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Critiques de Kazuichi Hanawa (25)
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La fille fantôme

Étrange, horrible et troublant!





L'auteur est un maître mangaka, mais aussi un esprit dérangé, bizarre et malade. Est-ce un humain ou bien un "Yôkai", un fantôme?





Son héroïne est une petite fille potelée décédée (ou pas?), avec une ingénuité terrible qui lui permet de côtoyer des enfants morts, un insecte monstrueux, et d'autres créatures du folklore japonais! Et puis, il y a un zombi...

Le zombi semble être Kanuchi Hanawa sur sa planche à dessin..





" La fille fantôme " est aux confins de l'éro-guro (érotique grotesque) avec cette racine qui pénètre dans le corps, par l'anus et cette branche qu'il faut enfoncer dans le crâne d'un ermite.





C'est comme un verre de saké...

Au fond du verre, la tête embrumée, vous verrez sans doute non pas une femme dénudée, mais une âme "non- Jôbutsu", (une âme qui n'a pas atteint la sérénité du Bouddha et qui erre, comme l'auteur, dans les limbes...)





" Où se situe l'âme dans le corps humain?

Qu'est ce que mourir? Il faut être mort pour le savoir. "

Peut-être que l'auteur est réellement un zombi et qu'il tient à le faire savoir, à travers cette BD incroyable!

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Dans la prison

La prison japonaise comme si vous y étiez ! Voici le programme proposé par HANAWA Kazuichi, qui raconte ici ni plus ni moins que sa propre expérience, pour avoir détenu des armes à feu, dont il est passionné.

Ce qui frappe d'abord, c'est que les pensionnaires de la prison d'Hakodate, sur l'île d'Hokkaido, ne se plaignent finalement pas tant que ça de leur sort, tant en particulier ils sont généreusement nourris. Une fois de plus chez un écrivain et/ou mangaka nippon, l'oeuvre est l'occasion de faire référence à nombre de mets japonais qui nous mettent l'eau à la bouche. Oui, on mange bien en prison ! Pour un peu, ce serait trop bien, car les détenus constatent bientôt qu'ils grossissent, sous l'effet de plus de gâteaux sucrés que la norme habituelle, au point de décider de ne pas manger toute leur part ! La discipline est cependant de mise, au point qu'il est interdit de donner de sa ration à un co-détenu, pour ne pas introduire des rapports dominants-dominés. Les restes sont donc donnés à des fermes pour nourrir les animaux. Et puis on marche au pas, et surtout, il faut demander des autorisations pour un oui, pour un non, pour aller aux toilettes, pour aiguiser ses outils durant l'atelier menuiserie (les détenus sculptent des objets), Le "s'il vous plaît permanent" tape sur les nerfs de nos protagonistes ! HANAWA devient chef de chambrée, ils sont cinq co-détenus dans la cellule, et finalement s'entendent plutôt bien. La vie n'est pas si désagréable, on a le bain, dans des séances parfois collectives, ce qui reste très japonais, mais cette vie devient évidemment rapidement routinière, monotone, les conversations tournent tous les jours autour de sujets banals et triviaux, entre poils pubiens laissés par les uns, et piles de rasoirs des autres s'usant trop vite...

Les détenus se découvrent, s'observent, et dévoilent leur caractère, certains étant par exemples assez "fayots" pour se faire bien voir des surveillants, surveillants qui engueulent régulièrement, ce qui peut conduire à être placé un temps en quartier de punition.



Dans la prison est un manga instructif, bien mené, et le dessin est précis. Au terme de l'ouvrage, long mais qui pourtant semble comme inachevé de par sa fin qui ne s'annonce pas, on ne peut s'empêcher de s'étonner devant le déchaînement qui s'est abattu sur la soi-disant inhumanité qui règnerait dans les prisons japonaises. Si un certain M. CG a tenté de faire pleurer dans les chaumières, n'oublions pas que des milliers de vieux japonais sans le sou ne demandent qu'à se faire emprisonner histoire de profiter de conditions de vie plus confortables...



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Contes du Japon d'autrefois

Hanawa Kazuichi revisite dans son recueil manga quelques contes traditionnels japonais. Si tous les petits Nippons les connaissent comme les contes de Perrault ou de Daudet en France, ces récits peuvent surprendre le lecteur occidental. Surtout que le mangaka n'hésite pas à chambouler la tradition en ajoutant des extraterrestres dans ses planches.



