Il n'a pas réussi à refermer ses doigts sur le manche du poignard. Il avait peut-être la force de dix hommes, mais le ruisseau de sang avait tout emporté. Il m'a regardé, et j'ai pris le poignard dans sa main. Je ne savais pas quoi dire, je ne connaissais pas les prières des Daces pour leurs guerriers mourants. Alors, j'ai simplement touché à mon cou l'amulette reçue d'un autre guerrier qui avait eu lui aussi un jour la force de dix. J'ai touché l'amulette, puis j'ai posé ma main sur le front du roi mourant et lui ai coupé la gorge.