Kei Koga

Voilà un très bon manga sur la police scientifique de Tokyo !



On suit Nonna Sawaguchi, une technicienne en laboratoire toujours en formation malgré ses deux années d'ancienneté.

Son responsable n'est autre que Reiji Mano, un expert médicolégal en chef très réputé.

Le personnage de Mano est charismatique et très mystérieux. En effet, il cache un secret lié à son enfance puisque sa famille a été assassinée lorsqu'il était petit. Il s'est donc juré de les venger.



Le secret de Mano est le fil rouge de l'histoire, tandis qu'à côté on découvre comment sont traitées plusieurs enquêtes d'un point de vue scientifique.

Les preuves matérielles arrivent au laboratoire de police scientifique et notre duo d'experts va se démener pour les analyser afin de percer à jour la vérité.



Côté dessins, l'auteur a su parfaitement retranscrire les émotions de ses personnages à travers leurs expressions.

Les décors du laboratoire avec les nombreux instruments d'analyse rend l'ambiance très professionnelle et immersive.

Entre les chapitres, j'ai aimé les explications de l'auteur sur la police japonaise.

Au cours de l'histoire, les petits encadrés sont aussi très instructifs pour comprendre simplement certaines techniques utilisées.



Dans ce premier tome, Kei Koga ne lésine pas sur la dureté des enquêtes, surtout avec la dernière. J'avais naïvement pensé que ce manga n'irait pas aussi loin dans la violence. Mais ici, il s'agit de meurtres et de viols où les détails sont sordides, alors mieux vaut être prévenu.

J'ai hâte de me plonger dans le tome 2 pour en savoir plus sur la vengeance de Mano, car ce tome-ci reste assez introductif à ce niveau-là.

Et si les prochaines enquêtes sont aussi palpitantes, il n'en résultera que de la satisfaction de ma part.

Une excellente découverte.

Un second tome palpitant et légèrement moins violent que le premier.



Cette fois-ci, toute la première moitié est consacrée à une seule et même enquête. Il s’agit d’une jeune femme retrouvée démembrée. Seuls la tête et le torse de la victime ont été découverts. Les bras et les jambes sont manquants.

Comme précédemment, l’auteur sait jouer avec les revirements de situation et c’est ce que j’apprécie dans ce manga. Les dénouements sont plutôt difficiles à prévoir, donc on ne s’ennuie jamais.



La deuxième moitié traite deux affaires complètement différentes. J’aurais voulu que la première soit plus approfondie et que l’élucidation de celle-ci nous apporte davantage d’explications.

Pour la seconde, encore une fois l’auteur a réussi à me surprendre.

Visuellement, j’ai trouvé que les dessins n’étaient pas aussi osés et crus que dans le premier tome. Mais Kei Koga n’abuse pas de détails sordides pour choquer et c’est tant mieux !



Les quelques explications générales sont toujours intéressantes. Cette fois, la structure de la double hélice d’ADN est mise à l’honneur, mais de façon très simpliste bien entendu.

On en apprend un peu plus sur la vie de Nonna Sawaguchi.

Le mystérieux Mano quant à lui, progresse lentement dans sa quête pour venger sa famille assassinée.



Un manga que j’apprécie de plus belle. Je vais donc de ce pas lire le tome 3 !

Quand Nonna Sawaguchi a pris la décision, petite, de devenir experte médico-légale, elle se voyait bien démasquer des assassins, découvrir l'ultime preuve qui clôturerait une enquête épineuse, mieux même, elle s'imaginait parfaitement sur le terrain, arrêtant les pires criminels grâce à son seul savoir-faire en matière d'analyse de preuves... bref une super-héroïne à l'image de Scorpion-Man, l'anime qu'elle regardait dans ses jeunes années et qui insidieusement l'a poussée sur les rails de la police scientifique. Malheureusement, la réalité rejoint rarement l'imaginaire et en fait d'enquêtes ultra médiatisées, de prises de risques insensés et de happy ends dont elle serait la seule responsable, elle passe ses journées enfermée dans un laboratoire à analyser mégots de cigarettes et autres joyeusetés du même genre. La voilà donc très loin de l'univers palpitant fantasmé dans son enfance.



