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Critiques de Kate McAlistair (154)
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La vallée du lotus rose

La vallée du lotus rose de Kate Mc Alistair, terminé en décembre 2019. Éditions Archipel.



Jezebel Ann-Rose Tyler, jeune fille d'à peine 16 ans, issue d'une vieille famille d'aristocrates britanniques, orpheline, est élevée dans un pensionnat pour jeunes filles et reçoit une éducation bien "moderne" pour l'époque, nous sommes en 1918. Jezebel se voit contrainte par son parrain et tuteur, célèbre archéologue qui en a la charge, de quitter sa chère Angleterre pour les Indes, direction Calcutta, voyage qu'elle fera accompagnée par Olga, duchesse russe extravertie, féministe et libre. Jezebel n'est pas prête pour ce voyage d'autant plus que le but en est de la marier avec un homme qui se révélera corrompu, violent et grossier.



Cette jeune fille, innocente mais pas naïve, fera preuve de courage pour franchir les obstacles qui se présenteront à elle, elle devra faire face à une culture totalement différente de la sienne, un climat difficile à supporter, une atmosphère tendue en ces années-là, où le peuple se révolte contre le colonialisme britannique, où l'on voit l'arrivée de Gandhi, dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays, son combat pour l'indépendance de l'Inde commença en 1915. Le jour même de l'arrivée de Jezebel, un attentat à lieu.



Kate Mc Alistair nous entraîne dans un pays plein de mystères, de misère, de richesses, un pays aux multiples couleurs et odeurs.

Les caractères des personnages sont bien développés, c'est une histoire pleine de rebondissements, un vrai dépaysement.



Qu'adviendra-t-il de Jezebel et des personnages qui gravitent autour d'elle ?



Je vous laisse le découvrir, vous serez surpris-es.



Tous mes remerciements et mes excuses à Mylène et aux éditions Archipel pour l'envoi de ce roman qui est le premier de cette auteure sorti en octobre 2019. Vivement la suite puisqu'il s'agit d'une trilogie. En effet, j'ai été très prise par un futur déménagement, et mes lectures en ont souffert.



Bonnes fêtes de fin d'année à tous et toutes.







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La cité du lotus rose

Ayant lu "La vallée du lotus rose ", j'ai choisi de lire dans la foulée "La cité du lotus rose ", curieuse de connaître la suite du parcours de Jezebel, jeune aristocrate britannique partie aux Indes rencontrer son tuteur qui a, sans la concerter il va sans dire, décidé de la marier. Je dois reconnaitre que n'étant pas très habituée aux sagas, je craignais de voir s'essouffler le récit, mais il n'en fut rien. L'auteure a su maintenir le rythme, éveiller ma curosité, et face à une telle imagination, je ne peux qu'être admirative. Cependant, je lui reprocherai ce que dans mon billet sur "la vallée du lotus rose " je lui reprochais déjà, à savoir les descriptions récurrentes et beaucoup trop longues pour mon goût. Pour cette seule raison je n'envisage pas de la lire de nouveau, car je trouve que c'est vraiment lassant. De surcroit, à cette multitude de descriptions est venue s'ajouter les ébats de Jan et de Jezebel, évoqués sans grossièreté certes, mais bien plus souvent qu'il ne le fallait pour que le lecteur comprenne que se retrouver dans les bras l'un de l'autre n'était pour eux que bonheur et plaisir. Je voudrais ajouter à ce propos, qu'en ce qui concerne les scènes de sexe, Kate Mc Alistair devrait s'en tenir à cette limite, car il suffirait de très peu pour qu'elle franchisse la ligne rouge, la mienne, en tout cas.

L'auteure s'est sentie tenue de rappeler certains faits, probablement à l'adresse des lecteurs n'ayant pas lu le premier tome, chose que j'ai trouvée non seulement ennuyeuse, mais pas nécessaire, car lorsqu'on lit une saga, il me semble qu'on est censé commencer par le premier tome. Si bien que, au passage, j'ai eu droit pour une deuxième fois ! à la description du bureau de monsieur le baron, et ce, avec force détails :( ... La fin de cet opus m'a un peu déçue, non parceque le lecteur pouvait facilement la prévoir, mais parceque je n'ai pas apprécié cette immersion dans un contexte que j'ai ressenti comme onirique.
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La vallée du lotus rose

Voilà un roman auquel j'aurais volontiers décerné cinq étoiles, si l'auteure ne s'était pas révélée si férue de descriptions. Certes, des descriptions, il en faut, mais cette profusion de détails m'a troublée plus qu'autre chose, à telle enseigne que je ne parvenais même plus à me figurer les paysages. En dehors de cette abondance de descriptions que j'ai trouvées plus que rébarbatives, et que j'ai d'ailleurs pris le parti de lire en diagonale, c'est avec grand plaisir que j'ai suivi le parcours de Jézébel, jeune aristocrate britannique invitée à rejoindre son tuteur dans ce qui était encore le "Raj Britannique ". Kate Mc Alistair nous ramène à l'aube du vingtième siècle, à cette époque où les femmes se retrouvaient promises sans que qui que ce soit ne les ait au préalable concertées, et entraine le lecteur dans un récit palpitant qui n'accorde aucune place à l'ennui. L'auteure exploite à merveille les lieux et l'époque dans lesquels elle situe cette histoire. Bien qu'elle ne nous apprenne rien de l'Inde sous domination britannique, et là n'était pas le but, j'ai trouvé fort plaisante la diversité de protagonistes, ainsi que cette palette de mentalités et d'us et coutumes qui en ce temps là se cotoyaient au sein de cette Inde multiculturelle. Kate Mc Alistair est de ces auteurs qui maitrisent l'art de rendre un personnage proprement révulsant ou attachant, car elle a les mots justes, une écriture simple, fluide et précise, qui fait naître chez le lecteur toute une multitude de sentiments. Je suis très agréablement surprise par cette romancière que je ne connaissais pas, et c'est de ce pas que je vais lire la suite de cette saga, "La cité de lotus roses", même si ce livre se suffit largement à lui-même.

