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3.86/5 (sur 118 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diplômée de l'Université de Wisconsin-Madison, Katie Kacvinsky (prononcé Kazvinski) a travaillé dans l'industrie du divertissement et en tant que professeur d'anglais dans le secondaire avant de se consacrer à l’écriture à plein temps.

Elle vit à Corvallis dans l'Oregon.

site officiel:
http://katiekacvinskybooks.wordpress.com/

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
- Et non, je ne vais pas te faire à manger. Je vais t'apprendre à cuisiner.
- Tu vas m'apprendre ?
- Je vais t'apprendre à te débrouiller seule. (...)

- Alors, qu'est-ce que tu sais cuisiner ? (...)
- Ma grand-mère faisait la cuisine pendant les fêtes mais elle est morte quand j'avais 10 ans. On peut dire que mes souvenirs ne sont pas très récents (Maddie a 17 ans et ses parents et elle ne cuisinent pas, c'est devenu rare).
Il me fit signe de continuer. Je le regardai sans comprendre.
- Qu'est-ce que tu préparais ? demande-t-il alors.
- Je me souviens d'avoir fait fondre du beurre (...)

- Bien, Maddie, j'ai une règle de base. Avec moi, tu manges de la vraie nourriture. Donc rien de toutes ces cochonneries prémâchées, conçues en laboratoire, enrichies et génétiquement modifiées que tu as avalées pendant des années.
- Waouh ! En fait, tu détestes le confort moderne.
Il prit une grande respiration.
- Ce n'est pas le confort qui me dérange, c'est cette obsession qu'ont les gens de vouloir gagner du temps. Tout est une course, paraît-il, mais je n'arrive pas à comprendre contre quoi.
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Tu me donnes envie de me salir les mains. De voir la vie comme elle est, dans toute sa brutalité, et pas à travers ce décor numérique ridicule qu'on installe autour de nous pour qu'elle soit conforme à nos envies. Tu me donnes envie de mourir de froid et de mourir de chaud. De sentir.

Avec toi, mes pensées audacieuses me paraissent plus sensées que mes pensées rationnelles. Tu me donnes envie de penser par moi-même.

Tu me donnes envie de m'ouvrir au monde, d'abolir la tyrannie des câbles et des réseaux. Tu me donnes envie de me déconnecter. De vivre.
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Justin me rappelle aussi que la vie n'est pas une loi que d'autres nous imposent. Au contraire, on devrait pouvoir décider de nos existences collectivement. L'Ecole numérique devrait être un choix, pas une obligation.
On devrait avoir plusieurs options : de vraies écoles, des écoles numériques, des écoles privées, des écoles publiques, des écoles à domicile, des écoles alternatives, des écoles dans des avions, sur l'océan, peu importe.
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Je redoutais de le rencontrer en vrai.
J'avais l'habitude de vivre confortablement cachée derrière mes différents profils en ligne, laissant mes vidéos perso se présenter à ma place. Dans ce monde-là, je pouvais être qui je voulais. Je pouvais être drôle, profonde, tête en l'air, excentrique. Je pouvais gommer tous mes défauts, et donner une version idéale de moi-même. Je pouvais prendre uniquement les bonnes décisions. Effacer mes défauts d'un simple clic.
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Il m'embrassa à son tour et enroula ses bras autour de mes épaules.
-Tu as un goût de chocolat, dis-je.
-Tu as un goût extraordinaire, dit-il.
Je sentais son souffle sur ma langue. C'était la chose la plus incroyable au monde et je lui souris.
Je glissais ma main dans ses cheveux et le tirais vers moi, manquant nous étouffer.
Tous mes sens me paraissaient exacerbés, mon cœur battait la chamade. nous nous embrassions comme si nos vies en dépendaient.
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__Tu as déjà embrassé un garçon ?
__Dans le monde numérique, c’est assez compliqué, répondis-je en souriant. Un jour je me suis entraîné sure ma main, ça ne m’a rien fait.
Justin manqua de s’étrangler avec son eau. Je plaquai ma main sur ma bouche.
__J’ai dis ça a voix haute ?
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Après J-3 (un 3 mars avec 3 attentats simultanés, récit de Maddie), mon père a commencé à concevoir des programmes scolaires numériques pour enfants de tous âges. Il était à l'époque proviseur d'un lycée dans l'Oregon. Il était aussi le meilleur procureur de l'Etat (les proviseurs étaient tous diplômés en droit vu que l'essentiel de leur travail consistait à maintenir l'ordre).