Enfin, tout ça c'était avant l'arrivée de Reiji Mano, personnage froid et renfrogné avec lequel Nonna Sawaguchi va devoir faire équipe. Leur seul point commun : Scorpion-Man dont Mano est lui aussi un grand fan. Pas moyen qu'il se trimbale où que ce soit sans une figurine du super-héros accroché à sa blouse pour des raisons que Sawaguchi a du mal à cerner. Bien sûr, comment pourrait-elle deviner que 23 ans plus tôt, quand le petit Mano était rentré tout guilleret de l'école pile à l'heure pour un nouvel épisode, en fait de dessin animé, ce qu'il allait découvrir chez lui, c'était toute sa famille massacrée ? Ensuite, et de façon plutôt attendue, il s'est juré de venger les siens et est entré dans la police scientifique.



Kei Koga nous conte si bien le quotidien de ces experts-Tokyo qu'on entre dans ce labo comme dans une aube de première communion. Sûrement grâce à ce côté très appréciable de ne pas chercher à faire dans le sensationnel mais choisissant plutôt de nous dépeindre les innombrables faits divers qui régissent plus souvent le quotidien de ces techniciens que les rares traques scientifiques effrénées de potentiels Tsutomu Miyazaki.

Les techniques d'analyse de la police scientifique alliées à un style graphique réaliste, loin de rebuter, nous immerge au contraire un peu plus dans l'univers de Kei Koga dont c'est le "véritable" métier. C'est donc sans peine qu'on accompagne cette équipe de scientifiques de pointe dans leur entreprise mais aussi dans leurs difficultés à se bâtir une vie sociale et amoureuse bien souvent réduite au minimum.

Des rebondissements en série et un suspense qui se met en place graduellement font de ce seinen un thriller policier dont la mise en bouche de ce 1er tome ne donne qu'une envie, goûter rapidement au suivant avec un seul souhait : que la vengeance de Mano soit à la hauteur de l'attente.



Un grand merci à Babelio et aux Éditions Komikku pour cet agréable moment passé dans la blancheur d'un labo japonais entre traces de sang et analyses ADN de foetus humain.

Trace, c’est le quotidien d’un laboratoire de la police scientifique à Tokyo. On n’y suit pas des enquêtes du début à la fin comme dans les Experts mais le travail de ces fonctionnaires sur plusieurs affaires en même temps. Nous n’en avons pas forcément l’épilogue, ce qui est rare et un peu perturbant. L’auteur nous place vraiment comme si on était stagiaire au labo.



D’ailleurs, c’est le cas de Sawagushi, jeune experte en sciences médico-légales qui travaillera sous les ordres de Mano, un taciturne obsédé par la quête de vérité, notamment celle de venger l’assassinat de sa famille 23 ans auparavant.



C’est pas mal, il y a beaucoup d’explications scientifiques. Ceci dit, je n’ai pas particulièrement envie de lire la suite... Cela est sans doute dû au fait que je ne suis pas branchée manga.

On retrouve Reijia et Nonna.

Je suis très interressée par les métiers dans la police scientifique et j'ai découvert beaucoup d'informations super interressantes !

Je me suis beaucoup attachée à Reiji, un personnage qui dit ce qu'il pense et adore dire "c'est écœrant" d'un air blasé ! Dans ce 4ème tome, la trame est bien mise en avant avec la recherche de l'assassin de la famille de Reiji, on ne voit Nonna que en second plan car elle n'est plus si importante ! Elle m'a un peu manqué... J'ai adoré les dessins et les petits passages d'information du bonhomme moche en tenue de sport.

Un gros coup de coœr.

Je recommande (en commpençant par le 1ier) !

A bientôt ❤

Nous entrons dans le monde des experts médico-légaux qui traquent la vérité au quotidien au sein du service de police criminelle. Cela peut aller à autopsier un fœtus jusqu'à l'analyse et la recherche de traces génétiques sur des objets ou des vêtements trouvés sur la scène d'un crime.



Jusqu'ici tout va bien sauf que l'un d'eux se sert de ce métier pour assouvir une vengeance contre l'assassin de sa famille 23 ans auparavant. Cela devient un peu plus problématique. Il y a une trame principale mais également des sous-intrigues avec différentes enquêtes policières à résoudre.