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La vallée du lotus rose

Roman sentimental bien écrit, dans l'Inde du début du XXe siècle, vu du point de vue occidental.

J'ai eu beaucoup de mal à arriver au terme de cette histoire. Je l'ai trouvée longue et je n'ai absolument pas accroché aux personnages. Lu en diagonal à partir du milieu de l'histoire. Personnellement, je ne lirai pas la suite des aventures de Jezebel.
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Grâce à Mylène des éditions L'Archipel, via net galley, j'ai lu : Le palais des mille vents de Kate McAlistair.

1838. Morgan Preston, d’origine irlandaise et hindoue, vit sous le joug de son père, un mercenaire aussi cruel qu’ivrogne.

Mais un jour, c’est le drame. Accusé de meurtre, Morgan décide alors de fuir, même si cela l’oblige à traverser la chaîne de l’Himalaya…

Dix ans ont passé. Sauvé par le baron Boris Bachkal, Morgan a trouvé refuge au Palais des mille vents, proche d’Orenbourg, ville russe à la frontière de l'Asie et de l'Europe baignée par le fleuve Oural.

Là, le garçon devenu jeune homme partage son temps entre des expéditions dans la steppe et les fabuleuses fêtes que son père d’adoption organise.

Jusqu’au jour où Maura, son amie qu’il pensait ne jamais revoir, vient frapper au Palais des Mille vents…

Le palais des mille vents est un roman historique captivant, qui a comblé mon envie de voyage et d'aventure.

L'autrice nous emmène en Russie, plus précisément sur les steppes arides et glacées séparant l'Asie et la Russie, où le climat hostile exacerbe les passions.

Il y a trois parties, qui m'ont toutes plu autant l'une que l'autre.

Par contre j'ai trouvé la fin un peu rapide.

Les personnages sont très intéressants, leur psychologie bien fouillée.

J'ai apprécié de découvrir l'enfance et l'adolescence de Morgan. On apprend à le connaître, à voir ses réactions envers ses deux amies proches, ses hésitations.

Ne connaissant pas la région décrite par l'auteur, cette période, ces années là, j'ai trouvé ce premier tome passionnant.

Seul bémol, le résumé en dit un peu trop c'est dommage.

Néanmoins, j'ai hâte de découvrir où l'autrice nous emmènera par la suite.

Ma note : un très joli quatre étoiles :)
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La vallée du lotus rose

J'ai mis plusieurs semaines avant de venir à bout des presque 900 pages de ce roman qui entraîne le lecteur d'Angleterre à Singapour en passant par le Bengale.



Sur mer, terre, à pied ou à dos d'éléphant, Jezabel, la lady orpheline héroïne de cette épopée, se déniaisera au rude contact des hommes et de leurs mœurs. A l'aube des années 20, l'autrice a voulu peindre une belle fresque autour des senteurs et des charmes de l'Inde. On perçoit son intention de faire de "La vallée du lotus rose" un roman historique, toutefois, pour moi, il restera une simple romance inscrite dans un décor soigné.



Une romance particulièrement sucrée et peu crédible à bien des égards. Un carré amoureux qui n'a pas fonctionné pour moi, ayant rapidement été agacée puis exaspérée par l'héroïne principale, et ne trouvant aux personnages secondaires que de piètres attraits - malgré des musculatures avantageuses pour ces messieurs.



Je reconnais toutefois à l'autrice une belle érudition sur le sujet dont elle est familière, ayant vécu sur place ; et un style pas désagréable.



J'aime lire sur l'Inde et j'aime le format roman pour ce faire. L'Inde et ses délires/délices se prêtant fort bien à la fiction et au romanesque. Hélas, je sors peu convaincue de cet opus-ci. Je vais le reposer dans la boîte à livres d'où je l'ai sorti.





Challenge PAVES 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

Challenge ATOUT PRIX 2023
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Pour qui veut voyager sans bouger de son canapé, ce roman est parfait, puisque, en plus de vous faire voyager sur la carte de l’Asie et de la Russie, il vous offrira aussi une plongée dans le temps, comme l’histoire commence en 1838.



Au Pendjab, Morgan vit dans un élevage de chevaux, avec sa mère, d’origine Hindoue, et son père, un Anglais violent, alcoolique, et tout basculera lorsque ce crétin à la main lourde, qui passe ses rages sur son épouse, chutera de son balcon… Oui, bien fait pour sa gueule, mais Fleming, le redoutable chef de la police de l’empereur, l’accusera et le poursuivra jusque dans les montagnes.



Si vous cherchez un roman qui dépote avec de l’action à tous les chapitres, il faudra laisser ce roman de côté, car lui, il s’attache plus aux us et coutumes des pays, des époques et est très descriptif dans les lieux, les paysages. Sans rire, j’ai été transportée du Pendjab à la Russie, les steppes, je les ai bien visualisées et je dois dire que c’est ce qui a fait que je me suis attachée à ce roman.



L’histoire est des plus conventionnelles, le plaisir étant dans la manière dont l’autrice nous la conte. Là où le bât blesse un peu (un comble, lorsque l’on voyage dans une caravane), c’est dans l’histoire d’amour et dans les personnages principaux.



Morgan est un jeune garçon sympathique, qui crève de trouille devant son père. Dix ans plus tard, le voici paré de toutes les qualités (beau, intelligent, parfait cavalier, il sait se battre, il est gentil,…). Fleming est le grand méchant, mais on ne sait pourquoi il voue une telle haine au jeune Morgan, qui ne lui a jamais rien fait. Pas de nuances dans les portraits des personnages, ce qui est dommage.



L’histoire d’amour est un peu bateau, à mon sens, dû au fait que Morgan, à 15 ans, est tombé amoureux de Chali (dernière descendante du célèbre Gengis Khan), avec qui il n’a échangé quelques mots, bien qu’il ait passé du temps avec elle (barrière de la langue). En même temps, il aime bien aussi Maura (par amour du goût ?), 12 ans, qui lui offrira un baiser avant qu’il ne s’enfuie.



