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3.92/5 (sur 39 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Elle a commencé à faire des reportages pour un journal indépendant des arts et du divertissement à l'époque où les gens lisaient encore les journaux, et elle écrit et interviewe subrepticement les gens, depuis. Kate vit sur l'eau en Nouvelle-Angleterre avec M. Canterbary et son fils.

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Bibliographie de Kate Canterbary   (14)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 1 :

Will

«… — Crois-moi, dis-je en retroussant les manches de mon maillot de running toutes saisons jusqu’aux coudes. Cela veut dire que ma maison va être remplie de femmes au caractère bien trempé.

— Mieux vaut toi que moi, murmura Jordan. Écoute, mec, j’ai un pressentiment. J’ai une intuition à ce sujet. Shaw doit prendre les commandes parce que ton bébé va arriver en avance.

— Tu as un pressentiment. N’est-ce pas génial ? demandai-je en roulant des yeux. Hier, nous sommes allés pour le contrôle des trente-sept semaines avec Shannon. Le médecin a dit qu’elle avait l’air en pleine forme et que le bébé était bien installé au chaud là-dedans.

— C’est encore un truc que je ne comprends pas, dit-il, exaspéré. Pourquoi tout se compte-t-il en semaines ? Une des clientes d’April a un bébé de dix semaines. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Pourquoi ne dit-on pas « bébé », puis « un an », « deux ans », comme dans la vie normale ? …»
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Chapitre 3 :

Will : Auparavant

«… — Vous devriez savoir une chose sur Lauren : c’est une dure à cuire. Vous voulez parler de torture ? Elle a fait vivre un véritable enfer à Matt.

— Bien, dis-je. Ça forge le caractère. Et il le méritait très certainement.

— Même si votre dernière remarque est très possiblement juste, dit Shannon, vous devriez vous détendre, Commando. Toutes les femmes n’ont pas besoin qu’on veille sur elles.

— Quelqu’un devrait veiller sur vous, murmurai-je avant de vider ma bière cul sec.

Bien souvent, ce monde n’était pas tendre avec les femmes et, oui, il fallait gérer cela sur le champ. Mais personne n’allait réussir à m’interdire de protéger les femmes qui faisaient partie de ma vie.

— Erreur.

Ses lèvres se retroussèrent en un sourire qui était à mi-chemin entre espiègle et démoniaque, puis elle secoua la tête.

— Si une chose est sûre, c’est que c’est moi qui veille sur les autres ici.

— En d’autres termes, vos frères sont de grosses feignasses, dis-je et je savais bien qu’il y avait une raison pour que je ne les apprécie pas.

Ses sourcils pâles se hissèrent dans une grimace mauvaise et je me rendis compte que j’avais fait erreur concernant Shannon. Ce n’était pas une mondaine, pas le moins du monde. C’était une battante et une bagarreuse de surcroît.

— En d’autres termes, dit-elle. Je suis aux commandes ici et je n’ai besoin d’aucune aide pour le faire.

Elle haussa les épaules, ce qui dénuda totalement son épaule. Sa peau était couverte de taches de rousseur et j’étais trop fatigué, trop énervé par cette conversation, trop tendu pour faire autre chose qu’imaginer la goûter juste là. Je m’écartai du comptoir et contemplai la mer, tout en cherchant à me discipliner suffisamment pour retourner dans ma chambre sans faire quelque chose d’incroyablement stupide.

Mais au lieu de quitter le bar immédiatement, je m’arrêtai à hauteur de Shannon pour étudier ces fichues taches de rousseur.

— Comme la queue d’une comète, murmurai-je.

Je tendis la main et traçai une ligne du bout de son épaule à sa clavicule. Puis mon regard se porta sur sa bouche et ses lèvres provocantes et attirantes. Je glissai alors mon autre main dans son cou et dans ses cheveux.

Je ne savais pas pourquoi j’avais fait cela. …»
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Chapitre 2 :

Nick

«… Je jetai un coup d’œil vers elle. Je fondais devant elle, je fondais, bordel, et elle ne le savait même pas.

— Tu es sûre que tu es une Walsh ?

— Ça a été débattu, murmura-t-elle. Prends la direction de Provincetown. On trouvera bien quelque chose en chemin, mais pas de chaînes ni de pièges à touristes.

— Bien m’dame, dis-je.

— Je n’ai pas l’âge d’être une m’dame, répondit-elle en riant. Ne me fais pas ça.

— Tu préfères quoi ? demandai-je en m’arrêtant près de la route principale.

Je me mordis la langue, littéralement, pour ne pas lui proposer un nom plus intime. Mais bébé, chérie ou ma puce ne conviendraient pas. Même cariño ou corazón ne pourraient pas lui aller.