A première vue, cela pourrait être vraiment passionnant sauf que le mangaka se laisse aller à des japoniaiseries qui n'ont rien à faire dans ce type de récit. Encore les mêmes travers qui parcourent la plupart des mangas et qui plombent l'ambiance et surtout la crédibilité du récit. J'ajoute également que cela manque un peu de rythme.



C'est la première fois que je lis un manga qui est consacré à la police scientifique. Je précise que je ne suis pas un amateur de série telle que les experts. On entre véritablement dans les coulisses de cette profession bien spéciale.



Je n'ai rien à redire au niveau du graphisme car les personnages sont parfaitement bien dessinés avec beaucoup d'élégance et dans un style réaliste que j'affectionne tout particulièrement. Pour le reste, c'est un peu dommage mais cela reste correct avec une édition de qualité.

Deuxième opus de Trace. Nous suivons Nona, stagiaire au laboratoire de la police scientifique de Tokyo, qui apprend son métier et Reiji Mano, un expert médicolégal, marqué par un drame pendant son enfance. Un manga intéressant, très pédagogique avec une intrigue principale pour le moment en retrait. Les dessins sont efficaces.

Nona est stagiaire au laboratoire de la police scientifique de Tokyo. Elle travaille avec Reiji Mano, un expert médicolégal efficace mais un peu asocial, obsédé par la vérité qui doit sortir de ses analyses. Kei Koga signe un premier tome abouti, avec des dessins réussis et une présentation des personnages et du laboratoire. L'aspect pédagogique n'est pas négligé.

Je viens de faire mon baptême de manga, enfin, et l'expérience fut ma foi plutôt bonne 😊



Mano a découvert sa famille assassiné, 23 ans plus tard il est devenu expert en médecine légale et a soif de vengeance !



Passé la perplexité de lire à l'envers et des expressions exagérés des personnages, j'ai beaucoup aimé l'univers de ce manga, c'est un tome d'installation comme souvent dans les premiers. On apprend un peu sur le fonctionnement de la police japonaise et on voit bien que Mano a un comportement assez particulier mais ses collègues ne savent rien de son passé.



J'ai eu quelques doutes concernant la traduction, Mano emploie le terme "écœurant" régulièrement et souvent j'ai trouvé que ce n'était pas à propos. Et aussi on nous donne des détails médico légal qui m'ont semblé bien futiles comme par exemple on nous explique quel est l'intérêt de prélève des empreintes sur les lieux du crime... C'est un peu évident non ?



J'ai passé un bon moment, ça se lit vite et je pense me procurer les tome 2 et 3 pour connaître la suite 😊



Merci Babelio pour l'envoi masse critique !

Kei Koga n'a pas décidé pour autant de clôturer sa série. Il propose un nouveau rebondissement avec une équipe d'experts qui forme le CSI. Ils ont pour objectif de s'allier pour résoudre certaines enquêtes. Le véritable objectif est celui d'attraper Hiroki Dan. Voilà un ennemi que plusieurs individus doivent attraper. Une autre dynamique va se créer par le collectif. Alors qu'avant notre héros était seul. Est-ce que cela va changer les choses? La suite nous le dira.



