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Critiques de Kia Asamiya (12)
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Batman : L'enfant des rêves, tome 2

On ne présente plus le personnage iconique de Batman, le héros vigilante surnommé le chevalier noir de Gotham, qui a marqué le XXe siècle de son empreinte au point d'être associé au phénomène de l'urbanité. Car derrière le masque plus qu'un homme il y a des idées, et les idées sont dotées de l'immortalité !

Les univers mangas et comics font parfois de belles rencontres voire fructueuses collaboration, et tel est le cas ici où Kia Asamiya réaliser un récit en 2 parties intitulé "L'Enfant des rêves" : la 1ère se déroule à Gotham, la 2e à Tokyo !



Je vais commence par parler de la forme : pour un habitué du manga comme moi le format comic est très agréable à lire. Après le mangaka a un style très typé années 1990 qui a un peu vieilli (il n'a pas fait grand-chose avant les années 1990 et n'a plus fait grand-chose depuis les années 1990), avec des planches entièrement tramées et un charadesign qui par moment n'est pas sans rappeler celui d'Hiromu Arakawa (les personnages sont très expressifs mais pas toujours réalistes avec leurs longs nez typiques du mangaka). Par contre on sent bien que l'auteur possède la double casquette dessinateur / animateur : le découpage est très fluide, les scènes d'action sont très dynamiques tout en restant claires et lisibles, et cerise sur la gâteau toutes les doubles planches pètent la grande classe !





Dans la 2e partie Bruce Wayne le super-milliardaire se rend à Toyko, car Batman le super-détective doit remonter la filière de l'Otaku pour mettre fin à son trafic. Et c'est tout naturellement que toutes les pistes mènent à Tomioka Pharmaceutics quand Yuko victime à son insu se transforme en Catwoman… Et c'est très gênant que les dialogues soient encore plus inégaux que dans la 1ère partie…



Il est dur de réaliser ses rêves d'enfants, justement car l'enfant dans sa période égotique vit dans sa bulle, dans son propre univers qui prend peu ou pas le reste du monde en compte (et parfois de moins en moins

Grandir c'est accepter les autres et sa place dans la société, encore faut-il que celle-ci en accorde une ce qui n'est pas gagné dans le monde cauchemardesque de la compétitivité à outrance qui nous explique que c'est normal que 99% des gens échoues pour qu'1% d'entre eux réussissent, et qu'il ne faut pas hésiter à abandonner voire sacrifier tout ou partie de la population pour que le système puisse continuer de se regarder béatement le nombril en psalmodiant que tout va bien… Bruce Wayne / Batman est trop occupé à jouer au super-détective et botter les fesses des super-vilains pour s'attaquer aux racines du mal : la pauvreté et l'inégalité… Car quand tu as ta place, que tu gagnes ta vie et que tu manges à ta faim avec l'espoir que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, la criminalité atteint d'elle-même son étiage. Toutes les statistiques montrent que le lien est mathématiques entre violence, criminalité, et inégalités, et il n'y a que les classes dirigeantes qui pensent encore de la même manière que leurs aïeux de l'Ancien Régime pour classe populeuses = classes dangereuses : nous sommes à l'ère des démocraties, mais ils sont toujours dans le déni de réalité… y compris Bruce Wayne qui en tant que super-milliardaire a les moyens de changer le système, ou du tout s'ériger en contre-modèle. le Chevalier Noir de Gotham protège la veuve et l'orphelin, les faibles et les innocents, il serait donc temps que Bruce Wayne le fasse aussi !



PS: un jour je vous parlerai de ces comics qui ont les couilles de mettre en scène des super-héros antisystème !




Lien : http://www.portesdumultivers..
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Batman : L'Enfant des rêves, tome 1

On ne présente plus le personnage iconique de Batman, le héros vigilante surnommé le chevalier noir de Gotham, qui a marqué le XXe siècle de son empreinte au point d'être associé au phénomène de l'urbanité. Car derrière le masque plus qu'un homme il y a des idées, et les idées sont dotées de l'immortalité !

Les univers mangas et comics font parfois de belles rencontres voire fructueuses collaboration, et tel est le cas ici où Kia Asamiya réaliser un récit en 2 parties intitulé "L'Enfant des rêves" : la 1ère se déroule à Gotham, la 2e à Tokyo !



Je vais commence par parler de la forme : pour un habitué du manga comme moi le format comic est très agréable à lire. Après le mangaka a un style très typé années 1990 qui a un peu vieilli (il n'a pas fait grand-chose avant les années 1990 et n'a plus fait grand-chose depuis les années 1990), avec des planches entièrement tramées et un charadesign qui par moment n'est pas sans rappeler celui d'Hiromu Arakawa (les personnages sont très expressifs mais pas toujours réalistes avec leurs longs nez typiques du mangaka). Par contre on sent bien que l'auteur possède la double casquette dessinateur / animateur : le découpage est très fluide, les scènes d'action sont très dynamiques tout en restant claires et lisibles, et cerise sur la gâteau toutes les doubles planches pètent la grande classe !





