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Critiques de Keith Stuart (22)
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Les mondes de Sam

Etre père d’un garçon autiste. Encore un roman à thématique forte pour moi, vous le savez, j’aime lire sur ces thématiques instructives.



Ici, au début de l’histoire, rien ne semble sourire à nos personnages : Jody et Alex se séparent, le quotidien avec leur fils autiste a eu raison de leur couple. Très vite, on se rend compte que cette séparation sera finalement le rebond nécessaire à Alex pour investir la vie de son fils. Enfin, il va créer un lien avec son fils, le voir autrement, être présent dans sa vie. Etonnamment, c’est par le biais d’un jeu vidéo, Minecraft, que Sam et Alex se rapprocheront, passionnés par la création et les aventures offertes par ce monde fictif.



Peu à peu, Alex va savoir accompagner son petit garçon, s’adapter à sa sensibilité, aux crises qui parsèment leurs vies. Il y a beaucoup de l’autisme dans ce roman mais c’est aussi une belle évocation de la relation père-fils. On lit un homme imparfait, on lit aussi un homme blessé par le passé et la perte brutale de son frère alors qu’ils étaient enfants, on a l’impression au début du roman de lire une famille qui implose, mais : et si, cet étape était inévitable pour mieux se reconstruire ?



Le jeu vidéo est très présent dans ce roman, au début j’ai trouvé ça un peu lassant, ne voyant pas bien ce qu’il apporterait à l’histoire mais le final du roman explique finalement à quel point ce jeu, paradoxalement, a été pour Sam une ouverture sur le monde. Le virtuel pour servir le réel.
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Les mondes de Sam

L’auteur, Keith Stuart, s’est inspiré de sa propre vie pour écrire « Les mondes de Sam » publié aux éditions Milady au mois de mars 2018. Spécialiste des jeux vidéo et éditeur de jeux pour le Guardian, il a initié ses fils aux jeux vidéo, dont l’un a été diagnostiqué autiste en 2012. « Les mondes de Sam » est un roman époustouflant, qui démontre que les jeux et plus particulièrement les jeux vidéo peuvent aider à s’ouvrir aux autres. Qui plus est, le ton du roman est très juste, et aborde le handicap sans tomber dans le pathos. Voilà un livre émouvant, drôle qui démontre que « La vie est une aventure, pas une promenade. »




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Les mondes de Sam

J'étais un peu appréhensive de lire un livre qui parle d'autisme du point de vue des parents. J'ai haï le père (le personnage principal, qui raconte l'histoire). Je n'ai pas non plus aimé l'écriture qui est trop pompeuse mais pas bonne non plus. En même temps l'auteur n'est pas un écrivain.

J'ai abandonné après avoir lu 200 pages et le dernier chapitre. Et je ne vois pas ce que les 300 pages qui me manquent peuvent bien raconter. En gros le livre est bien trop long pour son message et son déroulement à mon avis.



Je n'ai pas spécialement besoin d'aimer le personnage principal pour aimer le livre mais là c'était assez douloureux de lire le point de vue d'un père qui ne prend aucune responsabilité et ne se remet pas en question tant que ça. Il se justifie sans arrêt et traite son enfant autiste comme un fardeau. yay
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Les mondes de Sam

Les Mondes de Sam sont un roman qui nous entraîne dans l’univers du jeu vidéo Minecraft en compagnie d’Alex, un homme qui fuit ses responsabilités de père. Son fils, Sam, est autiste, et il ne sait pas comment s’occuper de lui, ni même voir l’enfant au-delà de ses troubles, jusqu’à ce que, progressivement, il noue des liens avec lui dans ce monde de construction virtuel.



Il s’agit de ma seconde lecture traitant de l’autisme, après le très bon Le garçon qui parlait aux dauphins (Ginny Rorby). Cette fois, pas d’animaux pour aider l’enfant à s’épanouir, mais un jeu vidéo : Minecraft. Même si vous n’y avez jamais joué (ce qui est mon cas), vous ne devriez pas avoir de mal à suivre l’intrigue, puisque Alex découvre lui aussi cet univers et prend le temps d’expliquer son fonctionnement.



Alex est un personnage qui apparaît d’abord comme antipathique, et malgré tout, je n’ai pas réussi à le détester, parce qu’au fond, n’importe qui peut être tenté de fuir les difficultés, de les esquiver, et ce même si la difficulté en question, en l’occurrence, se trouve être son propre fils. C’est égoïste, un peu lâche aussi, mais sa réaction n’est pas incompréhensible.



Dans un premier temps réticent à s’occuper de Sam, il finit par faire des efforts et évolue dans le bon sens, à mesure qu’il apprend à comprendre son fils, et surtout à voir plus loin que l’autisme qui ne le caractérise pas. Sam est aussi un petit garçon très créatif, qui s’exprime et réagit simplement d’une façon différente des autres.



L’auteur, de par son expérience personnelle, a su rendre son histoire très crédible, du moins en ce qui concerne le traitement de Sam et la relation père-fils qu’il entretient avec Alex. Néanmoins, au fil de l’intrigue, et surtout à l’approche de la fin, j’ai trouvé que ce roman versait un peu trop dans le déluge de bons sentiments.



Tous les personnages ou presque ont des problèmes (Alex et sa sœur, encore rongés par la perte de leur frère lorsqu’ils étaient enfants, son ami Matt et son addiction…), mais ceux-ci se résolvent immanquablement avant la fin de l’histoire. Les protagonistes se confrontent à leurs soucis, trouvent des solutions, et accessoirement le bonheur.



