Keiko Suenobu

Alors que je trouvais que le précédent tome était violent, celui-ci ne s'améliore pas... Ayumi et Miki Hatori sont toujours prisonnières et la situation ne semble pas s'arranger pour elles... Petit à petit, Akira et sa bande montrent leurs vrais visages : celui de jeunes hommes capables de tout, et surtout du pire...



C'est probablement le volume le plus sombre jusqu'à présent. Il y a peu de dialogues, mais tout se joue sur les images, parfois - trop - dures. Je ne sais pas bien où Keiko Suenobu souhaite nous emmener, mais j'apprécie de moins en moins la série... Pour moi, elle s'éloigne vraiment du thème principal, le harcèlement scolaire, ou, du moins, l'intrigue devient de moins en moins réaliste...



C'est pour le moment sans grande conviction, mais surtout avec curiosité, que je vais poursuivre, sans savoir si, finalement, je vais finir cette saga qui, bien qu'intéressante, me met de plus en plus mal à l'aise.
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Après la fin du précédent volume, j'étais impatiente de lire celui-ci - que j'ai dévoré - et j'ai été très surprise du tournant que prenait la série.



En effet, Katsumi se fait attaquer dans la rue et est terrorisé, ce qui finit par nous montrer à quel point Manami déteste Ayumu et Hatori... et ce dont son nouvel amant est capable. L'action s'enchaînait si vite que je n'ai pas vraiment eu le temps de comprendre ce qui se passait en arrivant à la fin de l'histoire...



J'ai trouvé que ça manquait cruellement de crédibilité. L'autrice nous entraîne dans une violence inouïe, à peine croyable (surtout lorsqu'elle est perpétuée par des personnes si jeunes). J'ai été dérangée par ce qui se passait, ne sachant pas bien où Keiko Suenobu voulait nous emmener.



En revanche, je suis vraiment curieuse de découvrir la suite, bien que je redoute ce qui va arriver à Ayumu et Hatori...
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Il y a quelques années déjà, j'avais lu les premiers tomes de cette saga, que j'ai enfin eu l'occasion de poursuivre. Mes souvenirs étaient un peu flous, mais ça m'est revenu assez facilement dès les premières pages (d'autant qu'on nous rappelle au début du livre qui sont les personnages).



Cette fois, Ayumu va faire appel à une professeure, qui ne va pas du tout réagir. Quant à une autre, voulant bien faire, elle va empirer la situation vécue par la jeune adolescente... Ainsi, l'autrice pointe du doigt le manque de formation au sujet du harcèlement dans les lycées au Japon (et dans de nombreux autres pays, d'ailleurs, comme la France).



Malgré l'intervention d'un élève et le soutien de sa nouvelle amie Hatori, les choses vont de mal en pis pour Ayumu, et la violence des autres à son égard augmente au fur et à mesure...



C'est une série que je trouve très bien pour parler de la violence en milieu scolaire, et je suis ravie de la reprendre.
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Sauvés in extremis, Ayumu, Miki et Sonoda se tirent de l'incendie sans trop de séquelles. Au lycée, le proviseur ne souhaite pas que s'ébruite cette affaire d'enlèvement et préfère annoncer que les jeunes filles ont été victimes d'un banal accident de la route. Mais il ne peut empêcher les fuites et très vite la vérité est dévoilée. Miki n'hésite pas à accuser ouvertement Manami d'être à l'origine de l'affaire. Mais la jeune fille s'en sort encore une fois et réussit à retourner la situation à son avantage et Ayumu est encore une fois accusée de tous les maux.





Un tome où Manami fait encore une fois la preuve de son talent. Elle n'hésite pas à trahir, à manipuler, à mentir et sait très bien jouer la comédie pour arriver à ses fins. Elle a juré de détruire Ayumu et semble bien être sur la voie de la réussite. L'ijime est ici traité avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Cependant, la force du propos est gâchée par les dessins parfois trop suggestifs sexuellement. Les charmes de Miki sont souvent exposés sans raison valable. Pour attirer un lectorat masculin avide de poitrines opulentes? Sans doute mais, pour plaire aux fans, l'auteure perd en crédibilité. C'est vraiment dommage, surtout que ce shôjô se démarquait vraiment des autres par l'originalité des thèmes abordés et la qualité du scénario.

