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Citations de Kathleen Winter (61)


Plaindre quelqu'un ne l'aide en rien.
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"Le processus d'éloignement survient dans toutes les familles restreintes composées d'un mére, d'un pére et d'un enfant unique. Tôt ou tard s'ouvre pour chaque enfant un monde nouveau, peu importe la qualité de l'amour qui régne au sein du foyer ......
Amour profond , amour raté, amour compliqué, amour qui s'efforce de garder un enfant au chaud sous des couches de peur ou de prudence. Un beau jour, les couches commencent à tomber......"
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Les angoisses d'un enfant ne sont pas celles d'un adulte. Elles le rongent et cette souffrance n'est vraiment pas nécessaire. Pourquoi les adultes croient-ils les enfants incapables d'entendre la vérité ? Pourquoi s'obstinent-ils à refiler à leurs enfants les mensonges que leurs propres parents leur ont refilés, alors qu'ils se souviennent sûrement de la détresse qu'ils avaient ressentie quand ils pleuraient tout seuls dans leur lit, en proie à des peurs que personne n'avait pris la peine de les aider à surmonter ?
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Nous vivons dans un monde où on accroche à chaque personne, chaque plante, chaque créature animale ou chaque entité quelle qu'elle soit une étiquette explicative.
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Pour Thomasina, les gens sont des rivières, toujours prêts à passer d'un état d'être à un autre. A ses yeux, il est injuste de traiter les gens comme des êtres achevés. Chacun est constamment en devenir ou en non-devenir.
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Rares sont les moments, dans la vie des femmes, où elles peuvent sentir le soleil palpiter sur leurs paupières dans un endroit caché sans personne pour leur demander quoi que ce soit.
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On dit que l'amour nous attend à chaque coin de rue. Si c'est vrai, il faut croire que je tourne en rond.
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- Vous vouliez vraiment devenir une danseuse de ballet?
(...)
- Je dansais toute seule dans la cuisine quand il n'y avait personne. Si tu pouvais espionner ce qui se passe dans toutes les maisons de Saint-Jean , et de l'île de Terre-Neuve par la même occasion, et dans celles du monde entier pendant qu'on y est, tu y verrais des femmes danser toutes seules. Les hommes n'en ont aucune idée. Tu fais probablement partie des trois ou quatre douzaines d'hommes qui le savent sur cette terre. Parce que je te l'ai dit. Mais tu es encore un jeunot. Tu as le temps d'oublier.
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Il suffit parfois d’une interruption, d’une rupture dans le cours des choses, même si ça ne dure pas, pour ouvrir une faille.

