Citations de Ken Follett (1908)
L’expérience est une lampe qui n'éclaire que celui qui la porte.
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Godwyn fit de son mieux pour dissimuler son triomphe. quant à sieur Wilbert, il n'appréciait pas qu'on qualifie des jugements d'indignes. Plongeant son regard dans celui de Roland, il déclara : "En envoyant vos hommes d'armes bloquer la carrière du prieuré, je ne suis pas certain que vous n'ayez pas en tête de saper les intérêts du roi." Il fit une pause, attendant la réplique.
Roland avait détecté le piège ; cependant, une seule réponse était possible : "Certainement pas !
- Maintenant, qu'il a été clairement établi par la cour et vous-même que la construction du pont servait les intérêts roi aussi bien que ceux du prieuré et ceux de la ville de Kingsbridge, je suppose que vous accepterez de rouvrir la carrière."
Godwyn ne put qu'admirer l'intelligence de sieur Wilbert. Non seulement le juge forçait Roland à accepter son arrêt, mais encore, il lui rendait presque impossible d'en appeler au roi.
Tous les hommes se trouvaient dans le no man's land, ce désert criblé de cratères. Mais ils ne se battaient pas. Rassemblés en petits groupes, ils bavardaient. (......) les hommes discutaient avec l'ennemi. Laissant tomber sa pelle, Fitz releva encore la tête. Plusieurs centaines de soldats foulaient le no man's l'âne, Anglais et Allemands confondus, à perte de vue.
La première victime d’une guerre civile, c’est la justice, avait conclu Philip.
Ne perds pas espoir. Nous affronterons toutes les difficultés ensemble et nous résoudrons tous les problèmes ensemble. Je peux supporter n’importe quelle épreuve, pourvu que tu sois avec moi.
Un débutant inexpérimenté pouvait facilement faire la confusion entre deux Rebecca Hoffmann.
Mais les livres d'histoire ne se souviennent pas des hommes qui ont presque atteint la grandeur.
Les Russes ne pourraient jamais vaincre cette population, estimait Jane, à moins de transformer tout le pays en un vaste désert radioactif. quant à savoir si les résistants pourraient jamais vaincre les Russes, c'était une autre question. Ils étaient braves, indomptables..
Ce qui coûte le plus cher dans une construction ce sont les erreurs!
Ils sont militaristes et agressifs;ils se comportent comme des racistes.Qu'est-ce qu'il te faut de plus pour les qualifier de fascistes?La difference est la vision de l'avenir.Les vrais fascistes veulent eradiquer définitivement leurs ennemis pour edifier un type de societe totalement nouveau.Les japonais en font autant,mais pour defendre des groupes de pouvoir traditionnels:la caste militaire et l'empereur.En ce sens,l'Espagne n'est pas vraiment fasciste non plus.Franco assassine des gens pour maintenir en place l'eglise catholique et la vieille aristocratie,pour créer un monde nouveau
Bien des rois ne tiennent pas leurs serments, (…).
Prêter serment, c'est mettre son âme en péril.
Dans sa poitrine, son coeur s'était transformé en une masse pesante, glacée et visqueuse, semblable a` la terre qui recouvre les tombes en hiver.
On ne tombe pas forcément amoureux de la personne qui vous conviendrait le mieux.
Il existe, je crois, deux sortes de couples.
Le premier est une sorte d'association confortable, dont les deux partenaires partagent les mêmes espoirs, les mêmes craintes, élèvent leurs enfants ensemble et s'offrent mutuellement aide et réconfort.
Le second est une union passionnée, faite de folie, de joie et de sexe, souvent avec quelqu'un qui ne vous convient pas, voire qu'on n'admire pas et qu'on aime encore moins.
_ Je pense qu'il faudrait abattre plus de directeurs de journaux, répliqua Maud en pouffant. Cela améliorerait peut-être le niveau de la presse.
Il se remémora le conseil de sa mère : "On ne gagne jamais une élection en prouvant à l'électeur qu'il est idiot. Sois charmant, sois modeste et ne perds jamais ton calme. Si un électeur se montre hostile et grossier, remercie-le de t'avoir donné un peu de son temps et prends congé. Il se demandera après ton départ s'il ne t'a pas mal jugé."
Il existe, je crois, deux sortes de couples (...).
Le premier est une sorte d'association confortable, dont les deux partenaires partagent les mêmes espoirs, les mêmes craintes, élèvent leurs enfants ensemble et s'offrent mutuellement aide et réconfort. (...)
Le second est une union passionnée, faite de folie, de joie et de sexe, souvent avec quelqu'un qui ne vous convient pas, voire qu'on n'admire pas et qu'on aime encore moins.
Avec son cynisme habituel, le docteur Seiss répondit : ''Le Führer a fait un discours des plus intéressants au Sportpalast. Il a évoqué l'infériorité bestiale des Russes. Ça m'a rassuré. J'avais l'impression que c'étaient les ennemis les plus coriaces que nous ayons rencontrés jusqu'ici. Ils se battent plus longtemps et plus durement que les Polonais, les Belges, les Hollandais, les Français ou les Britanniques. Ils sont sous-équipés, mal nourris et mal commandés, mais ça ne les empêche pas de se jeter contre nos mitrailleuses en agitant leurs vieux tromblons, comme s'ils se fichaient bien de vivre ou de mourir. Je suis heureux d'apprendre que ce trait de caractère n'est que la marque de leur bestialité. Je commençais à craindre qu'ils ne soient courageux et patriotes.''
Tu sais ce que disait Stanley Baldwin de Churchill ? (...)
Quand Winston est né, les fées se sont penchées sur son berceau et l'ont comblé de dons : imagination, intelligence, faculté de travail, compétence. C'est alors qu'une autre fée est arrivée et a dit ''il n'est pas juste qu'une seule personne ait autant de dons.'' Elle l'a saisi et l'a secoué si fort qu'il en a perdu toute sagesse et tout bon sens.