Dans le lycée de mon père, sept élèves ont été abattus à côté de son bureau. C'est lui qui a tué l'élève pris d'une folie meurtrière. Tous les proviseurs possédaient une arme et savaient s'en servir.

Mon père a été vite débordé par le nombre de parents voulant inscrire leurs enfants dans des écoles numériques. Il a démissionné de son poste afin de développer des programmes scolaires en ligne pour les enfants de 6 à 18 ans. Pressentait-il les événements à venir ? En tout cas, son concept connaissait un succès grandissant.

Le 28 mars, il y a douze ans (Maddie écrit le 8 juillet 2060), la plus grande vague d'attentats que l'Amérique a jamais connue a frappé les plus faibles. Les enfants. Dix-sept écoles primaires ont sauté en une heure, partout dans le pays. Dix mille enfants sont morts. En une seule heure. Trois mille enfants ont été blessés et, parmi eux, cinq cents sont décédés ensuite à l'hôpital, en général par manque de soins tant le personnel était débordé.

Les attentats ont été organisés par un groupe de radicaux appelés les Spades. Les Spades étaient connus pour leurs positions anti-reproduction. Pour lutter contre la surpopulation de la planète, ils voulaient lancer de grandes campagnes de stérilisation.
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« Tu me donnes envie de me salir les mains. De voir la vie comme elle est, dans toute sa brutalité, et pas à travers ce décor numérique ridicule qu'on installe autour de nous pour qu'elle soit conforme à nos envies. Tu me donnes envie de mourir de froid et de mourir de chaud. De sentir. Avec toi, mes pensées audacieuses me paraissent plus sensées que mes pensées rationnelles. Tu me donnes envie de penser par moi-même. Tu me donnes envie de m'ouvrir au monde, d'abolir la tyrannie des câbles et des réseaux. Tu me donnes envie de me déconnecter. De vivre. »
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On ne fabrique plus de livres papier de nos jours - abattre de vrais arbres est interdit. Ils poussent encore dans certaines parties du monde, mais je n'en ai jamais vu. La plupart des villes plantent des arbres synthétiques.

Il paraît que les gens préfèrent. Les arbres synthétiques sont livrés à domicile. Pas la peine d'attendre quinze ans qu'ils poussent. Il suffit d'aller sur Internet, de choisir le modèle, la taille, et quelques jours plus tard, tu as un arbre adulte dans ton jardin, cimenté au sol et soutenu par des poutres en acier. Rapide. Simple. Sans histoires.

Les arbres synthétiques ne meurent jamais. Ils ne dépérissent pas à l'automne. Fini les feuilles mortes et les épines par terre. Ils résistent au feu. Ils ne sont pas allergènes. Et ils sont toujours parfaitement verts.

Il arrive que les feuilles perdent de leur couleur mais un petit coup de peinture en bombe, et les revoilà bien vertes. A Halloween, les gens peignent les feuilles des arbres en jaune, orange et rouge, couleurs des vraies feuilles avant qu'elles tombent. Ma mère affirme qu'elle se souvient des couleurs de l'automne. Elle dit que c'était la plus belle période de l'année.
Difficile d'imaginer que quelque chose puisse devenir beau en mourant. D'un autre côté, c'est difficile d'imaginer tout ce qui "existait avant".
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Aux infos, on voyait bien que les attentats dans les écoles étaient de plus en plus fréquents. (...) Les parents inscrivaient leurs enfants plutôt dans des écoles privées. Mais ces écoles ont été prises pour cibles aussi. A Milwaukee, dans le Wisconsin, trois écoles privées ont explosé en même temps. Trois attaques simultanées, le 3 mars. Les gens parlent de ce jour comme J-3 : trois attentats le troisième jour du troisième mois. Le 3 est devenu un chiffre porte-malheur.
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