Au lycée, élèves et professeurs commencent à douter de la version de Manami. Et si c'était elle qui persécutait Ayumu ? Et si c'était elle qui avait commandité son enlèvement ? Acculée, la jeune fille trouve une autre stratégie. Encore une fois elle se fait passer pour la victime, mais cette fois, c'est à son père qu'elle s'adresse. L'homme, influent et autoritaire, se rend immédiatement au lycée et demande le renvoi d'Ayumu et Miki.





Toujours aussi cruelle et manipulatrice, Manami décide ici d'impliquer son père -qui n'est pas un tendre non plus- dans cette affaire. Malheureusement pour elle, Ayumu n'est plus la fille timorée du début. Elle tient tête, et au père furieux, et aux professeurs. Il faudra lire le prochain tome pour savoir qui sortira vainqueur de cet affrontement. Car une fois encore, ce volume se lit en dix minutes, un quart d'heure tout au plus. La mangaka accumule les scènes violentes, et un peu confuses, au détriment du texte réduit à la portion congrue. Si bien qu'on se sent un peu lésé en tant que lecteur...La série perd de son intérêt au fil des tomes et on finit par se lasser même si, la nouvelle assurance d'Ayumu pourrait donner un nouveau tour à l'histoire. A suivre donc, mais la déception guette...

Le harcèlement dont est victime Ayumu continue de plus belle. Si la professeure principale de la classe préfère ne rien savoir, une autre enseignante tente de faire quelque chose mais son intervention, maladroite, ne fait qu'envenimer la situation. Pourtant, Ayumu ne se laisse pas abattre. Miki est de retour en classe et leur amitié s'affirme. De plus, à sa grande surprise, un garçon de la classe a pris sa défense. Mais Manami ne compte pas en rester là. Elle fait appel à un ami, un mauvais garçon, pour l'aider dans son projet de destruction de son ennemie.





Si le phénomène de persécution dans les lycées japonais semble être un problème récurrent, on peut noter ici que les enseignants ne sont absolument pas formés pour gérer ce genre de situation. Entre la prof qui préfère nier les faits pour éviter d'être inquiétée par sa hiérarchie et celle qui attaque le problème de front sans imaginer qu'il puisse y avoir des conséquences pour l'élève persécuté, on voit bien qu'il est très difficile de se faire entendre par les adultes responsables. Les persécuteurs peuvent ainsi agir en toute impunité, surtout s'ils sont assez malins pour rester discrets.

Ayumu n'a donc pas fini de souffrir, d'autant que son ennemie prépare un nouveau plan pour la faire souffrir. La suite au prochain tome.

Dans ce septième tome, on découvre le vrai visage de Manami et il n'est vraiment pas beau à voir. Très inquiétant en fait, et, pour le coup, on s'inquiète vraiment pour Ayumu. Si elle est capable de trahir de cette façon Katsumi pour qui elle semble se battre, on ne peut que se demander quel sort elle compte régler à Ayumu et Hatori qu'elle déteste réellement !

Bon, la fin du tome, nous en fait apercevoir un bon morceau, et, du coup, on ne s'inquiète plus pour rien. C'est tout simplement affreux. De quoi nous faire jeter sur le tome suivant en fait !



J'aime beaucoup le fait que dans ce tome, Ayumu ne se laisse pas abattre malgré tout ce qui lui arrive. Plus d'une personne flancheraient à sa place mais c'est loin d'être son cas. Elle reste fidèle aux objectifs qu'elle s'est placée et je ne doute pas qu'elle va les tenir encore un bon moment !



Dans ce tome on fait également un peu plus la connaissance de Sonoda, ex-souffre douleur d'Akika qui décide de vaincre ses démons et de venir en aide aux deux amies... J'ai comme l'impression qu'on va avoir droit à des évènements un peu plus romantique avec ce personnage et Ayumu...

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de ce livre !
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Violent, très violent... mais comment parler de harcèlement scolaire autrement ? Un manga très réaliste, une intrigue très bien construite et des dessins remarquables, très addictif, rien qu'une envie, lire la suite, même si c'est dur, très dur émotionnellement. La vie de certains ressemblerait à ça.

Prisonnières de la bande d'Akira, Ayumu et Miki réussissent à alerter Sonoda grâce à un téléphone portable. Mais quand Akira s'en rend compte, il est fou de rage. Il sépare les deux amies et décide de s'occuper d'Ayumu en priorité pour complaire à Manami. Avec ses sbires, ils vont violer la jeune fille et filmer toute la scène.