Le mangaka introduit un personnage féminin qui est responsable. Ce n'est plus la gentille soeur victime de viol ou l'innocente laborantine naïve. Voilà une cheffe qui doit s'imposer auprès de subalternes masculins. On lit un propos discriminant très réaliste : "C'est juste pour remplir les quotas qu'une femme a été nommée à ce poste. Oui, c'est évident. Après tout, personne n'est assez fou pour prendre la succession d'Hiroki Dan. Elle a du perdre à la courte paille!". En aucun cas il n'est possible qu'elle a été choisi pour ces compétences. Les compétences est-ce juste limité à ces messieurs? Une phrase assez discrète et très lourde de sens, pas seulement dans la culture japonaise. Elle jouera un rôle nécessaire dans les tomes suivants car elle cultive une colère sourde contre Dan Hiroki. On veut en comprendre les raisons, cela s'explicitera surement après.
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On se demandait ce qu'il allait se passer après le tome 5 puisqu'il n'y avait plus aucune piste. Plus de témoin, plus de preuve alors comment le mangaka allait donner un nouveau rebondissement à son récit? Le fils d'un acteur de la disparition des preuves a reçu les informations. Sur son lit de mort, il lui a avoué que c'était Takashi Dan qui avait donné l'ordre de tout faire disparaître. Reiji l'avait dans sa ligne de mire depuis quelques tomes. Alors qu'elle est l'autre nouvelle? Son papa, ministre a couvert toute l'affaire. Il ne faut pas entacher une carrière tout de même. Mais il sait que ce jeune homme est un vrai danger public. Surtout quand on peut faire disparaître les choses compromettantes. Jusqu'où l'amour est-il possible face à un meurtrier? Nous aurons éventuellement une réponse dans la suite. Reiji a maintenu des certitudes mais pas les preuves de cela. Comment va t'il les avoir? Doit-il faire vraiment confiance à un journaliste à scandale? Kei Koga partage un peu une pensée féministe. Une jeune fille qui tient compagnie à des hommes vient de se faire violer dans la rue. Elle porte plainte deux jours tard. En donnant les pièces à conviction, le policier fait des remarques en disant qu'en portant un tel short c'est normal qu'on l'a violé. Combien de fois n'avons-nous pas entendu de telles conneries? C'est vrai, le pauvre homme il ne sait pas quoi faire avec son érection quand il mate les femmes comme un gros vicieux pervers. C'est lui la victime, il est perdu avec son zizi tout dur. Son cerveau limité ne lui dit que violer une femme, c'est la seule chose à faire. Pourtant, il pourrait aller se faire castrer si c'est trop difficile d'être un homme. Il devrait se sentir mieux après. Il pourrait demander qu'on lui mette un bon coup dans le service trois pièces en général cela remet les idées en place. Comme quoi, il y a des alternatives pour ces malheureux. 
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Un manga qui met du temps à se mettre en route parce que l'ensemble des éléments scientifiques est détaillé et qu'il n'y a pas dans ce tome encore de fil conducteur. On sait que le personnage principal a vécu un drame horrible et que c'est pour cela qu'il a rejoint la police scientifique.

[...] Si l’histoire de Mano se développe et prend de l’ampleur, les enquêtes à propos de crimes divers (allant du meurtre aux harcèlements sexuels) continuent et le labo doit faire des analyses diverses. Analyses qu’on prend soin de nous expliquer à chaque fois. Non seulement les experts y vont de leurs explications pour éclairer les enquêteurs quant à leur méthode, des informations supplémentaires sont dispensées à la fin de certains chapitres pour permettre au lecteurs de mieux comprendre. [...]
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Je poursuis ma lecture du manga medico-légal TRACE. Et ce second tome confirme mon appréciation de cette série.



On suit donc l'équipe de police scientifique de Tokyo sur différentes enquêtes. Ça manque peut être un peu de détails et de profondeur, on passe très vite d'une enquête à l'autre mais ça reste très divertissant entre deux romans. Surtout que le plus important, la soif de vengeance de Mano va prendre plus d'ampleur dans les prochains tomes.



D'ailleurs les 3 et 4 sont déjà pré commandés 😊.

Le tome 9 se clôturait avec l'émergence d'un nouveau service au coeur de la police japonaise : le CSI. L'équipe en place ne sont pas des petits rigolos venus ici pour s'amuser. La boss les envoie sur une tentative de meurtre d'une ancienne policière. Les gars sur place ont déjà leur idée sur ce qui s'est passé et cela leur va très bien. Seulement les experts eux cherchent plus loin que l'évidence de base. Bien entendu, grâce aux caméras et aux indices physiques sur place, une autre histoire se met à jour. La femme qui a pris le coup de couteau n'est pas si innocente. Tout comme ce violeur qui a été remis dans la rue.