Comme je l’ai dit dans une autre chronique récemment, je ne suis pas fan des grosses happy end où toutes les boucles sont bouclées et où on a le sentiment, en refermant la dernière page du livre, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Alors certes, Sam sera toujours autiste, et ce ne sera pas tous les jours faciles, mais c’est tout de même l’impression qui ressort au terme de ce roman.



Sauf pour Isobel, qui m’apparaît hélas comme le bouche-trou de service. Elle va et elle vient dans l’histoire, et elle est totalement négligée par la conclusion. C’est dommage de lui avoir offert un traitement aussi sommaire.



Je recommande ce roman si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’autisme, mais j’aurais tout de même préféré un peu plus de nuance dans la résolution des intrigues. Et si vous avez déjà lu et apprécié ce livre, je vous invite à découvrir dans le même genre Le garçon qui parlait aux dauphins.
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Les mondes de Sam

J'y allais sur la pointe des pieds. Après une petite pile de deceptions plus ou moins grandes dans mes lectures récentes, aborder un livre parlant de l'autisme ne semblait pas l'assurance rêvée de m'enthousiasmer : poncifs sur le handicap, bons sentiments un peu lourds, mièvreries sur l'importance de la différence, on pouvait s'attendre à tout. Et, hourra !, je n'ai rien trouvé de cela ! La narration se fait du point de vue d'un personnage masculin et ça m'a bien plu. Car finalement, le coeur du roman se situe davantage du côté du papa de Sam que de ce dernier. Évocation du deuil, de la culpabilité et de la manière dont elle peut servir de prétexte pour oublier de vivre, c'est aussi un livre très drôle. Et qui pose un regard très juste sur la relation entre un parent et un enfant, la manière dont chacun apprend à l'écoute de l'autre.
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Les mondes de Sam

Inspiré de la relation de Keith Stuart avec son fils autiste, Les mondes de Sam, est un premier roman drôle, touchant et incroyablement juste, un véritable hymne à la différence.



Minecraft est un formidable terrain de jeux pour les enfants et les adultes et il ne fait aucun doute que les autistes y trouvent particulièrement bien leur compte car ils peuvent construire un monde auquel ils n’ont pas à s’adapter, mais qui s’adapte à eux. Un monde qu’ils peuvent enfin partager avec les autres, qui leur permet de se socialiser à travers les phases de jeux et hors écran, trouvant enfin un sujet de discussion à partager avec les autres.



Tous ceux qui croient que le jeu permet d’échapper à la réalité comprendront qu’ils ont fait fausse route : l’approche ludique du réel que propose le jeu vidéo permet justement de se réconcilier avec la réalité. Et c’est là tout le propos du livre inspiré par la propre expérience de l’auteur avec son fils.



Par le biais du jeu vidéo, on voit l’évolution de Sam qui acquiert du vocabulaire, se met à la lecture de guides et de livres sur son jeu préféré et commence à s’ouvrir aux autres.



On assiste également au rapprochement entre un père et son fils. Alex, au début du roman, fuit l’autisme de son fils dont il a peur, il ne sait jamais comment réagir aux accès de colère de Sam et laisse sa femme gérer, préférant prendre la tangente au moindre problème.



Les personnages sont attachants et crédibles et l’histoire permet de sensibiliser à ce trouble, de mieux connaître les personnes autistes, prouver que ces enfants / adultes sont différents mais qu’il est possible de nouer des relations avec eux et montrer l’impact positif de ce jeu vidéo.



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Les mondes de Sam

Il y a des moments où, las des thrillers et autres romans imaginaires, j’ai envie de lire une belle histoire, qui me fera passer par tout un panel d’émotions. Un peu comme ces moments où l’on a juste envie de s’installer sous une couette, avec un chocolat chaud et regarder pour la énième fois cette comédie romantique américaine dont on sait que l’on aura besoin d’un mouchoir à portée de main, mais qui fait tout de même du bien au moral.



N’en déplaise aux détracteurs, et comme le démontrent plusieurs études à ce sujet, les jeux vidéo ne rendent pas les enfants ou adolescents plus agressifs. Ceux-ci peuvent même potentiellement être bénéfiques pour des patients souffrant de troubles mentaux. C’est de ce partage créatif avec son fils atteint d’autisme à travers le jeu Minecraft que Keith Stuart s’est inspiré pour l’écriture du présent roman.



On y suit l’histoire de Alex et Jody, dont le fils Sam est atteint d’autisme. Le handicap de leur fils pèse lourd sur le couple, car Alex fuit ses responsabilités de père et Jody se retrouve seule à assumer le quotidien et Sam. L’inévitable se produit donc et le couple se sépare. C’est le début d’une chute vertigineuse pour Alex qui perd également son emploi et se retrouve à squatter chez son meilleur ami, faute de mieux. Le temps est venu pour Alex de faire le point sur sa vie, ses erreurs et de faire les bons choix afin de pouvoir aller de l’avant et reconstruire sa famille qu’il a si longtemps négligée.