Peu de texte mais beaucoup de dessins violents à caractère sexuel : attouchements, poitrines dénudées, etc. Un tome très sombre où la perversité d'Akira est dévoilée. Les deux amies réussissent à se sortir in extremis de cette épouvantable situation grâce à la volonté féroce de Miki et au courage de Sonoda mais elles ne sont pas encore hors de danger, Miki est au plus mal. Va-t-elle survivre à ce cauchemar?

Les épreuves ne semblent pas encore terminées pour Ayumu, sauvée pour un temps seulement puisque Manami s'est juré de la détruire.

Un tome très noir, très violent qui met mal à l'aise.

J'aime beaucoup ce tome car c'est dans celui-ci qu'est la ligne directrice des suivants (ou en tout cas des deux autres que j'ai lu).

On sent que l'amitié que l'on voit se créer sous nos yeux sera vraiment des plus fortes : Hatori et Ayumu ont vraiment des tas de choses en commun même si elle ne s'en étaient pas encore rendu compte. Je suis vraiment contente, surtout pour Ayumu, qu'elle est enfin trouvé quelqu'un sur qui elle pourra réellement compter. Leur amitié est vraiment touchante, on sent que ce n'est pas du "chiqué", que c'est naturel, qu'elles ne se forcent pas... Ce n'est pas parce qu'elles sont toutes les deux mises de côté qu'elles se rapprochent mais parce qu'elles ont des tas de choses en commun. J'aime beaucoup ça !



Ayumu grandit un peu dans ce tome. On sent qu'elle perd un peu de son innocence, qu'elle change de côté et compte bien mener sa vie dorénavant comme elle l'entend ! Ça se voit que ce n'est pas une décision prise à la légère, c'est certain qu'elle compte réellement se battre et ne plus baisser les bras... Finalement elle a beaucoup de courage à revendre ! Et tant mieux !



L'arrivée de la bande de mec est par contre plus qu'inquiétante... Bon je sais ce qui ce passe après mais bon, ils ont vraiment l'air d'être prêt à s'acharner sur les deux nouvelles amies... OUTCH !

Life est vraiment une très belle série...
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Ayumu, qui a pris la défense de Miki, se demande si les filles de sa classe vont l'ignorer dorénavant. Elle est loin de se douter de ce qui l'attend ! Manami a vu Katsumi devant chez elle avec un bouquet de fleurs et s'imagine qu'il y a quelque chose entre eux. C'est donc à une classe très remontée et qui a juré de lui faire payer sa trahison qu'est confrontée Ayumu. Brimades et sévices s'enchaînent et Ayumu a beau se défendre, se justifier et révéler la vraie nature de Katsumi, elle ne fait que décupler la rage des filles qui ne croient pas un mot de ses allégations. Pour la jeune fille déjà fragile, l'enfer vient de commencer.





Une description crue et réaliste de ce que subissent certains élèves dans les lycées japonais.L'adolescence, période perturbée, est propice à ce genre de comportements où l'on se ligue contre le plus faible pour créer un sentiment d'appartenance au groupe.

De la simple humiliation à la brutalité la plus féroce, Ayumu supporte stoïquement les sévices mais jusqu'à quand? Ce manga est décidément très dur et même si on a envie de connaitre la suite, on la redoute plus que tout. La persécution vient tout juste de commencer, Ayumu n'est pas au bout de ses peines et le lecteur non plus !

Ayumu a réussi à empêcher le suicide de de sa nouvelle amie Manami. Mais la jeune fille est encore fragile et ne se remet toujours pas de sa rupture avec Katsumi qui évite tout contact avec elle. Ayumu tente par tous les moyens de persuader le jeune homme de revoir Manami mais les choses ne se passent pas comme prévu. Katsumi lui tend un piège et lui dévoile sa personnalité sadique. Humiliée et terrorisée, elle n'a pas la force de se réjouir quand Manami lui annonce qu'elle est réconciliée avec son petit ami. Les élèves de la classe commencent à penser qu'elle a trahi Manami et séduit Katsumi. Elle se retrouve isolée et doit subir diverses brimades. Seule Miki Hatori semble la prendre en pitié.





