Citations de Katsura Hoshino (93)
Quand j’étais petite, mon rêve était de devenir cosmonaute. Mais apparemment je n’étais pas faite pour ça. Alors j’explore les galaxies, dans ma tête.
Un ami m’a dit jadis la chose suivante. Le corps n’est que le récipient de l’esprit. Et l’esprit n’est qu’une partie de la spirale du vivant. Cette spirale est la base structurante de tout ce qui existe en ce monde. Sans elle, le récipient retourne à son état primitif et disparaît. La spirale du vivant. Cette force qui rend la vie possible à la fois porteuse d’espoir et de désastre, est le moteur de l’évolution.
Quand la guerre fait rage, les déchirures ne se referment pas de sitôt.
Si un humain, à la seule force de son cœur, parvient à choisir quelle sera sa destinée, je veux savoir ce qui lui donne la force.
Tu me soûles à la fin ! Ce que tu peux être présomptueux. Il n’y a pas de guerre sans morts. Et puis la puissance des apôtres n’a pas vocation à protéger les gens. Votre puissance doit servir à détruire ce que vous seuls pouvez détruire. Ce ne sont pas nos petites vies que vous devez sauver mais le monde !
Au fait, Allen… Je ne t’avais jamais posé la question, mais… Tu aimes bien Timcanpy ? Je t’avais dit que je te le prêtais mais j’ai toujours eu l’intention de te le céder. J’ai dit à Tim qu’il pouvait reprendre sa liberté. La parole d’un partisan du 14ème n’a peut-être aucun crédit à tes yeux mais si jamais tu t’imagines marcher dans une voie que nous t’aurions tracée… Eh bien, figure toi qu’il n’en est rien. Un chemin ça se dessine une fois que l’on a marché. La terre foulée se tasse et trahit les passages. Ce n’est qu’avec le temps qu’elle finit par former ce qu’on appelle « un chemin ». Le chemin que l’on emprunte, c’est soi-même et personne d’autre qui le crée.
Tu n’as rien fait de mal. Des liens très forts te lient à ton frère et aux membres de l’ordre qui partagent ta vie depuis tant d’années. Moi aussi, je partage ces liens. Mais ce n’est pas pour autant que mes liens avec Allen ont disparu. Ni ceux qui me lient à Bookman et Lavi… A Kanda… Et à tous ces camarades avec qui j’ai combattu et avec qui j’ai ri au fil des ans. Quelle que soit la distance qui nous sépare, nous sommes tous liés.
Nous sommes telles des fleurs du lotus qui éclosent dans la boue et répandent sur le monde une douce fragrance. Des fleurs au destin attendrissant semblable à celui des exorcistes. Du moins, c’est ce qu’elle disait.
La guerre, encore et toujours… C’est un terrible fléau qui brise les rêves, les liens humains… apporte le désespoir… désespoir qui engendre des tragédies.
Votre soif de combat, née de tant de bonté étouffe les sentiments profonds qui vous animent. La lutte n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas une raison de vivre. La lutte n’a de sens que lorsqu’on a quelque chose de précieux à défendre.
- Je comprends pourquoi vous vous bouffez toujours le nez, Kanda et toi. Vous vous ressemblez trop.
- Tu plaisantes ? Ne me mets pas dans le même sac que cet abruti !
- Tu es aussi abruti que lui. Les ténèbres qui vous enveloppent sont si profondes. Je ne sais pas comment on pourra vous sauver…
Porter son choix sur un brave petit comme toi, franchement… Il aurait pu choisir n’importe quel connard, c’était suffisant. Finalement, pour préserver une chose, il faut sacrifier autre chose.
Même si nos corps sombrent dans les profondeurs une fois que le chronodisque rendra son cours au temps, nos vies se poursuivront à travers les exorcistes, et à travers toi, quand tu lutteras à leur service. Et ces vies sauveront d’autres vies… et toutes seront en quelques sorte reliées… Quand une personne s’en va, on ne peut plus la voir ni la toucher, mais elle est toujours là… quelque part.
- Pourquoi tiens-tu tant à nous tous, Lenalee ? Des fois, j’ai l’impression que tu te bats uniquement pour protéger tes camarades.
- Si tu fermes les yeux et songes au « monde », que vois-tu, Allen ?
- Hein ?
- En ce qui me concerne, je ne vois pas le monde comme une planisphère ou une mappemonde. Je vois les visages de mes compagnons. Pour moi qui n’ai connu que cette guerre, mes compagnons sont toute ma réalité. Tu vas me trouver ignoble : mes amis comptent plus à mes yeux que le reste de la planète. C’est ma conception du « monde ». Quand un de mes amis vient à mourir, c’est comme si une partie du monde s’écroulait.
J’ai toujours voulu connaître l’amour. Cette force mystérieuse qui rend les femmes radieuses… J’avais vu tant d’entre elles pourtant infiniment moins belles que moi, m’éblouir par la grâce qu’elle leur confère… Mais quelle que soit la force de mon désir, j’étais incapable d’aimer… Car je suis un Akuma… Je finis toujours par tuer les hommes qui m’approchent.
Nos chemins se séparent mais ça ne changera rien. Je vous aime, toi et tous les autres. La congrégation est mon chez-moi ! Et ça le restera toujours.
Moi j'aimerai toujours ce monde si beau quels que soient les malheurs qui m'arrivent. Le champ des possibles s'ouvre à toi naturellement quand tu parviens à aimer quelqu'un ou quelque chose même si tu ne reçois rien en retour.
C’est ma faute… C’est moi qui l’ai entraînée dans cette histoire ! Reste ici. Je t’en prie… Je sais bien. Le destin finira par nous rattraper. Mais ce n’est pas pour autant que je vais t’envoyer au massacre à la première occasion venue.
- Ton maître viendra te sauver si on te prend en otage ?
- Je n’y compterais pas trop, à votre place.
- Allen, on te sent si désabusé.
- Comment fais-tu pour les distinguer ?
- J’en suis bien incapable. Je soupçonne tout le monde, c’est tout. Tous ceux qui approchent sont suspects. Il faut se dire que même les gens qu’on a croisés hier peuvent être des Akuma aujourd’hui. Nous sommes en guerre.