En lisant la quatrième de couverture ainsi que le début de ce roman, j’ai ressenti énormément d’antipathie pour Alex. Comment peut-il se désintéresser et fuir sa famille à un tel point ? Et ce n’est que justice que Jody ait décidé de mettre leur relation entre parenthèses et lui ait demandé de quitter le foyer familial ! Et pourtant, il sera, finalement, le personnage qui m’aura le plus touchée. En effet, au fur et à mesure que le personnage se dévoile, que l’on partage ses regrets, ses peines, ses doutes, on ne peut s’empêcher de prendre le temps de réfléchir et se dire : qui suis-je pour juger ? Si j’étais confronté à ce genre de situation, quelle serait ma réaction ? Est-ce que je serais de ces personnes qui assument, qui se montrent fortes ou serais-je plutôt comme Alex, une bombe à retardement émotionnelle, qui cherchera toutes les échappatoires possibles pour fuir une situation que je ne parviens pas à assumer ?



Jody, quant à elle, a sacrifié sa carrière professionnelle pour s’occuper de Sam qui requière une attention permanente. Bien que l’on ne puisse qu’éprouver de la compassion pour elle, elle sera tout de même le personnage qui m’aura le moins émue. Mais peut-on vraiment lui reprocher sa méfiance et sa froideur envers Alex et ses capacités à gérer leur fils, même durant quelques heures, lui qui n’a jamais été là pour l’épauler ?



Et puis il y a Sam, ce petit bonhomme introverti, qui n’a pas d’ami et qui a sa propre vision du monde et son propre schéma de vie auquel chacun doit se conformer sous peine de déclencher des crises de paniques. Mais grâce à Minecraft, un nouveau monde s’ouvre pour le garçonnet. Des liens forts se tissent entre Alex et Sam qui apprennent à se connaitre au fur et à mesure de leurs aventures virtuelles. Lui qui n’avait pas d’ami va apprendre à s’ouvrir aux autres et ses nouveaux amis apprendront également à interagir avec ce petit garçon différent.



Keith Stuart, du fait d’être confronté personnellement à l’autisme, livre un roman très réaliste et émouvant, mais dans lequel l’humour et les situations cocasses allègent l’atmosphère et arrachent plus d’un fou rire. Et son style simple et fluide en fait un roman accessible non pas uniquement à un public adulte, mais également à un public plus jeune qui pourra apprendre énormément de choses concernant ce handicap.



J’ai vraiment beaucoup aimé cette touchante histoire et il m’a fallu un peu de temps avant de reprendre la lecture d’un nouveau livre tant je m’étais attachée à cette attendrissante petite famille et à Sam et Alex en particulier. C’est un vrai roman « feel good » qui fait du bien au moral et que l’on referme le cœur léger et le sourire aux lèvres.
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Les mondes de Sam

un roman sur un père qui renoue avec son fils autiste mais c'est long , répétitif, et la fin très gnangnan

on dirait un happy end de film américain avec une course effrénée pour aller à un concours

les personnages sont un peu ridicules

et je ne suis pas passionnée par les descriptions de minecraft dont c'est une vraie publicité
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Les mondes de Sam

C’est un roman dans lequel j’ai mi un peu de temps à lire, tout simplement car il évoque des thèmes forts et je savais que j’allais me sentir touchée par ma lecture. Il est aussi un de ces romans, que l’on ne lit pas pour se détendre, mais on est forcément confronté à bien des réalités en le lisant. Des réalités que l’auteur nous conte, tout en ayant vécu cette situation, il parle donc en toute connaissance de cause, et j’ai beaucoup apprécié sa plume et la façon dont il nous expose les émotions éprouvées à chaque moment de la vie de cette famille.



Un roman qui fait écho chez bien des parents, d’abord sans avoir d’enfants autistes, car les sentiments éprouvés par ce père sont le lot quotidien de tout parent. Mais on imagine alors son désarroi et son inquiétude accentués face à son enfant, qui a des réactions très marquées et là on se dit que c’est d’autant plus difficile. Il y a alors beaucoup de compassions à la lecture du récit de ce père, qui cherche comment gérer son enfant, mais aussi sa vie amoureuse qui fout le camp et le désastre de sa vie professionnelle. Quand est-il de cet homme qui se sent complètement paumé par rapport à la situation ?



Sam est un jeune enfant, qui cause tant d’inquiétudes à ses parents. Chacun d’eux a réagit de façons différentes à l’annonce de l’autisme de Sam, et ensuite à la façon de s’en occuper. Alex va un peu fuir, prétextant le travail toujours plus imposant pour ne pas avoir à se retrouver confronté à la réalité de ce que vit sa famille. Quand nous faisons sa connaissance, il fait une pause dans sa relation avec sa femme, il s’installe chez un pote. Mais sa situation désastreuse ne s’arrête pas là, il perd son travail peu de temps après. Sans logement, sans emploi, sans femme sur qui s’épauler, sa façon d’être avec son fils nous montrera le malaise et la peur qu’il éprouve à l’idée de de voir s’en occuper, ou plutôt à l’idée de devoir affronter une crise qu’il aura du mal à gérer. Ce papa est désespéré, il passera par différentes phases quand tout s’écroule, tandis que sa femme, elle semble trouver un meilleur équilibre sans lui, reprenant le travail, faisant des rencontres. Cela ne fait qu’accentuer son mal être.