Ce sont des gosses, des ados, des amourettes de jeunesse, à laquelle, en principe, on ne donnera jamais suite. Bingo, 10 ans après, Morgan croise à nouveau la route de Maura, mariée : son comportement sera un peu aberrant, jouant un jeu de séduction dangereux, bien que Morgan la repousse.



Rien n’est logique dans le comportement de Maura qui reveut un baiser, afin d’être sûre qu’elle aime son mari et non Morgan (comme si c’étaient des mets à goûter). Elle m’a fait penser à une gamine et non à une femme de 22 ans (à cette époque, on était mûre plus tôt). Morgan, lui, aime toujours sa princesse, mais peut-être aussi Maura, il ne sait pas…



Je n’ai rien contre les histoires d’amour dans les romans, mais j’apprécie tout de même qu’elles n’aient rien à voir avec du Harlequin. Morgan aime le souvenir de Chali, il l’idéalise et Maura fait pareil avec lui.



Bref, on perd du temps avec leurs chipoteries et autant ou j’avais apprécié Maura jeune, autant où elle m’a un peu exaspéré adulte. Rien de grave, mais j’ai eu l’impression d’un « tout ça pour ça ? ».



Malgré tout, cela ne m’a pas empêché de déguster le récit du voyage de la caravane de chevaux et de chameaux, dans les steppes kirghizes, chevauchant durant des heures, chassant avec un aigle, vivant à la dure, toujours à la merci de pillards. Les descriptions sont précises, très vivantes, belles et c’est ce qui m’a fait le plus vibrer dans ce roman.



Un roman à l’histoire ultra-classique, mais racontée autrement, avec beaucoup de précisions dans les us et coutumes des différentes cultures abordées, de détails dans les paysages traversés, le climat, la nature, afin d’y immerger le lecteur pour qu’il se sente plus proche de ce que vivent les personnages, que ce soit dans la chaleur du Pendjab ou dans la froide Russie.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La vallée du lotus rose

A seize ans, Jezebel Tyler, élève dans une école avant-gardiste, est obligée de rejoindre son parrain, en Inde. Ce dernier compte la marier au baron von Rosenheim.





Durant le voyage, elle se lie avec une duchesse russe, Olga Obolenski, une femme moderne, au caractère bien affirmé et à la personnalité fantasque. Elle fait aussi la connaissance de Jan Lukas, un séduisant américain.





A son arrivée aux Indes, un attentat se produit. En effet, le pays est en ébullition. Nous sommes en 1918. Ce sont les débuts de Gandhi, la population se rebelle contre le colonialisme anglais. Jezebel est protégée par un jeune Indien. Elle fait la connaissance de son futur époux. C'est un homme qui la révulse, un tyran très dangereux. Elle découvre que son tuteur, un archéologue, l'a vendue en échange du financement de ses recherches. Or, notre héroïne refuse, de toute son âme, cette union qui lui est imposée.





Je ne vais faire aucun suspense : j'ai eu un méga coup de coeur pour La vallée du Lotus rose. J'ai ressenti les mêmes sensations qu'avec la saga Tatiana de Paullina Simons, les romans de Belinda Alexandra et de Linda Holeman. Je pense que ce sont ces livres qui m'ont fait aimer les grandes sagas romanesques.





La vallée du Lotus rose est un pavé de 676 pages, cependant, je n'ai pas eu un moment d'ennui, il ne m'a jamais paru long. Il est le premier tome d'une trilogie et je suis heureuse de savoir qu'une suite me permettra de voyager, à nouveau, avec Jezebel. Ah ! cette jeune fille innocente, confrontée à des épreuves gigantesques, auxquelles son éducation ne l'a pas préparée, je l'ai aimée. Entourée d'amis chers, telle la duchesse Olga Obolenski, mais aussi d'êtres malfaisants, comme le baron qui n'hésite pas aller jusqu'au meurtre pour arriver à ses fins, elle vit des moments de bonheur mais aussi des événements traumatisants. Inexpérimentée, elle doit faire preuve de courage.





Au côté du jeune Indien qui l'a sauvée à son arrivée à Calcutta, Jezebel nous fait visiter l'Inde et découvrir tous ses aspects et ses richesses. Ce jeune homme tient une place importante dans la vie de la jeune fille. J'ai beaucoup aimé m'imprégner de la culture, entrevoir la facette sociétale et imaginer les paysages exotiques décrits par l'auteure.





Le coeur de notre héroïne est déchiré entre plusieurs amours. J'ai adoré suivre l'évolution de ses sentiments, j'ai ressenti ses tiraillements et ses déchirements.





Sa personnalité est superbement dépeinte, Jezebel partage ses rages, ses doutes, ses passions, ses peurs, ses désespoirs, son exaltation, etc. Fragile et forte à la fois, elle m'a captivée.





La vie n'est pas tendre avec notre jeune aristocrate. Elle vit des épreuves à haut risque, doit se battre pour conserver la vie. Les épreuves et les rebondissements s'enchaînent et tiennent en haleine. J'ai frémi avec elle, j'ai pleuré et j'ai espéré. Peu préparée à ce type de d'adversité, comme la plupart d'entre nous, ses réactions correspondent à l'ampleur des difficultés : elle est perdue, elle est déboussolée, elle ne sait pas comment réagir, elle se bat, elle fait, par moments, les mauvais choix, ce qui la rend très crédible et permet de s'identifier à elle. J'ai été attendrie par sa personnalité et par sa jeunesse. Elle est confrontée à des aventures hors du commun, dans une nature hostile. En qui peut-elle avoir confiance ?





Conclusion





Si vous aimez les grandes histoires dans lesquelles les personnages vivent des passions amoureuses, des amours contrariées, des drames, des aventures dangereuses et doivent se battre pour ne pas perdre la vie, dans un pays en ébullition, sous un climat exotique, cette saga est faite pour vous.





Comme je l'indiquais, au début de ma chronique, j'ai eu un méga coup de coeur pour La Vallée au Lotus rose. C'est un grand roman d'évasion et une magnifique histoire romanesque.





Le livre est à la hauteur de sa splendide couverture.





