Chronique des libraires de Dialogues, spéciale coups de cœurs de lycéens.
Les libraires de Dialogues vous proposent cette sélection de livres qui ont été leurs coups de cœur d'adolescents. À savoir : le koala tueur de Kenneth Cook, les Chroniques de San Fransisco...
J'ai un double problème quand je m'endors : j'ai toujours peur de ne pas me réveiller et toujours conscience qu'il va probablement falloir que je finisse par me réveiller.
Il était d’une taille gigantesque et d’une énergie extraordinaire. […]
Jenny était aussi grasse que lui, mais toute petite. […]
D’ailleurs, vus de dos quand ils trottaient dans l’hôtel, côte à côte, ils ressemblaient à un éléphant et son éléphanteau.
Mick Buchanan le gérant et sa femme Jenny.
Je suis arrivé à Dublin vers quatorze heures. Les mouettes sur les toits en ardoise humide et les visages hâves et cafardeux des Dublinois m'ont fait comprendre pourquoi James Joyce avait déraillé.
Au clair de lune comme à l’aurore, l’endroit est serein, charmant, parfait pour le repos et la méditation.
Ne vous en approchez jamais.
Il est truffé de wombats redoutables.
J’aimais beaucoup les wombats, avant. A première vue, ces aimables créatures ressemblent à des oursons, se baladent tranquillement la nuit et mastiquent innocemment des racines. La vérité est tout autre.
À l’ouest, le lac plat du désert se fractura un océan de sable. De longues et hautes vagues, dont les crêtes scintillaient au clair de lune, s’étiraient à l’infini, en lignes parallèles. Toujours en mouvement mais ne se brisant jamais, elles progressaient imperceptiblement dans le lac des plaines.
L'homme a toujours eu ses démons. Plus ces démons lui ressemblent, plus ils sont terrifiants.
Tony aime donner l'impression qu'il est un obsédé sexuel enragé, réfrénant ses pulsions grâce aux limites imposées par sa philosophie, contrairement au reste d'entre nous qui réfrénons nos pulsions grâce aux limites imposées par nos capacités.
L'un de mes fantasmes les plus gratifiants consisterait à enfermer les chauffeurs de taxi londoniens et tous les cheminots français dans une arène gigantesque et à les forcer à se battre jusqu'à ce que mort s'ensuive, à coups de lance-flammes ou de disséminateurs de microbes pestilentiels. Les français gagnent. Rien ne peut vaincre les agents des chemins de fer français.
Ils restaient allongés, deux silhouettes minuscules sur l'immensité d'un rocher, encore diminuées par l'immensité du désert qui s'étendait à leurs pieds sur des millions de kilomètres carrés.
Il atteignit l'hôtel, traversa le plancher affaissé de la véranda et entra dans le bar. On y était à l'ombre, mais pas au frais. Il ne faisait jamais frais à Tiboonda, mis à part les nuits de plein hiver, quand le froid te pénétrait les os. En hiver, on désirait l'été; en été, on désirait l'hiver; et été comme hiver, c'était bien le diable si l'on ne souhaitait pas être à des milliers de kilomètres de Tiboonda.