Kei Koga permet d'introduire la force de son équipe qui sait travailler vite et bien. Il souligne aussi la réticence des autres car ils ont peur pour leur poste. Une manière aussi de prouver qu'ils sont les plus professionnels pour trouver Dan et prouver qu'il est un criminel. Le manga se cloture sur sa tête pour prouver qu'il est bien vivant et surtout actif. Il est pour quelque chose dans le meurtre de cet enseignant qui a caché les cris au secours d'un adolescent se faisant harcelé et qui s'est suicidé. Est-il vraiment le justicier dans certains parlent? Le jeu du chat de la souris est dorénavant déclencher et sera au coeur du récit de la suite des aventures. Espérons que cela ne va pas trop trainer en longueur pour faire du remplissage et vendre des livres. Au bout d'un moment, on arrête à l'instar de bien d'autres ouvrages.
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La tentation était grande de truquer les résultats. Il avait en possession l'ADN et des objets compromettants. Mais cela voulait dire renoncer à son importante éthique. La vérité doit être implacable. Un autre laboratoire doit arriver à la même conclusion que lui sans rien remettre en cause. La trace de sang était là sous ces yeux. Hiroki Dan avait fait exprès de laisser du sang pour voir si Reiji allait le trouver et s'il allait tricher. La police le recherche activement. Les médias se frotte les mains de cette situation. Surtout qu'elle ne concerne pas qu'un homme mais une situation plus complexe. L'identité des autres actifs est dévoilé et cela les donne à la vindicte populaire. Les harceleurs maintenant adultes se font agresser ainsi que leur famille. On aimerait que ce comportement ne soit propre qu'à la fiction. Malheureusement, ce n'est que le reflet de la réalité. Soudain des gens viennent à souffrir du syndrome du sauveur. Ils vont agresser un agresseur et ces proches puis retourne à son quotidien. A aucun moment il ne va s'investir pour éviter que ce genre de chose arrive. Il faut satisfaire son égo rapidement en espérant ne subir aucune conséquence. Reiji veut absolument les réponses et la science lui servira en parti. Et son pire ennemi va lui donner les autres. Tout nous est dévoilé dans le tome. Pourquoi faire monter le suspens pendant 7 tomes et nous donner tout ici? En effet, cela se fait à travers une scène d'une grande violence. Reiji a enfin ce qu'il voulait. Est-ce ce qu'il voulait vraiment savoir? Comment avancer dans la vie avec ces données? Est-ce cela le nouveau rebondissement? A moins que l'angle se fasse sur la notion de justice en passant devant un juge? Où le mangaka nous réserve quelque chose de plus déroutant? Tout est là pour nous titiller notre curiosité. Que va t'on trouver dans le tome 9?
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On avait attendu cette suite avec impatience. L'expert médicolégal haut de gamme ne laisse rien passé au boulot. Sa perfection fait écho à celle d'un être qui a de graves problèmes psychologiques. Comment faire face à un homme qui n'a aucune émotion et qui se passionne pour le crime? Et surtout qui est la personne au plus haut de sa hiérarchie? Toute les personnes qui ont enquêté de prêt ou de loin sur les meurtres de sa famille meurent tous ou il arrive de grave accident à leurs proches. Est-il prêt à risquer la vie de ces collègues, de ces amis pour savoir ce qui s'est passé et pourquoi? Ne voudrait-il pas gouter ne serait-ce qu'un peu les délices de la vie surtout qu'une jeune femme s'intéresse à lui. Le voilà à devoir faire un choix qui va surement prédestiner son avenir. Le tome se consacre aussi à la résolution d'un souci suite à la découverte d'un corps décomposé suite à la solitude des personnes âgées et de la canicule. Parfois, la lien génétique n'est pas ce qui fait la force de l'amour familiale. Aussi bien le triste héros du manga que la talentueuse pianiste vont en tirer cette conclusion. Même s'il y a un peu de contenu, on a l'impression qu'il y a un peu d'air de brasser. Le mangaka a voulu faire du remplissage avec des circonvolutions qui s'étendent à l'infini. Et il y a une scène assez étrange avec un gros plan sur une entrejambe masculine en érection. On fait du porno soft maintenant avec un petit onomatopée? Espérons que le tome suivant sera plus dense en données. Quelles conséquences vont avoir sa déclaration sur l'identité d'un criminel qui n'est d'autre que son pire ennemi et responsable hiérarchique?
