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Critiques de Kathryn Stockett (1009)
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La couleur des sentiments

Ce livre est une pépite ! Décidemment, un coup de cœur de plus.

Tout d'abord le style m'a beaucoup plu : nous avons trois narrateurs différents qui emploient chacun un langage très différents (c'est du moins ce que j'ai ressenti dans la traduction). Skeeter a un langage un peu plus soutenu, tandis qu'Aibileen emploie une langue un peu plus parlée parfois. Quant à Minny, une femme haute en couleurs, j'ai énormément aimé son style plein de mordant. Elle m'a même fait souvent rire ! Ces femmes sont très touchantes, chacune avec ses peines, ses joies et ses difficultés. Je me suis beaucoup attachées à elles.

Ensuite, l'histoire m'a fait réfléchir : nous avons appris en cours le racisme, les Noirs étant vus comme "inférieurs" aux Etats-Unis (et ailleurs aussi), les femmes noires étant des bonnes au service de femmes blanches etc, et ce jusque très tard. Cependant ce livre met vraiment les mots dessus, il donne de la réalité aux faits appris en cours. En lisant ce roman, je me suis plusieurs fois dit qu'il aurait très bien pu se passer un siècle plus tôt, tant les mentalités et les coutumes me semblaient "en retard". Comment dans les années soixante pouvaient-ils y avoir ce genre de choses ? Faire construire des toilettes dans un garage pour les Noirs afin de "ne pas attraper leurs maladies" ? Ou que des Noirs soient passés à tabac ou même tués sous le moindre prétexte ? Tout cela au XXème siècle...

Nous voyons tout au long de l'histoire la situation des femmes noires, la façon dont elles sont traitées par leurs patronnes, mais il n'y a pas que de mauvais traitement : nous y découvrons aussi malgré tout de belles histoires d'entraide. Concernant les Blanches, heureusement que certaines femmes se sont dressées contre ces mentalités arriérées (je pense à Skeeter) et on fait preuve de courage pour se lever contre tous, quitte à se retrouver seule.

Ce livre restera profondément ancré dans ma mémoire.
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La couleur des sentiments

Ouvrez ce livre et vous aurez du mal à l'interrompre.

De magnifiques portraits de femmes dont le courage nous émeut. Et quelle dignité !

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La couleur des sentiments

J'ai adoré ce roman. J'ai été complètement happée par l'histoire très forte de La couleur des sentiments.Le livre parle de ségrégation, de racisme, de violences raciales , des sujets très difficiles mais dans un style qui exsude la douceur du Sud. Le texte n'est jamais glauque, mais Kathryn Stockett ne ferme pas non plus les yeux sur les réalités de cette période âpre.Cela m'a rappelé des cours d'Histoire, des films, des faits divers, des choses dont on a tous entendus parler, mais c'est drôlement différents de les percevoir ramenées à cette époque et du point de vue de personnes qui ont subi la ségrégation et tout ce qui allait avec. On s'étonne et on s'indigne que tout le monde laisse faire, et puis un passage ou un autre du roman rappelle les dangers qui pèsent sur tous ceux qui osent essayer de sortir du rang.La couleur des sentiments, c'est aussi une série de portraits de femmes dans le Mississippi des années 1960 : des blanches, des noires, des bourgeoises, des domestiques, des épouses, des célibataires, des filles, des mères, des femmes de tous âges dans une société où elles sont cantonnées au rôle qui leur est assigné, un peu comme les noirs, d'une certaine façon.Ces portraits sont très évocateurs, tracés à petites touches amusantes, émouvantes ou agaçantes, autant pour les personnages principaux, que pour les secondaires, y compris les "méchantes".
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La couleur des sentiments

Mais pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt ?...

Un très beau roman sur les bonnes noires au service des riches familles blanches au moment de l'apartheid...

Très réaliste, on ne s'ennuie pas un instant durant ce roman. C'est certainement pour cette raison que je ne l'ai pas lu à sa sortie, j'avais peur de m'ennuyer, et 500 pages d'ennui, c'est long... (parce oui, bien ou moins bien, je termine toujours mes livres).

Au final, il m'aura fallu deux jours pour engloutir ce magnifique roman.
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La couleur des sentiments

651eme critique.