Traitant des miko - les prêtresses du shintô -, des tanuki rendus célèbres par le film animé Pompoko des studios Ghibli ou encore du conte de l'oiseau à la langue coupé, le recueil fourmille de références au culte originel des kamis mais aussi aux préceptes du bouddhisme.

Les contes et légendes prennent ainsi une dimension mystique et philosophique.



Si les histoires en elles-mêmes m'ont plu, le dessin souvent trop chargé de Hanawa Kazuichi est moins à mon goût. Je préfère les côtés plus épurés d'autres mangakas.

Contes du Japon ancien reste néanmoins un moyen plaisant pour se pencher sur le passé légendaire et folklorique de l'archipel. A compléter avec des ouvrages plus complets pour enrichir des histoires qui restent assez sommaires vu le petit nombre de pages par conte.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Contes du Japon d'autrefois

Dans ce manga de 2001, Kazuichi Hanawa revisite une dizaine d'anciennes légendes populaires au Japon à sa sauce. Et je n'ai pas aimé cette sauce du tout. Elle étouffe la poésie et la réflexion. Les décors sont très riches, très impressionnants. Aux tableaux de la vie campagnarde médiévale ou de la cour de l'époque Heian tout droits sortis d'estampes, il mêle des soucoupes volantes, des sous-marins hyper-modernes. Aux esprits, kamis et autres monstres traditionnels des robots ou des extra-terrestres. C'est vraiment original, débordant d'imagination, virtuose sans doute, mais j'ai trouvé le résultat super kitsch ! La fillette qui sert de fil rouge aux histoires a une grosse tête et les personnages en général ont des traits grossiers et manquent d'expressivité.

Il reste les légendes formidables et dépaysantes que j'aurai grand plaisir à (re)découvrir sans tout ce bazar décoratif.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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La fille fantôme

Un style très différent du manga que j’ai lu précédemment de Hanawa. Dans La fille fantôme, on rentre plus dans un style d’horreur basé sur quelques croyances bouddhistes. Une fille rentre dans le monde des Morts mais n’a pas le temps de sortir à temps comme lui a indiqué la femme. Elle est donc condamné à être fantôme. Elle observe le monde humain d’un regard naïf. Elle voit comment les hommes sont méchants cruels et remplis de vengeance.

Il y a aussi des histoires indépendantes de La fille fantôme. Toutes ces histoires possèdent des descriptions incroyablement horribles, comme celle des enfers ou l’intérieur des âmes humaines. L’auteur se met même en scène dans la dernière histoire ! Un manga, morbide et gênant, surtout destiné à ceux qui aiment se faire peur.

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Dans la prison

Ce manga autobiographique où Kazuichi Hanawa raconte sa période d'incarcération suite à une possession illégale d’armes à feu offre ses réflexions sur la société japonaise, le système carcéral et ses observations face aux règles, au lien familial, à l’alimentation en prison.



« Si les hommes mangeaient tous les jours des mets sucrés, leur cerveau finirait par en subir les conséquences. »



L’auteur passe trois ans dans une prison d’Hokkaidô et, grâce à sa mémoire et quelques notes prises, il nous offre des dessins criants de vérité, remplis de détails incroyables. « Le diable se cache dans les détails. »



L’auteur sait bien rythmer le temps qui passe, les journées, les saisons; le bruit ou l’ennui de bruit familier. Ce témoignage des conditions de détention est divisé en plusieurs petites sections selon des thèmes bien précis: le travail en atelier, le nouvel an, la cellule de punition, etc.



Pancartes des trois interdictions

1- Parler

2- Regarder ce que font les autres

3- Quitter sa place sans autorisation



Les trois principes de l’atelier

1- Faisons fleurir ensemble cette fleur nommée « zéro accident « 

2- Construisons ensemble un lieu de travail gai

3- Tournons-nous ensemble vers une société d’espoir



S’IL VOUS PLAÎT!



J’encourage les lecteurs amoureux de la littérature japonaise mais qui ont une réticence aux mangas, à consulter cet album, à admirer les dessins et profiter de l’enseignement de l’auteur sur la frugalité, la notion du temps qui passe et la vie en confinement.
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Contes du Japon d'autrefois

J'ai emprunté ce livre encore par hasard. Comme quoi ma recherche de manga court s'avère très fructueuse !

