très agréable, sans être indispensable.
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Spécial DC, tome 4 : Batman & Spider-Man

Il s'agit d'une histoire complète en 1 tome, initialement parue en 1997, écrite par JM DeMatteis, dessinée par Graham Nolan, encrée par Karl Kesel, et mise en couleurs par Gloria Vasquez. Spider-Man et Batman s'étaient déjà croisé une fois dans Disordered minds (1995, en VO), également écrit par JM DeMatteis.



Un télévangéliste est en train d'intervenir à la télévision, évoquant une multitude de désastres : tremblement de terre au Sud de l'Inde, inondation dans le Midwest, attentat terroriste dans une mosquée à Jérusalem. Il conclut en expliquant qu'un sauveur arrive et en montrant son tatouage dans la paume de sa main : celui de Ra's al Ghul. Dans sa cité au Tibet, ce dernier se recueille devant les dieux de plusieurs religions pour chasser ses doutes. À New York, Peter Parker souhaite une bonne nuit à Mary Jane, et Spider-Man s'en va se battre contre des hommes de main, interrompant une transaction illégale. À Montmartre, Wilson Fisk retrouve enfin Vanessa, son épouse très malade. À Gotham, Batman a une rencontre orageuse avec Talia (la fille de Ra's al Ghul) qui va ensuite rencontrer Wilson Fisk pour affaires. Batman se rend également à New York.



La première page est aussi parlante pour le lecteur découvrant l'univers de Batman que pour celui le connaissant de longue date. Ra's al Ghul est un terroriste écologique qui a la conviction qu'il faut épurer les civilisations actuelles, pour pouvoir en installer une plus respectueuse de son environnement. Et pour ce faire, il n'y a pas 36 moyens : il faut exterminer la majeure partie de la population terrestre, grâce à des cataclysmes de grande échelle. Le lecteur s'attend alors à quelques discours bien sentis sur les civilisations humaines cancéreuses pour la planète Terre. Pas du tout, JM DeMatteis raconte une bonne vieille histoire de superhéros, sur base de récit d'aventure du dix neuvième siècle, avec une pincée de James Bond, et un peu d'amour.



Côté superhéros, DeMatteis évite certains clichés (pas de bagarre due à une incompréhension entre Batman et Spider-Man), mais en utilise d'autres d'un autre âge (Batman et Sipder-Man enlevant des masques avec lesquels ils s'étaient fait passer pour des hommes de main, et révélant leur costume en dessous, cape comprise, bon retour dans les aventures de Batman des années 1960). Peter Parker est le mieux traité des 2 superhéros : sa réelle connivence avec Mary Jane, sa personnalité qui transparaît bien (ses blagues pour se détendre, sa volonté de bien faire, c'est lui qui convainc Batman de travailler ensemble), et un ou deux détails extraits de sa série (un cadre avec sa photographie de mariés, où apparaît Mary Jane dans sa robe aisément reconnaissable, créée par Willi Smith, styliste de mode). Le personnage de Batman est traité de manière plus superficielle, sans apparition d'Alfred, avec une relation stéréotypée entre Talia et lui, sans moment où il brille de mille feux.



Côté récit d'aventure, DeMatteis puise son inspiration dans les voyages extraordinaires emmenant les 2 superhéros dans une cité reculée et ignorée au fin fond de l'Himalaya. Le lecteur a droit bien sûr au voyage périlleux dans la neige et à l'avalanche obligatoire. Graham Nolan dessine tout ça de manière peu palpitante, et ne se risque même pas à donner une vue d'ensemble du royaume de Ra's al Ghul. Le récit s'achève dans une immense base souterraine bourrée de technologie, tout droit sortie d'un film de James Bond des années 1970, là encore avec des dessins banals. Parmi les clichés usés jusqu'à la corde, et un peu infantiles, le lecteur trouvera le signe de reconnaissance peu crédible (le tatouage représentant une tête de démon, symbole peu crédible pour un sauveur, ça ne met pas en confiance), Ra's al Ghul qui laisse ses sbires s'occuper de Batman et Spider-Man (alors que tout le monde sait qu'ils ne feront pas le poids), et les héros qui arrivent juste au bon moment pour empêcher les méchants d'appuyer sur le bouton déclenchant les cataclysmes.



