AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kathleen Karr (127)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Jeunes et dangereuses

Lu ado, j'avais tout d'abord eu un peu de mal à rentrer dans ce livre avant de m'attacher à ses personnages et son aventure déjantée.



On y suit l'histoire d'une famille avec plein de sœurs nommées par les mois de l'année. Elle ont leur caractère bien trempée et vive des aventures dans le far-west (rocambolesques mais aussi dures mines de rien) à un ryhme effréné. Ça part un peu dans tout les sens, mais si on arrive à se faire embarquer on passe un sacré bon moment avec elles.



Si j'ai oublié le scénario depuis longtemps je me rappelle encore de son ambiance particulière.
Commenter  J’apprécie          30
Jeunes et dangereuses

J'ai beaucoup aimé ce roman plutôt original.

Le livre emprunte aux codes du western mais s'en éloigne aussi. J'ai ri en lisant les mésaventures du père qui ne semble pas vraiment fait pour le banditisme. Toutes ses idées tournent mal.

J'ai aussi apprécié que dans le cadre d'un western, les héroïnes soient féminines. D'autant plus qu'elles ont toutes un caractère bien trempé.
Commenter  J’apprécie          30
Jeunes et dangereuses



La famille de March, April, May, June, July et Lily est ruinée. Pour sauver le ranch, les six adolescentes acceptent bon gré mal gré de suivre leur père dans ses idées loufoques pour gagner de l'argent illégalement. Voler les bêtes du voisin, distiller de l'alcool, braquer une diligence, tout y passe. Aucune de ses entreprises ne donnent de bons résultats, mais une d'entre elles conduira les jeunes filles en prison.



Western + 5 adolescentes + un père ruiné : un roman jubilatoire !



Ces adolescentes ont un comportement féministe bien trop moderne pour l'époque. Elles obéissent à leur père, mais ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour s'en sortir. Ce roman est un bon exemple de courage et de débrouillardise. Ces cinq jeunes filles très différentes sont toutes attachantes à leur manière. Le ton est léger et humoristique, on passe un très bon moment de lecture.



A partir de 13 ans.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
Commenter  J’apprécie          20
Jeunes et dangereuses

5 soeurs s'improvisent hors la loi pour sauver la ferme de leur père
Commenter  J’apprécie          00
Jeunes et dangereuses

Pas de salamalecs, on pourrait croire que mes dernières lectures ont toutes été bonnes, de quoi vous détrousser de vos économies de l'été, etc.



C'est prouvé, on peut tomber sur un truc fade, qu'envoie rien de bandant. J'imagine que dans deux mois on me demandera "t'as déjà lu ce bouquin ?" et l'effort sera rude pour s'en rappeler.



Quoique. Vu ce que ça promettait, je m'attendais sûrement à un truc qu'allait m'exploser le poitrail, un coup de poing dans les dents, aromatisé au bourbon et à la poussière d'or.



Quand on me met sous les yeux un bouquin qui raconte l'histoire de six frangines, élevées dans un ranch qui tombe en ruine, et dont la dernière ferait pisser dans sa culotte le premier garçon réussi. Moi je dis, ENVOIE.



Enfin de la littérature jeunesse qui sent Causette (le magazine, pas l'autre).



Assaisonné d'une morale à deux balles, d'un côté mélo grâce aux parents sans le sou qu'essayent de s'en sortir par tous les moyens mais qui par faute de malchance se retrouvent à obliger leurs filles à attaquer des diligences dans ce bon Texas raciste et puritain.



Je passe sur le fait que les gonzesses se déguisent en fanatiques texanes, évoquant sans problème un rapprochement au KKK, que le bouquin en plus de perdre en peps a été bizarrement traduit, ajoutez quelques fautes, des coquilles et on obtient le premier livre de l'Ecole des Loisirs qui me déçoit vraiment.



Comme quoi suffit pas d'une couverture et d'un quatrième de couv', pour le reste si y'a des curieux allez-y. Moi j'laisse béton. Jeunes et dangereuses, le livre dont on peut (très bien) se passer.


Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          00
La caverne

C'est un roman sans prétention que La Caverne, écrit par une auteure qui a découvert qu'elle aimait écrire pour la jeunesse.