En effet, ce petit livre avait tout pour me plaire : déjà parce qu'il nous raconte de jolis contes qu'on ne connait pas (ou très peu) par chez nous, ensuite parce que ceux-ci sont revus avec beaucoup de respect et surtout parce qu'on part à la rencontre d'une autre population qui vit très différemment de nous.



Je ne sais pas si ces contes me marqueront longtemps, en tout cas, je les ai beaucoup apprécié. Les contes asiatiques sont vraiment très différents de ceux qu'on raconte en Europe : ils sont plus mystiques et plus moralisateurs (le mot n'est pas forcément le plus juste)... Il y a toute une réflexion derrière les contes de ce manga qu'on ne retrouve pas - ou qu'on ne prête plus attention - dans nos contes traditionnels.



Par contre, j'ai été assez dérangée par l'esthétique des dessins. Ils sont très beaux mais un peu trop travaillés pour moi : je reste fidèle à la simplicité ! Cela dit, ce n'est pas ça qui m'a posé problème mais le fait que l'on retrouve sans cesse les mêmes visages pour des personnages différents dans tous les contes... Si les différentes histoires étaient vendues séparément, je ne pense pas que ça me poserait problème, mais là, du coup, je trouve que la coupure entre elles n'est pas assez nette et que du coup, ça devient assez confus.

Contes du Japon d'autrefois est un manga très agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Contes fantastiques

Voici un manga qui ne laisse pas indifférent. Je m'attendais à découvrir un pendant de nos contes version japonaise. Il n'en est rien. Il y a une certaine culture à connaître pour ne pas se sentir perdu par moment. De plus, les histoires sont certes fantastiques mais je dirais qu'elles tirent plus vers le domaine de l'horreur. Certains contes mettent mal à l'aise, comme celui avec les parents séquestrés. Les illustrations en noir et blanc renforcent le sentiment d'horreur.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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Dans la prison

Kazuichi Hanawa a passé apparemment du temps en prison... et il nous le raconte dans cette bd réaliste et très intéressante.

J'ai partagé son quotidien de détenu au japon dans une prison lambda, et c'était étrange.

Etrange car on est à mille lieux de toute ressemblance avec des prisons françaises, ou du moins de ce que j'en connais par les films, séries et documentaires car je n'y ai jamais mis les pieds et je compte bien continuer comme ça...

C'est un monde tellement différent de l'univers carcérale français... Au japon, où sont inculqués aux détenus, la morale, la rigueur, le travail, et surtout, la soumission, la prison est vraiment vue comme une honte, un déshonneur pour le détenu et sa famille. En France et dans les pays Européens, on a l'impression que certains considèrent la prison comme un passage obligé pour se faire respecter, que c'est preuve de courage et de virilité... Deux cultures, deux mondes diamétralement opposés dans leur vision de l'enfermement carcérale... C'est édifiant.

J'ai beaucoup aimé ce livre, très réaliste, mais ne manquant pas d'humour.
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Contes du Japon d'autrefois

Les contes japonais peuvent être assez diversifiés. On peut connaître l’horreur mais également l’étrange. Là, cela va trop loin. Il est souvent question d’extraterrestres qui se mélangent avec le folklore du Japon d’autrefois ce qui constitue un curieux mélange de genre. Les situations ne sont guère crédibles dans ce contexte. Mais surtout, il manque une véritable mise en scène. Même le dessin parait particulièrement vieilli. Cela donne un aspect assez fade à l’ensemble.



J’avoue que le premier récit démarrait plutôt positivement. Cependant, la suite ne tient pas la route. C’est souvent répétitif. On se demande si c’est toujours la même jeune fille qui est aux commandes. A la fin, il reste un sentiment de lassitude. Non, décidément, ces contes apparaissent bien fades. Certes, il y a toujours pire…

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Dans la prison

Le 8 décembre 1994, l'auteur a été incarcéré dans une prison de l'île d'Hokkaidô pour détention illégale d'arme à feu. Il raconte très précisément l’organisation de la prison : comment sont pris les repas, comment s’agencent les salles, la composition des repas, le découpage de la journée.

L’auteur n’hésite pas à disséquer son séjour en tant que prisonnier pour montrer le quotidien des détenus. Il utilise même la répétition pour exposer la monotonie de la vie derrière les barreaux. Des règles très rigoureuses comme les demandes aux gardiens, la façon de marcher, ou de faire telle chose… Curieusement, il nous montre aussi les avantages d’une telle vie : une bonne nourriture, un certain confort. Un vrai reportage sur la vie en prison au Japon !