Les dessins de Scott Hanna s'inscrivent dans un registre assez réaliste, un peu simplifié, avec des tics propres aux comics (en particulier des expressions de visage systématiquement exagérées), et une bonne densité d'arrière plan. En prêtant attention aux images, il est possible de repérer quelques détails plus personnels. Il y a la façon dont Hanna représente le Kingpin, qui est calquée sur celle de John Romita senior. L'arrière plan de la scène à Paris ressemble vraiment à une rue de Montmartre. Mary Jane porte des pantoufles en forme de patte de tigre (trop mignon). Batman porte un costume sans slip par-dessus (des années avant New 52).



L'un des thèmes sous-jacents du récit réside dans les différentes formes d'amour entre les personnages, malgré les défauts du partenaire. À l'évidence, DeMatteis privilégie le couple Mary Jane / Peter comme modèle de compréhension et d'amour respectueux de l'autre. Les 2 séquences mettant en scène ce couple montre des personnes différentes acceptant le caractère différent de son conjoint. Malheureusement, il a la main plus lourde en ce qui concerne les autres couples. La relation Talia / Batman en reste aux stéréotypes de "ils s'aiment, mais tout les oppose". DeMatteis s'en tient à Batman qui refuse de se compromettre avec la fille de son ennemi, et Talia qui refuse de renier son père. La relation Wilson Fisk / Vanessa reste également en surface, avec Fisk possessif, et Vanessa dégoûtée par ses activités criminelles mais amoureuse quand même. La relation fille / père entre Talia et Ra's al Ghul est du même niveau.



Cette deuxième rencontre entre Batman et Spider-Man écrite par JM DeMatteis s'avère un peu plus convenue que la première. La thématique de la relation amoureuse en dépit des défauts du partenaire n'est pas aussi bien développée que celle de l'entraide dans la première rencontre. Les dessins sont moins criards que ceux de Bagley, mais toujours avec la même touche infantile (même l'avion personnel de Ra's al Ghul ets logotisé avec une tête de démon, discrétion assurée). Bien que cette histoire ait été publiée par DC Comics, Spider-Man est plus à l'honneur que Batman, et le véritable personnage principal finit par être Wilson Fisk.
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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

J'ai bien aimé ce livre car il y avait des personnages que j'aurais jamais vu dans les films. J'ai aussi aimé l'environnement aquatique. J'ai compris l'histoire du début jusqu'à la fin. Je le recommande a tous.
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The X-Files: Year Zero

"Year Zero" est une mini-série en cinq parties qui s'ajoute à la saison 10 des "X-Files" en comics. Comme son nom l'indique, cette histoire nous propose de revenir sur la toute première affaire non-classée, celle qui a participé à la création des X-Files.



En 1946, l'agent Bing Ellinson et Millie Ohio enquête sur un mystérieux Mr Zero qui leur donne des informations sur des affaires hors-normes. De nos jours, Mulder et Scully suivent les traces de leurs prédécesseurs quand le fameux Mr Zero réapparaît…



Sans être extraordinaire, c'est probablement l'un des meilleurs comics à propos de The X-Files. Le format est suffisamment long pour laisser le temps à l'intrigue de s'installer sans être bâclée. Les dessins sont plutôt réussis. Et le lien avec la série télé est plutôt bien trouvé puisqu'il fait intervenir le jeune indien Ish, que l'on retrouve âgé face à Mulder dans l'épisode 19 de la saison 1.



Les origines des Affaires Non-Classées avaient déjà été explorées dans la série télé par le biais de l'agent Arthur Dale qui fut, officiellement, le premier agent à travailler sur ces dossiers paranormaux. Le comics parvient à outrepasser cela par un petit artifice acceptable.



Une lecture pas si désagréable alors que les autres comics de cet univers sont peu satisfaisants…
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Marvel Super Heroes

Voici proposé pour le Free Comic Book Day en France un récit complet des Marvel. L’histoire est courte mais a le mérite d’être complète. Le récit n’est pas au rendez-vous, l’histoire est pauvre et devrait plaire aux très jeunes qui veulent découvrir les super héros. C’est d’un mauvais goût affligeant. Le graphisme lui est assez simple et les dessinateurs ne se sont pas faits violence. C’est mauvais et décevant.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

Pour une entrée dans l'univers étendu, ce livre donne vite envie d'en ressortir. Heureusement les critiques sont plutôt unanime sur ce livre, je redonnerais sa chance à l'univers avec d'autres livres.
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Fantastic Four Volume 3: Doomed

