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Critiques de Kathleen Karr (128)
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La longue marche des dindes (BD)

Léonie et moi nous sommes rencontrées lors de sa superbe biographie d'Anaïs Ninn, aussi avais je soigneusement noté notre prochain rendez-vous : la longue marche des dindes.



Simon est un grand débrouillard (enfin ça dépend à qui tu poses la question) qui rame velu à l'école. Son institutrice sentant que son avenir est ailleurs le pousse vers la sortie en lui octroyant son diplôme de fin d'études.

Et là c'est le drame.

Oùvaisjepourquoidansquelleétagère ?

Il ne faut pas longtemps à Simon pour avoir une idée diaboliquement stup-géniale : faire traverser trois petits états de rien du tout (1000km poids mouillé) à un millier de dindes car là bas, à Denver, tout est tout neuf et pas du tout sauvage, et on a faim comme partout ailleurs donc on achète toute denrée pour bien plus cher qu'au Missouri puisqu'elles y sont plus rares.



Et donc cette épopée au ton humoristique et enthousiaste se déroule sous nos yeux avec bonheur et jolies couleurs grâce aux dessins de Léonie Bischoff. Si je n'ai pas eu le coup de cœur comme avec Mam' Ninn, j'ai néanmoins trouvé l'épopée très agréable. Faut dire le ton est résolument adressé aux plus jeunes donc forcément le récit y est plus mesuré ou feutré mais c'est tout aussi chouette de croiser des personnages au grand cœur, des antagonistes pas trop vils, pour une aventure qui donne le sourire. Et le sourire on en a tous un besoin énorme en ce moment n'est ce pas ?
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La longue marche des dindes (BD)

Au cœur de la campagne américaine, dans le Missouri, un jeune garçon, Simon, quitte définitivement l’école. Il n’a jamais été très bon dans les matières scolaires et il ne souhaite pas travailler dans la ferme familiale. Même sa famille le considère comme un « bêtat », un « simplet ».

Mais Simon est plein de ressources et de débrouillardise. Il va alors monter son commerce de dindes, qu’il rachète à un éleveur du coin - il se montre d’ailleurs redoutable négociateur - et se lance pour défi d’aller vendre ses dindes a prix d’or à plus de 1 000 km de chez lui, à Denver.

Pour mener à bien ce périple, il remet sur roues un chariot afin de transporter le grain nécessaire aux dindes et embauche un meneur de mules, Mr Peece.

Simon entouré de son meneur de mules, Emett le chien et de ses mille dindes débute alors la folle épopée au cœur des États-Unis.

Au cours de ce voyage ils vont être amenés à faire des rencontres, bonnes et moins bonnes, à surmonter des obstacles et s’extirper de situations délicates. Mais ils vont également apprendre à s’entraider, à vivre et évoluer ensemble en apprenant des autres et faisant des qualités et compétences de chacun une véritable force.



Nous voyons Simon grandir, évoluer tout au long de ce voyage initiatique. Nous sillonnons avec lui et ses acolytes les Etats-Unis, et la multitude de ses paysages.



Simon m’a beaucoup touché par son envie de réussir, son courage, son désir d’émancipation et sa gentillesse.



Côté dessins, j’ai trouvé les planches et les couleurs superbes. Les dessins sont simples, mais les visages parfaitement expressifs.



Ce roman graphique jeunesse est une petite pépite, il véhicule plein de jolis messages positifs.
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La longue marche des dindes (BD)

Coup de cœur pour cette chouette BD destinée à la jeunesse ! Certains diront peut-être qu’elle est idéaliste mais n’oublions pas le public cible. J’ai trouvé que la morale de l’histoire était belle et que surtout des valeurs étaient transmises : gagner des choses à la sueur de son front, respect de l’autre et de la nature, confiance en soi, atteindre ses rêves, l’entraide… Il y a beaucoup de bons ingrédients qu’il est utile de semer dans les petites têtes de nos enfants 😉
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La longue marche des dindes (BD)

