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Note moyenne 3.55 /5 (sur 284 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Mosccou
Biographie :

Née à Moscou et arrivée en France après plusieurs années au Texas, Katerina Autet a décroché le Grand Prix des Enquêteurs créé par les Editions Robert Laffont et le Figaro Magazine pour son livre La Chute de la Maison Whyte.
Mère de trois enfants, elle habite à Paris.

Née en Russie, Katerina Autet a passé son adolescence aux États-Unis. Elle a choisi de venir en France il y a vingt ans dans le cadre d’un échange universitaire, et n’en est jamais repartie. Katerina a étudié la linguistique, l’histoire et l’économie. Mère de trois enfants, elle habite à Paris.

Source : www.lefigaro.fr
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Bibliographie de Katerina Autet   (2)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Etant riches et bien nés, nous croyons avoir tous les droits, et notamment le droit au bonheur. Reprenant à son compte la pensée de Gertrude Stein, ma petite sœur Caroline affirme le plus sérieusement du monde que ceux qui prétendent que l'argent n'achète pas le bonheur font leurs courses au mauvais endroit.
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– Savez-vous ce qui est le plus dur, dans les enquêtes criminelles comme dans la pratique du droit pénal ?
– Non.
– C’est l’humain. Le fait de comprendre. Bien sûr, voir des corps éventrés, des enfants mutilés, cela vous fend le coeur, mais là, au moins, vous savez où vous en êtes. Vous êtes celui qui va attraper le monstre qui a commis ce crime atroce et vous allez le mettre derrière les barreaux pour le reste de ses jours ou même sur la chaise électrique, si vous pouvez. Il n’y a pas de doute en vous. Ce qui est pire, c’est quand vous comprenez pourquoi une femme battue a tué son mari violet, pourquoi un vieil homme aimant a euthanasié son épouse qui souffrait atrocement. Vous comprenez, mais vous devez néanmoins faire votre travail et les envoyer en prison. Ce sont ces cas-là que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête. Est-ce que la société se porte mieux maintenant que la femme battue, violée et abusée se trouve derrière les barreaux ?
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Qu’est-ce que tu crois ? Y a beaucoup de gens ici qui sont dans la même situation que lui, sans assurance maladie, sans rien, ça leur pend au nez. On comprend. Tu peux aimer tes parents, ne leur vouloir aucun mal. Il n’empêche, des fois, la mort, c’est tout ce qui vous reste.
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C'est ton ami, certes, mais le fils d'un salaud, sera toujours un salaud. Par définition.
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Ma petite sœur Caroline affirme le plus sérieusement du monde que ceux qui prétendent que l'argent n'achète pas le bonheur font leurs courses au mauvais endroit.
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Notre vie serait bien plus facile si nous pouvions voir les péchés des autres comme des tatouages sur leur peau, si le crime marquai le criminel. ais un homme en costume sur mesure, lisse, poli et souriant ? Qui pourrait affirmer quoi que ce soit avec certitude ?
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C'est ça, l'Amérique, il n'y a pas de juste milieu, tout est dans l'excès. Je crois que ce sont les grands espaces qui font cela, le cerveau des hommes copie le paysage, il n'y a pas de limite, ni à la haine ni à l'amour.
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Je n’aimais pas être le premier sur les lieux. Je me méfiais des émotions, des jugements hâtifs, des promesses irréalisables, des pleurs et des cris. La plupart des gens, confrontés à un événement choquant, réagissent d’une manière extrêmement banale : des larmes, de l’horreur et de l’incompréhension, des réactions à l’emporte-pièce, tellement galvaudées qu’elles semblent fausses même quand elles sont vraies, et ne réussissent qu’à brouiller les cartes.
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Vous avez cru en vos parents, aussi, lorsque vous étiez petit, ils étaient vos dieux, ils ne pouvaient pas avoir tort. Et vous avez eu beau grandir, vous couvrir de rides, vous dégarnir, au fond de vous, vous y croyez toujours un peu. Vous êtes une partie de vos parents. Ils rejaillissent sur vous. Alors, tant que cela ne vous touche pas de trop près, vous fermez les yeux et vous participez au maintien d’une légende familiale.
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- Savez-vous ce qui est le plus dur, dans les enquêtes criminelles comme dans la pratique du droit pénal ?
- Non.
- C'est l'humain. Le fait de comprendre. Bien sûr, voir des corps éventrés, des enfants mutilés, cela vous fend le coeur, mais là, au moins, vous savez où vous en êtes. Vous êtes celui qui va attraper le monstre qui a commis ce crime atroce et vous allez le mettre derrière les barreaux pour le reste de ses jours ou même sur la chaise électrique, si vous pouvez. Il n'y a pas de doute en vous. Ce qui est pire, c'est quand vous comprenez pourquoi une femme battue a tué son mari violet, pourquoi un vieil homme aimant a euthanasié son épouse qui souffrait atrocement. Vous comprenez, mais vous devez néanmoins faire votre travail et les envoyer en prison. Ce sont ces cas-là que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête. Est-ce que la société se porte mieux maintenant que la femme battue, violée et abusée se trouve derrière les barreaux ?
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