Je remercie sincèrement Mylène des Editions de l'Archipel pour ce service presse.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

1838, Lahore, dans le Pendjab. Morgan est un adolescent fougueux et rebelle, fils d'un mercenaire. Il passe son temps dehors à parcourir les plaines et les forêts avec son ami. Un jour, il croise le chemin de Chali, une jeune fille de son âge, princesse khirgiz destinée à un avenir bien tracé. Le jour où son amitié avec sa jolie princesse lui échappe, il se tourne vers Maura, jeune irlandaise installée récemment dans le Pendjab après y avoir rejoint son père, chef de la police de l'empereur. Puis, un drame se produit. Morgan est accusé et pourchassé. Il réussit à s'enfuir et gagne l'Himalaya, puis, plus tard, la Russie.



1845, Orenbourg, en Russie. Dix années ont passé. Maura et Chali sont des femmes mariées. Elles n'ont plus jamais revu Morgan. Personne ne sait ce qu'il est devenu où s'il est encore vivant. Le temps a passé. Les vies se sont construites. Puis, une réception au Palais de mille vents en Russie va changer le destin de ces personnages. Maura, accompagnée de son époux, fait partie des invités. Elle croit reconnaître Morgan qui a changé de nom.



Je remercie les éditions L'Archipel et Babelio pour cette lecture.



"L'héritage des steppes" est le premier tome d'une saga écrite par Kate McAlistair qui nous conduit dans un voyage entre l'Inde, la Russie, la Chine et le Kazakhstan.



Le roman démarre en 1835 à Lahore, où l'essentiel des événements se déroule au jardin Shalimar, dans le Pendjab, puis se poursuit dans les steppes et la montagne du Cachemire. Nous suivons Morgan, Chali et Maura, leur vie de famille, la dureté de leur milieu familial. Chali est promise comme épouse au prince du Pendjab et les noces se préparent. Morgan subit la violence de son père, un homme qui brutalise également son épouse. Puis, il y a Maura qui vient d'arriver depuis l'Irlande avec sa mère afin d'y rejoindre son père, le colonel Fleming. Sa mère ne survivra pas à ce changement brutal. Désemparée, Maura tente de survivre grâce à l'amitié que lui porte Morgan et qui l'éloigne de la méchanceté de son père.



Lorsque le père de Morgan décède brutalement, le jeune homme est injustement accusé du meurtre et doit fuir, seul, avec pour seule compagnie son fidèle cheval.



Dix ans plus tard. Nous sommes à Orenbourg dans le Nord de la Russie. Morgan vit désormais dans un palais et s'appelle dorénavant Aleksandr Borisovitch. C'est le fils adoptif du baron Bachkal. Il est devenu un homme fort et respecté qui connaît bien les steppes kirghizes et la nature hostile russe et kazakh.



Maura est alors mariée à un botaniste anglais. Le couple est invité à la soirée organisée au Palais des mille vents avec des centaines d'autres convives. Lorsqu'elle croise le regard de Aleksandr, elle le reconnaît immédiatement. C'est son vieil ami Morgan.



Une expédition d'études scientifiques dans la steppe tatare est organisée à la demande du mari de Maura. Aleksandr sera son guide. La jeune femme les accompagne. Mais durant leur route, les priorités changent. Un messager vient à leur rencontre. Chali est en grand danger. Il faut la sauver.



"Le palais des mille vents" est un voyage littéraire en Inde, en Russie jusqu'aux portes du Kazakhstan, en passant par les routes chinoises. On croise les peuples mongol, sikh, khirgize et cosaque. On traverse la région de l'Altaï puis celle de l'Oural et son fleuve, marquant la frontière entre l'Europe et l'Asie, puis on parcourt les routes des pierres précieuses, des étoffes et des épices.



Coutumes indiennes et traditions russes s'intègrent parfaitement dans cette saga pleine d'aventures et de rebondissements.



C'est une merveilleuse lecture avec laquelle j'ai passé un excellent moment. Coup de cœur absolu pour ce premier tome et il me tarde de connaître la suite des aventures de ces personnages.

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La vallée du lotus rose

La Vallée du Lotus rose est un formidable roman d'évasion. Il est certes très long à lire avec ses 680 pages mais il nous fait voyager de l'Angleterre jusqu'en Inde sur un paquebot pour accoster à Calcutta et nous rendre dans différentes parties du pays, des beaux quartiers jusqu'aux palais du Maharajah en passant par des terres plus sauvages.

L'histoire de Jezebel, une orpheline de 17 ans riche héritière étant rentrée dès son plus jeune âge dans une pension avant-gardiste, se voit exiger de son tuteur et parrain, administrateur de ses biens, l'ordre de se rendre en Inde afin d'y épouser un homme influent d'origine suisse et allemande, un baron ayant fait fortune grâce au trafic d'opium. Son tuteur, un éminent archéologue, se consacre corps et âme à la découverte d'une cité perdue que finance le baron. Cependant, celui-ci est un homme tyrannique et sans scrupules pour parvenir à ses fins. Par ailleurs, sur le paquebot Jezebel rencontre un très bel aventurier américain qui la plonge dans les affres de la passion, ce qui l'effraie et qu'elle rejette de par son jeune âge et son immaturité. Mais en Inde, elle rencontrera un prince, fils cadet du Maharajah qui lui fera passer des heures extraordinaires.

C'est un roman plein d'exotisme, dans lequel on découvre l'Inde durant les années 1920 lorsque des conflits commencent à émerger d'un peuple qui ne mange pas à sa faim. Car les paysans ne peuvent plus cultiver les terres qui ne leur appartiennent plus et qui servent à cultiver le pavot pour enrichir d'avantage les plus riches que ce soit les colons, les dirigeants ou la royauté de l'Inde pendant qu'eux meurent de faim.

L'autrice a su nous décrire le vrai visage de l'Inde de l'époque avec ses différentes facettes, des anecdotes et des légendes, à la rencontre du merveilleux comme de l’inacceptable. A cette image notre héroïne bien jeune et inexpérimentée face à quoi elle se retrouve confrontée, vit des moments de pure exaltation comme d'affreuses situations traumatisantes.

