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Note moyenne 4.18 /5 (sur 5744 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Portland, Oregon , le 19/08/1903
Mort(e) à : Comté de Hennepin, Minnesota , le 14/07/1996
Biographie :

Kathrine Kressmann Taylor, ou simplement Kressmann Taylor, est une écrivaine américaine d'origine allemande.

Après un diplôme de littérature et de journalisme de l’Université d'Oregon, en 1924, elle emménage à San Francisco où elle devient correctrice et rédactrice dans la publicité. Elle commence à écrire pendant son temps libre, et elle a publié à l’occasion dans divers petits magazines littéraires.

En 1928, elle épouse Elliott Taylor, propriétaire d’une compagnie publicitaire, et devient femme au foyer. Ensemble ils ont trois enfants.

En 1938, la famille déménage à New York où elle écrit "Inconnu à cette adresse" (Address Unknown, 1938). Story magazine accepte de publier cette nouvelle qui relate la correspondance entre un marchand d'art juif vivant à San Francisco et son ami et associé, rentré en Allemagne en 1932, qui adhère progressivement à l'idéologie nazie.

Cependant, l’éditeur Whit Burnett et son mari Elliott jugent que "cette histoire est trop forte pour avoir été écrite par une femme", et décident du pseudonyme masculin de Kressmann Taylor, qu’elle utilisa ensuite jusqu’à la fin de sa vie.

Le Reader's Digest accueille à son tour la nouvelle dans ses pages, puis Simon & Schuster le publie sous forme de livre en 1939. 50 000 exemplaires sont vendus. Le livre est interdit dans l’Allemagne nazie.

En 1944, Columbia Pictures produit une adaptation cinématographique d’Inconnu à cette adresse. Le réalisateur est William C. Menzies et Paul Lukas tient le rôle de Martin. Le scénario, écrit par Herbert Dalmas, est également attribué à Kressmann Taylor.

À partir de 1947, Kathrine Taylor commence à enseigner les sciences humaines, le journalisme et l’écriture à l’université de Gettysburg, en Pennsylvanie. Elle y devient la première femme à posséder le statut de professeure titulaire.

Son mari meurt en 1953. Elle reste 19 ans à Gettysburg et publie une dizaine de nouvelles durant cette période, l’une d’elles est sélectionnée pour le prix de la meilleure nouvelle américaine en 1954.

Elle prend sa retraite en 1966 et part alors pour Florence, en Italie, où elle écrit "Journal de l'année du désastre" (Diary of Florence in Flood, 1967).

En 1967, elle épouse le sculpteur américain John Rood.

En 1995, alors qu’elle a 92 ans, Story press réédite "Inconnu à cette adresse" pour fêter le 50e anniversaire de la libération des camps de concentration. La nouvelle est traduite en 20 langues. Le livre sort en France en 1999 et se vend à
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Source : www.lisons.info
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Après "Bienvenue au club", le CNL en partenariat avec Public Sénat, met en avant les conseils des lecteurs en leur donnant la parole dans l'émission #LivresetVous. Une nouvelle chronique à ne pas manquer tous les vendredi à 17h30. Géopolitique : un monde à la carte ! Comprendre le monde avec cartes et atlas, c'est l'ambition des deux invités de Guillaume Erner dans « Livres & Vous » : Nepthys Zwer et Alexandre Negrus. Cette semaine, Lyse, étudiante et membre du club de lecture de l'université d'Orléans, répond au thème de l'émission en convoquant deux ouvrages : Inconnu à cette adresse (Kressmann Taylor) et Grisha (Leigh Bardugo). Une émission présentée par Guillaume Erner, en partenariat avec France Culture. #livresetvous #bienvenueauclub #publicsenat #franceculture #universitéorléans Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux : Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr Facebook : Centre national du livre Twitter : @LeCNL Instagram : le_cnl Linkedin : Centre national du livre

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Citations et extraits (320) Voir plus Ajouter une citation
Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
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L'homme que j'ai aimé comme un frère,dont le coeur a toujours débordé d'affection et d'amitié ne peut pas s'associer,même passivement,au massacre de gens innocents.Je garde confiance en toi,et je prie pour que mon hypothèse soit la bonne;il te suffit de me le confirmer par lettre par un simple "oui",à l'exclusion de tout autre commentaire qui serait dangereux pour toi.
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L'homme électrise littéralement les foules; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit?
Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les Juifs. Mais il ne s'agit peut-être là que d'incident mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement.