Je crois que ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre est parfaitement écrit dans la postface.... Avec une phrase tirée du roman d'ailleurs "nous sommes simplement deux personnes"

Il remet un peu d'humanité dans cette époque pas très reluisante des états ségrégationsites. Certes ll y a des humains plus sympathiques que d'autres, mais ce roman nous sort des clichés du type "autant en emporte le vent"...
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La couleur des sentiments

En plein cœur des années 60, dans le Mississippi aux Etats-Unis, les lois raciales font autorité. Les Noirs et les Blancs n'ont pas le droit de se mélanger et les Blancs ont accès aux plus hautes fonctions tandis que les Noirs doivent faire les basses besognes. Dans ce quotidien, nous suivons Aibileen et Minny, deux bonnes et Skeeter, une jeune femme blanche de bonne famille. Face aux injustices et pour tenter de faire changer les choses, Skeeter va clandestinement écrire un livre fait de confessions de bonnes. Dans l'Amérique des années 60, la tâche s'annonce ardue.



Ce livre trainait depuis un petit moment dans ma PAL et un challenge m'a permis de l'en sortir. Merci Hyelana!

J'avoue que je n'ai pas immédiatement accroché au style de l'auteur et j'ai trouvé le phrasé des bonnes un peu caricatural. J'avais l'impression d'être dans Autant en emporte le vent! Mais passé ce petit obstacle, je suis facilement entrée dans l'histoire et me suis rapidement attachée aux personnages avec une petite préférence pour Skeeter et Aibileen. On vit avec elles les bonheurs et les malheurs et parfois leurs petites histoires croisent la grande, notamment Martin Luther King et Rosa Parks

J'ai trouvé que ce livre dégageait une certaine tristesse et je le referme avec l'impression que même si les choses ont beaucoup évoluée par rapport à l'égalité Noirs/Blancs dans la société américaine, on est encore bien loin du compte!
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La couleur des sentiments

Jackson, Mississippi, 1962. Aibileen a 53 ans. Elle est Noire et elle travaille chez les Leefolt. Elle s'occupe du ménage, de la cuisine et de la petite Mae Mobley, contrairement à la mère de celle-ci qui fait à peine attention à elle. Minny a 36 ans, elle aussi est Noire. Elle a 5 enfants, elle travaille chez Miss Walters avant que la fille de celle-ci décide la mettre en maison de retraite et accuse en même temps Minny de vol. Miss Skeeter, 23 ans, est Blanche. Sous ses yeux, elle voit de terribles injustices. Elle décide d'écrire un livre mais ce n'est pas facile avec les tensions entre Noirs et Blancs...



Trois voix, trois caractères, trois points de vue. J'ai été choquée par ces façons de penser des gens du Sud des Etats-Unis. Il était dur à l'époque pour un Noir de faire entendre sa voix, d'être considéré comme humain, d'avoir le droit d'avoir une vie à soi. Kathryn Stockett réussit très bien à rendre l'ambiance très tendue de l'époque avec une écriture simple et efficace. Un livre qui aborde un sujet dur mais avec beaucoup d'humour. J'ai souri à la scène à la "Desperate Housewives" avec Miss Hilly et Miss Celia. J'ai senti mon coeur se serrer, j'ai ri, j'ai été indignée tout le long du livre.



La traduction n'est pas parfaite (j'ai relevé quelques fautes) mais le livre est tout simplement magnifique. Quand j'ai refermé le livre, je suis restée hantée par les personnages. La note de l'auteur à la fin du livre, elle-même née à Jackson, explique pourquoi elle a écrit un tel livre. J'ai fermé le livre, j'ai applaudi. Bravo !
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La couleur des sentiments

Un livre coup de coeur ! Une plongée dans l'Amérique des années soixante qui m'a émue, indignée, fait versé quelques larmes...Plus je me rapprochais de la fin et moins j'avais envie de le finir, triste à l'idée de devoir dire au revoir à ces personnages si attachants.

Situé dans le Mississippi, nous suivons le quotidien des Blancs de Jackson et des Noires qui s'occupent de leurs enfants, du ménage, de la cuisine...Comment imaginer qu'à cette époque il était tout à fait concevable de construire des toilettes à part pour les Noirs, des bibliothèques seulement pour les Blancs ou les Noirs et tellement d'autres absurdités révoltantes...



