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Citation de gill


Par une chaude soirée de juillet en l'an 1588, dans le palais royal de Greenwich, aux portes de Londres, une femme se mourait ; dans sa poitrine, dans son abdomen, les balles d'un assassin. Son visage était ridé, ses dents noircies, et la mort ne lui prêtait nulle dignité. Mais l'écho de son dernier soupir fit trembler tout un hémisphère.
Élisabeth Première, la grande Élisabeth, reine d'Angleterre n'était plus.
La rage des anglais ne connut pas de bornes. Un seul mot, un murmure, suffisait ; un jeune benêt, mis en pièces par la foule, appelait sur lui la bénédiction du Pape...Les catholiques anglais, saignés à blanc par les amendes, portant toujours le deuil de la reine d’Écosse, n'ayant pas oublié le sanglant soulèvement du nord, durent faire face à de nouveaux pogroms.
A contrecœur, pour assurer leur survie, ils prirent les armes contre leurs compatriotes, tandis que l'incendie allumé par les massacres de Walsingham s'étendait à tout le pays, mêlant à la lumière des feux d'alarme les sombres flammes des autodafés.
La nouvelle parvint à Paris, à Rome, jusqu'à l'étrange forteresse de l'Escurial, où Philippe II songeait toujours à sa campagne d'Angleterre...
(extrait du prologue)
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