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3.71/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Syrie
Né(e) à : Damas , 1928
Mort(e) à : Paris , le 14/01/2003
Biographie :

Vahé Katcha, de son vrai nom Vahé-Karnik Khatchadourian, (Damas, 1928 - Paris, 14 janvier 2003) est un écrivain et scénariste français d'origine arménienne.

Né en Syrie, Vahé Katcha passe son adolescence au Liban. Il le quitte à 17 ans pour la France. Il suit à Paris des études de cinéma et de mise en scène et obtient le Prix Pelman en 1962 pour deux reportages journalistiques : Pas de pitié pour les aveugles et Les cancéreux.

Il publie son premier livre à l'âge de 20 ans, Les mégots du dimanche (Gallimard). Son deuxième ouvrage, Œil pour œil est adapté au cinéma par André Cayatte. Vahé Katcha a écrit 25 romans, 2 pièces et 15 scénarios de films. Parmi ses romans adaptés au cinéma figurent Galia qui a révélé Mireille Darc au public, À Cœur joie avec Brigitte Bardot, Le Maître-nageur avec Jean-Louis Trintignant et Jean-Claude Brialy ou La Grande Sauterelle avec Mireille Darc.

Il a aussi travaillé pour la MGM et le film Un homme doit mourir (The Hook) (avec, entre autres, Kirk Douglas), l'adaptation de son livre L'Hameçon et participé à l'écriture des scénarios des films d'Henri Verneuil Le Casse ou Mayrig. Son roman phare reste l'épopée familiale des Dourian dans Un poignard dans ce jardin (1981), œuvre à la fois romanesque et historique d'une famille arménienne. L'histoire se situe avant, pendant et après le génocide arménien et raconte l'histoire d'une famille arménienne de Constantinople.

Parmi ses autres romans, notamment publiés par les Presses de la Cité, figurent Un bateau de singes (1966), Un bruit qui court (1979), Le Chypriote (en collaboration, 1982).
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vah%C3%A9_Katcha
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Bibliographie de Vahé Khatchadourian   (17)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les arbres ne portaient plus de fruits mais les branches s'écroulaient sous le poids des pendus.
A l'entrée du village, des dizaines d'arbres s'ornaient de corps raidis d'Arméniens endimanchés. Des milliers de mouches s'agglutinaient autour des narines er des bouches ouvertes.
C'était pourtant un joli petit village fleuri. Deux fontaines coulaient, des fleurs poussaient dans les jardins des maisons. Une trentaine d'enfants gisaient sur les marches de l'église en costume de communiants.
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Je suis écoeuré par l'odeur de l'encens, dit le curé du couvent. Vivement qu'on prenne les armes. Certains jours, il m'arrive d'ajouter de la poudre dans l'encensoir!
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C’est commode, une colère. On n’a pas le temps d’approfondir une pensée. Les phrases mi-sincères coulent, volent, frappent, éclatent et le pire, c’est qu’on finit par y croire.
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Carl Hendorf, nazi, réfugié à Damas depuis dix ans, s'occupe d'une usine de tissage qui appartient au gouvernement. Marié, deux enfants, il mêne une vie paisible. Kassik le connait bien. Il lui a délivré son permis de séjour. Il possède tout un dossier concernant Carl Hendorf. Avec des photographies. En tenue de ville au Brésil, en uniforme nazi pendant la guerre, dans les camps de concentration en tant que membre de la Gestapo.
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Devant les yeux de Bontemps se déroulait une mosaïque changeante de races, de religions qui se compose et se décompose continuellement avec une rapidité qu'il était incapable de suivre. Et voilà le porteur d'eau avec une outre colossale sur le dos, une femme russe à cheval, un groupe de soldats impériaux, vêtus en zouaves, une horde de portefaix portant sur leurs épaules, deux par deux, de longues barres auxquelles sont suspendues d'énormes ballots de marchandise. Un concert de voix exotiques, de notes gutturales, d'interjections incompréhensibles, et voilà encore des groupes de Circassiens qui s'en vont à pas lents, de grands gaillards barbus portant un bonnet en fourrure, un long cafetan noir, un poignard dans la ceinture et une cartouchière d'argent sur la poitrine te tout ce monde mêlé à des pèlerins revenus de la Mecque, à des frères dominicains, des derviches, des jésuites, et quelques Européennes habillées comme la dernière gravure de mode. Et que dire des chameaux, des chevaux, des chaises à porteurs, des charrettes, des tonneaux qu'on roule et des hordes de chiens...
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Nous ne sommes pas des hommes mais des renards, des loups, des chacals. Nous chassons la nuit, nous dormons à la belle étoile, nous égorgeons quelques Kurdes. Voyez-vous ce bras? C'est le bras de la vengeance!
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J'ai fait tous les métiers qui prolongent la pauvreté. Depuis l'âge de vingt ans, je cours après cet argent qui s'effarouche dès que je tends la main pour le saisir, semblable à un chat sauvage au pelage fluide. Je n'arrive jamais à la rattraper malgré les pièges que je confectionne sur son chemin. Je m'y prends mal peut-être, je ne ramasse que des miettes et la course me semble toujours truquée. Je ne cherche pas la fortune. Juste de quoi vivre et de fonctionner: manger, boire, dormir.
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Tout à l'heure, en écoutant le procureur général, j'étais persuadé d'être un criminel. En écoutant mon avocat, j'avais la certitude d'être innocent. Coupable ? Innocent ? Je n'arrivais pas à faire le point. Le doute s'était enraciné dans mon esprit.
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Les Zordi étaient les gens les plus riches et les plus malades de la ville. Chaque membre de la famille souffrait, à des époques différentes d’un mal d’origine imaginaire. Novembre était réservé exclusivement à mère Zordi, femme phoque, molle, grasse et ventrue, par ailleurs d’une gentillesse désarmante, qui accueillit Hermet avec des roucoulements courroucés...
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C’est commode une colère. On n’a pas le temps d’approfondir une pensée. Les phrases mi-sincères coulent, volent, frappent, éclatent et le pire, c’est qu'on finit par y croire.
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