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4.42/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mykolaïv, Ukraine , le 16/07/1895
Mort(e) à : Paris , le 16/04/1989
Biographie :

Katia Granoff est une directrice de galeries d'art réputée, fondatrice notamment de la galerie Larock-Granoff, et une poétesse française d'origine russe.

Lorsqu’elle arrive à Paris en 1924, Katia Granoff travaille d’abord comme secrétaire au Salon des Tuileries. Elle ouvre ensuite sa première galerie d’art à Paris, au 166 boulevard Haussmann.

Découvreuse de talents, elle expose Georges Bouche, Marc Chagall... Elle redécouvre les Nymphéas de Claude Monet, réputés invendables.

La Galerie Katia Granoff devient célèbre et déménage quai de Conti. Sa propriétaire est naturalisée française en 1937.
Elle se retire en 1987 des affaires artistiques, laissant son neveu, Pierre Larock, et ses enfants reprendre la galerie.

Katia Granoff est l'auteure notamment d'une Anthologie de la poésie russe (1961), recueil de poèmes russes traduits en vers rimés, et des Amants maudits, un recueil d'une cinquantaine de poèmes en alexandrins portant sur des thèmes littéraires, aussi bien que des auteurs, que des personnages littéraires et historiques.

C’est à l’âge de quatre-vingt-treize ans que Katia Granoff décède le 16 avril 1989 à Paris. Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l’Ordre national du mérite, elle avait également reçu la Médaille nationale des Arts, Sciences et Lettres.

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Source : Wikipédia
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique Vous aimerez peut-être : QUI NYMPHE, QUI MADONE #12 : https://youtu.be/_wcvfKF95-A QUI NYMPHE, QUI MADONE #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE QUI NYMPHE, QUI MADONE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 QUI NYMPHE, QUI MADONE #8 : https://youtu.be/¤££¤42Louise de Vilmorin36¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY QUI NYMPHE, QUI MADONE #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs QUI NYMPHE, QUI MADONE #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY QUI NYMPHE, QUI MADONE #4 : https://youtu.be/yos¤££¤45PoèmesDeFemmes57¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU QUI NYMPHE, QUI MADONE #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k QUI NYMPHE, QUI MADONE #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 Femmes écrivains : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966. Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/ Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vynck

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Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
LA FONTAINE DE BAKHTCHISARAÏ ( extrait )
( Бахчисарайский фонтан)

Les nuits de l'Orient sont faites
D'une aimable et sombre splendeur,
Les heures s'écoulant sans heurt
Pour les fidèles du Prophète.
Dans leurs maisons que de douceur,
Dans leurs jardins combien de charme,
Et dans leurs harems sans alarmes
Où règne un plaisir enchanteur,
Dans le ravissement lunaire,
Que de grâce, que de mystère
Et que de voluptés légères...

A. POUCHKINE 1824
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Mon corps, cadeau reçu, mon corps tu m'appartiens ;
Que ferai-je de toi, corps uniquement mien ?

Pour le bonheur de respirer et d'être
Ma gratitude à qui la reconnaître ?

Dans la prison, parmi ses prisonniers,
Je suis la fleur, je suis le jardinier.

Éternité ! Sur ta vitre sereine
Se voient déjà ma chaleur, mon haleine.

L'empreinte est là, le dessin est présent,
Mystérieux encore et tout récent.

L'instant s'en va, s'enfuit dans le passé ;
Ce cher dessin ne peut plus s'effacer.

Joseph MANDELSTAM - 1909
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LE CONFIDENT

Je ne veux perdre même un cri
De tes aveux ou tendres plaintes :
ces passions et leurs atteintes
M'enivrent le cœur et l'esprit.
mais je t'en prie : arrête, arrête,
Ne dis plus tes rêves, assez !
Je crains que tu me les transmettes
En m'apprenant ce que tu sais.

(Alexandre Pouchkine)
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Non, je n'ai pas besoin d'une chose à moitié,
Mais donnez-moi la terre et le ciel tout entiers,
Car les fleuves, les mers et les torrents sauvages
Sont à moi désormais, et cela sans partage...