Mienne. C’était bien. Cela pourrait convenir. …»
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Chapitre 2 : Matthew
«… Elle paraissait frustrée et déterminée, mais aussi sacrément désirable. Je ne pus résister : il me fallait trouver une solution et lui donner satisfaction, quels que soiet les problèmes que j’aurais à affronter.
Je la rejoignis pour déclarer.
— Une fois de retour au cabinet, je vous ferai un budget prévisionnel en envisageant diverses approches. Mais je ne peux rien vous promettre.
J’avais ajouté cette précaution en voyant une étincelle pétiller dans ses yeux.
— Merci, répondit Lauren. J’étais certaine que mon projet était viable.
Avançant vers moi, elle descendit les marches de l’église et coinça son talon dans un trou du granit. Elle plongea en avant en poussant un cri. Par chance, je parvins à la retenir par le coude, lui évitant ainsi d’atterrir le menton sur le trottoir. Emportée par son élan, elle s’écroula contre moi et je fus submergé par une décharge d’adrénaline. Mon attention se concentra sur la caresse de ses cheveux soyeux contre mon cou et le doux parfum féminin qui se gravait dans ma mémoire.
— J’ai bien failli rater mon atterrissage, déclara-t-elle.
Son expression était si sérieuse qu’il me fallut voir l’esquisse de son sourire timide pour comprendre qu’elle plaisantait. j’avais toujours le bras autour d’elle, ma main posée sur sa taille. Elle posa ses paumes contre ma poitrine.
— Effectivement, murmurai-je. Ça va ?
Je ne voulais pas la lâcher. Pas encore. D’eux-même, mes doigts se crispèrent et cherchèrent le corps caché sous les vêtements. Je découvris du muscles malgré toute cette douceur féminine.
Quant à ses prunelles, de près, elles étaient entre le vert et le doré.
J’étais en position d’embrasser Lauren. Comme elle était petite, il me faudrait me pencher vers elle, mais je saurais enfin si le goût de sa bouche était aussi savoureux que je le prévoyais.
Elle eut un rire tremblant et leva les yeux.
— Vous avec de bons réflexes. Une preuve de plus que vous êtes l’homme qu’il me faut.
— Vraiment ?
…»
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Chapitre 6 :

Alexandra

«… Dans ma tête, j’avais déjà déclassé ce dîner en un rapide rendez-vous autour d’un café. Cela ne servait à rien de passer plus de temps avec ce type. C’était trop dangereux, surtout que j’avais déjà la tête qui tournait rien qu’à sentir sa peau contre la mienne. Ses doigts, mes genoux et toutes sortes de réactions chimiques dans mon corps.

Les hommes sont synonymes de drames. Les hommes sont des manipulateurs. Les hommes ne sont pas ma priorité.

— Après ces cinq engagements, nous nous séparerons à l’amiable et personne n’aura jamais besoin de connaitre la véritable histoire. Peux-tu me le promettre ? demandai-je.

Ce cul, par contre. Ce cul devrait être la priorité de quelqu’un. …»
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Chapitre 2
Patrick
«… Shannon leva la tête et m’adressa son regard de Veuve Noire, létal et patenté, celui qu’elle me réservait lorsque j’avais dépassé les bornes.
Elle contrôla sa colère et grinça :
— En tant qu’associée, je te recommande de considérer le portfolio et les compétences de Mademoiselle Asani plutôt que ses bottes et ses cheveux. Je te conseille aussi de lire son curriculum vitae, en particulier la partie qui liste ses diverses expériences pratiques. Ses mains manucurées ont déjà construit des putains de maisons, connard !
Elle claqua la main sur les documents posés devant moi. J’y jetai un coup d’œil et lus « Andy A. M. Asani ». Je n’avais jamais apprécié les gens avec plus de deux prénoms.
Shannon était lancée :
— Je suis également ta sœur et je connais le métier, cracha-t-elle. Alors, sors-toi la tête du cul et reconnais qu’Andy est la meilleure candidate – et de loin ! – que nous ayons interviewé. Elle s’était habillée pour un entretien, sombre idiot, pas pour une visite de chantier. Elle a cherché à faire bonne impression, c’est tout à fait normal.
Elle soupira, croisa les bras sur sa poitrine et enchaîna :
— Je trouve quand même surprenant de t’entendre évaluer un candidat à la longueur de ses cheveux. Et tes commentaires sexistes sur les talons hauts me font vraiment plaisir !
— Je ne t’ai jamais considérée comme une fille, Shannon, tu es un cas à part. Mais tu ne peux nier que cette fille manque d’originalité, hein ? Je ne veux pas d’un thuriféraire idolâtre, mais d’une personne capable de penser de façon autonome.
Je haussai une épaule. Même si sur le fond, Shannon avait raison, je refusai de travailler avec Andy, point final...»
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Prologue :

Erin

«… Il me manquait et je lui manquais, et tout cela était bien trop énorme pour que j’essaie de l’analyser ce soir.

— Si c’est Matt qui le demande, dis-lui qu’il a été formellement relevé de son rôle officiel d’Arbitre de la famille Walsh.

