J'ai regardé la photo. En esprit, j'ai vu les costauds qui bousculent les plus faibles dans la cour de récré ; ceux qui piquent l'argent du repas aux plus petits ; les langues de vipère qui repèrent les défauts et les fragilités chez les autres et qui s'amusent à les faire saigner, comme on gratte une croûte ; les enfants qui agacent, tourmentent et persécutent leurs victimes jusqu'à ce qu'elle finissent par demander grâce.
J'ai ressenti de la colère, de l'accablement et aussi de la tristesse.