Ce jour-là pourtant, la question a semblé radicalement différente. Car sans avoir bougé du tout, sans que rien de nouveau ne soit venu perturber quoi que ce soit, subitement je me suis senti déplacé. Comme si je venais de basculer par-delà le regard automatique que je balayais d’ordinaire sur mon environnement, du réveil au sommeil. […]
Car ce n’était pas un pourquoi posé sur le pied fixe du père ou l’œil flou de la mère. C’était un pourquoi sans point de repère. Un pourquoi vertige.
Comme si l’Univers entier venait de se désaxer.