Que de noirceur! Dans les dessins et dans les sujets traités. Une lecture choquante qui met en lumière le harcèlement dont sont victimes les souffre-douleurs dans les lycées japonais et le comportement déviant de certains élèves complètement viciés par les pressions scolaires et familiales qu'ils subissent. Un deuxième tome à peine et la pauvre Ayumu en a déjà vu de toutes les couleurs! Voilà qui ne va pas l'aider à régler ses problèmes d'automutilation! Peut-être pourra-t-elle trouver une consolation dans l'amitié de Miki mais rien n'est moins sûr puisque ses persécutrices veulent empêcher tout rapprochement entre les deux "pestiférées"...La suite au prochain tome.

L'équipe enseignante ne peut plus ignorer les problèmes de la seconde 2 après les exigences du père de Manami qui croit sa fille victime de harcèlement. Forcé de réagir, le proviseur prend des mesures mais sans attaquer le sujet de front. Et chez les élèves, la version de la jeune fille est de plus en plus contestée. Hirose, une de ses amies proches, voudrait parler car elle sait tout de la vraie personnalité de Manami. Pourtant la peur l'empêche de tout révéler. Elle est déjà menacée et sait qu'elle subira le même sort qu'Ayumu si elle dit la vérité. Désespérée, elle préfère commettre un geste irréparable plutôt que de devenir le nouveau bouc émissaire de la classe.





La situation s'inverse enfin puisque Manami ne fait plus l'unanimité. Elèves et enseignants commencent à douter. Par contre, Ayumu s'affirme de plus en plus, au lycée et chez elle. Plus déterminée que jamais à ne pas se laisser se faire, elle gagne en assurance pendant que la position de son ennemie s'affaiblit. C'est probablement l'amorce d'un tournant dans la série qui y gagne en intérêt. De nouvelles pistes s'ouvrent avec une Manami déstabilisée, une Ayumu combative, la réapparition de Katsumi, la situation d'Hirose et des parents qui s'interrogent sur ce qui se passe au lycée. Tout cela est de bon augure pour les tomes suivants.

Alors qu'on pensait que Manami mijotait quelque chose contre Ayumu, c'est en fait Katsumi qui fait les frais de son désir de vengeance. Il est violenté au coin d'une rue mais s'en sort avec quelques égratignures. Ayumu n'est pas à l'abri pour autant. Le nouvel amant de Manami est prêt à tout pour la satisfaire et il n'hésite pas à enlever Ayumu et Miki. Quel est le sort qu'il leur réserve?





Un tome où Manami dévoile au lecteur l'étendue de sa névrose et l'ambivalence de ses sentiments envers Katsumi, qu'elle aime mais qu'elle fait punir violemment. Douce en apparence, elle cache une noirceur sans fond que pour l'instant nul ne connait. Du côté d'Ayumu, la situation prend une tournure inquiétante. Va-t-elle subir un viol collectif? Elle n'est pas seule dans son malheur puisque Miki partage cette pénible attente. Les deux jeunes filles se réconfortent, font des projets pour l'été, tentent d'entretenir la flamme de l'espoir malgré l'angoisse. Yûki Sonoda, le garçon qui a défendu Ayumu devant la classe est le seul au courant de leur disparition mais trouvera-t-il le courage d'affronter celui qui a été son tortionnaire au collège...? Il faudra attendre le tome 8 pour le savoir.

Alors que ce manga démarre comme un classique shojo tournant autour de la vie collégienne puis lycéenne, il dévie très rapidement vers des thèmes beaucoup plus graves.



Les premières pages montrent la difficulté des examens qui attendent les collégiens afin d'intégrer un bon lycée, promettant ensuite l'ouverture sur une université de renom, puis, partant, sur une profession bien considérée.

L'héroïne, Shiiba Ayumu, élève jusque là moyenne, décide de tenter le concours d'entrée pour le prestigieux lycée Nishidate afin de rester avec Shino, sa meilleure amie, excellente élève. Contre toute attente, Shino se retrouve recalée alors qu'Ayumu réussit. Ce qui marque la rupture de leur amitié.

Débute alors la lente mais inexorable descente aux enfers de la jeune fille. Rongée par la culpabilité de sa réussite au détriment de son amie, elle évacue son mal-être par la pratique de l'auto mutilation. En se tailladant le bras et en regardant le sang couler, elle trouve un "exutoire" à son désespoir. ou comment la douleur physique permet de supporter la souffrance morale.