J'ai beaucoup aimé le personnage secondaire très intéressant de la duchesse royale qui lui tiendra compagnie lors de la traversée avec qui elle restera en contact à Calcutta. Il s'agit d'une jeune femme de 28 ans qui a du fuir la Russie à cause du soulèvement contre le Tsar. Elle possède elle aussi une histoire fascinante et adopte une façon de vivre moderne et fantasque relative aux "années folles".

En bref, La Vallée du Lotus rose est un roman d'aventure et d'évasion par excellence qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions avec ses drames, ses amours, ses passions, ses espoirs et ses déceptions, allant de moments de rêve à d'autres de cauchemar dans un pays des plus exotiques à un moment de grande agitation. Des jardins de Darjeling aux mangroves des Sundarbans, il est le premier volume d'une trilogie dont l'héroïne courageuse et attachante doit lutter pour choisir sa propre vie.
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La vallée du lotus rose

A 16 ans, Jezebel est sortie de sa pension pour être envoyée en Inde épouser un baron allemand. A bord du bateau, elle fait la connaissance d'Olga Obolenski, une fantasque duchesse russe qui va lui donner de précieux conseils, et de Jan Lukas, un aventurier qui va rapidement la charmer. A son arrivée, elle découvre que son fiancée est un trafiquant d'opium tyrannique et violent. La vie ne s'annonce pas rose pour Jezebel, qui, elle, n'arrive pas à oublier le charmant Jan. Mais l'Inde est pleines de possibilités et le bonheur est toujours possible.



Wahou, Kate McAlistair ne plaisante pas quand elle écrit un livre, 860 pages, joli pavé! Un pavé qui se lit cependant très très facilement et qui donne des envies de voyages. Car l'Inde est définitivement l'atout majeur de cette fresque. le pays est à la fois dangereux et envoûtant, charmeur et cosmopolite. J'ai adoré ce cadre. Côté personnages, si les masculins m'ont accroché dès le début, j'ai eu un peu plus de mal avec Jezebel, le personnage féminin: pleurnicharde (à peu près une fois par page), soupe au lait et girouette, elle est très agaçante. J'avais pourtant apprécié ses débuts, son humour mordant et sa repartie bien sentie, qui s'efface rapidement au profit d'une lèvre tremblotante, de cils mouillés et d'une moue boudeuse qui décoche des gifles à la moindre occasion. La caricature de la princesse en détresse (mais qu'on a pas envie de sauver) dans toute sa splendeur! Elle est remontée dans mon estime dans les 100 dernières pages où elle est plus femme. le tome 2 est déjà dans ma PAL car j'ai malgré tout été envoûtée par l'univers et j'ai hâte de savoir la suite.



Merci à Babélio et aux éditions L'Archipel pour cet envoi.
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Grâce aux éditions de l'Archipel, j'ai pu recevoir Le palais des mille vents, écrit par l'autrice de la trilogie La Vallée du Lotus Rose dont j'ai le tome 1 dans ma PAL. Son nouveau roman me faisait très très envie au vu de sa superbe couverture et de son incroyable résumé qui me promettait une aventure dépaysante et passionnante. Verdict ? Je n'ai pas été déçue du tout, j'ai adoré !



Morgan est un jeune homme métis, né d'une mère indienne et d'un père irlandais, militaire et éleveur de chevaux au Pendjab. Ce dernier le déteste et brutalise sa mère qui est aussi son épouse. Au dehors de sa vie au sein du haras, il va rencontrer et visiter secrètement une jeune Kirghize toutes les nuits, aux abords de son gigantesque camp. Une amitié profonde et sincère va naître entre eux, ils passeront de bons moments, moments qui n'appartiennent qu'à eux, loin de leurs vies respectives et de leurs responsabilités à un si jeune âge. Mais la réalité rattrape Morgan lorsqu'il apprend que son amie, son premier amour, est en vérité la princesse Chali Gaur, dernière descendante du célèbre Gengis Khan et que cette dernière doit épouser un prince indien pour former une alliance entre les deux peuples pour contrer l'Occident, et encore plus les Anglais et les Russes. A la suite d'événements terribles, Morgan sera obligé de fuir son pays et de se reconstruire. Dix années passent, il est devenu un homme, différent d'autrefois, qui a bien changé puisqu'il est devenu un redoutable négociant/voyageur qui fuit son passé. Il a même une nouvelle identité. Il se nomme désormais Alexandr, fils adoptif d'un éminent paléontologue russe qui l'a sauvé, élevé et qui a fait de lui son héritier. Cette nouvelle vie lui convient jusqu'à ses retrouvailles avec Maura, jeune amie proche de l'époque, qui ne le laissera pas indifférent non plus. S'ensuit alors une très longue et périlleuse quête pour retrouver la reine Chali Gaur en fuite, celle qu'il n'a jamais pu oublier et qui est la cible de nombreuses personnes, de nombreux pays, de par son statut, son rang et son héritage.



J'ai beaucoup aimé Morgan/Alexandr, profondément bon et gentil, un peu plus dur adulte. J'ai aimé suivre son évolution, surtout que l'écart entre le Morgan adolescent et l'Alexandr adulte est très significatif à tel point qu'on dirait deux personnes distinctes. Chali m'a impressionné. Mariée si jeune, contre les élans de son cœur, loin de la liberté qu'elle aimait tant, elle a su survivre et déjoué les plans de ceux qui voulaient lui nuire ou profiter d'elle et de ce qu'elle représentait. Si j'ai apprécié Maura enfant, ce fut moins le cas adulte. Son comportement n'était pas très respectueux vis-à-vis de son époux qui l'aime à la folie, qu'elle aime aussi beaucoup et qui pourtant, essaie de s'approprier Alexandr. Et vu comment cela se termine entre eux à la fin, j'avais cette impression de "tout ça pour ça?!". Il fallait mettre les choses au clair plus tôt, beaucoup plus tôt.