— Mais il aime vraiment ça, dit-il. Tu ne peux pas le priver de cette joie.

— Je sais que ce n’est pas Sam parce qu’il m’a envoyé un e-mail il y a deux heures, dis-je en passant en revue mes frères en allant de l’aîné au plus jeune sur ma main. Ils vont avoir un garçon avec Tiel au fait.

Il éclata de rire.

— Crois-moi, j’en ai déjà entendu parler, et je crois même qu’il est en train d’acheter l’immense mur de Fenway Park pour y faire peindre la nouvelle.

— Ce n’est pas Riley. Il m’envoie des SMS dès qu’il a quelque chose à partager, dis-je. Alors, dis-moi, qui me le demande ?

Il soupira et le bruit qui commença comme un éclat de rire se transforma en un son rugueux et hargneux. Le genre que j’aimais. Le genre qui me manquait terriblement depuis que je m’étais éloignée de lui.

— Ton mari, dit-il enfin.

Mon regard se porta sur la fine bague en platine à mon annulaire, dont je ne savais même pas pourquoi je la portais.

— Ton mari te le demande parce que neuf ans, ce sont neuf années de trop…

— Nick, tu es…

— Je ne vais pas avaler ça, ma belle. Il est temps que ça s’arrête, et ça va s’arrêter maintenant. …»
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Prologue :

Judy

«… Joyeuses fêtes de fin d’année !

Quelle année nous avons vécue ! Le Contre-amiral et moi-même avons eu le plaisir de visiter neuf pays et de parcourir plus de seize mille kilomètres en camping-car, et nous avons passé des moments merveilleux avec nos enfants et notre petite-fille. Nous ne pouvions pas rêver mieux.



Nous nous dirigeons maintenant vers la Nouvelle-Angleterre pour les fêtes de fin d’année. Si vous connaissez Bill, vous savez qu’il appelle affectueusement cette période la saison des tartes ! Nous avons hâte de fêter le premier anniversaire de notre précieuse petite-fille et de la gâter. Elle sera bientôt grande sœur et nous sommes impatients d’accueillir un nouveau bébé Halsted dans la famille en janvier. Nous avons l’intention de gâter cet enfant aussi !

Bill et moi reprendrons nos rôles de grands-parents gâteux à l’arrivée de Baby Halsted et nous resterons en Nouvelle-Angleterre jusqu’en mars, date à laquelle nous repartirons pour un nouveau voyage fabuleux. Bill mise sur l’Amérique centrale et le soleil, mais j’adore la Sierra Nevada et la neige au printemps. Peut-être aurons-nous un peu des deux !

Nous vous souhaitons des fêtes de fin d’année pleines d’amour et de bénédictions,

Judy et le Contre-amiral …»
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Chapitre 1 :

Tiel

«… Riley grogna contre le journal et marmonna : Ces enfoirés feraient bien de mettre en place leur ligne offensive, avant de remplir à nouveau son bol.

— C’est comme notre premier bébé, dit-elle en posant sa tête sur ma poitrine. Nous acquérons une véritable expérience parentale. Avec un jeune de vingt-huit ans.

— Eh bien…

J’étais sur le point de protester et de lui dire que Riley se prenait souvent pour une mère poule dans cette demeure et qu’il s’était bien occupé de moi quand j’avais refusé de m’occuper de moi-même, mais à ce moment-là, il renversa du lait sur son torse nu et l’épongea avec sa cravate.

Je passai mes doigts sur son ventre.

— J’ai du temps si tu veux travailler à concevoir notre prochain bébé.

Elle inclina le menton en souriant.

— Nous avons travaillé dur hier, dit-elle. Je serais surprise que tu ne sois pas parvenu à tes fins.

Ceci.

C’était ce que je voulais. Je voulais arrêter de parler de fonder une famille un jour et en faire une réalité dès aujourd’hui. …»
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Prologue :

Tiel

«… — Je veux voir tout le monde, mais nous avons aussi besoin d’un peu de temps aujourd’hui, juste tous les deux.

— Je vais partir maintenant parce que je suis presque sûr que je ne fais pas partie des deux que tu as en tête, lança Riley, mais je ne pouvais pas voir par-dessus les épaules obscènement larges de Sam et je me contentai de murmurer en réponse. Mais je vous veux tous les deux lavés, habillés et prêts à partir à dix-neuf heures ce soir. Nous allons aller à ce barbecue et vous allez vous amuser en plus.

— Ça va être intéressant ma belle, dit Sam en se tournant vers moi avec un petit rire.

— Je m’en vais, cria Riley.

— Marche plus vite, s’écria Sam.

— Tout ça va être intéressant Sam, dis-je. Absolument tout.

Il enfonça son visage dans le creux de mon cou et sa bouche trouva le chemin de ma peau. Je le serrai contre moi, en voulant plus, souhaitant sentir son poids sur moi. …»
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