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Citations de Kate McAlistair (46)


La jeune fille sentit monter en elle l'angoisse que les derniers jours avaient accumulée. Elle était en train de quitter définitivement toutes ses habitudes, ses amies, ses professeurs, et même la jument Ever, sa préférée pour partir en promenade. Elle s'éloignait de l'Angleterre, du pensionnat, de la propriété de Tyler Castle, de l'automne et de l'hiver, du brouillard des mi-saisons, des châtaignes grillées sur les braises, du crachin glacé et de l'infinie douceur du soleil printanier. L'Inde s’annonçait si différente.
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Être une femme mariée contre son gré ou une prostituée était exactement la même chose.
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Décidément, les rites religieux étaient tous les mêmes. Ils ne visaient qu'à soulager les coeurs lourds de trop de chagrin.
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- Pourquoi devons-nous grandir ?
Olga eut un rire sec.
-Ah, la grande question philosophique du jour... Grandir est un regret de femme... parce que grandir nous fait perdre nos libertés. Enfant, nous pouvions tout faire, et le monde nous appartenait. Nous grimpions aux arbres, nous nagions dans les étangs, nous nous battions avec les garçons et parfois même nous pouvions gagner. Et puis, un jour, nous sommes devenues femmes et, dès lors, tout a changé, nous voilà prisonnières des murs qu'on dresse autour de nous. Parfois même, nous devenons prisonnières de nous-mêmes. La peur est notre plus grande ennemie.
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L'amour se passe d'adverbe et de tout superlatif. L'amour n'est vrai que lorsqu'il est naturel.
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- Si d'aventure vous ne deviez retenir qu'une seule de mes recommandations, souffla-t-elle doucement, sachez qu'il vaut mieux être aimé qu'aimer. La douleur est toujours pour celui qui a le plus de cœur.
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Les enfants délaissés savent très tôt que l'amour qu'ils déversent n'est jamais payé en retour. Leur cœur grandit, partagé entre illusion et lucidité, et les rêves qu'ils s'inventent ne sont que les moyens de supporter la réalité.
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Au milieu du lac de velours, le palais des cerfs était semblable à un diamant. Construit dans une pierre légèrement dorée, il avait une forme carrée même si, au fur et à mesure que l'on s'en approchait, apparaissaient des murs et des alcôves, des arcades et des belvédères. Une trouée dans les nuages l'inonda brusquement de soleil. Il prit dans cette lumière précieuse un relief inattendu qui le fit encore paraître plus extraordinaire.
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Daniil l’attendait avec une paire de valenkis en laine d’agneau et une épaisse robe de chambre doublée de belette de Sibérie. Il s’y enfouit en grommelant de plaisir.
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Désolé, milady, mais votre train ne vous attendra pas plus longtemps. Il a déjà été retardé de deux jours pour que vous puissiez le prendre à temps.
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Je pense que vivre libre n’est jamais contre-nature.
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La nuit indienne était merveilleusement différente. l’air avait une pureté originelle qui autorisait le regard à porter loin, très haut vers l’infini, vers ces milliards d’étoiles qui formaient une poussière luminescente. Face à un tel miracle, il était facile de redevenir un enfant et de croire qu’un immense géant avait jeté en l’air, le temps d’une nuit de la Saint-Sylvestre, des poignées de confettis lumineux qui créaient dans ce velours noir des amas de lumière, des lustres et des chandelles, et des myriades de dessins étranges qui portaient des noms de dieux grecs.
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- On parle de plus en plus de ce Gandhi, intervint Olga en allumant une cigarette puis en soufflant vers le plafond un long nuage de fumée. Il semble être une sorte de leader...
- Cet homme se présente lui-même comme un pacifiste. Il ne posera pas de grands problèmes.
Olga inspira une autre bouffée puis la rejeta lentement.
- Tous les hommes sont pacifistes avant de faire la guerre, lâcha-t-elle.
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Elle pouvait s’appuyer sur lui. S’ancrer à sa solide carrure qui jamais ne vacillait. Se reposer d’avoir à tenir le domaine à bout de bras, de le défendre contre les vautours et les profiteurs, de discuter sans arrêt du prix du blé et du seigle, de chicaner les fournisseurs et, surtout, de devoir se battre comme un homme au sujet de tout, simplement pour ne pas se laisser marcher dessus parce qu’elle était une femme.
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Pour la communauté, une veuve était un mauvais présage. Elle n’avait pas su préserver son homme du trépas, elle était impure.

Son rôle dans le mariage était déterminé par les textes sacrés : une femme ne devait avoir qu’un seul but, protéger son mari, s’en occuper, l’abreuver et le nourrir, lui être utile en toute chose, le préserver des chagrins et des heurts physiques, et ce en dépit de sa propre intégrité.

Si l’époux mourait avant elle, cela signifiait qu’elle avait failli dans sa tâche, qu’elle n’avait pas la pureté nécessaire.
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Le maharaja eu un rire bref.

- Je suis toujours surpris de voir les anglaises tellement au fait de ce qui se passe dans le monde... Les femmes indiennes ne sont pas ainsi. Elles préfèrent rester entre elles, à s’occuper de leurs saris et de leurs bijoux, de leurs enfants et de leur époux.

- Peut-être tout simplement parce qu'elles ont été élevées pour le faire depuis des millénaires ?
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Il suffisait d'un regard, d'un geste, d'un sourire. Les heures passaient. Il admirait ses gestes, sa science des mélanges, la transparence de ses touches, la justesse de son trait. Il était comme elle. Il était heureux.
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" J’aimerais vraiment voir de plus près ces fameux chevaux des steppes, chuchota-t-il d’un ton rêveur. Et aussi cette étrange princesse…
— Pourquoi ne prendrais-tu pas le bac ? lui lança Moujid avec un clin d’œil appuyé. Que tu promènes ton étalon sur la rive droite ou sur la rive gauche de la rivière n’a aucune espèce d’importance, n’est-ce pas ? Tu pourrais alors t’approcher du campement et observer ces petits chevaux qui te tiennent tant à cœur…
— Tu as raison. C’est une excellente idée.
— Dans ce cas, commence par me donner le prix du passage ", gloussa son ami, qui avait toujours été très terre à terre.
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Une suite du tome 1 mais avec des personnages totalement différents comme les lieux.


On s attache aux différents protagonistes( grands ou petits)

Par contre la fin me paraît bâclée c'est le seul regret
J attends le tome 3 sûrement en Angleterre
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Il continua à caresser l''aigle en même temps qu'elle. Il se disait qu il n'y aurait jamais rien de plus beau dans sa vie que ce rire-là, cette caresse-là, ce matin-là, au bord de la riviere Ravi au pied des remparts de Lahore, tandis qu'ils se regardaient, l'un et l'autre nimbés d'une lumière de début du monde.
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