Immersif à souhait, la lecture fut clairement dépaysante. Je ne suis pas du tout ou alors très peu coutumière de l'Histoire de l'Orient, des pays comme l’Inde, la Mongolie... disons de cette période historique et de la zone géographique. C'était donc la découverte totale. Une véritable plongée au cœur de différentes cultures, avec leurs bons et leurs mauvais côtés. Le voyage, l'évasion et le dépaysement étaient au rendez-vous. Le Pendjab, le Kazakhstan, la Russie, la Chine, la Route de la Soie... magnifique !



Alors là, une sublime plume, très fluide, je suis scotchée. Le travail de recherche est incroyable. L'autrice est tellement précise, c'est beaucoup de descriptions et j'ai même trouvé la plume poétique. J'ai trouvé ce récit aussi beau que cruel. Le réalisme et les descriptions font que certaines scènes étaient visuelles et donc très difficiles à lire.



En bref, ce ne fut pas un coup de cœur mais une excellente lecture tout de même ! Ce fut une lecture passionnante, j'ai eu du mal à lâcher le roman pour aller me coucher le soir. J'ai eu un attachement certain pour Maura, Chali et Morgan/Alexandr. J'ai assez hâte de les retrouver prochainement dans un second tome. C'est une belle histoire d'amour, qui va au-delà des frontières et des cultures !



PS : J'ai eu l'agréable surprise de voir que mon exemplaire était dédicacée ! Super attention ! ♥



Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce superbe roman.
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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Voici un roman qui m’a offert la dose de dépaysement et d’évasion que j’attendais. Au fil des pages, j’ai découvert différents peuples avec leurs traditions, us et coutumes, tout en traversant différents paysages d’Asie centrale, de Russie et même de Chine. Un dépaysement total qui s’accompagne de descriptions d’une grande minutie rendant l’expérience de lecture des plus immersives, d’autant que l’autrice allie l’élégance d’une plume travaillée sans excès, l’acuité de la passionnée et la fluidité de l’écrivaine aguerrie. Il en résulte un pavé certes, mais un pavé qui ne se dérobe jamais à notre attention, bien au contraire.



Le roman est découpé en trois parties, mais je serais bien incapable de vous dire laquelle m’a le plus emportée, chacune d’entre elles nous faisant vivre des péripéties et ressentir des émotions diverses et variées d’une puissance certaine. Il faut dire que l’autrice semble avoir l’art et la manière de créer et de faire grandir des personnages profondément humains qui vivent des choses difficiles, de la violence d’un père alcoolique à la perte d’une mère dans l’indifférence d’un géniteur froid et privé de compassion, en passant par un mariage arrangé à des fins géopolitiques… Malgré la difficulté de certaines situations, je pense notamment à la flamboyance d’un terrible bûcher et à un événement qui m’a brisé le cœur, l’autrice évite l’écueil du pathos pour s’adresser directement à l’humanité et au cœur de ses lecteur(ice)s. On sourit, on tremble, on s’émerveille, on s’inquiète, on panique, on a l’impression que notre cœur est broyé par l’attente, la peur et l’espoir… En d’autres mots, on vit cette aventure avec une grande intensité et l’impression de grandir aux côtés de personnages que l’autrice n’hésite pas à malmener et à faire passer par de terribles épreuves.



Et au jeu du malheur, deux personnages semblent avoir tiré le gros lot : une princesse mongole, descendante du grand Gengis Khan et Morgan, un adolescent partagé entre un père alcoolique et violent, guerrier irlandais soutenu par l’empereur du Pendjab, et une mère aimante qui lui promet un grand destin. En attendant, cette dernière subit les coups de son mari avec courage, autant pour protéger son fils que par habitude culturelle. Après tout, dans cette Inde du XIXe siècle, femmes et enfants sont la propriété du mari qui peut bien faire d’eux ce qu’il souhaite. Certaines scènes m’ont d’ailleurs profondément révoltée ! Néanmoins, en plus de traduire une réalité historique, elles permettent de mieux comprendre la personnalité de Morgan, un adolescent sensible qui aimerait pouvoir protéger sa mère, mais qui est meurtri par son impuissance.



Il pourra heureusement trouver un peu de réconfort auprès d’un homme qu’il considère comme son père, des chevaux, d’un religieux, et de deux jeunes filles récemment rencontrées. La première est une inconnue dont il ne parle pas la langue et ne connaît pas l’identité, mais avec laquelle il trouvera d’autres manières de communiquer. Celle-ci, en plus de l’introduire à l’art de la fauconnerie, faisant naître chez lui un véritable amour et respect pour les aigles, lui offre une sorte de cocon protecteur. À ses côtés, il se sent bien et accède à cette quiétude absente de son quotidien, a fortiori quand son père est de retour de ses exploits guerriers. La seconde personne avec laquelle Morgan va devenir ami est Maura, une jeune irlandaise curieuse et exaltée venue rejoindre son père en Inde, un homme froid et violent dont l’idée de justice constitue en un festival d’exécutions… Pas étonnant qu’il s’entende très bien avec le père de Morgan.



Un drame va soudainement mettre fin au semblant de bonheur de Morgan dont le chemin va se séparer de ses deux amies, avant qu’un concours de circonstances ne vienne, dix ans plus tard, rappeler à l’adolescent devenu homme, un passé qu’il a pourtant tout fait pour oublier et laisser derrière lui. Si je ne suis pas une grande amatrice des ellipses temporelles, j’ai apprécié de sauter dix ans pour retrouver nos personnages changés et grandis : Maura est devenue une belle jeune femme sûre d’elle et mariée avec un célèbre botaniste, elle l’amoureuse des sciences naturelles. Et Morgan, devenu Aleksandr après avoir été adopté par un baron russe, a changé de vie et d’identité. On retrouve en lui sa gentillesse, son courage, son goût pour l’aventure, mais au fil des pages, il nous apparaît peut-être plus dur et sec, les épreuves et blessures du passé ne l’ayant pas laissé indemne. Après un premier refus, Morgan va accepter d’accompagner Maura, retrouvée par hasard, et son mari dans une expédition dont le réel objectif n’est peut-être pas celui annoncé…



Un jeu séduction s’opère entre les deux anciens amis, mais j’avoue que je n’y ai pas été sensible, leur attraction physique m’ayant semblé d’emblée sans commune mesure avec les sentiments profonds unissant Maura et son mari, et ceux portés par Aleksandr à la seule personne qu’il ait jamais vraiment aimée, et qu’il est bien décidé à sauver des griffes des assassins lancés sur sa route pour une affaire de trône… La dimension géopolitique est très bien amenée, d’autant qu’elle apporte son lot de drames, de contrariétés et de dangers, sans jamais occulter le côté humain de cette aventure rythmée et emplie de nobles sentiments, mais aussi de bassesse humaine. Amour, haine, méfiance, attirance, regrets, espoir, convoitise, soif d’or et de pouvoirs… tout y est pour permettre aux lecteurs de passer un moment de divertissement enivrant, dépaysant et romanesque.