Dans la veine de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, un superbe roman qui fait réfléchir. A lire absolument !
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La couleur des sentiments

Le film ne rend pas justice à ce livre engagé , qui dénonce frontalement le comportement odieux des blancs envers les noirs . L'on est ici plongés dans l'abomination du comportement raciste des usa au 20 éme siécle. Si l'on peut trouver que certains personnages sont un peu justes sur le plan épaisseur , le tout est de haut niveau et c'est un plaisir de lecture . Un grand livre .
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La couleur des sentiments

Un très gros coup de cœur pour cette histoire. J’ai adoré la façon dont elle a été racontée, avec les points de vue et pensées de trois personnages féminins différents : on est immédiatement plongée dans le contexte, dans leurs vies et leurs quotidiens. Cette histoire m’a vraiment beaucoup plus. Elle est émouvante et très drôle aussi. Qu’est-ce qu’on rit avec notre chère Minny et ses petites manières… J’ai également beaucoup aimé le film même s’il y a quelques changements au niveau du déroulement du récit.
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La couleur des sentiments

Quel roman ! Quelle écriture ! Quel symbole !

Il serait parfaitement inutile d'expliquer le contexte car tout a été dit. J'ajouterais simplement que son adaptation cinématographique est à la hauteur du roman et que lorsque Miss Skeeter rédige son recueil de témoignages, on a la sensation de voir, par un effet de mise en abyme, l'atelier d'écriture de l'autrice de ce roman.

C'est une version un peu moins violente que La couleur pourpre mais ces deux romans (et ces deux films) partagent une même puissance dénonciatrice.

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La couleur des sentiments

J'ai adoré ce récit poignant et bouleversant. J'ai rit aux éclats, j'ai eu les larmes aux yeux, j'ai ressenti de la colère, de l'aversion, de la tristesse, de la fierté. Cette oeuvre nous délivre un magnifique message et une histoire pleine de vérité, aussi dure et cruelle soit elle. L'auteur annonce à la fin de son roman que les événements étaient bien plus horribles dans la réalité que ce qu'elle laisse transparaître dans son roman. Cette ouvrage nous permet d'avoir un aperçu du quotidien des femmes domestiques noires mais aussi des patronnes blanches dans le Mississippi des années soixante.



Je trouve cette période de l'histoire fascinante et j'ai apprécié que l'auteur agrémente son récit de références à des événements historiques tels que le discours de Martin Luther King ou l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, tout en montrant l'impact que cela a pu avoir sur la ville de Jackson, Mississippi.



J'ai adoré le choix de narration adopté par l'auteur qui met en place des point de vue internes aux personnages d'Aibileen, de Minny et de Skeeter en alternance. Je trouve que cela rend ces personnages encore plus attachants aux yeux du lecteur qui va ressentir beaucoup d'empathie puisqu'il va être directement immergé dans les pensées de ces personnages et vont ressentir les mêmes émotions qu'eux.

De plus, l'auteur n'a oublié aucun détail puisqu'en effet, chaque point de vue des personnages est rédigé de façon différente étant donné qu'ils ne s'expriment guère de la même manière.



Les personnages sont vraiment extraordinaires. J'ai trouvé fantastique l'impression de réel qu'ils dégagent. Certains sont détestables et d'autres sont adorables.



J'ai eu un léger malaise avec le personnage de Skeeter au début. J'avais l'impression qu'elle était indifférente à certaines choses car elle n'agissait pas alors qu'elle savait que certaines choses dans cette société n'étaient pas correctes. Finalement, ce personnage s'est révélé surprenant. Elle est différente des autres à tous points de vue mais finit par s'assumer et fait preuve d'un courage et d'une force de caractère incroyables. Elle n'est pas dans une position facile car elle défend des idées qui sont considérées comme immorales et réprimandables à cette époque. Nous comprenons finalement ses peurs, ses hésitations et ses remises en question.



J'ai beaucoup aimé que l'auteur ne se rabaisse pas à définir les catégories "méchants" et "gentils" en parlant des Blancs et des Noirs que certains peuvent voir comme les premiers étant les persécuteurs et les deuxièmes les persécutés. Tous les personnages possèdent de nombreux défauts et des qualités et c'est ce qui les rend incroyablement réels et humains aux yeux du lecteur.



Cette oeuvre impose de nombreuses réflexions au lecteur, notamment sur la position qu'il aurait adopté à une telle époque. Le sujet est vaste et complexe et de nombreux thèmes sont abordés: de la maltraitance à la négligence d'enfants en passant par l'horreur des fausses couches et l'abus de droits.