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Nous étions emportés par l'énergie et la tension du tome précédent. Alors on s'attendait à la retrouver ici. Malheureusement ce n'est pas le cas. Les choses redeviennent plus calme. L'affaire que l'on suit nous emmène auprès d'un autre crime bien trop ordinaire. Les gros vicieux dans les transports en commun japonais qui touche les jeunes femmes, se frottent à elle et vont même jusqu'à les pénétrer avec leurs doigts. D'ailleurs, c'est pour cela qu'ils ont inventé des wagons réservés aux femmes dans le métro. Les victimes portent assez rarement plainte car elles ont honte. Contrairement à ces messieurs sans scrupule qui abusent et traumatisent des femmes. C'est à partir de quand que l'on éduque les hommes au respect du sexe opposé? L'histoire centrale parle aussi d'abus avec le viol de la soeur de Reiji Mano par trois terreurs de l'école. Une violence qui allait aussi dans le harcèlement moral pour inciter les élèves au suicide. La chose horrible est l'impunité dont ces élèves ont bénéficié. Avoir des parents influents permet aux êtres les plus vicieux de se faire plaisir. On aimerait croire que c'est une fiction toutefois la réalité n'est pas très loin et n'est pas moins sombre. Le pouvoir est au coeur de l'intrigue principale car Daisuke Nizuma est directeur de la police grâce à son influence non à son talent en tant qu'homme. Il sait qui est Reiji et ce qu'il cherche. Un jeu du chat et de la souris qui va prendre de l'ampleur. Kei Koga nous promet alors de nous emmener dans une lutte qui promet des rebondissements. Y arrivera t'il à la construire? 
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Contrairement aux deux précédents tomes, ce tome 3 est plus intense et tendu. On est au coeur d'un mystère où un jeu de chat et de la souris se met en place. Mano a le pouvoir d'analyser des éléments physiques pour confondre des coupables. Mais en face de lui se trouve un homme qui à le pouvoir au sens politique des choses. Il peut faire classer des affaires et même tuer des gens sans rien risquer. Alors Mano a t'il une infime chance de pouvoir trouver celui qui a tué sa famille? Quelqu'un va jouer avec lui en le narguant. Il est à la fois troublé par cela et intrigué. Il ne va pas se laisser faire. Toutefois, on sait que sa marge de manoeuvre est minime. A t'il un autre choix que de laisser tomber? Bien entendu, seulement il va devoir accepter de perdre quelque chose. Pour l'instant, on ne sait pas quoi exactement. Notre personnage va devoir garder son sang froid au travail. On le surveille. Tous les soupçons se dirige vers Hiroki Dan, directeur du bureau des enquêtes. Est-il possible de mettre sa culpabilité aux yeux des autres? Kei Koga rajoute aussi des éléments d'explication technique sur les analyses dans les laboratoires. La fiction croise la réalité pour mieux piquer la curiosité du lecteur. Nous sommes intéressés car on veut savoir ce qui peut se passer après. Indéniablement, nous allons nous plonger dans la suite pour espérer avoir des réponses. 
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L’histoire débute sur une histoire qui s’est passée il y a 23 ans de cela. Un petit garçon est retrouvé prostrer sur lui par un policier. C’était avant qu’il voit les cadavres au sol. Ce jeune garçon, on le retrouve plus tard dans un laboratoire d’analyse médicolégale. Dans sa poche, il garde une figurine d’un super-héros. Une façon de ne jamais oublier ce jour horrible où sa vie à basculer. Très vite, nous faisons la déduction que justice n’a pas été rendue à ces proches. Si les super-héros existaient vraiment ils n’auraient pas laissé ces parents et sa sœur se fait assassiner. Un jour, ceux qui ont fait ça vont payer. Comment et qui sont-ils ? Pour l’instant, on ne le sait pas. On a juste une certitude c’est que personne ne pourra faire le rapprochement avec Reiji Mano. Plusieurs fois Kei Koga fait référence aux crimes parfaits qui est possible. On en déduit que ce perfectionniste d’expert médicolégal en chef à une vengeance à réaliser et que personne ne pourra remonter à lui. On en saura plus dans la suite. Son sérieux se montre à travers les analyses qu’il réalise qui épate la petite nouvelle Nonna. L’interaction entre les deux montrent qu’il ne faut jamais présumer de la réalité des faits sans avoir fait des analyses avant. Les jugements cela se gardent pour soi et apprendre à être objectif. Faut-il juger une femme qui avorte après 12 semaines comme le permet la loi japonaise ? Le fœtus ressemble plus à quelque chose est-ce que cela donne le droit de remettre en cause un choix d’une femme ? Un jeune garçon est accusé d’avoir tué son père car il lisait des mangas violents. Un raccourci aussi simpliste ne montre-t-il pas le poids des préjugés et de la société ? Aucun doute que la suite nous amènera vers d’autres interrogations.
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