Enfin une belle surprise ! J'ai pris cette petite pavasse au rayon jeunesse car le graphisme me plaisait déjà beaucoup. J'ai appris par la suite que l'auteure était celle d'Anaïs Nin en BD, je comprends mieux mon attrait graphique ! L'histoire est vraiment chouette dans cette époque où l'Amérique esclavagiste a rejeté les amérindiens déjà présents sur le territoire, où les enfants doivent travailler dur pour subvenir pour leurs besoins. L'école n'est pas le fort de Simon alors diplôme (offert par son institutrice) en poche, il veut faire fortune avec la dernière idée qui lui est venue : un convoi de dindes depuis l'est vers l'ouest. Amitié, trahison, famille, débrouillardise... Je me répète mais c'était drôlement chouette !
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La longue marche des dindes

Missouri, été 1860. Diplômé à l'usure du cours élémentaire, Simon « déplo[ie ses] ailes ». Il a peut-être une « cervelle de paon » mais sait compter et voit, dans les dindes qui pullulent dans le Missouri mais se vendent à prix d'or à Denver, un moyen de faire fortune.



À l'époque, ni chemin de fer ni autoroute, le convoyage des troupeaux se fait à pied. Qu'à cela ne tienne ! À 15 ans, le jeune garçon relève le défi et part pour un périple de plus de 1000 km, flanqué d'un muletier porté sur la bouteille et… de 1000 dindes !



S'appuyant sur des anecdotes véridiques, Kathleen Karr nous raconte le voyage initiatique d'un jeune anti-héros qui se révèlera nettement moins simplet qu'il en a l'air. Esclave, cavalerie, tribu indienne, jeune orpheline et même grande famille du cirque sont réunis dans ce western déjanté ! Le résultat est dépaysant et hilarant !



Pour aller plus loin : dans ce roman destiné à la jeunesse, certaines problématiques comme l'esclavage ou l'acculturation forcée des Indiens ne sont qu'effleurées. Toutefois, l'école des loisirs, éditeur français du roman, met à disposition un dossier pédagogique (ci-dessous) pour permettre l'étude de certaines questions en classe.



Bibliothèque personnelle – offert en cadeau


Lien : https://www.ecoledesloisirs...
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La longue marche des dindes (BD)

Ce roman graphique jeunesse est adapté du livre de Kathleen Karr. Simon Green n’est pas un bon élève. Son institutrice qui l’apprécie beaucoup décide de le pousser à quitter l’école pour faire quelque chose de sa vie et l’encourage en lui disant croire que « chacun ici-bas a un talent ». Quand Simon découvre l’énorme troupeau de dindes de M.Buffey dont il ne sait plus quoi faire, il se prend à rêver de les emmener jusqu’à Denver où on pourrait lui acheter 5 dollars chaque bête. L’institutrice lui prête l’argent pour acheter le troupeau et Simon prend la route. On suit son périple vers l’ouest dans cette Amérique du XIXème accompagné de Bidwell Peece, le muletier. Ils seront rejoints en cours de route par Jo, une jeune esclave fugitive déguisée en garçon, et par Lizzie, une jeune fille qui a perdu toute sa famille à cause de la famine. A vous de découvrir si cet étrange convoi atteindra Denver… Un beau roman graphique au message porteur d’optimisme et qui s’adresse autant aux adultes qu’aux jeunes.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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La longue marche des dindes (BD)

J’avais besoin d’apaisement, et cet album adorable était dans ma PAL. Nous avons donc passé ensemble un agréable moment… Cette BD est l’adaptation du roman éponyme de Kathleen Karr, déjà publié chez l’Ecole des loisirs (que je ne connaissais pas). Son illustratrice, Léonie Bischoff, a été récompensée en 2021 pour son Anaïs Nin au FIBD d’Angoulême… Alors que Simon est gentiment poussé hors de son école par son institutrice, et encouragé à « déployer ses ailes », lui vient l’idée bien ambitieuse d’acheter les mille dindes de Mr Buffey pour les vendre à Denver, où apparemment elles vaudraient vingt fois plus cher. Le problème est que cette ville est à plus de mille kilomètres de là. Cela n’arrête pas Simon, déterminé. Il recrute un muletier et, de rencontres en péripéties, va vivre le voyage le plus extraordinaire et dangereux de sa vie… J‘ai beaucoup aimé suivre Simon dans ses aventures, pendant cet été 1860, aux Etats-Unis, accompagner ses espoirs, ses engouements, ses déceptions, et ses joies. Le récit déboulonne avec espièglerie quelques clichés. Aucun des personnages ne s’avère en effet avoir les réactions attendues, du muletier ivrogne, compagnon fidèle, aux indiens rencontrés, pacifiques et intéressés par l’élevage des dindes. Ce livre est un bel album jeunesse, plein d’humour et de tendresse, qui croit à la détermination et à la poursuite de ses rêves, à offrir largement autour de soi.