Ce tome fait suite à Road trip (épisodes 4 à 8 et 5AU). Il contient les épisodes 9 à 16, initialement parus en 2013/2014. L'histoire a été conçue par Matt Fraction qui a réalisé les scénarios des épisodes 9 à 12. Karl Kesel a réalisé les scénarios des épisodes 13 à 16, sur la base du script de Matt Fraction. Mark Bagley a dessiné les épisodes 9 à 13, avec un encrage de Mark Farmer pour les épisodes 9 & 10, puis de Joe Rubinstein pour les épisodes 11 à 13. Raffaele Ienco a dessiné et encré les épisodes 14 à 16. New departure, new arrivals, "Road trip" et "Doomed" forment une saison des Fantastic Four, c'est-à-dire une histoire avec un début et une fin. La lecture de cette série peut être complétée par celle des FF, également conçue et écrite (pour les 11 premiers épisodes) par Matt Fraction et dessinée par Mike Allred (à commencer par Fantastic Faux).



Épisode 9 - Reed Richards et Benjamin Grimm ont acquis, chacun de leur côté, la conviction qu'ils portent une part de responsabilité importante dans l'accident survenu à Victor von Doom lorsqu'il était étudiant dans la même université qu'eux. Ils décident d'aller se rendre compte sur place, en voyageant dans le temps. Épisode 10 - Arrêt suivant dans le périple des Fantastic Four (avec Franklin et Valeria) : 1776 pour y rencontrer Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams (futur deuxième président des États-Unis). Épisodes 11 & 12 - Arrêt à Celeritas pour permettre à Valeria d'utiliser les centres de recherche de la planète afin de trouver un remède à la dégénérescence moléculaire des Fantastic Four. Épisode 13 à 16 - La recherche d'un remède amène les Fantastic Four sur une Terre alternative où Doctor Doom, Annihilus et Kang se sont alliés et ont soumis la planète Terre.



En cours de route de son histoire, Matt Fraction a quitté la série (et celle des FF) pour répondre à la demande des responsables éditoriaux de Marvel qui souhaitaient qu'il développe une nouvelle série "Inhumans", projet qu'il n'a finalement pas réalisé ne trouvant pas de terrain d'entente avec l'éditeur au bout de plusieurs semaines de développement. C'est donc un peu inquiet que le lecteur entame la lecture de la fin de cette saison, privée de la présence de son concepteur pour le dernier quart.



Premier constat : l'intrigue tient la route jusqu'au bout, et le lecteur obtient toutes les réponses aux mystères initiaux, y compris la raison de la maladie des Fantastic Four. L'intrigue porte bien le sceau de Matt Fraction, à base de voyages dans le temps divertissants (et dépourvus de paradoxes temporels inextricables qui donnent mal à la tête), et de voyages d'une dimension à l'autre, avec des versions différentes des principaux personnages. Le pot aux roses sur la dégénérescence est original et cohérent avec la structure de l'histoire.



Matt Fraction, puis Karl Kesel insèrent avec conviction la dynamique de la famille un peu élargie (avec Johnny Storm et Ben Grimm), sans en faire de trop. Il est assez attendrissant de voir Valeria bouder pour faire fléchir son père, et faire accepter sa proposition. Par contre Franklin ne dispose que peu de place, sauf lorsqu'il trouve un peu de réconfort dans les bras de sa mère, comme un vrai petit garçon. Johnny Storm est décrit sur le mode de l'adolescent attardé, impulsif, à la joie de vivre communicative, tout en étant une vraie tête de linotte. Le contraste entre les dialogues de Fraction et ceux de Kesel fait apparaître que Fraction est beaucoup plus habile que Kesel. Les dialogues du premier sont plus naturels et contiennent plus d'informations, pour moins de mots. Les dialogues de Kesel sont plus patauds et il a besoin de plus de mots pour faire passer un même volume d'information.



Globalement, l'histoire est accessible par des lecteurs peu familiers des Fantastic Four, mais les connaisseurs pourront également détecter une poignée de références savoureuses. Ainsi dans l'épisode 10, Reed Richards se résout à transformer un skrull en vache, ce qui renvoie aux tous premiers épisodes de la série (dans le numéro 2 en 1962, et également au numéro annuel en 1983 réalisé par John Byrne).