C’est un jeu vidéo : Minecraft, qui leur permettra de trouver une sorte de terrain neutre et imaginaire, pour qu’ils puissent partager quelque chose sans que la relation père-fils ne soit remise en cause, ni évoquée. C’est dans ce monde, que Sam va développer un certain équilibre et se concentrer, sans avoir de crises, et c’est alors que son père pourra lui rejoindre pour construire, au sens propre du terme car c’est un jeu vidéo où l’on construit des choses, tout comme au sens figuré, car ils seront plus proches l’un de l’autre. Moi qui ne suis pas du tout jeux vidéos, j’ai beaucoup apprécié les descriptions du jeu, en parallèle à ce que vivaient les deux personnages en y jouant. Une sorte de complicité, un langage secret, partagé durant ces moments où on n’oublie que Sam peut être difficile à gérer, où Alex oublie lui-même qu’il doit être un père. Parce qu’en partageant ces moments avec lui, il créé quelque chose de particulier et ils peuvent ainsi tant partager, sans craintes et communiquer, ce qui représente beaucoup pour eux.



Vulnérabilité, culpabilité, ras le bol, tant d’émotions ressenties lorsque nous sommes parents, cela l’est d’autant plus quand votre enfant a des soucis qui ne lui permettent pas d’être intégré comme il se doit dans la société, et qui vous occasionne tant de difficultés dans la vie de tous les jours. Tels sont les sentiments éprouvés par ce papa, qui n’a pas su comment gérer son fils. Il cherchera tous les moyens possibles pour trouver un lien avec lui. Alex est le narrateur de ce roman, avoir le point de vue du papa, surtout quand celui-ci est mis en porte à faux par son manque d’agissements et d’implications est fort intéressant. On peut parfois se dire qu’il n’agit comme il se doit, mais il est et reste très impliqué toutefois, mais on ressent son désarrois car il ne sait pas comment s’y prendre d’où cette sensation de fuite.



Les combats que les parents d’enfants autistes mènent sont pour que leurs enfants puissent vivre comme les autres, et dans un environnement qui prendra en compte leurs « différences ». C’est un combat de tous les jours et de chaque instant, demandant aux parents beaucoup plus d’implications encore que quand nos enfants n’ont pas de soucis de ce genre. Il n’y a rien d’étonnant à constater que des parents puissent réagir différemment à l’impact que cela aura sur leur vie. Certains assumeront avec force ces différences, tandis que d’autres pourront avoir peur, ou ne se sentiront pas à la hauteur de la tâche. Rien n’est évident, et si par certains moments, on peut évoquer une certaine lâcheté, il est difficile de qualifier cette attitude ainsi, car c’est très déstabilisant de vivre de cette façon, avec le regard des autres et son enfant qu’il faut sans cesse épauler.



Un roman que j’ai pris le temps de lire, je ne l’ai pas lu d’une traite, je l’ai lu en prenant mon temps. J’ai beaucoup aimé découvrir la façon dont cette relation père-fils se développe, de voir qu’un adulte peut ressentir tellement d’émotions si éprouvantes face à son enfant. Et il y a toujours cette attention de faire les choses comme il le faut pour son enfant, sans commettre d’erreurs, un challenge dans lequel tout parent s’engage en faisant des enfants. Cela est d’autant plus difficile quand son enfant n’évolue pas comme les autres. C’est touchant de voir ce que chacun d’eux peut éprouver face à ce qu’ils vivent.
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Les mondes de Sam

Dès l'annonce de sa sortie, ce roman était dans la catégorie : A lire absolument. En haut de ma liste d'envie et grâce à NetGalley et Milady, l'occasion s'est présentée, mais j'ai toutefois attendu un jour particulier pour le lire, en relation avec le roman : La journée internationale de l'Autisme. Ma façon d'y participer tout en apprenant sur ce trouble.





Ce roman n'est pas une fiction, car je pense sincèrement qu'il est impossible d'écrire en imaginant simplement un dixième des difficultés que rencontrent les parents comme l'entourage d'une personne autsite. Keith Stuart nous raconte à travers le personnage d'Alex, SON histoire et plus particulièrement celle de son couple et de leur fils, Sam.

Après huit années à gérer au mieux sur tous les plans, Jody craque et met à la porte Keith qui est un mari et un père démissionaire. Bien décidé à reconquérir sa femme, mais surtout son fils, Keith se livre de A à Z, mettant en avant ses défauts et lacunes, pour les corriger et percer la coquille de Sam.





Sam est un petit garçon très particulier, mais des plus attachants. Je me suis souvens mise à la place de sa mère et même avec tout l'amour qu'elle peut lui porter, elle est parfois totalement dépassée. Déjà qu'un enfant demande beaucoup d'attention, mais l'autisme rajoute une barrière entre l'enfant et le parent. Cela n'a fait que renforcer le respect que j'ai déjà pour tous les parents d'enfants touchés par l'autisme. Je m'excuse auprès d'eux, comme auprès de leurs enfants si j'utilise mal les mots, ma crainte durant cette chronique, c'est bien cette maladresse que pourrait me cataloguer facilement dans une catégorie où je me refuse d'y mettre un orteil : Ceux qui les discriminent ou les insultent.





Keith Stuart nous montre sa famille dans sa globalité, son travail, son couple,mais c'est bien la création d'un lien avec Sam qui trône dans ce roman ou plutôt cette autobiographie. On ne peut pas rester de marbre, du moins, je ne l'ai pas été ! Même si les larmes étaient sur le point de tomber, j'ai réussi à me retenir, non pas par pudeur (On en parle de la façon dont j'ai terminé pour certains romans ?), mais pour que l'histoire de Sam soit belle, d'un bout à l'autre !





Une très belle lecture qui reste l'une des plus marquantes et que je conseillerais pendant un sacré moment donc ne vous énervez pas si la couverture revient de temps à autre parmis les rendez-vous littéraires ☺ En attendant : Craquez pour ce livre est tout ce que j'ai à ajouter !