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La longue marche des dindes (BD)

Quel magnifique roman graphique. J’ai adoré.

Un petit bonheur cette lecture.

Simon Green élève en difficulté se voit diplômé par son institutrice pour quitter l’école et essayer de voler de ses propres ailes. Il va parcourir 1000km avec un troupeau de dindes pour essayer de les vendre et de se faire de l’argent.

C’est vraiment joliment écrit et les illustrations sont très belles. Les personnages expressifs mais toujours avec un côté doux et réaliste. Les couleurs très belles.

J’apprécie cette époque du 19eme siècle entre abolition de l’esclavage, le côté far west et western mélangés avec des personnages complètement différents les uns des autres.

Une superbe découverte. Je vais aller lire le livre originale pour voir.
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La longue marche des dindes (BD)

1860, Missouri. Simon Green se trouve désoeuvré le jour où Miss Rogers, son institutrice depuis de bien nombreuses années, décide de lui donner son diplôme, alors qu'il vient de quadrupler son CE1, pour qu'il passe, enfin à autre chose. Alors, en plus, lorsque l'on vit avec son oncle et sa tante parce l'on est orphelin - enfin de mère, le père ayant disparu de la circulation -, et que l'on ne rapporte rien à la maison, il faut bien trouver quelque chose à faire. Justement, un des éleveurs du coin ne sait pas quoi faire de ses dindes, bien trop nombreuses, qui se vendent une misère, alors qu'à Denver, ces mêmes dindes se vendraient une fortune. Qu'à cela ne tienne : Simon répare une charrette, embauche Bidwell Peece, un ivrogne, comme charretier, achète ses mille dindes à l'éleveur grâce à Miss Rogers, et en route pour le Colorado !



Nouvelle découverte d'une adaptation BD d'un roman dont je n'avais jamais entendu parler en m'intéressant aux graphismes proposés par Léonie Bischoff, j'ai encore eu le nez creux. le style de la dessinatrice n'est pas ce que je préfère - pas assez réaliste, très coloré -, mais il colle ici parfaitement à cette aventure d'un Tom Sawyer vendeur de dindes, qui multiplie les rencontres au fil de son périple, pour le meilleur comme pour le pire, en une épopée moderne rocambolesque menée tambour battant, qui permet aux jeunes adolescents de belles réflexions sur l'amitié, le partage, l'altérité, et de fait sur l'acceptation de soi, et de qualités, parfois insoupçonnées, en chacun.



M'est avis que je vais, quand ma PAL me le permettra - et quand mon fils aura l'âge pour ce genre d'histoires, car je pense qu'elle lui plaira -, lire le roman de Kathleen Karr dont cette bande-dessinée est une jolie adaptation.
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La longue marche des dindes (BD)

@La longue marche des dindes BD est une bande dessinée issue du roman jeunesse éponyme de Kathleen Karr, paru en 1999. On retrouve Simon Green, cancre avéré, auquel l'institutrice octroie un diplôme de fin d'étude. Il passe pour le « simplet » du village mais il va faire ses preuves … Il a le sens des affaires.

Il s'improvise turquey-boy et non cow-boy et s'apprête à faire son troupeau de … dindes, si si, parcourir plus de 1000 km pour rejoindre Denver, où il espère revendre ses bestiaux à bon prix.

Commence alors le voyage d'une caravane digne d'un western, des plus mouvementé. Simon est accompagné d'un muletier et d'un chien. La petite troupe va, au fil de du chemin, faire les rencontres habituelles du genre : de méchants bandits, des indiens compréhensifs, des soldats miliciens et esclavagistes mais aussi Jo, esclave qui a pris la poudre d'escampette et Lizzie, jeune femme qui a perdu sa famille et sa maison suite à une attaque de son village.

Les illustrations en général, aux couleurs pastels, sont très agréables et de qualité. Celles qui représentent des scènes de nuit, au camaïeu de mauves sont particulièrement réussies. Les vignettes sont bien lisibles et abordables dès l'âge de 10/11 ans.

