Kazushige Nojima

Je me demande ce que je suis. Peut-être les Priants ont-ils rassemblé les fragments de mon esprit pour me reformer ? A moins que je ne sois encore qu'un simple songe... Si c'est le cas, je risque bien à nouveau de disparaitre un jour. Tant que tu es dans mon cœur, et que je suis dans le tien, tout ira bien.

La marée monte, tu auras bientôt la tête sous les vagues. Tu ne seras pas le premier à essayer de respirer sous l'eau, mais personne n'y est jamais parvenu. Penses-tu réussir là où les autres ont échoué ?

Offrir sa vie à l'être aimé était une chose. Se sacrifier à un étranger par simple désir de gloire était bien plus difficile.

Dans le mensonge qu'était sa vie, seuls l'amour et le serment partagés avec Kush étaient réels. Mais il y avait accordé trop d'importance.

Parfois, les jours se ressemblaient tellement qu'il devenait difficile de se rappeler le passé.

Il n'avait pas l'instinct d'un père. Il n'était pas fait pour avoir une famille.

Je ne peux pas effacer tes souvenirs, je ne peux que les sceller.

Je refuse de demander l'aide de quelqu'un qui dédaigne la mienne.

Il avait adopté le nom du dieu de l'ordre, mais il s'était laissé entrainer dans le chaos de la passion. C'était l'origine de toutes ses erreurs. Sa place était bien en enfer.

N'importe quelle forteresse pouvait tomber si son commandant avait l'esprit occupé par une femme.

Il avait foi dans le sourire de Yuna.

Il y a des choses que nous ne pouvons changer.

C'était un amour de jeunesse, une histoire d'un lointain passé.

Je ne me plains pas. Si j'ai mal, c'est que je suis en vie.

ça va, pas la peine de monter sur tes grands Chocobos...

- Avant, quand je songeais à changer de vie, ça sonnait faut.
- Pourquoi ?
- Parce que je rate toujours tout !
- Ne dis pas n'importe quoi !
- Mais cette fois, tu es avec moi : j'ai confiance.
- J'ai toujours été avec toi, non ?
- Pas de cette manière.

- Tu devrais peut-être remercier cette jeune fille.
- Elle ne peut plus m'entendre.

Depuis l'âge de six ans, Denzel ne donnait plus la main à ses parents dans la rue. Il avait trop honte. Mais, à cet instant précis, pour rien au monde il n'aurait voulu lâcher les doigts de la vieille dame.

Midgar offrait deux types de paysages : loin au-dessus du sol, la ville d'en haut reposait sur une plaque d'acier, elle-même soutenue par de hauts piliers. Dans son ombre s'étendaient les taudis, chaotiques, mais pleins de vie. Ce monde de contraste avait été bâti par une entreprise nommée la Shinra, et chacun le croyait éternel.

Si on se laisse dominer par la panique, on ne fait rien de sa vie.