Christine, ses deux frères Michaël et William, et leurs parents vivent dans une ferme sur un lopin de terre dans les collines du Dakota du sud. La terre serait bien située, au pied des collines, dans la vallée où coule le Cheyenne, rivière locale, si ce n'est que depuis trois ans sévit une terrible sécheresse. La situation devient critique : Christine, âgée de 13 ans, et son frère Michaël qui est asthmatique, ont dû arrêter l'école depuis longtemps. C'est un regret pour Christine, qui aimait sa maîtresse et les livres de l'école ; désormais elle aide ses parents, et quand elle peut s'échapper, elle explore les collines.



Ainsi découvre-t-elle par hasard une grotte, baignée par un ruisseau souterrain, et même un étang où nagent de curieux poissons aveugles et blancs. Elle reste discrète sur sa découverte, et n'y amène que Michaël, à qui l'air plus humide permet de mieux respirer et peu à peu de se fortifier. Christine est convaincue qu'il faut garder l'endroit secret, car ses bienfaits et ses beautés ne sont pas destinés à être utilisés, voire pillés. Elle est réellement tiraillée par rapport à ses parents, et, ne parvenant pas à se décider, elle fait jurer le secret à son frère.



Le père de Christine est décidé à partir en Californie, quitte à ne plus être son maître et à travailler dans les grands vergers. Il faut échapper à la pauvreté et retrouver des conditions de vie décentes. Pourtant, ni son épouse, ni les deux grands, n'ont envie de quitter la maison et leurs collines. Ils voudraient au contraire planter un jardin, et faire pousser des légumes. Nous sommes en 1930, historiquement juste au moment de la crise et de la Grande Dépression.



Alors que les événements se précipitent, qu'ils sont en butte à la violence des éléments, comment Christine parviendra-t-elle à concilier son secret et la nécessité d'aider sa famille, alors que son père se fait plus pressant ? Saura-t-elle trouver et garder son autonomie, et persuader ses parents d'attendre encore un peu, avant la pluie ?



J'ai apprécié ce roman facile à lire, avec une réserve : quelque chose sonne faux dans le contrat de lecture. On s'attend à un roman fantastique, il est pourtant très ancré dans la vie quotidienne de cette famille ; l'aspect historique est prégnant, pourtant le récit reste assez général, hormis quelques notations géographiques. Des temps forts ponctuent le roman, pourtant l'action semble un peu à la traîne, je n'ai jamais été vraiment entraînée par ce qui se déroulait. Même les personnages restent un peu flous et indécis, dans un flottement comme une brume de chaleur sur la plaine, alors qu'on guette la pluie, en se demandant si on ne va pas faire une sieste.
Commenter  J’apprécie          182
La longue marche des dindes

Je n'aime pas je trouve sa très étanges et peu accrochant
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes

Une procession de dindes dans le paysage du Missouri jusqu'à Denver, c'est pas commun, ça.

Ouaip, ms'ieur!

Un convoi de chariots, je dis pas. Ca c'est déja vu. Vous savez, la grande ruée vers l'or, tout ça.

Mais une file de dindes glougloutantes qui traversent l'Ouest sauvage, c'est un spectacle à plumes plus exotique qu'un village d'indiens, à ne pas manquer.



1000 dindes qui vont être vendues au marché de Denver.

Simon, 15 ans, redoublant son CE1 pour la dernière fois, a fait le calcul.

Le jeune ado, qui vient de se voir remettre un diplôme d'honneur pour en finir avec la scolarité, a bien saisi la bonne affaire et l'opportunité ici de prouver qu'il n'est pas nigaud.

Pour 25 cents dans le Missouri, les volatiles valent 5 dollars dans un coin comme Denver où il faut batailler dur pour se mettre de la volaille sous la dent.



Kathleen Karr nous invite donc à une Odyssée de la volaille, avec des embûches et de l'émotion.

Nous sourions du départ avec ce personnage un peu simple, à priori, mais droit , adorable et plein de bonne volonté.

Son institutrice, Ms Rogers, croit en lui et en son projet personnel, au point qu'elle investit dans son entreprise de vente de volailles et lui fournit les fonds financiers suffisant pour s'obtenir les deux mules nécessaires pour l'équipée sauvage.