Je peux dire que cette BD est plutôt réussie. Pourtant deux éléments du scénario m'ont vraiment ennuyée. le premier, le fait que le premier bandit soit très proche de Simon m'a paru non approprié. le second, le sentiment amoureux développé par Simon pour la femme blanche plutôt que la femme noire m'a dérangée…Il ne me semble pas que cela existait dans le roman initial.

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La longue marche des dindes (BD)

En plein cœur du Missouri, au milieu du XIXème siècle, Simon, quinze ans, se voit enfin octroyer son diplôme par son institutrice Miss Rogers. Celle-ci lui recommande de voler de ses propres ailes et d'aller explorer le monde.



L'adolescent est orphelin, élevé par son oncle et sa tante qui le considèrent comme un bon à rien. Lorsqu'il apprend que les dindes se vendent plus chères à l'autre bout du pays, à Denver, le garçon n'hésite pas à prendre la route avec un troupeau de mille volailles.



Je garde un merveilleux souvenir du roman jeunesse de Kathleen Karr et cette adaptation graphique est une belle réussite.



On suit les aventures de Simon au gré de son périple sur les routes de l'Ouest avec ce drôle de convoi. De rencontres en rebondissements, cette lecture fait la part belle à l'amitié, la solidarité et la tendresse.



Une histoire qui fait du bien, optimiste et rehaussée par la superbe palette de couleurs de Léonie Bischoff. Indiens, banditisme, esclavage, on retrouve également en toile de fond un tableau de l'Amérique d'alors.



Une excellente bande dessinée jeunesse à lire à tous âges.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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La longue marche des dindes (BD)

Cette BD adaptée d'un roman du même nom est une pure merveille.



Tant sur le plan graphique que les couleurs et les personnages, tout est en symbiose totale.



Je l'ai acheté sans savoir que c'était une adaptation. La couverture m'a séduite et le titre aussi.



J'adore ce genre d'histoire où on a le sourire tout au long de la lecture. Pas parce que c'est niais ou beau. Parce que c'est attendrissant, bien pensé et écrit.



La tête de Simon est trop jolie.



Je suis rarement déçue en lisant une BD de "Rue de Sèvres".



Une fois de plus je valide.



À lire, peut-être après avoir lu le roman jeunesse d'où est issue cette BD? publié à l'Ecole des Loisirs.
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La longue marche des dindes

Un roman bourré d'humour, de tendresse, et d'amitié. Je ne m'en lasse pas !

Un de mes coups de coeur il y a plus de quinze ans, et il l'est toujours (parfois, les lectures ne résistent pas au temps !)

Naïf, prétendument simplet, mais finalement plus intelligent que certains, et tellement attachant Simon.

Quand il "obtient" en fin son diplôme, juste parce qu'à 15 ans, il est trop vieux pour ... un cinquième CE1, il doit enfin voler de ses propres ailes, car sa famille (oncle, tante et cousins qui l'ont adopté) ne tient guère à s'en encombrer.

Mais grâce à une institutrice qui a su déceler le meilleur en lui, il part, pas totalement démuni, mais avec la certitude que quelqu'un croit en lui, et ça aide dans la vie.

À la fois idée géniale et coup de tête un peu improvisé, son voyage avec son millier de dindes va se révéler riche en rencontres, de toutes sortes.

Une conclusion un peu facile pourrait être qu'on choisit ses amis, hélas pas sa famille. Et ses amis, dans ce périple incroyable, il ne va pas vraiment les choisir, mais le hasard va mettre sur son chemin des personnages très variés, qui vont former un beau groupe d'inséparables.

Un "Ensemble c'est tout" sur les chemins de l'Ouest lointain.

De nombreuses rencontres, et entre les Indiens et la Cavalerie, les plus sauvages ne sont pas forcément ceux que l'on croit.



J'ai tout aimé dans ce roman, aussi bien l'humour, que la tendresse et l'amitié. Et chaque personnage. Mais mon passage préféré est sans doute la rencontre avec John Prairie-d'Hiver.



L'École des Loisirs a eu l’excellente idée de rééditer cette année ce roman, et dans une "vraie" version poche (contrairement à ce que je disais récemment, elle est à 6.80 €)

Il existe aussi en version Grands Caractères, aux Éditions de La Loupe (Taille 18, 290 pages)
Lien : https://livresjeunessejangel..
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La longue marche des dindes (BD)

Le jeune Simon n'est pas le meilleur à l'école et très rapidement Miss Rogers, son institutrice, lui demande de prendre son envol. Dans son Missouri natal, il s'aperçoit que les dindes ont pullulé et valent 20 fois plus à Denver. S'en suit alors une épopée où ce jeune garçon décide de se créer une escorte pour conduire son convoi de dindes sur les 1000 km qui les séparent de Denver.