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Les mondes de Sam

Très beau roman sur la relation entre un père et son fils et comment en tant que parent on essaie de gérer la maladie notamment l'autisme de notre enfant.
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Les mondes de Sam

Une ode à l’espoir et surtout un livre qui fait du bien, Les mondes de Sam est un roman qui nous tient en haleine et qui joue avec nos émotions. La fin, superbement écrite, arrivera même peut-être à vous émouvoir jusqu’aux larmes ! Mais attention, malgré le sujet difficile et l’émotion brute, Keith Stuart réussit surtout à nous faire rire. Oui, l’humour est bien présent malgré des situations désarmantes et c’est bien là le plus gros point fort de ce livre, arriver à parler d’un sujet difficile tout en le dédramatisant. Bravo à l’auteur.
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Les mondes de Sam

Vous avez perdu un être cher, un frère ? Vous avez eu un enfant en situation de handicap, un autiste ? Vous vous êtes séparé d’avec votre conjoint ? Oui, non. Peut-être qu’en lisant ce livre vous allez mesurer la gravité de la souffrance dans ces situations additionnées. Parce que l’auteur décrit et définit son parcours de père dans ce chemin de souffrances. Et pourtant, au milieu de cette épreuve, il arrive enfin à communiquer avec son fils autiste et à affronter le deuil de son frère. Comment ? En jouant à un jeu vidéo...Un joli conte qui vous réconciliera avec l’ère numérique ! Une histoire prenante écrite avec légèreté et humour. Pourtant dans toute sa réalité…MG
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Les mondes de Sam

Keith Stuart est un spécialiste britannique de jeux vidéo et journaliste pour le Guardian depuis dix ans. Sa carrière il la débute dans le magazine Edge, avant de se lancer en freelance dans la culture des mordus des jeux pour les magazines PlayStation et PC Gamer, au début des années 2000. Marié et père de deux garçons, il apprend en 2012 que l’un d’eux, Zac, est atteint d’autisme. Lorsque Keith initie ses fils aux jeux vidéo, il se rend compte que ces moments de partage lui permet de communiquer avec Zac, renforçant ainsi les liens familiaux. En 2016 sort Les Mondes de Sam (A Boy Made of Blocks) inspiré de son histoire personnelle, dont la version française a été publié aux éditions Milady en mars dernier.



L’histoire raconte l’amour d’Alex, marié à Jody qu’il aime, mais qui a du mal à nouer un lien avec son fils Sam, huit ans et diagnostiqué autiste de « haut niveau ». C’est-à-dire que le petit garçon ne souffre pas de la forme la plus forte, mais présente des difficultés sociales et relationnelles, et a du mal à gérer ses émotions. Mais pour Alex c’est tout un pan de sa vie qui s’écroule, il finit par ne plus voir que l’autisme chez son fils et pas le petit être derrière. Fuyant ses responsabilités, et laissant sa femme supporter seule cette épreuve, la séparation avec Jody devient inévitable. Alex trouvera alors refuge chez son meilleur ami Dan, un brin immature, et dormira sur son canapé. Devant tout de même s’occuper de son fils de temps en temps, et décide de l’initier au jeu Minecraft sur XBox, provoquant un éveil chez le petit Sam, où une nouvelle relation entre eux va naître.



Les Mondes de Sam m’a très vite rappelé mes lectures de Wonder par R.J. Palacio [mon avis ici] ou encore Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier, ayant des enfants autistes au cœur du récit ainsi que la vie de famille et le quotidien qui les entoure. Et que ce soit ces deux-ci ou le livre de Keith Stuart, le spectre des émotions est exploré de manière humaine et réellement touchante. Si au départ la réaction d’Alex face à la maladie de son fils révolte, on est amené à se demander si dans un tel cas nous n’aurions pas été dépassé par la situation. On a beau se dire que l’on n’aurait jamais réagi de la même façon que le personnage, nous ne pouvons en être certains qu’en étant confronté à cette même réalité. Rude, douloureuse et imprévisible sont les mots que l’on pourrait donner à une épreuve de cette envergure. Alex n’est pas non plus idiot, non, il est conscient du fait qu’il n’arrive pas surmonter ce qui se passe.



Le rythme du récit est assez linéaire et c’est un bon point. Les changements se font petit à petit comme dans la vie, lui donnant cette attache que l’on possède nous aussi face à un obstacle que l’on qualifie d’insurmontable. En se lançant dans le jeu Minecraft avec Sam, Alex se voit offrir une chance de repartir sur des bases nouvelles avec son fils. L’aventure qui les attend en construisant un univers imaginaire fait de briques est un moyen thérapeutique en quelque sorte pour Alex. Petit à petit il prend conscience que la maladie n’est pas ce qui définit son fils, et que du haut de ses huit ans Sam est bien plus qu’une simple personne sensible aux bruits, au changement, etc. Le garçon ne trouve pas une cure à sa situation mais un moyen de communiquer avec les autres et à se faire des amis aussi bien dans le monde fictif que réel. C’est un processus long, mais tellement beau à voir.