Mark Bagley réalise un travail d'un niveau satisfaisant, bien aidé par les encreurs pour le rendu final, avec en particulier une belle texture pour la peau rocailleuse de Ben Grimm. Son approche est plutôt détaillée, avec une forme de naïveté dans les décors, sans en devenir trop factice pour autant. Les expressions des visages manquent de nuances. La description des manifestations des superpouvoirs est classique et efficace. À la fin des épisodes qu'il dessine, il subsiste plusieurs images mémorables, que ce soit le concile des Doctors Doom venus contempler la naissance de l'un des leurs, ou l'invisibilité inopinée de parties du corps de Sue Richards (parfois uniquement le derme pour une vision peu confortable).



Rafaele Ienco (auteur de Epic kill) dessine de manière plus détaillée et plus méticuleuse, avec un soin plus grand apporté aux textures et arrières plans. Ces personnages apparaissent plus réalistes et plus adultes. Par contre son sens de la mise en scène manque d'originalité et de fluidité. D'un côté, il renforce le pathos du récit dans les derniers épisodes (en cohérence avec le récit plus sombre), de l'autre le langage corporel est plus gauche et le placement des personnages plus artificiel.



Malgré le départ de son principal créateur, cette saison des Fantastic Four apporte toutes les réponses aux mystères du début et comprend un bon niveau de divertissement. Kesel s'acquitte de la tâche de terminer le récit de manière satisfaisante, même si ses dialogues sont un peu appliqués. Mark Bagley apporte une forme d'entrain dans ses dessins, malgré un aspect parfois trop juvénile. Rafaele Ienco apporte une apparence plus adulte, mais plus empruntée. La série est relancée avec un nouveau numéro 1, pour une nouvelle saison confiée à James Robinson (scénario) et Leonard Kirk (dessins).
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La Mort de Superman, tome 2

L'ouvrage est bien plus homogène que le tome 1, je l'ai lu d'une traite. Sans être extraordinaire, c'est une bonne histoire dont on a envie de connaitre la fin et de comprendre les différents mystères. Coté dessins c'est assez inégale, mais on a l'habitude. Seul les 3 dernières issues sont très en dessous (épilogue 2 et 3), tout le reste étant une seul histoire, contrairement au tome 1, qui avait une bonne histoire sur 50% du volume, puis 50% d'histoires "bouche trou" assez indigeste.
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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

Excellent synopsis. Un individu présenté comme le fils de Palpatine, un mutant à trois yeux nommé très justement Trioculus rassemble autour de lui les vestiges désormais disparates de l'Empire (l'action se déroule bien avant le retour de l'Empereur dans les comics Dark Empire et bien avant la trilogie de Timothy Zahn) et, pour les fédérer et prouver la viabilité de sa candidature au trône, se lance à la recherche d'un artefact mystique, le gant de Dark Vador. Dans sa quête, il va être aidé par un cruel braconnier qui dévore des créatures intelligentes et conscientes.



Et après il y a l'exécution, où c'est juste Captain Planet dans Star Wars. Alooooors c'est sûr, c'est pour les enfants, mais quand même… QUAND MÊME.



La Saga du Prince Ken étant sortie avant la prélogie, et s'adressant essentiellement à un public jeune qui n'a vu que les films, faut pas s'attendre à beaucoup de connexions avec l'univers étendu. On utilise que les personnages phares, qui font absolument tout, l'Alliance Rebelle (qui n'est pas encore République) est installée sur Yavin 4, les méchants contemplent l'idée de s'installer partout où la trilogie est allée (Bespin, Hoth, Tatooine, Endor…), etc, etc.



Douloureux, mais la trad' reprend la VF originale, ce qui nous inflige donc des Yan Solo, des sabrolasers, des troupes de choc au lieu des stormtroopers, et j'en passe.



Là où ça se catapulte du mauvais tout droit vers l'hilarant, c'est le sérieux avec lequel c'est écrit. Les effets sonores sont littéralement rédigés à grands coups de SCHKREEOOOOONK et de ZOIIIIIIING, R2-D2 et Chewbacca, célèbres pour leurs répliques incompréhensibles, s'expriment dans des lignes de dialogue entière (à nouveau à grands coups de grrrrchoooow et de bziiip tzouing chloop)… Les méchants, au cas où c'était pas clair, sont très méchants : dents taillées en pointe, ça mange du baleinodon en voie d'extinction, ça vit Boulevard de l'Esclavagiste.



Tout est tellement extravagant, tellement abusé, et pourtant tellement sérieux que ça rend le tout extrêmement jouissif à lire pour peu qu'on soit dans le bon état d'esprit.