J’ai apprécié la fougue de Maura, le courage d’Aleksandr et son caractère passionné, la manière dont un vieux baron recollera son cœur en morceaux en adoptant et sauvant la vie d’un garçon dont il ne connaissait pourtant presque rien, la dévotion d’une mère pour son fils…mais j’ai peut-être été encore plus touchée par le destin d’une princesse dont la vie et le bonheur sont sacrifiés sur l’autel politique. Il y a une telle injustice à se voir déposséder de sa vie par des hommes en quête de pouvoir, de prestige et d’argent ! Alors bien que la princesse Chali soit finalement peu présente dans ce premier tome, c’est le personnage qui a suscité en moi la plus grande empathie et le plus d’admiration. Elle se sacrifie pour son peuple et fait face avec beaucoup de dignité aux épreuves qui jalonnent sa vie, dont l’une effroyable qui aurait pu l’anéantir. Tout au long du roman, je n’ai donc pas pu m’empêcher d’espérer très fort que le destin se montre plus clément avec elle et qu’elle puisse enfin accéder à un bonheur plus que mérité…



Si je lirai la suite de la saga avec plaisir, j’ai apprécié que l’autrice ne termine pas son tome sur un cliffhanger mais sur une fin qui peut aussi bien servir de conclusion, du moins pour moi, que de prémices à une suite que l’on présage forte en émotions, sentiments, rebondissements et dépaysement.



En conclusion, L’Héritage des steppes est le premier tome d’une série parfaite pour les lecteurs en quête d’un voyage culturel, en même temps que d’une belle épopée romanesque mêlant avec brio aventure, dangers, évasion, sentiments, exaltation, amour, haine, passion, contexte historique et géopolitique fort, dépaysement… Le tout porté par une plume fluide et immersive, alternance de précision et d’émotions, et des personnages d’envergure à la construction impeccable et au destin hors du commun !
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La vallée du lotus rose

UN grand voyage un roman d'évasion

malgré un peu trop de descriptions ;

l'auteure nous emmène à toute vitesse

vers la fin de l"histoire et toutes les amours

croisées en chemin ...

vivement les tomes 2 et 3 de la saga !
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La vallée du lotus rose

J’ai été prise dans l’histoire immédiatement avec les descriptions détaillées, des héroïnes hautes en couleur. Même si j’ai eu une préférence pour Olga, un esprit tourmentée.

Au début du roman, Jézébel m’énerve un peu avec son côté aristocratique et son attirance pour un jeune homme assez inconstant. Mais, on se prend au jeu, on s’attache aux personnages et on veut connaître la suite. Et je ne pensais pas retrouver de sitôt une saga envoûtante.

Bref, j’ai été conquise par l’histoire. Cela est un beau présage pour la suite.

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La cité du lotus rose

1921, Jan retrouve Jezebel à Singapour. Elle s’est réfugiée dans une mission religieuse, avec sa fille, afin de fuir le Baron. Les sentiments des deux amoureux n’ont pas faibli et ils se marient. Pour mettre sa famille à l’abri, le jeune marié organise leur départ pour New-York.





Après un tumultueux voyage pendant lequel Jan doit, une fois encore, utiliser la ruse pour échapper à leur ennemi, une nouvelle vie commence. Mais un jour, l’Inde les rappelle…





J’ai beaucoup aimé l’évolution de Jezebel. Elle a gardé son caractère affirmé, ses rivales peuvent en témoigner, mais elle a également gagné de la maturité. Les épreuves l’ont fait grandir. Elle est une amoureuse passionnée, mais elle est mère avant tout. Toutes ses décisions sont prises en fonction du bien-être de son enfant et lorsque sa fille est en danger, elle est prête à tout. Jan, quant à lui, est devenu plus raisonnable. Je pourrais tomber amoureuse de lui, tant il m’a séduite. Malheureusement, je ne suis pas la seule à succomber à son charme…





Hélas, les femmes attirées par son mari ne sont pas le plus gros souci de Jezebel. Le baron est déterminé à faire respecter le contrat de fiançailles pour servir ses propres intérêts. Après avoir fui la Malaisie, la Turquie, le couple se croyait en sécurité en Amérique. Or, leur ennemi est prêt à tout pour découvrir la cité perdue. Cet homme abominable m’a, une fois encore, horrifiée. Par sa faute, Jezebel vit des aventures horribles : le danger vient autant de la nature que des hommes, surtout quand ils sont des proches du baron.





La Cité du Lotus rose est une suite digne de La vallée du Lotus rose. Ce livre comporte 580 pages et pas une n’est de trop. Kate McAlistair ...





La suite sur mon blog
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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La vallée du lotus rose

Jezebel, le personnage principal est une jeune aristocrate de seize ans qui s’apprête à découvrir un Nouveau Monde, l’Inde, après avoir quitté l’Angleterre pour ce pays, afin d’y retrouver son parrain qui souhaite la marier au baron von Rosenheim. Un homme caractériel. Seulement, ce qui l’attend là-bas est loin d’être un conte de fées, à moins de retomber sur cet homme, Jan Lukas, rencontré sur le paquebot, l’Alabator. Entre eux, une alchimie se met en place comme un bonbon sucré tout le long du voyage, malgré leur différence d’âge. Jouant presque au chat et à la souris.