Pour ma part, je me suis demandée de nombreuses fois comment aurait été la situation inverse. Je me suis interrogée sur le comportement des Noirs et des Blancs si ces derniers avaient été à la place des Noirs.



J'ai beaucoup apprécié la touche personnelle apportée par l'auteur. Elle s'est imprégnée de sa propre expérience, de son propre caractère et de son jugement à diverses périodes de sa vie pour développer le caractère des personnages.

J'ai adoré qu'elle décrive son expérience avec sa domestique. J'ai trouvé que cela rendait le tout très personnel et que cela faisait un bel écho au personnage de Skeeter.



J'ai adoré cette lecture, qui est une sublime découverte emprunte de vérité.
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La couleur des sentiments

Si vous n'avez pas lu ce livre, faites le sans tarder. C'est un vrai petit chef-d'oeuvre à trois voix. Skeeter s'exprime et avec elle toutes les blanches qui comptent dans la ville, mais aussi les deux bonnes Aibileen et Minny. Elles sont très différentes mais elles vont s'unir pour faire naître ce pari complètement fou d'écrire un livre sur les bonnes noires.



Les détails, le suspens, les personnages et le climat de l'époque tiennent en haleine et font de ce livre un mangeur de nuit. Qu'il est difficile de le fermer, voir impossible tellement je fus prise dans le récit. J'ai vécu un très bon moment de lecture comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps et pourtant j'ai souvent d'excellents moments de lecture. Ce livre est un petit miracle qui vous laisse l'envie de continuer encore un peu la route avec les trois héroïnes principales.


Lien : http://mapetitepause.over-bl..
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La couleur des sentiments

De la fraîcheur ! C'est ce que j'ai ressenti à la lecture "La Couleur des sentiments" (The Help). Et c'est un sacré tour de force quand on sait que l'action se passe au début des années 60 à Jackson, Mississipi, une ville aussi engluée dans la chaleur que dans les lois ségrégationnistes.



Cette fraîcheur émane de la narration comme du caractère de l'héroïne blanche du roman : Eugenia Phelan, dite "Skeeter" (le moustique). Cette grande fille aux cheveux indisciplinés est aussi mal à l'aise avec les préjugés raciaux de ses amies d'enfance que dans les tailleurs étriqués que sa mère veut lui faire porter. Perturbée par le départ subit de Constantine, sa nounou de toujours, Skeeter va s'intéresser au sort des bonnes noires jusqu'à entreprendre un livre de témoignages sur leurs conditions de travail dans les familles blanches. Pour cela, elle obtient d'abord l'aide de la sage Aibileen, puis celle de l'impulsive Minny. Mais à Jackson, le rêve de Martin Luther King résonne comme un cauchemar pour la majorité des Blancs et ce projet doit être mené dans le plus grand secret, sous peine des pires représailles...



À bien des égards, Skeeter me rappelle Juliet dans "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". Dans les deux romans que l'on peut qualifier d'apprentissage, il est question d'une jeune femme à l'esprit ouvert, déterminée à écrire un livre "vrai" sur une communauté (les habitants de Guernesey pendant l'Occupation pour Juliet, les domestiques noires pour Skeeter) afin de créer une prise de conscience chez ses contemporains. Ce projet littéraire, en suscitant l'incompréhension de leur entourage, jouera un rôle clé dans leur émancipation.

Certes, Kathryn Stockett n'a pas choisi le style épistolaire. Mais en faisant parler tour à tour Aibileen, Minny et Skeeter, elle reste sur des récits à la première personne qui permettent de confronter plusieurs expériences et points de vue sur une société marquée par les différences raciales. Colère, tendresse, humour, violence, peur, tristesse, espoir... mais aussi beaucoup d'amour colorent ces portraits de Noirs et de Blancs, bien plus nuancés que le pamphlet social auquel on aurait pu s'attendre.



Mon seul regret est d'avoir vu le film avant de lire le livre. Cela m'a privée des principaux effets de surprise, comme "la Chose Abominable Epouvantable" perpétrée par Minny, dont la découverte vaut bien son poids en chocolat ! N'en demeure pas moins un roman sensible, drôle et émouvant.
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La couleur des sentiments

Des personnages attachants, un contexte intéressant, un suspense habilement distillé, de l'humour, de l'émotion, de l'amour...j'ai beaucoup aimé La couleur des sentiments!