(Chapitre 16 – Eloignement)
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Pour Thomasina, les gens sont des rivières, toujours prêts à passer d'un état d'être à un autre. À ses yeux, il est injuste de traiter les gens comme des êtres achevés. Chacun est constamment en devenir ou en non-devenir.
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Lorsque Treadway ressent le besoin de parler, il s'adresse à une nyctale boréale qu'il a rencontrée quand il avait dix sept ans. Lui et la chouette boréale partagent certaines caractéristiques physiques. Tous deux sont de petite taille comparativement aux autres membres de leur espèce.Tous deux possèdent un corps compact, rond, fiable mais à première vue sans grâce. La nyctale boréale est l'un des oiseaux les plus discrets et les plus modestes qui soient.
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A Croydon Harbour, il n'y a nulle part où fuir la luminosité d'une journée d'hiver ou l'éclat aveuglant d'une journée d'été. Nulle part où se tapir en secret dans l'ombre, en compagnie de ses rêves. Et si vous êtes en panne de rêves ou si vous les avez perdus, aucun écran argenté ne vous aidera à les retrouver ni ne vous chuchotera comment en fabriquer de nouveaux.
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Je n'appellerais pas ça une maladie. J'appellerais ça une différence. Une différence signifie une tout autre manière d'être. ça pourrait être fantastique. ça pourrait être d'une incroyable beauté si les gens n'avaient pas si peur.
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Une fois que j'aime une personne, quoi qu'elle fasse, rien ne m'empêchera de l'aimer.
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Thomasina sent monter une colère qu'elle n'a pas ressentie depuis longtemps. Les angoisses d'un enfant ne sont pas celles d'un adulte. Elle le rongent et cette souffrance n'est pas vraiment nécessaire. Pourquoi les adultes croient-ils les enfants capables incapables d'entendre la vérité ? Pourquoi s’obstinent-ils à refiler à leurs enfants les mensonges que leurs propres parents leur ont refilés, alors qu'il se souviennent sûrement de la détresse qu'ils avaient ressentie quand ils pleuraient tout seul dans leur lit, en proie à des peurs que personne n'avait pris la peine des les aider à surmonter ?
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A Croydon Harbour, il n'y a nulle part où fuir la luminosité d'une journée d'hiver ou l'éclat aveuglant d'une journée d'été.Nulle part où se tapir en secret dans l'ombre, en compagnie de ses rêves. Et si vous êtes en panne de rêves ou si vous les avez perdus, aucun écran argenté ne vous aidera à les retrouver ou vous chuchotera comment en fabriquer de nouveaux. Il faut se débrouiller tout seul, à Croydon Harbour. Au chapitre de l'imagination, on est livré à soi-même et c'est ce que désirent la plupart des habitants de l'endroit. C'est pour cette raison qu'ils sont venus ici, ceux qui arrivaient de pays comme l’Écosse, l'Angleterre et même les États-Unis; ils sont venus ici pour oublier les rêves collectifs d'un vieux monde et s'enorgueillir de leurs empreintes de pas sur un sol que n'avaient foulé avant eux que les peuples autochtones et le caribou sauvage. A cette époque, si vous apparteniez aux peuples Innu ou Inuit, vous n'aviez nul besoin de cinéma. Le cinéma était une de ces illusions créées par l'homme blanc pour compenser sa propre cécité. Cet homme blanc qui, par exemple, ignorait que la vie palpite à l'intérieur des pierres. Imaginez!
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- Je n'appellerais pas ça une maladie. J'appellerais ça une différence. Une différence signifie une tout autre manière d'être. Ça pourrait être fantastique. Ça pourrait être d'une incroyable beauté si les gens n'avaient pas si peur.
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Les gens parlent de Mozart avec une affection qu'ils sont incapables d'éprouver pour Haendel, qui évoque l'apparat et non la tendresse.
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Lorsqu’on garde un autre monde en mémoire, un monde qu’on a perdu, on peut toujours s’imaginer le visiter à nouveau.
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Il a l'impression qu'ils sont seuls, même si ce n'est pas le cas. Il a l'impression que tous deux se reconnaissent d'une manière qui n'appartient qu'à eux. Les autres peuvent le regarder, mais ils ne voient pas ce que voit Wally Michelin, et il n'est pas convaincu que les autres voient ce que lui-même voit chez Wally. Une impression d'infini. Quand on est en compagnie d'une personne ordinaire, on peut tracer la limite du territoire que l'on occupe ensemble, et l'expérience a appris à Wayne que cet espace était généralement réduit. Plus petit qu'un pays et plus petit qu'une ville et parfois plus petit que l'espace d'une pièce. Mais cette pièce, cet espace qu'ils occupent en ce instant, n'existe pas concrètement. Boston n'a pas nécessairement de réalité non plus, même si Wayne en devine la présence effervescente dans toutes ces lumières, ces rues et ces parcs inconnus, derrière les portes de la salle de répétition. Se retrouver en présence de Wally lui donne l'impression qu'en cette minute la vie vient de fleurir à l'intérieur de lui plutôt que de rester en dormance. Il perçoit la vibration électrique de sa propre existence et ne veut pas que cette vibration cesse, même s'il sait qu'elle s'est déjà interrompue dans le passé et qu'elle peut s'interrompre de nouveau.
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Pastiches littéraires

"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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