Bien sûr le chemin pour arriver là où ils se doivent d’êtres n’est pas des plus simples. Nous aurons l’occasion d’en apprendre plus sur le passé d’Alex, apportant une nouvelle vision de lui. Les autres personnages ne sont pas en reste bien entendu. L’auteur prend le temps de les faire avancer également, que ce soit la mère de famille Jody, le meilleur ami, ou les amis du couple. Le couple que forment Alex et Jody est déconstruit pour mieux se reconstruire et repartir sur des bases solides où la communication est très importante. Parfois même plus qu’entre un autre couple. Les petites victoires de Sam et de chacun réchauffent le cœur.



Le style de Keith Stuart est honnête, sensible et sans artifices. En s’inspirant de son expérience l’auteur rend le récit authentique à la lecture, et lui permet certainement d’exorciser ses “vieux démons” par le biais d’Alex. Comme évoqué au début de la chronique, les émotions sont nombreuses, et si certains moments émouvants set difficiles, c’est avant tout un sentiment de feel good qui l’emporte. La lecture est fluide et permet une immersion très facile. Les parties Minecraft apportent un réel plus au récit qui devient très imagé pour le coup. Personnellement je n’y ai jamais joué, mais cela donne envie de s’y intéresser, je l’avoue. L’excitation du père face à ces échanges avec son fils sont attendrissant à lire. La peur et l’incertitude du début laissent doucement place à l’amour, nous faisant passer un moment plus qu’agréable. L’édition de Milady et la traduction sont très correctes. La couverture bleutée travaillée avec les silhouettes représentant le père et le fils construisant le titre en jaune est une idée vraiment chouette.



En conclusion, Les Mondes de Sam est une lecture sensible et juste du point de vue émotionnel. Sam est un petit garçon amusant et unique comme n’importe quel autre enfant malgré son handicap. En faisant sa connaissance, le lecteur se retrouve à réfléchir sur sa propre vision de cette différence souvent mal jugé aussi bien par les proches, les amis ou les inconnus. Keith Stuart a donné vie à un roman alimenté par la force de ses personnages habités par le doute et une détresse profonde. Une lecture que je ne peux que vous recommander tant expérience vous émouvra.
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Les mondes de Sam

Les mondes de Sam est un roman feel-good qui met en avant le thème de l’autisme ainsi que la relation difficile entre un père et un fils. Sans l’attendre particulièrement, j’étais curieuse de le lire et de découvrir cette histoire qui sentait l’émotion à plein nez.



D’emblée, je me dois de vous annoncer qu’il a été difficile d’apprécier le roman à son début. J’avais envie de crier sur Alex, le papa de Sam, assez souvent. Je m’explique ! Alex se fait virer de chez lui, de son boulot, et « OH MON DIEU, MON ENFANT EST UN AUTISTE ! » .. Voilà bien la moitié du roman avant que Monsieur se bouge les fesses et décide de s’impliquer un peu plus dans la vie de son fils. Oui parce que Monsieur, ça ne le dérange pas que Jody, sa femme, s’occupe de son fils H24, mais dès qu’il doit le garder 5 minutes, il en est à avoir des sueurs froides. Et moi, ça me gêne. Ça me gêne parce que même si avoir un enfant autisme est difficile (je ne remet certainement pas en cause la maladie), un enfant ça se fait à deux et je pars du principe que ça s’assume à deux. CQFD. Bon, on lui pardonnera tout de même : il a des remords et il veut bien faire par la suite. OUF.



Bref, excusez-moi de cet égarement parce que malgré tout le roman est super chouette et que je ne voudrais pas vous dégoûter dès les premières lignes. Donc vous avez le topo de l’homme-looser qui va devoir se bouger les fesses pour remettre de l’ordre dans sa vie et cela va passer par créer une relation avec Sam. Sam qui du haut de ses 8 ans est super méga choupi. Oui, il n’aime pas l’imprévu, le bruit, les interactions sociales mais ce petit est juste merveilleux. Tout le long du roman, il va se montrer courageux, passionné et hyper attachant.



Une galerie de personnages gravite autour de nos héros : Jodie évidemment, mais aussi Dan, le meilleur ami d’Alex, Emma, la sœur d’Alex qui fuit sa famille ou encore Clare et Matt, le couple d’ami (presque) parfait. Et en les découvrant, on s’aperçoit que ce n’est pas seulement Alex qui a des soucis, mais bien toutes ces personnes et chacun va se reconstruire, se redécouvrir dans ce récit.



Mais évidemment, ce que j’ai trouvé de plus touchant c’est la relation entre Alex et Sam qui va se nouer grâce à Minecraft. Ce jeu aide Sam à se concentrer et lui permet de dialoguer plus facilement avec son père. Alex va apprendre plein de chose sur son fils, chose qu’il ne soupçonnait même pas et qui lui montrera que Sam reste un enfant avec des rêves et des envies.



Globalement, j’ai beaucoup aimé ce roman malgré le début où Alex avait tendance à beaucoup se plaindre. J’ai aussi beaucoup apprécié que Keith Stuart ne nous prenne pas pour des courges en matière de jeu vidéo (bon le monsieur est journaliste JV, il ne va pas diaboliser le médium..) et comment Minecraft va réussir à nouer une relation entre Alex et Sam. A découvrir !




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Les mondes de Sam

Les mondes des Sam de Keith Stuart m'a été envoyé par les éditions Milady et net galley.

Sam est un jeune autiste, il a des difficultés de langage, redoute les interactions sociales, déteste le bruit, et devient agressif quand il a peur. Mais il est dans la partie haute de la maladie, il y a plus atteint que lui.

