Keeanga-Yamahtta Taylor est une militante antiraciste, féministe et anticapitaliste.
Elle termine son baccalauréat universitaire en 2007 à Chicago. Elle obtient une maîtrise en 2011, puis un doctorat, tous deux en études afro-américaines à l'Université Northwestern.
De 2013 à 2014, Taylor travaille à l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign au Département des études afro-américaines, où elle bénéficie d'une bourse postdoctorale. À partir de 2014, elle est professeur adjoint à l'Université de Princeton au Département des études afro-américaines ; elle y occupe la chaire Charles H. McIlwain (2018-2021).
Dans la lignée de sa thèse, elle donne des cours et des conférences sur les politiques de logement aux États-Unis.
Son premier livre, "Black Lives Matter, le renouveau de la révolte noire américaine" ("From #BlackLivesMatter to Black Liberation", 2016) analyse la naissance du mouvement social et militant afro-américain Black Lives Matter.
Elle reçoit pour ce livre le prix de liberté culturelle de la Fondation Lannan en 2016. La même année, elle est nommée parmi les cent Afro-Américains les plus influents des États-Unis par "The Root", un magazine en ligne afro-américain.
Elle écrit principalement sur les mouvements sociaux et les inégalités raciales aux États-Unis et tous ses livres ont reçu de nombreux prix.
Jusqu’à sa dissolution en 2019, Taylor est l’un des membres dirigeants du groupe trotskyste International Socialist Organization; elle se revendique anticapitaliste. Elle écrit régulièrement dans le magazine américain de gauche "Jacobin".
son site : http://www.keeangataylor.com/
Twitter : https://twitter.com/keeangayamahtta
Ce livre explore les raisons pour lesquelles le mouvement réuni sous la bannière « Black Lives Matter » a fait son apparition dans un pays dirigé pour la toute première fois par un président noir
Le racisme institutionnel ou structurel, peut-être défini comme l’ensemble des politiques, des dispositifs, des pratiques des institutions publiques et privées qui se traduisent par des taux de pauvreté, d’expulsions, de criminalisation, de maladie et de mortalité chez les Afro-Américains
En essayant de démontrer à tout prix la singularité des oppressions vécues par chaque groupe, on passe à coté de ce qui nous relie à travers l’oppression – et de l’importance d’utiliser ces liens pour former des solidarités, au lieu de se complaire dans notre propre marginalité