A compter et recompter, le bénéfice semble bien juteux et même si le projet porte à rire à s'en décrocher la mâchoire et à se tenir le ventre, beaucoup toutefois commencent à sentir le gamin capable de remporter la cagnotte attendue. Cela peut peut-être bien marcher à bien y réfléchir.



On sent le jeune Simon pas très bien entouré.

On ne choisit pas sa famille, dit-on.

Sa tante Mabble et sa clique lui cède un chariot inutilisé en héritage (si si!) et ajoutent à la note des remboursement avec intérêts le grain fourni pour nourrir les dindes sur le chemin et ses propres vivres ( c'est que ça mange et ça coûte les mômes!).

Nous entendons le bruit du Jackpot résonner dans notre petite tête.



Chose improbable, Simon retrouvera même son père disparu qui, après plusieurs années d'abandon de droit paternel, se retrouve galvanisé d'un amour fort et solide pour l'aider à arriver à bon port.



Plus on avance sur la route vers Denver, plus les rencontres se multiplient, de bonnes âmes, au premier et second degré.

Plus, nous avançons dans dans le roman, plus le jeune homme multiplie aussi les associations, Bidwell Peece ancien alcoolique repenti et le jeune esclave volontaire Jabeth.

Il va falloir payer toute cette bonne main d'oeuvre, c'est ce qui se fait et Simon est un garçon droit et honnête qui paie ses dettes.



C'est une bonne revanche, Simon, très débrouillard à défaut d'être un jeune intellectuel, devient un véritable entrepreneur qui sait investir au mieux et dans cette faune sauvage avide de monnaie sonnante et trébuchante, il y a tout de même des gens sur qui l'on peut compter et pas toujours ceux que l'on croit.

Alors?

Qui c'est le dindon de la farce dans cette histoire?
Commenter  J’apprécie          20
La longue marche des dindes

XIXème siècle, Etats-Unis, longue transhumance de bétail, par monts et par vaux, par rivières et par gués : une histoire de cow-boys ? Certes non ! Une histoire de « turkey boys » ! Avec un héros de 15 ans, qui vient tout juste de triompher de sa 4ème année de CM1, mais est capable de parcourir 1000 km avec un troupeau de 1000 dindes. Et Simon Green, que tous qualifient d’idiot du village, va accomplir ce chemin aussi aventureux qu’initiatique avec une équipe de choc : un ivrogne à peine repenti mais qui parle à l’oreille des mules et un tout jeune fugitif, terrorisé par les dindes autant qu’à l’idée d’être repris. Un beau road trip, avec Indiens, cirque ambulant, brigands, sauterelles … au terme duquel Simon aura fait la preuve qu’un garçon à cervelle d’oiseau est capable de déployer largement ses ailes !
Commenter  J’apprécie          10
La longue marche des dindes

Après sa superbe biographie dessinée de l’écrivaine américaine Anaïs Nin sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff s’est attelée à l’adaptation du roman jeunesse de Kathleen Karr (L’École des loisirs, 1999). De son trait ici plus classique, différent de celui de son livre précédent, elle magnifie cette épopée américaine.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes

Il s'appelle Simon, il a 15 ans, et il a une confiance absolue en sa maîtresse Miss Rogers malgré le fait qu'elle l'est maintenu quatre années en CE1. Alors quand cette dernière lui accorde « enfin » son diplôme et lui fait comprendre qu'il est temps qu'il prenne sa vie en main en « déployant ses ailes » et qu'il apprend qu'un de ses voisins ne sait que faire de ses 1000 dindes bronze qui ne valent que 25 cents à l'unité tellement il y en a à profusion dans le Missouri alors qu'à 1000 kilomètres à Denver elles en vaudraient 5 dollars l'unité car les gens manquent de tout, il voit là une occasion de s'émanciper.

On est à l'aube du 19ème siècle, c'est la conquête de l'Ouest aux États-Unis et certaines villes commencent tout juste à se développer.

