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4.01/5 (sur 335 notes)

Nationalité : Corée du Sud
Né(e) à : Goheung-eup , 1971
Biographie :

Keum Suk Gendry-Kim est une autrice de bande dessinée et traductrice sud-coréenne.

Elle se découvre très tôt une passion pour l’art et plus particulièrement le dessin qu’elle pratique depuis l’âge de 12 ans.

Elle quitte la Corée du Sud en 1994. Elle étudie la peinture à l'Université de Sejong à Séoul et à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Installée à Paris, elle collabore avec plusieurs maisons d'édition pour des traductions depuis le coréen à partir de 2006. Après avoir vécu plusieurs années en France, elle retourne quelque temps dans son pays natal en 2011 et elle s'y réinstalle par la suite.

Après ses études, elle a toujours créé, naviguant allègrement selon son humeur entre les frontières de la sculpture, de la vidéo, de la céramique et du dessin.

Arrivée tardivement dans le monde de la bande dessinée, elle y a trouvé une forme d’expression qui lui convient, et qui séduit : en 2010 elle a été publiée par différents éditeurs belge, français et libanais. En 2012 elle livre sa première bande dessinée, "Le chant de mon père", un récit autobiographique sur l'exode rural de sa famille dans les années 1970, aux Éditions Sarbacane.

En 2015, elle livre "Jiseul", qui porte sur le soulèvement de Jeju en 1948, d'après l'œuvre d'O Muel. En 2017, elle participe au festival du Printemps coréen à Nantes. En 2018, chez Delcourt, elle signe "Les mauvaises herbes : d'après le témoignage d'une esclave sexuelle de l'armée japonaise". Ce volume de 500 pages a pris trois ans de travail et fait l'objet d'un accueil public et critique favorable.

"Les mauvaises herbes" a été publié en 7 langues, et a reçu le Prix spécial de Bulles d'Humanité 2019. Cet ouvrage a figuré également dans la liste "The Best Comics of 2019" établie par le New York Times; il a reçu le Cartoonist Studio Prize, le Big Other Book Award et a été sélectionnée à trois reprises pour les Eisner Awards 2020.

En 2020, elle publie trois ouvrages : "L'Arbre nu" (Les Arènes), "Alexandra Kim, la Sibérienne" et "Jon" (Delcourt).

En 2020, elle reçoit le prix Harvey - Meilleur livre international pour "Les Mauvaises Herbes".

Elle a également été remarquée pour son travail en tant que traductrice de bande dessinée coréenne (Vertige Graphic, Cornélius, Atrabile, Sai Comics, Casterman, Kana…) : plus de 100 titres traduits à son actif.

Keum Suk Gendry-Kim est mariée avec Loïc Gendry, traducteur et enseignant de français langue étrangère.

son site : http://suksuksuksuk.
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Bibliographie de Keum Suk Gendry-kim   (24)Voir plus

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Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis - La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane - La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles - La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages - La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
On a besoin d'aimer et d'être aimé pour oublier la peur de mourir, même si cet amour est faux.
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Pendant les cours, je passais mon temps à lire des romans en me cachant derrière les manuels scolaires. Je me débrouillais toujours pour m'asseoir au dernier rang. J'étais ainsi à peu près sûre que mes professeurs ne pourraient me surprendre.
Ils avaient de toute façon d'autres chats à fouetter : nous étions bien trop nombreuses par classe, plus de 60 pour qu'ils prêtent une attention particulière à l'une d'entre nous. Il fallait suivre, et tant pis pour celles qui se perdraient en chemin.
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- Plus d'histoires, sinon je te tue
- Mais je suis vôtre barde royal !
- Tu préfères devenir eunuque ?!
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"Un homme peut gouverner le monde, mais une femme peut gouvernent cet homme. Une femme peut faire d'un homme un héros mais elle peut le détruire encore plus facilement."
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( A propos de l’auteur Kim Hanjo) Les maux de l’âme ne trouvent pas de remède, Hanjo n’est pas un chirurgien, il ne recoud pas, ne soigne pas. Il découpe, observe. Aucune réponse, aucune solution n’est donnée. A la lecture de son œuvre, vous vous retrouvez seul face à la psychologie complexe des personnages qui vous renvoie, tel un courant auquel il est vain de résister, inévitablement vers la vôtre. Hanjo propose une œuvre à lire, pour se lire dedans.
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(Le Printemps) Alors qu'il ne reste plus rien des récoltes précédentes, on attend fébrilement que les céréales atteignent leur maturité. Les femmes, prévenantes, évitent de cuisiner durant la journée afin de ne pas faire flotter dans le village l'odeur des aliments.
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En Russie, être "asiatique" avait une connotation négative. [...] Les tatars ont gouverné la Russie durant 240 ans après avoir gagné contre la Rous de Kiev en 1248. Ils y ont diffusé leur culture asiatique. Les russes avaient honte du fait qu'ils avaient une part asiatique en eux. L'Oural leur permettait de surmonter leur complexe asiatique. C'est pour cette raison que les responsables d'usine étaient encore plus cruels avec les travailleurs chinois et coréens. La Russie fait partie de l'Europe tant que l'acier et le bois sont produits dans l'Oural.
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On a besoin d'aimer et d'être aimé pour oublier la peur de mourir, même si cet amour est faux.
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Tu sais, quand on ment, les poils nous poussent sur les fesses.
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- Maman, pourquoi tu es encore pieds nus ? Tu n'as pas froid aux pieds ? Je t'ai acheté des chaussons l'autre jour.
- Je ne veux pas les user.
- Ils ne m'ont presque rien coûté. Mets-les et lorsqu'ils seront usés, tu les jetteras.
- Quand j'étais jeune, à l'époque…
- Maman. On n'est plus en temps de guerre. lorsqu'ils seront inutilisables, je t'en rachèterai. Alors mets-les.
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