Martin, au sujet du Führer et de ses premiers pas à la tête de l'Allemagne
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Tu dis que nous persécutons les libéraux, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : Est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais? Il taille dans le vif, sans états d'âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal. Notre re-naissance l'est aussi. Mais quelle jubilation de pouvoir enfin redresser la tête ! Comment un rêveur comme toi pourrait-il comprendre la beauté dégainée ?
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« Franchement, Max, je crois qu’à nombre d’égards, Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sûr; […] il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge : est-il complètement sain d’esprit ? »
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Il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension.
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Cher vieux max,
Tu as certainement entendu parler de ce qui se passe ici, et je suppose que cela t'intéresse de savoir comment nous vivons les événements de l'intérieur. Franchement, Max, je crois qu'à nombre d'égards Hitler est bon pour l'Allemagne, mais je n'en suis pas sûr. Maintenant, c'est lui qui, de fait, est le chef du gouvernement. Je doute que Hindenburg lui-même puisse le déloger du fait qu'on l'a obligé à le placer au pouvoir. L'homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit ? Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les Juifs. Mais il ne s'agit peut-être là que d'incidents mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d'un grand mouvement. Car je te le dis, mon ami, c'est à l'émergence d'une force vive que nous assistons dans ce pays. Une force vive. Les gens se sentent stimulés, on s'en rend compte en marchant dans les rues, en entrant dans les magasins. Ils se sont débarrassés de leur désespoir comme on enlève un vieux manteau. Ils n'ont plus honte, ils croient de nouveau en l'avenir. Peut-être va-t-on trouver un moyen pour mettre fin à la misère. Quelque chose - j'ignore quoi - va se produire. On a trouvé un Guide ! Pourtant, prudent, je me dis tout bas : où cela va-t-il nous mener ? Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
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Cette fois, Mr. Pros était allé trop loin. Avec un gémissement de douleur, Angie se traîna hors de l'enceinte de son pupitre et s'enfuit de la classe en pleurant. Aveuglées par les larmes, elle prit la porte de travers; son postérieur informe fut un instant bloqué puis se dégagea. Comment Mr. Pros aurait-il pu savoir qu'elle n'avait pas de mère, que c'était la seule de ses enfants que son père avait emmené avec lui, pour protéger sa douceur et sa naïveté ? Comment Mr. Pros aurait-il pu comprendre quoique ce soit à ses besoins ? Il n'était pas professeur par désir d'instruire ou par amour de sa discipline. Il enseignait parce que l'enseignement était un métier propre, parce que, comme il le répétait à sa femme depuis des années, dès qu'on avait son certificat et sa nomination, on était à l'abri: plus personne ne pouvait vous déloger. C'était l'emploi la plus sûr au monde.
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Heureusement qu'il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses vanités et trouver chaleur et compréhension ; un lieu où les égoïsmes sont caducs et où le vin, les livres et la conversation donnent un autre sens à la vie.
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Le 12 novembre 1932
Mon cher Martin,
Te voilà de retour en Allemagne. Comme je t'envie... Je n'ai pas revu ce pays depuis mes années d'étudiant, mais le charme d'Unter den Linden agit encore sur moi, tout comme la largeur de vue, la liberté intellectuelle, les discussions, la musique, la camaraderie enjouée que j'ai connues là-bas. Et voilà que maintenant on en a même fini avec l'esprit hobereau, l'arrogance prussienne et le militarisme. C'est une Allemagne démocratique que tu retrouves, une terre de culture où une magnifique liberté politique est en train de s'instaurer. Il y fera bon vivre.
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