Katherine Bourguignon

John Henry Twachtman 1853-1902 né à Cincinnati dans l'Ohio

Ne cherchez pas il n'est pas trop connu. Je me demande bien pourquoi d'abord ?
On dit que 27 ans c'est l'âge maudit du rock, mais alors les 48 ans, les 49 ans, qui n'est pas plus un âge rond, il y en a aussi un bon paquet notable d'artistes dans le siècle d'avant

A étudié les Beaux-arts dans diverses académies de renom. Il a de bonnes bases picturales. Je lis sous la plume de Katherine M. Bourguignon ceci :" lorsqu'il rentre aux Etats-Unis en 1885, il se met à peindre dans un style unique en son genre. influencé à la fois par l'impressionnisme, l'art japonais et les nocturnes de Whistler. En 1889, Twachtman achète une ferme à Greenwitch dans le Connecticut, il y peindra jusqu'à la fin de sa vie des paysages enneigés et de paisibles scènes familiales. Si Twachtman est estimé par ses pairs, ses toiles insolites et envoûtantes ne lui ont jamais valu ni succès critique ni réussite financière. Il a été l'un des membres fondateurs du groupe "des américan painters"

Eh ben je suis à peu près d'accord avec ça, et s'il n'a pas eu de succès, c'est fort injuste et il me plairait de le réhabiliter.
Il y a une toile que j'adore, que je verrais bien dans mon salon à la contempler matin, midi et soir. Je m'identifie totalement à cette toile. C'est une neige, je n'ai jamais vu plus belle neige, elle est d'une fraîcheur et d'une délicatesse inouïes, tellement apaisante, le ciel gris temps neige est merveilleux ..Paysage d'hiver 1890-1900 76,5 x 76,5 Chicago Terra Foundation for Américan Art. (Winter landscape, wykipédia, plus d'images, attention le bleu de la rivière a perdu son bleu).

Je ne sais pas si Josiane va me lire, mais j'ai pensé à elle quand elle parle de neige.

Le village de Giverny attire des centaines d’artistes pendant plus de 30 ans, de 1885 à 1915. Bien que Claude Monet ne les ait pas encouragés à le suivre dans le village où il s’est installé en 1883, Giverny devient rapidement une destination à la mode pour de nombreux étudiants et artistes étrangers. Ils font de l’Hôtel Baudy leur quartier général, et vont jusqu’à investir plusieurs maisons, transformant progressivement le petit village normand en une florissante colonie d’artistes.