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Citations de Ken Follett (1915)


Perdre la mémoire, c'est comme une renaissance. Tu peux réexaminer chacune de tes décisions.
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Elle désirait vivement confier à quelqu'un ce qu'elle ressentait, mais avec ses invités, elle ne pouvait plus parler que du bal de la veille, des futures régates de Cowes, de la situation dans les Balkans ou du budget de Lloyd George.
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Elle passa un doigt sur l'arête de son nez.
- Tu as le visage d'un prince.
-Je suis un paysan.
-Pas quand tu es nu.
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Elle promena les yeux autour d’elle en quête d’un chiffon. Rien de tel ici, naturellement, et elle n’avait pas de mouchoir. Elle souleva sa robe en soupirant et retira son slip. Il faudrait que ça suffise. Et aussi qu’elle se méfie au moment de remonter l’escalier. Pourvu que le prêtre ne ferme pas la marche ! Elle ne put retenir un petit rire nerveux. Elle entreprit de frotter pour faire apparaître le sujet représenté.
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Il arborait son sourire habituel en la regardant de son air canaille. Un frémissement familier, pas aussi fort qu'autrefois cependant, la parcourut, comme le souvenir d'un désir. Jadis, ce sourire l'aurait fait fondre. Elle aurait voulu lui dire la vérité, car elle ne détestait rien tant que de ne pas être sincère. Mais parler risquait de compromettre la mission, en rendant hasardeuse la coopération de Michel. Ou bien n'était-ce qu'une excuse ? Peut-être n'avait-elle tout simplement pas le courage.
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Comment croire que Dieu ait pu doter ses enfants de désirs sexuels irrépressibles pour les torturer de frustrations ? Quant à Arabella, elle semblait ne pas penser au péché.
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P. 87 :
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?
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"- ... Il ne faut pas se mettre des hommes comme lui à dos. Un jour, l'archevêque de Canterbury dira peut-être : "J'envidage de nommer Kenelm Mackintosh évêque", et quelqu'un lui répondra : "Ah, mais vous savez, sa femme est une perturbatrice." Les hommes disent tout le temps ce genre de choses.
- Comment pouvez-vous évoquer un tel sujet alors que je vous parle d'enfants qui nemangent pas à leur faim ? s'indigna Elsie.
- Je pense à mon avenir. Dois-je donc accepter que tous mes efforts pour accomplir l'oeuvre de Dieu soit compromis par une épouse impossible ?
- Vos efforts pour accomplir l'oeuvre de Dieu ? Vous voulez parler de votre carrière au sein de l'Eglise ?
- C'est la même chose.
- Et elle vous paraît plus importante que de donner du bouillon et du pain aux petits enfants du Seigneur ?
- Vous avez décidément la manie de tout simplifier.
- La faim est quelquechose de simple. Quand vous voyez des gens qui ont faim, vous leur donnez à manger. Si ce n'est pas la volonté de Dieu, dans ce cas, rien ne l'est.
- Vous croyez tout savoir de la volonté de Dieu.
- Et vous, vous vous croyez plus savant, sans doute.
- Oui. J'ai étudié ces sujets avec les hommes les plus sages du pays. Votre père aussi. Alors que vous n'êtes qu'une femme ignorante et sans éducation. "
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Rachel traînait maintenant depuis bien des années sur le marché du mariage et elle commençait à prendre l'air d'une marchandise défraîchie, songea-t-il cruellement.
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- Tu veux avoir des enfants ?"
Walli n'avait pas eu l'intention d'aborder le sujet. Il ne savait pas s'il voulait des enfants ou non. Il devait avant tout penser à sa propre vie. "En tout cas pas en Allemagne de l'Est" répondit il. Il n'y avait jamais pensé avant ce jour là mais, à présent que c'était dit , il en été convaincu.
Karolin pris un air grave. "Dans ce cas, nous devrions peut-être effectivement passer à l'Ouest. Mais comment faire? "
Walli avait envisagé plusieurs méthodes, dont l'une avait sa préférence. "Tu connais le point de passage près de mon lycée?
-Je n'y ai jamais fait attention.
-Il est emprunté par les camions qui transportent des produits alimentaires à Berlin Ouest - viandes , légumes, fromages et le reste." Le gouvernement Est -Allemand se serait bien dispensé de nourrir Berlin -Ouest, mais , à en croire le père de Walli, cette source de revenus lui était indispensable.