Les planches montrant ces scènes d'auto-mutilation sont difficilement soutenables. La mangaka opte parfois pour des images symboliques, telles celle où l'on voit la silhouette d'Ayumu courrir en proie à un désespoir profond. La silhouette écarte les bords d'une déchirure et la case suivante présente un filet de sang ruisselant le long du bras de l'héroïne, image forte et représentative de l'état mental d'Ayumu.



La rentrée scolaire arrive et Ayumu intègre la classe de 2nde 2 à Nishidate. On la voit tout d'abord isolée avant d'être approchée par Anzai Manami, la fille populaire de la classe. Se tissent à partir de là des liens d'amitié et Ayumu pense pouvoir enfin alléger son fardeau. Elle sauve, notamment, la vie à sa nouvelle amie, qui tente de se suicider après sa rupture avec son petit ami.Pourtant, cette étape marque un crand de plus dans l'engrenage de son enfer.

Les filles de la classe, menées par Manami, ont trouvé une nouvelle cible en la personne de Miki. Ayumu hésite entre se rallier au groupe ou prendre le parti de Miki, un cas de conscience qui angoisse la jeune fille toujours désireuse de se faire apprécier de ses camarades. La pression qu'elle subit est encore accentuée par le comportement de Katsumi qui continue son harcèlement sexuel alors qu'il s'est remis en couple avec Manami.





Moins de violence mais toujours autant de noirceur pour ce troisième tome du calvaire d'Ayumu. Si son amitié naissante avec Miki est source de réconfort, elle est aussi de problèmes avec le reste de la classe. Toutes deux victimes de harcèlement, elles réagissent différemment. Miki est une fille forte et volontaire qui semble se moquer des brimades qu'elle affronte avec courage tandis qu'Ayumu se dévalorise et continue à se punir en se mutilant. Son désir d'être acceptée entre en collision avec son sens de la justice mais peut-elle prendre le risque de s'opposer au groupe ? Quoi qu'il en soit, l'adolescente va encore devoir subir la pression du groupe et le comportement de Katsumi ne va pas arranger les choses. Jalouse, Manami risque d'être féroce...Sombre et inquiétant, un manga qui bouscule les émotions. A lire.

Rarement un manga m'a remué les tripes à ce point. A tel point que j'avait envie de rentrer dans l'histoire pour coller quelques droites à certain personnage (lol) . L'enfer que peuvent vivre les Ijimés, jeunes Japonais pris en grippe par leurs camarades de classes, et subissant des brimades est montré ici d'une facon très réaliste . Ca va tellement loin que certains se suicide. L'histoire est d'ailleurs inspiré des souvenirs de l'auteur, elle même une ancienne Ijimé.

Arrg, je reste sur ma faim ! Tout simplement parce que je n'ai pas les autres tomes sous la main et que la fin est on ne peut plus équivoque... J'ai vraiment hâte de découvrir la suite.



Je crois que, jusqu'à présent, il n'y avait pas plus sombre que ce huitième tome dans cette série, même la fin n'est pas vraiment claire sur ce point. On laisse vraiment Sonoba, Hatori et Ayumu dans une très mauvaise posture...

Ce tome est comme une bulle, on reste attaché à qu'un seul lieu mais il y a vraiment beaucoup, beaucoup de chose à dire. C'est de loin, l'un des tomes les plus inquiétants de ce début de série... Pour le coup, on craint vraiment pour les deux filles et surtout pour leur vie. Ça dégénère vraiment.



Mais bon, cela a plutôt l'air de rapprocher Hatori et Ayumu, la dernière page ne peut qu'en témoigner. Sans compter Sonoba, qu'on voit de temps en temps et qui règle ses compte par lui même... J'espère que ces trois là vont rapidement devenir amis, je crois qu'ils ont vraiment beaucoup de choses à se dire !

Pour le coup, on ne retrouve pas vraiment les personnages habituels, on reste avec la bande d'Akika et ce n'est pas pour autant qu'il y a moins d'actions dans ce tome, au contraire ! Ça part dans tout les sens, et bien qu'on les sent venir, ça reste assez "choquant"... (bon, ce n'est pas vraiment le bon mot, mais ce huitième tome est vraiment très intense.).

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
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Je profite d'avoir terminé cette série pour rédiger ce que j'en pense sur son ensemble, et non volume par volume.



