AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Karla Suárez (109)


Je me souviens des derniers mois où mon père était avec nous comme d’une longue période. Ces mois, ma mémoire les a répétés à l’infini. Voir et revoir le film. Le revoir encore. Comment serait la vie si on pouvait avoir conscience qu’on fait quelque chose pour la dernière fois.
Commenter  J’apprécie          271
Ce n'est pas le muscle qui fait l'homme, disait-il, du moins pas le muscle du bras. Une brève pause avant de conclure : c'est le muscle du cerveau, n'ayez pas l'esprit mal placé.
Commenter  J’apprécie          240
après chaque chose, il nous reste encore l’avenir.
Commenter  J’apprécie          222
La guerre est ainsi. Injuste.
Commenter  J’apprécie          190
Parfois, je me demande comment fonctionne l'ordre des choses : est-ce que les enfants reproduisent les jeux des adultes, ou c'est le contraire?
Commenter  J’apprécie          190
Alors il a pris un livre sur l'étagère et l'a brandi : et ça, alors? C'était Les Misérables. Il en a pris un autre : et ça? C'était Marelle. Et il les a lancés sur le lit et a dit : Paris! Il a sorti deux autres livres de l'étagère et les a lancés à leur tour : tu vas me dire que je ne suis jamais allé à Saint-Pétersbourg? J'ai juste réussi à lire le nom de l'auteur : Dostoïevski. En plein délire, il a continué de jeter des livres sur le lit. Il était allé à Barcelone grâce à Eduardo Mendoza, à New York avec John Dos Passos et Paul Auster, à Buenos Aires avec Borges, il connaissait toute la Caraïbes grâce à Alejo Carpentier et Antonio Benitez Rojo. Je ne sais pas combien de livres il a jetés sur le lit, mais quand il s'en est lassé, il m'a regardé comme un fou en affirmant qu'il n'avait pas besoin de se déplacer physiquement pour voyager, le monde était dans sa tête et il était capable de le décrire.
Commenter  J’apprécie          150
Parfois, les souvenirs sont comme des morceaux de pain trempés dans le lait. Ils se défont, mais pas en mies, plutôt en bouts informes qui font plouf plouf, en tombant dans le liquide.
Commenter  J’apprécie          150
Parfois, la mémoire synthétise les souvenirs. Une vaste période peut être passée peut en revue en quelques secondes, donnant l'impression qu'elle a duré peu de temps.
Commenter  J’apprécie          120
J'ai quelque chose à vous demander. Ça vous gênerait qu'on se tutoie ? Je suis en train de vous raconter des choses très personnelles et le vouvoiement crée une certaine distance. Alors on se tutoie ? Bon, je continue.
Commenter  J’apprécie          80
Dieu parlait et j'avais l'impression que cet espace, cette petite pièce pleine de livres et de papiers m'appartenait depuis longtemps et je sentais cet homme de la génération de mes parents, un peu hippie et rêveur, aussi proche de moi que Dieu de ses disciples. (...) Je ne parlai à personne de cette rencontre, pas même à Quatre, car je savais très bien que cela ne lui plairait pas. Il voulait toujours le meilleur pour moi sans comprendre que le meilleur n'est pas toujours le plus pur et que la pureté ne porte pas toujours des tons clairs.
Commenter  J’apprécie          60
quand la ville et tout ce qui nous entoure devient invivable, le mieux est de construire quelque chose, si petit que ce soit, mais quelque chose qui nous rende la saveur du mot avenir. Joli, non ? dit Euclides
Commenter  J’apprécie          50
Je crois que si les miroirs n'existaient pas, le mot vieillir n'existerait pas non plus.
Commenter  J’apprécie          40
« Quand on possède un équilibre interne, alors on peut penser au reste, mais le plus important c’est toujours soi-même. »
Commenter  J’apprécie          40
Les gens, on les accepte tels qu'ils sont ou on ne les accepte pas, mais il ne faut jamais essayer de les changer.
Commenter  J’apprécie          40
Les images de cette nuit restent encore très floues. Je sais que nous avons beaucoup parlé mais je ne saurais dire exactement de quoi, je sais seulement que j'ai fondu en larmes. Je le sais. Je m'en souviens, bien que je ne puisse remonter dans le temps pour fixer l'image et la faire disparaître. Je sais qu'à un moment je l'ai pris dans mes bras et que j'ai pleuré, il m'a embrassé les cheveux et serrée à son tour, et à vrai dire c'était tout ce que je voulais. Une étreinte, c'est tout, une étreinte et qu'on me laisse pleurer un peu, de temps en temps, sans que personne le sache et sans savoir pourquoi, sans même vouloir comprendre. Pleurer et rester propre, vide et prête à continuer.
Commenter  J’apprécie          40
- Si j'avais dix ans de moins, quel bonheur ...- je le dévisageais sans vouloir comprendre, il termina son verre et continua de parler: Ma muse préférée, la plus parfaite, celle qui se cache, joue à la petite fille et se déguise, je vais t'aimer, si vieux que je sois, bien que je sois éteint et ne sois plus que cendres je continuerai d'aimer tes yeux , ton corps de cristal , ton printemps...Combien d'hommes t'ont aimée?
Je m'appuyai contre la porte, bras croisés, en souriant.
-Aucun, parce que je porte des pantalons...(Dieu sourit de ma blague, puis nous redevînmes sérieux.) Je ne sais pas si quelqu'un m'a aimée et d'ailleurs ça m'est égal, moi je n'aime personne...J'aime ton amitié et j'aime l'idée de ne pas avoir à m'en passer...
Commenter  J’apprécie          40
Tout devient supportable quand on regarde de l'extérieur, compréhensible , pardonnable, tout. Il suffit de se tenir à l'extérieur et il y a longtemps que j'étais une simple observatrice.
Commenter  J’apprécie          40
Sourire est toujours une bonne méthode; quand tout devient trop absurde, un bon sourire permet de prendre un peu de distance. Penser que rien n'est arrivé, s'en convaincre , croire au mensonge, le répéter jusqu'à créer le doute puis la conviction que c'est peut être la vérité. Voilà une bonne méthode, du moins elle marche.
Commenter  J’apprécie          40
Les sacs des femmes sont toujours très lourds.
Commenter  J’apprécie          30
Personne ne comprend rien de ce qui se passe chez les autres. Quand on veut vraiment comprendre quelque chose il faut être à l’intérieur, au dedans, dans les profondeurs.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karla Suárez (177)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature LGBT Young Adult

Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
L'insaisissable logique de ma vie
Autoboyographie
Sous le même ciel

10 questions
40 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeune adulte , lgbt , lgbtq+Créer un quiz sur cet auteur

{* *}