Je dirais que le plus décevant, au final, c'est qu'il ne se passe en fait strictement rien. Les héros découvrent que l'Empereur a un fils caché en la personne de Trioculus, les héros et Trioculus se retrouvent complètement par hasard au même endroit au même moment, sauf que Trioculus a déjà récupéré le gant de Vador, y a même pas une bagarre et… fin.
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

Voici un album que tout fan de Superman se doit de posséder !



Déjà la mort d’un super-héros n’est pas vraiment chose fréquente dans l’univers des comics et le fait de l’annoncer dès la couverture l’est encore moins. De plus, il ne s’agit pas d’un humain ayant quelques superpouvoirs mais d’un extraterrestre quasi omnipotent et jugé indestructible.



Mais, le plus surprenant est probablement que les auteurs parviennent à leur fin sans utiliser de kryptonite afin d’ébranler leur héros. A la place, ils créent un vilain, sorti de nulle part : Doomsday ! Et, le moins que l’on puisse dire est que le garçon a une tactique légèrement moins élaboré que la famille Luthor pour venir à bout de Superman. Pas de plans, pas de complot, pas de cailloux verts ou rouges, juste du rentre-dedans du début à la fin de l’album. Bref, un scénario on ne peut plus basic, axé sur le combat et usant d’un vilain sans origines, qui ne pète pas un mot et qui ne justifie jamais ses actions ou motivations. Pourtant, ce combat incessant dont l’issue est connue d’avance n’est pas vraiment lassant et a même un côté épique assez sympathique. Le côté dramatique que tentent d’insuffler les auteurs est par contre moins réussi, mais bon, Superman n’est pas vraiment le héros idéal pour ce genre de choses. Côté graphisme, rien de spectaculaire, ça reste très classique avec certes quelques illustrations (pleine ou double page) assez réussies.



Malgré une intrigué peu variée, cet album est plutôt réussi et indispensable à tout fan de Superman, tandis que ses nombreux détracteurs se réjouiront de la mort annoncée de ce symbole (souvent trop) irréprochable. Malheureusement, "La mort de Superman" est un album assez rare car initialement uniquement disponible à la vente en souscription. Reste maintenant à un éditeur à publier Un monde sans Superman et Le retour de Superman.
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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

Même si ce livre ne rentre pas vraiment dans la ligne officiel de l'univers (enfin l'ancien univers) il mérite d'être lu. Je dirais qu'il amène plus de bonne chose que le nouvel univers conçu par Disney. En faite cette série de bouquins doit ce lire comme une histoire unique. Il serait peut-être intéressant de refaire ce cycle sous un seul tome (retravaillé). Dans ce premier livre on découvre que L'empereur à eut un fils (après tout pourquoi pas). Il faut aussi ce dire que ce livre est écrit plus pour nos têtes blonde puisque c'est un roman jeunesse. Certes l'histoire est rapide mais cela reste dense et fidèle à ce qu'on attends d'un star wars. A savoir un ennemi à la mesure. Trioculus (l'imposteur) n'est qu'un pantin entre les doigts de Hissa, mais c'est un vrai régale de voir un empire un vrai qui essaye de se relever de ces cendres sans trahir la licence. Un premier tome très écologique avec le sauvetage des baleines de l'espace. Des éléments qui donneront à réfléchir les plus jeunes sur la cruauté des hommes. Un roman une fois de plus pour les jeunes mais qui est intelligent...
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

la mega baston superman doomsday portèe par un dessin magistral de dan jurgens
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

Le premier tome de l'histoire incontournable de la mort de Superman. Le titre n'est pas trompeur et on sait à quoi s'attendre : à la fin d'un repère, d'un mythe. La Terre n'a plus son protecteur, que vont devenir les terriens ? Comment vivre dans un monde sans Superman? Là est la réelle histoire de ce tome. Un incontournable parmi les histoires de comics.
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La Mort de Superman, tome 1 : Un monde sans..

Ce premier tome inaugure un arc ambitieux sur la mort de Superman et ses conséquences. Un début convaincant et audacieux qui se finit par l’arrivée de quatre nouveaux Supermen dont on a hâte de lire les aventures avant, espérons-le, de revoir notre boy-scout préféré.
Lien : http://www.avoir-alire.com/l..
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Star Wars - La Saga du prince Ken, tome 1 :..

Il n'y a rien de bon dans ce livre et la chronologie officielle n'en tien pas compte.
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