Le bonheur je le veux, mais non pas sa moitié,
Et même le malheur, je le veux tout entier.
D'une part de la vie, allons ! je n'en ai cure,
Je veux sa plénitude, elle est à ma mesure.

Je ne veux la moitié que de cet oreiller
Où, tendrement blottis, je vois ensommeillés,
Ton visage et ta main dans sa grâce troublante,
Dont l'anneau luit pareil à l'étoile filante...

Eugène EVTOUCHENKO
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[...]
Hélas ! il est sans mouvement ;
Sur son front règne un calme étrange,
Par la plaie ouverte, en fumant
Du sein percé le sang s'épanche.
A peine il n'y a qu'un instant
Dans son âme brûlaient pourtant
L'ardeur de l'inspiration,
La haine, l'adoration.
Et le voici, muet, inerte,
Ainsi qu'une maison déserte
Aux volets clos, dont la maîtresse
Est partie sans laisser d'adresse.

Alexandre Pouchkine (extrait d'Eugène Onéguine)
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Je poursuis mon chemin toujours,
Je vais par ce pays étrange,
Je suis las et mon pas est lourd...
Me vois-tu, me vois-tu, mon ange?

Ce sont les derniers instants clairs,
Les dernières lueurs qui changent ;
Là fut jadis notre univers...
Me vois-tu, me vois-tu, mon ange?

Ô jours passés : Mon cœur meurtri
Ne chantera plus vos louanges...
Parmi les célestes esprits,
Me vois-tu, me vois-tu, mon ange?

Théodore Tutchev
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SILENTIUM

Dissimule dans le silence
Tes sentiments, tes espérances ;
Qu'ils montent et plongent sans bruit,
Étoiles brillant dans la nuit ;
Que ton âme, dans son mystère,
Les admire et sache se taire !

Ton cœur, tu ne peux l'exprimer,
Et qui te comprendrait jamais ?
Pour d'autres que sont-ils, tes songes?
La pensée dite est un mensonge.
Ne trouble pas, en les creusant,
Les sources... Bois en te taisant !

Théodore Tutchev
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Pareil au ciel ton regard brille…



Pareil au ciel ton regard brille
  Comme un émail d’azur ;
Ainsi qu’un baiser fond le trille
  De ton chant tendre et pur.

Et, pour un seul son de ta voix,
  Un regard de tes yeux,
J’offre le sabre de Damas
  Dont j’étais orgueilleux.

Et pourtant, son éclat m’excite ;
  Il tinte avec douceur ;
À ses appels, l’âme palpite,
  Le sang bout dans le coeur.

Mais je renonce à les entendre,
  Je leur dit adieu,
Depuis que j’entends ta voix tendre
  Et que je vois tes yeux.

                        1838


// Mikhaïl Iourievitch Lermontov (1814 – 1841)
/ Traduit du russe par Katia Granoff
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.
Le nuage en pantalon, II

(…) Dans le temps je croyais
qu’on fait un livre ainsi:
d’abord vient le poète – un benêt inspiré –
de ses lèvres jaillit bientôt un chant tout prêt,
sans peine ni souci !

Mais, en réalité,
pour faire une chanson,
le voici tout calleux, notre pauvre chanteur;
doucement se débat le stupide poisson
d’imagination dans la vase du cœur

Pendant qu’il cuit sans fin quelque brouet d’amours
mêlés de rossignols, tout en raclant ses rimes,
la rue qui veut crier et faire des discours
a perdu son langage, elle étouffe, on la brime…

Nous dresserons toujours, orgueilleux et superbes,
des villes ressemblant à des tours de Babel,
mais Dieu
les fait crouler,
car il confond leur verbe
et les fait devenir des labours sous le ciel (...)

V. Maïakovski
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A peine il n'y a qu'un instant
Dans son âme brûlaient pourtant
L'ardeur de l'inspiration,
La haine, l'adoration,
Et le voici, muet, inerte,
Ainsi qu'une maison déserte
Aux volets clos, dont la maîtresse
Est partie sans laisser d'adresse.

"Eugène Onéguine" (Alexandre Pouchkine)
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