Alex et Jodie s'aimaient.. avant l'arrivée de Sam et l'arrivée de la maladie ! Alex ne voit que les mauvais cotés de son fils, que la maladie présente en lui...

Jodie et Alex se sépare, laissant Alex totalement désemparé quand il doit s'occuper de Sam...

Mais un jeu vidéo pourrait changer les contacts entre le père et son fils...

C'est tout à fait le genre de roman que j'apprécie et je suis ravie de ma lecture :)

Je trouve l'histoire vraiment bien ficelée, avec des personnages très intéressants. L'auteur a lui même un fils autiste, et on sent qu'il connait bien le sujet !

C'est très réaliste, pas larmoyant et même positif. Nous avons ici un très bon roman, captivant, et que je recommande chaudement.

Je mets un gros cinq étoiles :)
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Les mondes de Sam

Alex a du mal à communiquer avec son fils de 8 ans, diagnostiqué autiste. Alors il fuit la maison, reste au travail tard et s'éloigne peu à peu de sa famille. Quand sa femme lui demande de partir, c'est l'électrochoc. Il va prendre sur lui et passer plus de temps avec son enfant. Il va alors découvrir la complexité de la maladie, avec son lot de joies et de peines.



Un roman inspiré de la vie de l'auteur et de sa propre expérience. On sourit, on a le cœur serré et on apprend beucoup de choses sur cette maladie. Pas de supers héros ici, de super parents, mais des gens qui souffrent et essaient comme ils peuvent de communiquer, de comprendre leur fils et de garder leur couple. C'est passionnant et émouvant.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Les mondes de Sam

Depuis la naissance de Sam, l'amour entre Alex et Jody est mis à rude épreuve. Sam est autiste, et même si pour le pédiatre, il se situe dans la partie haute du spectre de l'autisme, le jeune garçon a des difficultés de langage, déteste le bruit, redoute les interactions sociales et peu même devenir agressif quand il a peur. Alex a tendance à fuir ses responsabilités de père, à fuir un peu son garçon en se plongeant le plus possible dans son travail, mais condamne ainsi Jody a tout porter sur ses épaules. Mais un jour Alex se retrouve au chômage, se retrouve à dormir dans le canapé de son meilleur ami Dan, et surtout à devoir assumer seul certains jours la garde de son fils. Sam va alors l'initier au jeu Minecraft et entre le père et le fils ce monde à créer dans un jeu vidéo va vite leur permettre de se créer leur propre monde et une nouvelle relation.



La couverture, le résumé, le thème abordé, tout était réuni pour que je découvre absolument Les mondes de Sam de Keith Stuart. Et je vous le dis dès maintenant, n'hésitez pas un seul instant à découvrir ce roman.



L'autisme est toujours un sujet délicat pour en faire le fil rouge d'un roman. Ici, Keith Stuart s'est inspiré de sa propre vie et de son quotidien avec son fils autiste. Les mondes de Sam a donc cette part de vérité et de sincérité qu'il est parfois nécessaire pour écrire sur de tels sujets. Ainsi cette relation que noue Alex et Sam grâce à Minecraft ou les difficultés que rencontre Alex dans son rôle de père sont d'autant plus touchantes. L'auteur retranscrit parfaitement les réactions et le quotidien de chacun de ses personnages.



Écrit du point de vue d'Alex, ce roman nous montre donc pas à pas quelle relation, le père et le fils ont pu se construire grâce à Minecraft, mais pas que. Les mondes de Sam montre également comment ce jeu a pu aider Sam à s'ouvrir aux autres, à partager de vraies émotions et à oser se confronter même au monde autour de lui. Ce livre, c'est aussi la difficulté entre deux parents à gérer leur enfant autiste, à s'écouter l'un l'autre, à se comprendre surtout et à nouer une nouvelle relation en prenant en compte Sam dans l'équation. On assiste aussi bien à l'évolution de Sam, mais aussi à celle d'Alex, à ce papa qui finit par réussir à se déculpabiliser, par réussir à aller de l'avant en oubliant le passé et comprendre vraiment son fils.



Les mondes de Sam est un livre vraiment touchant. Keith Stuart a une écriture juste, sensible et on sent qu'il se livre également un peu à travers l'histoire d'Alex et Sam. Le roman amène le lecteur aussi à réfléchir sur cette notion de handicap et de différence. Les moments de doute et de peur, succèdent aux moments sensibles et touchants avec les petites et grandes victoires du quotidien avec Sam. Et surtout, tout est toujours teinté d'amour et rien ne tombe dans le mélo. Nous ressentons tout cela au fil de notre lecture, à mesure que notre attachement pour cette famille ne cesse de s'accroître et on est plus d'une fois ému au fil de ces pages.



Je ne peux que vous conseiller de lire Les mondes de Sam de Keith Stuart. Ce livre est d'une telle justesse et d'une sensibilité qui touche profondément. Vous ferez la connaissance de Sam, ce petit garçon autiste si attachant qui nous émeut au fur et à mesure que Minecraft l'aide à s'ouvrir aux autres, vous ferez aussi la connaissance de Jody cette maman qui a toujours tout fait pour son fils, mais qui est aujourd'hui dépassé par cela, et vous ferez donc aussi la connaissance d'Alex ce papa qui se remet en question et qui se redécouvre à mesure que sa relation avec son fils prend un tout autre tournant. Un roman où l'amour filial finalement reste plus fort que tout.



Les mondes de Sam de Keith Stuart est disponible aux Éditions Milady.


Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Les mondes de Sam

Un magnifique roman plein de questionnement, de pas à pas, de découvertes, de tendresse et d'Amour.



Alex vient de se séparer de Jody, ils veulent faire le point. Ils ont un petit garçon autiste Sam dont Alex va devoir apprendre à s'occuper seul.



Le roman est la découverte par Alex de son fils, des capacités de ce dernier, de son monde.

Leur parcours est semé d'embûches. C'est dur, difficile de communiquer avec Sam. Ils vont tous deux trouver un moyen d'échanger en jouant ensemble à Minecraft. Ce jeu sera une porte ouverte sur le monde de Sam mais rien n'est simple avec Sam.



J'ai adoré voir évoluer Alex, le voir changer, essayer de comprendre son fils, de rentrer dans son monde et se sortir de son passé qui l'enlise dans la culpabilité.

On est dans la tête d'Alex, ce qui rend sa réflexion, ses sentiments prenants. L'auteur a su parfaitement faire nôtre les sentiments d'Alex ainsi que ses peurs et surtout ses découvertes sur lui-même et sur son fils.



Ce roman est poignant avec de grands moments de doutes, de peurs, d'incertitudes et aussi des moments de sourires avec la famille d 'Alex , sa sœur et sa mère. On a aussi de beaux moments de complicité, d'amour.



Ce récit est une ode à la compréhension de la différence, au rapprochement tout en douceur d'Alex vers Sam, le tout avec beaucoup d'amour.



Un magnifique roman sur l'amour filial, sur la culpabilité, sur la différence qui n'est pas un obstacle mais une aventure 😊 .


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Les mondes de Sam

Il n’est jamais aisé d’aborder la thématique de l’autisme dans la littérature néanmoins, Keith Stuart, l’auteur, n’a pas eu besoin de chercher bien loin pour écrire ! En effet, il s’est inspiré de son vécu et de son quotidien, puisque son fils Zac est autiste… Le résultat est là : on a une très belle fiction inspirée de faits réels. Comme Alex avec le petit Sam, l’auteur a appris à communiquer, à accepter et à comprendre son enfant grâce à Minecraft. Les jeux vidéo (et plus spécialement Minecraft) ont joué un rôle majeur dans son foyer. De ce fait, il a proposé un roman retraçant cette aventure. On trouve ainsi des scènes dans le jeu (créatures, fabrications, projets de constructions, etc.) qui ponctuent le récit. Par ailleurs, l’auteur retranscrit à merveille les réactions de ses personnages, que ce soit du côté de Sam, Alex ou encore Jody. On voit à quel point le couple est perdu et manque de se rompre. En effet, Alex a toujours fait de son mieux pour travailler et subvenir aux besoins de sa famille, pendant que Jody, son épouse, s’occupait toute seule de Sam à la maison. Le couple n’arrive plus à échanger et à avancer. Sam est devenu le synonyme d’autisme ou de problèmes quotidiens et non d’un fils avec lequel on passe du temps. Ainsi, plusieurs choses les rongent… Avec une narration placée du côté du père, on va suivre l’évolution de cette famille qui évolue au fil des pages. C’est vraiment très intéressant et touchant ! Même si l'intrigue est différente, ce livre m'a rappelé « Ce n’est pas toi que j’attendais » de Fabien Toulmé.



L’auteur propose un récit plein de justesse et de sensibilité. Sa plume est simple et facile à suivre. Ces cinq cents pages défilent plutôt facilement. De plus, Keith Stuart alterne judicieusement entre les réflexions d’Alex, ses moments avec son fils, les phases de jeu et la progression de son couple. Il met également en avant les blessures du passé, le quotidien et l’avenir d’un enfant autiste, l'acceptation du handicap, le couple et les mauvaises passes que l’on peut traverser, ainsi que la relation père-fils… De premier abord, je reconnais ne pas avoir apprécié Alex. Comme sa femme, j’avais envie qu’il ouvre les yeux et cesse de fuir ses responsabilités en préférant tout laisser à Jody. Puis, progressivement, j’ai fini par m’attacher à ce papa qui a pris le temps d’écouter son fils et d’être avec lui malgré les crises… La régression est facile et malheureusement imprévisible, mais il va s’accrocher… Leur relation est vraiment belle, fragile et émouvante…



Bien que je savais que j’allais apprécier cet ouvrage, j’avais tout de même quelques craintes. Par exemple, j’avais peur que l’on tome dans le mélodrame ou que l’on propose un texte trop cliché. Ce ne fut pas le cas. On sent qu’il y a du vécu derrière ces chapitres et cela rend la lecture d’autant plus touchante. Je craignais également que le jeu prenne trop de place dans l’histoire. Même si j’ai déjà joué à Minecraft de façon occasionnelle, je suis loin de tout connaître sur le jeu ! Or, même un novice peut comprendre comment fonctionne le jeu. Alex n’y connaissant rien, on découvre la plateforme à ses côtés et on ne peut s’empêcher de sourire lorsque l’on découvre ses premières réactions ou lorsque l’on voit à quel point ce jeu est devenu une chose sur laquelle il passe du temps. Construire un bâtiment avec son fils, affronter des creepers ou des zombies, chercher des trésors, … Tout est correctement expliqué sans être lourd ou rébarbatif. Je suis donc très contente de cette lecture pleine d’émotions, d’espoir, d’amour, de réalisme et de sensibilité. Merci encore aux éditions Milady !
Lien : https://lespagesquitournent...
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