Une épopée improbable puisqu'il va lui falloir traverser le désert mais aussi une réserve indienne où la négociation risque d'être rude !

J'ai beaucoup aimé cette BD jeunesse dans ce far-west des années 1860. On s'imagine dans un vieux western, atmosphère tendue, des indiens ou des brigands en embuscade. Mais un protagoniste intelligent qui fait preuve d'une grande pugnacité tout au long de ce parcours accidenté. Mais au bout du chemin, peut-être se cache t-il une nouvelle famille et un peu d'amitié pour ce garçon qui n'aura connu que la rudesse toute son enfance. Une jolie bande dessinée que je recommande !!

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La longue marche des dindes (BD)

Un roman graphique sur une expérience initiatique pour un jeune garçon qui est mauvais à l'école mais qui n'est pas si mauvais dans la vie. Sur les encouragements de sa maitresse, il se lance pour trouver sa voie et mène un voyage qui va bien au delà du périple initial. En menant un convoi de dindons vers un autre état pour y faire fortune et trouver un sens, Simon réussit à créer et à vivre une aventure humaine qui va bien au-delà de l'aspect financier de sa démarche initiale.

Il va aussi a l'encontre de toutes les inégalités qui sévissent à l'époque, que ce soit contre l'esclavage, le traitement faits aux Amérindiens qu'à la place donnée aux femmes dans la société. Un message positif est retranscrit ici avec des planches de couleurs pastels qui donnent de la gaité et le sourire au fil des pages.
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La longue marche des dindes (BD)

Très sympa, des couleurs douces pour une histoire pleine de générosité et de bienveillance.

Un roman graphique tiré d'une histoire que je ne connaissais pas. Est elle aussi positive que la BD ?

Nous avons tous un talent, il faut saisir notre chance, se montrer généreux envers les autres, ne pas s'arrêter aux sarcasmes, moqueries et mauvais jugements. Aller de l'avant, malgré tous.

Un garçon non pas cow boy mais turkey boy, 1000 dindes à conduire à travers les US, pour gagner sa vie, réaliser sa vie.

Une parole peut beaucoup, surtout celle de la maîtresse envers l'élève, une belle aventure et une jolie morale.

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La longue marche des dindes (BD)

Nous sommes dans le Missouri dans la deuxième moitié du 19ème siècle. Simon est un jeune orphelin serviable et gai, surnommé "cervelle d'oiseau' par sa tante. C'est vrai qu'il n'est pas doué pour l'école, mais voilà qu'il a 12 ans, un âge où il va lui falloir trouver sa voie.



Après une conversation avec un éleveur qui désespère de vendre ses dindes, il décide d'en acheter 1000 à 25 cents et de les convoyer du Missouri vers Denver où il compte les vendre près de 5 dollars pièce. Cela représente près de mille kilomètres et beaucoup d'aventures, de rencontres plus ou moins positives et de péripéties.



La bonté de Simon, son altruisme, son attitude positive vont lui permettre d'avancer. La bienveillance est au coeur de cette aventure, même si des personnages négatifs vont lui donner du fil à retordre. On se retrouve dans les années western avec les indiens, les esclaves, les voleurs de bétails ...



Le graphisme, tout en douceur et lumineux, accompagne parfaitement l'histoire.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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La longue marche des dindes (BD)

J'en ai entendu tellement de bien que j'ai été un peu déçue : c'est le risque de lire des bouquins très médiatisés plusieurs mois après leur sortie !



C'est néanmoins une très belle bande dessinée, qui véhicule de belles valeurs et d'importants messages, que je ne manquerai pas de recommander en librairie !