L’histoire m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page malgré l’énorme pavé dans la main. En fait, on ne voit pas le temps passé à cause d’une écriture fluide, addictive, romantique, passionnante, avec en prime une intrigue palpitante dans un décor exotique, des surprises et des rebondissements à chaque chapitre. Les personnages sont attachants (enfin, pour certains), plus d’une fois, j’ai rigolé et là, je pense à notre chère duchesse russe, Olga, tellement burlesque dans ses propos et sa manière de faire. Elle est ce genre de femmes qui serait à l’aise dans notre époque, j’en suis persuadée.



On ne s’ennuie pas, tout se savoure. Les descriptions sont parfois longues, mais tellement bien décrites que cela n’alourdit pas la lecture, bien au contraire. C’est réellement captivant, les dialogues sont excellents. Bref, j’ai adoré ma lecture et j’ai maintenant qu’une seule hâte, c’est de découvrir le tome 2.



Ce roman fait du bien donc, je recommande chaudement !
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L'héritière du Lotus rose

Alors que j’ai apprécié les tomes un et deux de cette saga, là pour moi c’est le tome de trop. Il m’a fallu arriver à un tiers du livre pour commencer enfin à entrer dans l’histoire. Un début de récit qui comportait de trop longues descriptions et beaucoup de notes de renvois, …. ça m’a énormément gênée dans ma lecture.

Passé ce premier tiers, les personnages étaient plus présents et actifs dans l’histoire, du coup j’ai un peu plus accroché.

C’est Lian, la fille de Jezebel qui est l’héroïne cette fois, et j’ai trouvé par moment qu’il y avait un copier-coller avec l’histoire de sa mère. Ce roman se déroule entre l’Argentine et l’Inde avec en trame de fond la seconde guerre mondiale.

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Le palais des Mille Vents, tome 1 : L'héritag..

Malgré quelques longueurs, ce roman est dépaysant et riche en péripéties. Certains passages étaient révoltants et tellement touchants, notamment tout ce qui touche aux personnages féminins comme la mère du héros... Les adeptes de romans historiques et d'aventures vont certainement adorer !
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Le palais des mille vents, tome 2 : Les nui..

1848. La Princesse Iéléna Vatchenko fuit sa vaste demeure, à cheval, accompagnée de ses chiens. Elle a besoin de s’éloigner pour pleurer. Quelques jours plus tôt, elle a donné naissance à des jumeaux et l’un d’eux est décédé. Elle ne veut pas assister à la cérémonie d’adieu. Sa chevauchée est stoppée par un spectacle horrible : la neige est ensanglantée et une troïka est renversée. Sur les lieux de l’accident, elle entend les pleurs d’un bébé. « Ce ne pouvait être un hasard. Cet enfant était là pour elle, pour combler ce vide qui, depuis la nuit dernière, l’empêchait de respirer. » (p. 41) Elle est persuadée qu’il est la réincarnation de Alekseï. Elle convainc son époux, Vassili, d’élever le petit, comme leur propre fils, auprès de Viktor. Cette décision scelle leur destin.





Les deux bébés sont élevés comme des frères. Ils grandissent heureux, sans soupçonner la vérité. Le prince et la princesse respectent les personnes qui travaillent pour eux, aussi, celles-ci leur sont dévouées et fidèles : leur secret n’est pas éventé. Pavel, un moujik (paysan) et son fils Nikolaï veillent sur leurs maîtres. Seul le frère cadet de Vassili représente un danger, en raison de sa jalousie au sujet de l’héritage familial. Par appât du gain, il est prêt à tout pour se venger de son aîné. Il se jure de prendre sa place. Hélas, la quiétude du domaine est ébranlée par la guerre en Crimée. « Les Français et les Britanniques menacent de gagner, il faut des troupes fraîches » (p. 168).





Les nuits de Saint-Pétersbourg est le deuxième tome de la saga Le Palais des Mille vents. Cependant, ce sont de nouveaux personnages qui sont au cœur de l’intrigue, bien que la quête du précédent opus soit présente en filigrane.





Je me suis énormément attachée à cette famille qui nous est présentée. Iéléna est une femme sensible et forte. Son instinct maternel lui insuffle un courage qu’elle ne s’imagine pas posséder. Par amour, que ce soit pour ses fils, pour son époux, pour ses employés ou pour ses animaux, elle affronte les épreuves avec ardeur et témérité. Rien ne lui fait peur, même pas la mort, quand il s’agit de protéger les siens. Sa gentillesse, sa générosité et, surtout, la considération pour ceux qui travaillent pour elle lui apportent leur affection et leur attachement. Aussi, ils sont prêts à tous les sacrifices pour le bonheur de leur maîtresse. Vassili possède les mêmes qualités que son épouse. C’est un homme aimable, un mari aimant et un père présent. Il ne recule pas devant son devoir. Sa bonté est reconnue par Pavel, qui n’abandonne jamais son maître. J’ai aimé la fidélité de ce moujik tendre et discret. Il a transmis ses valeurs à son fils. Celui-ci, Nikolaï, m’a émue par son abnégation et par la pureté de ses sentiments.





De nombreuses épreuves constituent l’essence des Nuits de Saint-Pétersbourg. De nombreuses fois, un cri de détresse et d’effroi s’est échappé de ma gorge. J’étais tant emportée par l’histoire que je la vivais avec mes tripes. J’ai été remuée par les drames qui émaillent le récit, d’autant qu’ils se produisent, souvent, lorsque la situation semble apaisée. Je ne les anticipais pas et je les découvrais avec surprise et émotion.





Comme dans les ouvrages précédents de l’auteure, le paysage et le climat sont des personnages à part entière du récit. L’écriture est très cinématographique : chaque scène s’infiltre dans notre pupille, notre imagination est attisée, tous nos sens sont éveillés et les descriptions s’inscrivent dans les évènements. La lecture de ce roman est une aventure merveilleuse. Kate McAlistair a une plume exceptionnelle : chaque phrase génère une sensation ou un sentiment.





J’ai eu un immense coup de cœur pour Les Nuits de Saint-Pétersbourg.




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