Même si je n'ai pas eu la sensation de lire un chef d'oeuvre de littérature avec ce livre, j'ai eu plaisir à me plonger dans un univers et à m'attacher à des femmes qui se battaient pour une bonne cause.

Le titre est parfaitement choisi: ce qui me reste, une fois la dernière page tournée, c'est l'impression d'avoir exploré quantité de sentiments humains, forcément complexes et souvent ambigus; l'amour que l'on peut donner à un enfant qui n'est pas le sien m'a particulièrement touchée.



Pour conclure, je dirais que c'est finalement l'épilogue de l'auteur, dans lequel elle parle de sa propre expérience familiale avec sa bonne Demetrie qui m'a presque le plus émue: manifestement, l'auteur a mis beaucoup d'elle dans les personnages de son roman, ce qui les rend d'autant plus humains et émouvants. Pour moi, ce sont ces 3 dernières pages qui donnent toute leur consistance au roman et qui en font un récit inoubliable!...





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La couleur des sentiments

je pense que je peux le dire : c'est mon coup de cœurs de la rentrée 2010 !

quand vous commencé ce livre impossible de le lâcher !!!!

tous les personnages sont attachants, ont a vraiment du mal a imaginer ce que pouvait vivre ces domestiques noires.....

je pense qu'on passe par tous les sentiments possibles et imaginables, bref un livre qui vous tiens en haleine du début a la fin.

une merveille ! a lire absolument !
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La couleur des sentiments

Bon, d'accord, on n'a pas le droit de 6 étoiles, et pourtant ...

Alors un avis bref: vous DEVEZ lire ce livre. It's a crime if you do'nt.

Pourquoi: superbe livre sur le racisme, sur l'ostracisme.

Pourquoi: superbe livre sur l'amour: oui malgré tout elles aiment leurs enfants "prêtés"

Pourquoi: oui, il y a eu des révolutionnaires internes, qui n'ont pas fait de bruit, mais on fait avancé la cause

Pourquoi : ces dames ont été des nurses incroyables, elles ont appris TOUT à ceux et celles qui n'étaient rien pour elles

Oui, quelques "blanches" ont aidé: ce n'est pas faux, ce livre le rend bien.

Un très très grand livre
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La couleur des sentiments

Je dois dire que c'est vraiment l'un des meilleurs livres que j'ai jamais lus de toute ma vie. Depuis sa sortie en 2010, je n'arrête pas de le recommander auprès de mes amis ou connaissances et c'est aussi le livre que j'ai plus offert à Noël !

Nous sommes en 1962 à Jackson, Mississippi. Eugenia Phelan, alias "Skeeter", 22 ans, est rentrée chez elle après avoir obtenu son diplôme universitaire et découvre que, Constantine, la femme de chambre de sa famille et la femme qui l'a élevée, a mystérieusement disparu. Aibileen, est

une femme de chambre noire qui travaille pour une famille aisée et se soucie profondément de leur fille, Mae. Minny est l'amie la plus proche d'Aibileen et une merveilleuse cuisinière, mais son franc-parler ne cesse de lui causer des ennuis et personne ne veut l'embaucher, sauf Celia Foote qui est nouvelle en ville et ignore la réputation de Minny (elle est rebelle, pleine de colère, intelligente et sage, bref ,ce n'étaient pas des traits de caractère appréciés chez les noirs à cette époque).

Entre ces trois femmes, naît une amitié bouleversante. Skeeter décide d'écrire un livre sur la condition des Noirs, les injustices qu'ils subissent et aussi sur tout ce qu'ils peuvent ressentir face a ce racisme tranchant. Elle sera appuyée dans sa démarche par des nombreuses femmes de couleur qui prendront leur courage a deux mains pour raconter leur quotidien.

Il s'agit d'un livre de fiction historique sur ce que c'est que d'être une femme noire (et pas que) dans le Sud des Etats-Unis des années '60. Aussi riche qu'il soit ce livre, à la fois en termes des personnages qui sont extrêmement complexes ou d'intrigue, son véritable accomplissement est celui de m'avoir encouragé à examiner mes propres préjugés. Le racisme a toujours été un sujet frustrant pour moi, tout comme le sexisme. Mon esprit a du mal à comprendre l'idée qu'il fut un temps où les gens "instruits" croyaient sincèrement que toute race ou sexe était supérieure à une autre (!). Ce livre m'a montré comment de telles croyances étaient ( et sont encore) possibles.