Très intéressant même si le manque d’actions peut lasser. De jolies haïkus le long des pages donnent un côté poétique à l’ouvrage. Il existe une suite à Dans la prison : Avant la prison qui raconte comment il a échoué en prison.

'Dans la prison' de Kazuichi Hanawa a été nominé pour le prix du Meilleur Scénario au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2006. Un film adapté de cet album a été réalisé par Yoichi Sai. Sorti au Japon en 2002, ce long métrage a été présenté au festival de Deauville 2003.

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La demeure de la chair

C'est une œuvre à réserver aux fans de cet auteur. Il est vrai que le papier et le dessin font très vieilli. Cela date en effet des années 70. Il y a un côté horrifique qui rappelle les œuvres de Junji Ito. Les thématiques sont assez diverses comme la passion, la vengeance, la déviance. Par ailleurs, la qualité graphique est au rendez-vous.



Je n'ai pas adhéré car c'est un style d'un autre âge qui passe difficilement le cap des années 2000. Par ailleurs, la cruauté est purement gratuite sans retenue ou une quelconque intelligence du propos et de la mesure. Certes, il y a manifestement de l'inventivité qui a été certainement reprise par d'autres mangakas. Je ne dis pas que cette œuvre est nulle, loin de là mais elle n'est pas pour moi.
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Contes du Japon d'autrefois

Un manga qui nous livre un ensemble de contes : une bonne idée, un grand nombre m'était inconnu. Une introduction, aux esprits et mythologies du japon : les Tanukis, les renards, les esprits des marais…Mais



-Les traits de Kazuichi Hanawa sont précis mais se perdent un peu dans des cases trop chargé.



-Je regrette malgré tout que les personnages dont une petite fille soit identique dans tous les contes, serait ce un fil conducteur ? Et également les esprits dessinés comme de petits extra terrestres... Cela ne fait sérieux dans le japon médiéval.
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Dans la prison

Je suis ressorti médusé par cette BD. Elle ne ressemble à aucune autre. Son auteur - un observateur aigu, d'une précision inspirée, raconte la prison avec force détails : alimentation, travail, relations entre détenus… Un sujet grave, un livre profond mais jamais chargé de mauvaises pensées... On en ressort avec des images sur cette "prison" dans le titre qui permet à ses "membres" de faire converger leurs solitudes. De quoi dépeindre un lieu où les comportements sont terriblement humains. On garde ainsi de ces pages en noir et blanc un souvenir non suspicieux, une vérité non fantasque et un nuancier des sensations / émotions qui fait plus que convaincre.
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Contes fantastiques

Ces contes fantastiques seraient plutôt des contes horrifiques. Je n'ai pas du tout apprécié ni le récit, ni le graphisme un peu trop vieillot. C'est noir, sombre et cruel. Je n'en retire rien de vraiment positif.



Il est vrai que du même auteur, je n'avais déjà pas apprécié les "Contes du Japon d'autrefois" que je retrouve au hasard de mes lectures. La qualité n'est pas au rendez-vous. On sent que l'éditeur a sorti de ses tiroirs des vieilles nouvelles datant de 1979.



Le graphisme manque de dynamisme ainsi que les récits qui restent très fades. Tout cela est très médiocre.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Dans la prison

Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie dans ce manga, mais une succession de scénettes qui est prétexte à nous présenter le système carcéral japonais. C'est très didactique, il y a beaucoup d'explications sur l'organisation, comment cela se passe à l'intérieur de la prison. L'ambiance est très militaire, toute la journée est prévue, afin que les prisonniers soient toujours occupés. On va suivre différents personnages, mais l'auteur ne nous dira jamais pour quel motif ils ont été emprisonnés. On devine qu'il s'agit surtout de cambriolages, de détention de drogues, etc. Il y a aussi beaucoup de scènes autour de la nourriture : des repas, des moments où ils se demandent ce qu'ils vont manger, etc.



C'est impressionnant de se dire que l'auteur à tout fait de mémoire, car il a dessiné ce manga une fois sortie de prison. Le dessin est très réussi, avec beaucoup de détails.

Finalement, cette lecture a un effet apaisant, avec son côté ultra routinier.



J'ai beaucoup aimé ma lecture, mais davantage pour son côté instructif. Je pense que pour ceux qui ne s'intéresse pas au sujet, ils trouveront ce titre plutôt ennuyeux.
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