Les illustrations sont belles et douces, on reconnait aisément le travail de l'illustratrice.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La longue marche des dindes (BD)

Je découvre le beau roman de Kathlenn Karr par la version très joliment dessinée par Léonie Bischoff : une aventure entre Missouri et Kansas, l'été 1860, avec des gentils qui sont émouvants et des méchants qu'on aime voir perdre. Une aventure d'amitié qui aborde l'esclavage et les Indiens dans les réserves, la solitude et la mort sans rien édulcorer mais en gardant une atmosphère de bienveillance réjouissante.
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La longue marche des dindes (BD)

Le jeune Simon Green use en vain ses culottes sur les bancs de l'école. Il n'arrive ni à fixer son attention ni à s'intéresser aux cours. Sa famille, soit les oncle et tante qui ont accueilli cet orphelin, le considère comme un benêt bon à rien. Mais, de son côté, Miss Rogers, l'institutrice, décide de lui accorder son diplôme, car il est temps pour lui de « déployer ses ailes ». Simon est perplexe. Personne ne semble vouloir de lui.

Miss Rogers l'encourage pourtant : « Je crois que chacun ici-bas a un talent. »

Simon imagine alors un projet fou dont rien ni personne ne pourra le détourner.

J'aime beaucoup le style de Léonie Bischoff dont j'ai lu avec grand plaisir les belles adaptations de Camilla Läckberg ainsi que le superbe « Anaïs Nin ».

Aussi, lorsque j'ai découvert cette nouvelle production, je n'ai pas hésité longtemps.

C'est à un livre pour la jeunesse que s'attaque cette fois avec brio notre auteure, qui se charge seule de tout le travail : scénario, dessin, couleurs. Les leçons que l'on peut en tirer ne sont donc pas très compliquées, mais je connais beaucoup d'adultes qui feraient bien d'en prendre de la graine.

Bien sûr, le conseil le plus évident est de ne pas avoir d'a priori ni de juger les gens sur la mine.

Au premier abord, Simon passe pour un idiot. Aussi, lorsqu'il parle au fermier de son immense troupeau de dindes, il ne récolte que récriminations : les volailles sont trop nombreuses, il est impossible de les vendre, elles mangent comme des ogresses et risquent de ruiner leur éleveur, bref, celui-ci n'a qu'une idée en tête : s'en débarrasser. Mais, lorsque Simon propose de les lui acheter, c'est une autre affaire : soudain, leur valeur augmente en flèche.

Même constat dans sa famille. Il a élevé au biberon et dressé des mules qu'il est seul à pouvoir faire obéir. Quand il les revendique, les cousins qui, jusque là n'en avaient que faire, ne veulent pas les lui donner. Chacun tente de le rouler. C'est facile (pensent-ils) puisqu'il s'agit d'un demeuré.

Mr Peece vit la même situation. Pour le monde qui l'entoure, ce n'est qu'un ivrogne, raté et fainéant. Mais Simon saura le transformer, lui qui n'a pas perdu une miette de la leçon de Miss Rogers. Il suffit de trouver le talent caché de chacun. L'un concocte, avec les maigres moyens du bord, des « délices culinaires », l'autre sait pêcher et chasser, et même transformer un simple bout de bois en flûte d'où sortent des mélodies enchantées.Ou encore une autre a l'art de tirer des plantes du chemin remèdes ou produits d'entretien.

On découvrira la ténacité et la persévérance, les qualités de ceux que la société rejette : esclave en fuite, indiens, fille et même Emmett, le petit chien.

Au cours de ce long voyage, Simon croisera bien des personnages surprenants. Nombreux sont ceux qui essayeront de l'escroquer, se fiant à son air niais et bonasse. Mais le garçon a plus d'un tour dans son sac.

Sa route est divisée en trois étapes qui feront traverser à son étrange troupe Missouri, Kansas et Colorado.

Il n'y a pourtant pas beaucoup de paysages. Léonie Bischoff a plutôt mis l'accent sur ses personnages, dont les traits, bien que simples, sont très expressifs, surtout en raison de leurs immenses yeux.

Le découpage est assez traditionnel, on rencontre pourtant, ici ou là une planche entière dédiée à une vue d'ensemble et même un impressionnant dessin qui en occupe deux en vis-à-vis.

Ce que j'ai préféré, ce sont les couleurs très variées, tendres et joyeuses. Parfois, au début de l'histoire notamment, les teintes sont très claires, lors de la transaction avec le fermier, par exemple. Elles sont vertes pendant le repas avec les cousins, bleues ou violettes pendant la nuit, mais Léonie Bischoff sait exploiter habilement toutes les ressources de sa palette.

J'ai adoré cet album.
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