Les personnages ont peut-être été considérés comme un cliché pour représenter des personnes de couleur, mais l'histoire, à mon avis, sonne juste. Sa pertinence se fait encore sentir de nos jours.

Je crois, en tant qu'être humain, qu'il y a quelque chose à l'intérieur de chacun de nous qui témoigne de la valeur de notre âme. Cependant, les Noirs avaient alors encore moins d'accès à la connaissance que les blancs, ce qui ne leur laissait rien d'autre que leur propre conscience comme preuve de leur valeur. Quelle frustration d'être un humain dont la liberté est limitée par la compréhension des autres...

"La couleur des sentiments" est un livre très intelligent, loin d'être fictif dans sa représentation du monde, peut-être destiné à un public plus global car il propose une histoire divertissante tout en abordant ces problèmes éthiques profonds. Toutes les vies comptent et si nous faisons l'effort et avons la présence d'esprit d'écouter plutôt que de gouverner depuis nos propres tours d'ivoire, le monde peut aller mieux...
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La couleur des sentiments

Quelle merveille, ce roman ! Tout me plait en lui, l'histoire, les personnages, le style, la construction (qu'est-ce que j'aime le roman choral...) et l'incroyable émotion qui s'en dégage, le tout en appelant à la tolérance, l'altruisme et la philanthropie.



L'argument principal, c'est la ségrégation. Les incroyables différences entre les noirs et les blancs, qui se matérialisent ici par le débat sur "les toilettes" : toute famille qui se respecte doit en effet avoir des toilettes séparées pour ses domestiques noirs, afin de ne pas risquer d'attraper des maladies.

On notera aussi l'effarante liste de recommandations d'une mère à sa fille de 15 ans lors de sa première journée au service d'une famille blanche. Et l'absurdité de voir les enfants blancs élevés par des domestiques noires devenir une fois adultes leurs patrons.



Cet aspect est donc particulièrement réussi, et choc.

Les protagonistes de l'histoire s'unissent d'ailleurs pour écrire un livre sur cette intolérable situation, et faire éclater leur vérité. La vérité.



Mais ce qui m'a bouleversée c'est la foule de petites choses qui amène à réfléchir, à aiguiser son regard sur cette société des années 60 :

La pression que subit Skeeter Phelan, jeune fille de 23 ans qui n'est pas encore mariée, et qui bien que brillante souffre de sa grande taille qui la fait paraître différente.

La duplicité de cet homme politique, le père du petit ami de Skeeter, qui pense en privé que les noirs et les blancs devraient avoir les mêmes droits, mais ne peut en aucun cas exprimer publiquement cette opinion sous peine de choquer sa base électorale.

La discrète Lou Ann Templeton, qui passe pour fade et ennuyeuse auprès des jeunes blanches, Skeeter y compris, et qui a pourtant un cœur d'or et une générosité sans faille auprès de sa bonne Louvinia.

L'exubérante Célia Foote qui cache bien plus de fragilités que ne pourraient le laisser penser ses allures de bimbo, et surtout une gentillesse désarmante, loin des préjugés.



J'ai tout aimé dans ce livre. Et mon plus grand coup de cœur c'est pour cette bonne Aibileen (notez ici qu'on peut entendre le mot "bonne" comme on le décide) qui aime tellement les enfants qu'elle élève ! La relation qu'elle tisse avec eux, et la manière dont elle essaye de les aider à se construire, à l'aide d'histoires secrètes (mention spéciale à "martien Luther King") et d'exhortations à croire en leurs qualités, est fabuleuse.
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La couleur des sentiments

Un livre qui m'est cher! Un si grand plaisir de lecture que je l'ai lu deux fois de suite, le première en anglais et la seconde en français, pour être bien sûre de ne rien avoir manqué, et sûrement aussi pour ne pas quitter trop vite tous ces personnages si attachants (ok pas tous). Un sujet difficile remarquablement traité, on est souvent révolté, triste parfois, on rit aussi, merci Minny et Célia !

Cela vaut vraiment la peine de le lire en anglais si vous le pouvez. Et moi j'ai tellement aimé ces femmes, Minny et Celia, Skeeter et Constantine, Aibeleen et baby girl, que je les garde dans un coin de ma bibliothèque pour les retrouver prochainement.
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