C'est d'autant plus important que Simon comprend bien qu'il n'a pas sa place dans sa famille. Élevé par sa tante et son oncle depuis le décès de sa mère il y a dix ans et la disparition de son père, il sent bien qu'ils ne le font pas par bonté et il est la cible constante des moqueries de ses cousins. Simon a beau avoir selon son entourage une cervelle de paon, son coeur lui indique bien souvent les bonnes réponses et l'amène à bien cerner en qui il peut avoir confiance et de qui il doit se méfier. Alors avec l'aide de Miss Rogers il prépare son projet, répare un vieux chariot qui appartenait à sa mère, achète les dindes avec les économies de Miss Rogers et propose à Bidwell, l'ivrogne du village, rejeté par tous de se joindre à lui pour conduire les rênes de la caravane. C'est décidé, il amènera les 1000 dindes à Denver !

Lourd de leur passé Simon et Bidwell prennent la route et rencontrent très rapidement Jabeth, jeune esclave en fuite. Ce trio dépareillé mais au grand coeur va être uni face à tous les dangers qui menacent leur route et leurs dindes.

Un roman à l'écriture enjoué bien agréable à lire dès 10 ans basé sur des faits historiques puisque les camions et trains à bestiaux n'ont pas toujours existés !

Commenter  J’apprécie          120
La longue marche des dindes

Derrière ce titre intrigant se cache une aventure pas moins rocambolesque. 1860, États-Unis. Simon Green n’est pas fait pour l’école, c’est le moins qu’on puisse dire après un quatrième CE1… à quinze ans. Mais il n’est pas idiot pour autant et il a quand même appris les multiplications. Alors quand on lui dit que les dindes vendues ici vingt-cinq cents valent cinq dollars à Denver, il fait rapidement le calcul… et ce sont pas les mille kilomètres entre Union, Missouri, et Denver, Colorado, qui l’empêcheront de déployer ses ailes et de lancer sa petite affaire !



Simon m’a été d’emblée sympathique. Certes, ses talents ne sont pas scolaires, mais sa gentillesse, sa générosité et son sens pratique sont fédérateurs. Belles ou mauvaises rencontres le feront grandir au fil de ce récit initiatique. Si certains chercheront à abuser de ses qualités, d’autres feront tout pour l’aider à trouver sa place dans ce monde. Alors certes, le récit est gentil et positif, et certains retournements de situation peuvent parfois sembler un peu faciles, mais j’avoue que j’ai trouvé ça agréable pour une fois et j’ai suivi leurs péripéties avec plaisir.

J’ai adoré toute la clique qui entoure Simon, cet ingénu aux éclairs de génie. Miss Rogers, son institutrice qui croit en lui d’une bien belle façon ; Bidwell Peece, l’amoureux des bêtes que Simon extirpe de la boisson ; Emmett, le brave petit chien du précédent ; Jabeth, l’esclave en fuite ; Lizzie, la jeune fille explosive qui refuse d’être traitée comme une poupée. Ne pas se fier aux apparences et croire aux talents de chacun·e, voilà une leçon à retenir !



C’est également un beau voyage à travers les États-Unis. Un pays où tout n’est pas rose, loin de là. Certes, le petit peut y devenir grand – à condition de ne pas être réduit à néant par la méchanceté et la cupidité d’autrui –, mais c’est aussi un pays divisé par l’esclavage, un pays qui martyrise les Indiens, qui massacre inutilement les bisons.



Solidarité, amitié, honnêteté… et c’est parti pour un voyage lumineux qui ne cessera de faire grandir notre tendresse pour ces protagonistes hauts en couleurs.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          50
La longue marche des dindes

Un roman bourré d'humour, de tendresse, et d'amitié. Je ne m'en lasse pas !

Un de mes coups de coeur il y a plus de quinze ans, et il l'est toujours (parfois, les lectures ne résistent pas au temps !)

Naïf, prétendument simplet, mais finalement plus intelligent que certains, et tellement attachant Simon.

Quand il "obtient" en fin son diplôme, juste parce qu'à 15 ans, il est trop vieux pour ... un cinquième CE1, il doit enfin voler de ses propres ailes, car sa famille (oncle, tante et cousins qui l'ont adopté) ne tient guère à s'en encombrer.

Mais grâce à une institutrice qui a su déceler le meilleur en lui, il part, pas totalement démuni, mais avec la certitude que quelqu'un croit en lui, et ça aide dans la vie.