Tout d'abord les points faibles. Il y en a peu, la série présentant tant de qualités. En premier lieu, je trouve que la physionomie des personnages féminins reste toujours assez similaire et il m'est arrivé de ne plus savoir qui était qui.

Enfin, certains retournements de situation m'ont paru un peu trop gros, notamment dans les tout derniers volumes.



Passons maintenant aux points forts de la série. Le premier est de dénoncer la pratique de l'ijime (brimades, sévices imposés à autrui) non seulement entre élèves mais également entre adultes. Cette pratique est, hélas, courante, tant au Japon que dans les autres pays. Dans l'archipel nippon, l'ijime se renforce du fait du poids de la communauté sur l'individu. La collectivité, bien nécessaire pour instaurer une cohésion sociale, joue parfois un rôle de coercition qui broie impitoyablement les personnes "inadaptées" ou, comme ici, qui ont eu le malheur de déplaire.

On le voit dans cette série avec une classe au mieux indifférente aux sévices endurés par l'héroïne Ayumu, au pire membre actif des brimades. En effet, il est clairement admis dans ces circonstances que mieux vaut hurler avec la meute plutôt que de se retrouver victime à son tour pour avoir voulu porter secours. C'est là tout le côté insidieux de l'ijime qui transforme en tortionnaires plus ou moins volontaires tout un groupe. De plus, la responsabilité se trouve de cette façon diluée dans le nombre.



D'autres thèmes graves sont abordés. Notamment la politique de l'autruche des autorités scolaires face à l'ijime. La mangaka montre des professeurs et une direction plus acharnés à défendre l'image de leur lycée et à étouffer la moindre petite chose plutôt que de chercher à résoudre le problème. L'ijime déborde d'ailleurs la salle de classe puisque les enseignants eux-mêmes le font subir, non pas physiquement mais par un isolement, à une jeune professeur assistante.



Suenobu Keiko aborde également la délinquance adolescente, la perversion sexuelle, la violence parentale, ... Autant de sujets qui rendent la lecture de ce manga parfois oppressante.



Fort heureusement, tout n'est pas plongé dans un noir absolu. L'amitié occupe une belle part de la série avec le duo Shiiba Ayumu et Hatori Miki, rejoint quelques tomes plus loin par un garçon anciennement victime d'ijime Sonoda. Hatori Miki est un personnage très fort et charismatique. Au début présentée comme une fille douteuse, elle apparaît très vite comme le seul soutien d'Ayumu. Belle, intelligente et courageuse, elle cumule les petits jobs pour gagner de quoi vivre, son père étant trop malade pour travailler. Hatori Miki cache pourtant sous une grande assurance des failles secrètes, apaisées par son amitié avec Ayumu.

Cette dernière évolue radicalement tout au long de la série. tout d'abord victime d'elle-même et des autres, elle va trouver, avec l'aide de ses deux amis, le courage de se battre et de surmonter ses terribles épreuves. Son prénom signifie "Qui va de l'avant" prend tout son sens au fur et à mesure de l'intrigue. Suenobu Keiko a desiné ici un personnage à la fois attachant et admirable par son courage.



Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette série tant les thèmes sont multiples. Un dernier mot sur le personnage d'Anzai Manami, un être machiavélique, manipulateur et glaçant. Gosse de riches pourrie gâtée par un père incapable de la voir autrement que comme sa parfaite fifille, elle trouve son plaisir à manipuler et faire souffrir les personnes autour d'elle. La mangaka force souvent le trait dans ses dessins, la représentant parfois avec des yeux n'ayant plus rien d'humain.



"Life" est une série que je recommande fortement pour ses nombreuses qualités. Les âmes sensibles auront sans doute du mal à surmonter les premières pages tournant autour de l'auto-mutilation. Pourtant les 20 volumes méritent l'effort de passer outre à ces passages afin d'apprécier toute la densité de l'intrigue.

C'est prometteur.



Un bon début de saga, qui nous dépeint le stress des examens, les doutes, l'amitié et la trahison.



Notre personnage navigue dans sa vie, sans se poser de question, jusqu'à trouver un objectif, un objectif qui risque bien de lui faire perdre sa seule amie...



J'ai beaucoup aimé le travail graphique, la fluidité du récit et sa simplicité.



Je lirais surement le prochain tome !



Bonne lecture à tous.