-"Et....?"
Walli avait déjà tiré des plans sur la comète. "La barrière est faite d'une unique barre de bois de quinze centimètres de diamètre. Tu présentes tes papiers et le garde la relève pour laisser passer ton camion. Ton chargement est inspecté dans l'enceinte , puis tu franchis une deuxième barrière pour sortir.
- Oui, j'ai déjà vu ça."
Walli parlait avec une assur
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Privée de pont, l'une des plus grandes villes d'Angleterre mourrait, et le prieuré, qui était son poumon, verrait décroître son prestige jusqu'à n'être plus qu'un avant poste isolé au fin fond de la campagne, où quelques moines continueraient à accomplir leurs dévotions dans le désert sonore d'une cathédrale décrépite.
Godwyn n'avait pas arraché de haute lutte sa nominition au poste de prieur pour voir sa victoire lui échapper. Trop de choses étaient en jeu. Voilà pourquoi il voulait tout diriger, convaincu d'être plus intelligent que tout le monde ou presque, comme il l'était à Kingsbridge. Mais en réalité, il manquait d'assurance, et il en perdait sa clairvoyance.
Son seul réconfort venait de Grégory Longfellow, dont il partageait l'amitié depuis les bancs de l'université. Grégory avait un esprit tordu qui convenait parfaitement à qui voulait pratiquer le droit. La cour de justice royale lui était bien connue. Entreprenant et suffisant, il avait guidé Godwyn dans les dédales de la loi.
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Anthony lâcha le combiné et se précipita vers la porte. Pete sur ses talons. Ils descendirent jusqu'au parking et sautèrent dans la voiture d'Anthony.
Celui-ci était consterné. Il fallait à tout prix, pour limiter les dégâts, qu'il contacte Luke avant tout le monde. Ils parvinrent au coin d'Independence Avenue et de la 10e Rue en quatre minutes.
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Il n'était pas facile de rester éveillé toute la nuit, constata Edgar, même si c'était la plus importante de votre vie.
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L'ennui avec l'inspiration et le désir de réaliser l'impossible, songe-t-il, c'est que l'inspiration ne vous donne pas la moindre idée des moyens pratiques pour réaliser l'impossible
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D'ailleurs, William n'avait pas le choix : il risquait la mort, certes, et il avait peur, mais cela valait mieux que de vivre dans une constante humiliation. Du moins était-ce une fin honorable que de mourir en se battant.
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La cathédrale de Kingsbridge était devenue un lieu d'horreur. À tout moment, les hurlements d'un survivant découvrant un parent décédé venaient s'ajouter aux gémissements des blessés invoquant l'aide de Dieu, des saints ou de leurs mères. Morts ou blessés, tous les corps allongés dans la nef gisaient dans des positions grotesques et le sang, l'eau et la boue qui dégoulinaient de leurs vêtements déchirés et trempés formaient un magma glissant sur les dalles de pierre.
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_ Tu l'aimes ? »
Gwenda soupira. Comment exprimer ce qu'elle ressentait ? C'était bien plus que de l'amour, c'était une obsession. Elle pensait à Wulfric à toute heure du jour, se demandait comment elle pourrait vivre sans lui. Elle s'imaginait l'enlevant et le tenant prisonnier dans une hutte au plus profond de la forêt d'où il ne pourrait jamais s'enfuir.
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Cinquante coups de fouet ne relevaient pas de la punition, mais de la torture. Hornbeam cherchait à terroriser les gens. Il était farouchement déterminé à empêcher les travailleurs de Kingsbridge de s’instruire. 
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- Tu sais comment il les acquis, ses tableaux ?
- Dis-moi.
- Au XVIIe siècle, des marins sont morts en mer pour lui rapporter de l'or d'Amérique du Sud. Au XVIIIe siècle, des paysans sont morts de faim pour lui payer un fermage. Au XIXe siècle, des enfants sont morts dans les usines et les taudis des villes pour que ses bénéfices continuent de croître. Et au XXe siècle, il est entré dans la banque pour aider d'autres gens à faire ce que ses ancêtres avaient fait trois siècle durant : s'enrichir sur le dos des pauvres !
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Il faut presque autant de génie pour copier un tableau sublime - et le faire bien - que pour peindre l'original.
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