À la fois idée géniale et coup de tête un peu improvisé, son voyage avec son millier de dindes va se révéler riche en rencontres, de toutes sortes.

Une conclusion un peu facile pourrait être qu'on choisit ses amis, hélas pas sa famille. Et ses amis, dans ce périple incroyable, il ne va pas vraiment les choisir, mais le hasard va mettre sur son chemin des personnages très variés, qui vont former un beau groupe d'inséparables.

Un "Ensemble c'est tout" sur les chemins de l'Ouest lointain.

De nombreuses rencontres, et entre les Indiens et la Cavalerie, les plus sauvages ne sont pas forcément ceux que l'on croit.



J'ai tout aimé dans ce roman, aussi bien l'humour, que la tendresse et l'amitié. Et chaque personnage. Mais mon passage préféré est sans doute la rencontre avec John Prairie-d'Hiver.



L'École des Loisirs a eu l’excellente idée de rééditer cette année ce roman, et dans une "vraie" version poche (contrairement à ce que je disais récemment, elle est à 6.80 €)

Il existe aussi en version Grands Caractères, aux Éditions de La Loupe (Taille 18, 290 pages)
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          80
La longue marche des dindes

L’histoire prend place dans l’état du Missouri, un village paumé. Simon, 15 ans, vient de recevoir son diplôme de fin d’étude après avoir fait cinq fois la même année. Son enseignante le sent prêt à prendre son envol. Si le jeune homme se demande ce qu’il va bien pouvoir faire de sa vie, une idée incroyable va très rapidement se présenter à lui et c’est grâce à la confiance de son enseignante qu’il va oser se lancer dans le convoyage de dindes. Car si cet été-là leur prolifération devient un fardeau pour les éleveurs du Missouri, il y a une forte demande dans la ville de Denver et Simon espère bien y faire fortune.



La longue marche des dindes est un récit initiatique original au cours du quel on fait des rencontres agréables et surprenantes, d’autres plus problématiques mais qui viennent pimenter un récit d’aventure intelligent et bourré d’humour. L’auteur nous entraîne dans une longue marche à travers l’Amérique, à la découverte des turkeyboys, moins connu que les cowboys, et de la difficulté d’un voyage de mille kilomètres avec des volatiles. Simon devient porteur d’espoir en prouvant que le plus important est de croire en ses rêves.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
Commenter  J’apprécie          10
La longue marche des dindes

Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes

Jai aimer
Commenter  J’apprécie          10
La longue marche des dindes

Missouri, été 1860. Diplômé à l'usure du cours élémentaire, Simon « déplo[ie ses] ailes ». Il a peut-être une « cervelle de paon » mais sait compter et voit, dans les dindes qui pullulent dans le Missouri mais se vendent à prix d'or à Denver, un moyen de faire fortune.



À l'époque, ni chemin de fer ni autoroute, le convoyage des troupeaux se fait à pied. Qu'à cela ne tienne ! À 15 ans, le jeune garçon relève le défi et part pour un périple de plus de 1000 km, flanqué d'un muletier porté sur la bouteille et… de 1000 dindes !



S'appuyant sur des anecdotes véridiques, Kathleen Karr nous raconte le voyage initiatique d'un jeune anti-héros qui se révèlera nettement moins simplet qu'il en a l'air. Esclave, cavalerie, tribu indienne, jeune orpheline et même grande famille du cirque sont réunis dans ce western déjanté ! Le résultat est dépaysant et hilarant !



Pour aller plus loin : dans ce roman destiné à la jeunesse, certaines problématiques comme l'esclavage ou l'acculturation forcée des Indiens ne sont qu'effleurées. Toutefois, l'école des loisirs, éditeur français du roman, met à disposition un dossier pédagogique (ci-dessous) pour permettre l'étude de certaines questions en classe.



Bibliothèque personnelle – offert en cadeau


Lien : https://www.ecoledesloisirs...
Commenter  J’apprécie          90
La longue marche des dindes

Simon, 15 ans, est le simplet d'un village paumé du Missouri, cela fait 4 fois qu'il fait son CE1. Miss Rogers, son institutrice, lui demande de voler de ses propres ailes et lui donne son diplôme de fin d'études. Simon décide alors de se lancer dans le convoyage de dindes sur 1000 km pour rejoindre la ville de Denver. Folle entreprise à laquelle il croit dur comme fer. Miss Rogers croit à son projet et s'associe à l'affaire, l'aventure peut commencer...

