Créature de la nuit de Kate Thompson
« Je lui ai bien dit, à ma mère, que je ne voulais pas rester là-bas. Dès qu'elle ouvrait la bouche, je disais : "Je reste pas là-bas. Tu peux pas me forcer. » Il va lui en faire baver, à sa mère, de l'emmener dans un trou aussi perdu. Soi-disant parce que les potes ont une mauvaise influence... Mais pourquoi là-bas ? Pourquoi dans une maison que l'ancien locataire a désertée du jour au lendemain ? Dans une bicoque en rase compagne où une petite fille a été assassinée bien des années plus tôt ? Quant à cette consigne idiote de laisser chaque soir un bol de lait et des biscuits pour une improbable petite fée... c'est du délire Quoique...
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"Le temps peut jouer des tours, quand on est fracassé."
On meurt deux fois. Le jour où votre cœur cesse de battre , et celui où votre nom est prononcé pour la dernière fois.
"- il y a des gens qui ne retiennent jamais les leçons -"
Parfois il faut vivre un temps dans l'ombre pour pouvoir y voir clair ensuite.
Alors que les ventes de livres s'effondrent en raison du rationnement de papier, et que les nouvelles publications se raréfient, le rôle des bibliothèques municipales financées par des fonds publics prend une immense importance dans nos sociétés.
𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑒𝑛 𝑐𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡, 𝑐’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐𝘩𝑜𝑠𝑒 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒.
Pour une jeune comédienne, ce rôle était un vrai cadeau. Le personnage était à la fois charmeur et diabolique, et si Suki Hayes avait le physique de l’emploi, elle n’était pas parvenue à exprimer les nuances du rôle. Au contraire, son interprétation s’était révélée étonnamment plate, et ses partenaires n’avaient cessé de la critiquer dès qu’elle avait le dos tourné. David Lawless lui avait dit que Suki avait « décidé » de quitter la troupe, mais Deirdre soupçonnait qu’on ne lui avait pas laissé le choix.
𝑂𝑛 𝑑𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑖𝑏𝑙𝑖𝑜𝑡𝘩𝑒̀𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑟𝑚𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑔𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒𝑠, 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡-𝑣𝑟𝑎𝑖...
"Je savais qu'il n'y avait pas qu'à elle que c'était arrivé, sur terre. J'avais entendu l'histoire d'une fille qui avait eu un gosse à quatorze ans, et deux autres qui les avaient eus à quinze. Mais c'était justement ça, le truc. Si on en entendait parler, c'était parce que ce n'était pas habituel, c'était terrible, et ça bousillait leur vie."
« Lire est devenu, pour beaucoup, la relaxation suprême », écrivit George à propos de ses usagers pendant la guerre.