Sur sa route, Simon va croiser des gens bienveillants comme M.Peece, le charretier, Jabeth, un esclave fugitif mais aussi à cause de sa naïveté des escrocs comme son propre père Samson Green. Cette aventure humaine verra nos héros évoluer sous fonds d'entraide et de solidarité, de confiance.
Commenter  J’apprécie          140
La longue marche des dindes

Ce magnifique roman graphique ayant reçu le Fauve jeunesse à Angoulême est l'adaptation du roman éponyme de Kathleen Karn paru en 1998. Léonie Bischoff en a fait une bande dessinée pour les 9/12 ans qui prône l'ouverture aux autres, l'affirmation de soi, l'entraide, le respect, la solidarité et surtout l'amitié.

Nous sommes en 1860 à Union, une petite bourgade du Missouri. Simon un garçon de quinze ans, pas vraiment doué pour l'école, qui, après avoir doublé de nombreux classes se voit octroyer son diplôme et refuser l'entrée au CE2. Sa maîtresse, la très bienveillante Miss Rogers, persuadée que chacun a un talent , lui suggère l'idée d'entreprendre quelque chose par lui-même et de croire en lui malgré l'opinion des autres. Il n'envisage pas de rester à la ferme de son oncle où il est clairement indésirable et n'est pas à court d'idées. Ayant appris que les dindes qui naissent à foison à Union sont vendues vingt fois plus cher à Denver, il décide de convoyer mille dindes jusqu'à cette ville située à quelques mille kilomètres de là. Pour cela il retape un vieux chariot et part à la recherche d'un associé. Il le trouve en la personne de Monsieur Peece, un alcoolique notoire, rejeté de la société. Commence alors la traversée de l'Ouest américain. Au cours de ce long périple il va traverser de nombreux dangers et faire de belles rencontres. Tout d'abord Jo, une jeune esclave en fuite, ensuite d'honorables et courtois indiens Potawotamis enfin, Miss Lizzie, l'unique survivante de l'épidémie qui a décimée sa famille. Toutes ces expériences et ces rencontres vont lui apprendre beaucoup sur lui-même et sur les autres. Mais grâce à Simon, Monsieur Peece, Jo et Lizzie, ces opprimés ou rejetés de la société vont se réapproprier leur vie et retrouver du plaisir, ils vont recréer une communauté de leur petit groupe.

Cette bande dessinée à l'usage du jeune public, au travers de ce périple initiatique réunit tous les mythes du Far West, de l'Amérique du XIXème siècle et de la conquête de l'Ouest : grands espaces, feux de camps en pleine nature sauvage et parfois hostile, roulotte, saloons, alcoolisme, banditisme, esclavagisme, indiens expropriés, déchus de leur splendeur et parqués par le gouvernement…

Les personnages sont attachants et la traversée de tous ces dangers sur fond de grands espaces, va les amener à former une sorte de famille recomposée fondée sur le respect, l'entraide, la solidarité et l'amitié. Chacun va grandir, s'ouvrir aux autres, guérir de ses blessures, de ses démons et trouver sa voie.

Les couleurs lumineuses aux tons pastels et le graphisme tout en rondeur et en douceur, dynamique et expressif nous enrobent si bien que nous nous laissons embraquer sans aucune résistance dans ce périple riche de rebondissements.

Un magnifique roman graphique qui mérite bien son prix du Festival d'Angoulême. A mettre sans aucune restriction entre les mains de nos jeunes ados qui veulent grandir avec les bonnes valeurs.

Commenter  J’apprécie          30
La longue marche des dindes

C'est un livre à lire si vous aimez les séries ou il y a beaucoup beaucoup beaucoup de poursuite et de chemin
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Kathleen Karr (743)Voir plus

Quiz Voir plus

Riverdale

Comment s’appelle le père de Chuck ?

Pop
F.P
Hiram
Al

20 questions
39 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}