Dans la 1ère partie c'est pour la jeune et belle journaliste Yuko c'est le plus beau jour de sa vie : fangirl du Batman qui naguère l'a sauvée elle et ses parents, elle est envoyé en reportage à Gotham… Et entre la recrudescence de violence et de la criminalité suite à l'arrivée sur le marché de nouvelles drogues aussi nocives et toxiques qu'additives, et une vague d'attentats commis par les supervilains locaux, il y a fort à faire tant pour Yuko que pour le Batman. Sauf que Pile-ou-Face, le Pingouin, le Sphinx et le Joker s'avère des imposteurs qui ne survivent pas à leur prise de la dernière drogue en date : l'Otaku, une substance qui vous change corps et âme…

Il y a une belle réflexion sur la construction et l'évolution de la personnalité car on fait le parallèle entre Yuko et Bruce Wayne qui ont connu les mêmes malheurs mais qui ont évolué différemment : pour Yuko il y a eu Batman et elle s'est construit avec Batman pour modèle, pour Bruce Wayne il n'y a eu personne et il s'est construit lui-même (donc un self-made man comme la mythologie américaine les aime tant). L'Otaku est aussi une critique de ces générations qui vivent leurs propres vies par procuration au lieu de prendre leurs destins en main, et pour les âmes égarées prêtes à tout pour exister et attirer le regard des autres il est tellement plus facile de suivre un modèle négatif plutôt que positif…



Tout cela est vraiment pas mal du tout, mais il y a des dialogues inégaux et quelques clichés qui tirent un peu l'ensemble vers le bas : la journaliste à la fois amoureuses de Bruce Wayne et de Batman, la famille bourgeoise qui s'égare dans une rue mal famée, les Japonais qui font un complexe d'infériorité par rapport à la prétendue efficacité américaine alors que chez eux la criminalité est quasiment inexistante…


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Dark angel, tome 1

L'auteur japonais nous livre un énième mélange d'héroïc fantasy, d'arts martiaux et de géopolitique dans un monde imaginaire. Cela se veut du comics mais cela tire toutes ses références dans le manga.



Je n'ai pas aimé les schémas beaucoup trop simplistes du scénario, sans compter le nombre de bastons. Il est encore question du héros qui peut basculer dans le côté sombre avec une quête initiatique à la clé ! Cela ne vous rappelle rien ?



Je dois pourtant avouer que je me suis laissé séduire par ce graphisme avec ces personnages un peu gothiques. C'est vrai qu'au fond, c'est tout juste divertissant mais sans plus.



Bon nombre de lecteurs ont été déçus d'avoir tenu 5 volumes pour une histoire qui se termine en queue de poisson. L'auteur a promis qu'il reviendrait mais il serait parti pour une nouvelle série à destination d'un public typiquement américain. Ne lui doit-on pas Batman - L'enfant des rêves ?
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Batman : L'Enfant des rêves, tome 1

J'ai plutôt bien aimé cette vision manganesque de Batman. Il fallait y penser tout simplement ! Au-delà de cette idée originale, j'ai également beaucoup apprécié un scénario absolument bien rodé. Il y a incontestablement de la maîtrise d'autant que le graphisme est magnifique.



L'enchaînement est d'une fluidité grandiose. On passe un réel bon moment de lecture avec cette vision un peu différente de Batman. Je me rends compte également que du comics au manga, il n'y a qu'un pas qui reste à franchir en modifiant certains codes.



Or, en l'espèce, il est étonnant de voir que l'univers de l'homme chauve-souris a été profondément respecté tout en insufflant des thèmes différents. Une originalité à découvrir pour tout fan de Batman qui se respecte !
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SpeOpe, tome 2

Je continue à rester partager sur cette série. Le fait que cela se passe dans l'espace, de voir des images de l'espace du coup, c'est appréciable, intéressant. Dans ce tome, on nous parle même de comète.

Le graphisme, lui est particulier, pas des plus attrayants de mon côté, un peu trop carré, pareil sur certains éléments du décor comme des immeubles.

L'histoire se sépare en mission, en même temps, on en apprend de plus en plus sur les personnages. Quand on pense au scénario, c'est plutôt attrayant, intéressant, par contre je le ne sens pas m'impacter directement, savoir me charmer, mais plutôt me rendre confuse surtout sur les débuts, comme si les émotions, elles, tardaient à passer, et de me dire dommage ça avait le potentiel d'être meilleur, plus prenant.

Dans ce tome, nous allons entendre parler de chasseurs de comètes, et voir un nouveau personnage, du passé, de notre chien préféré, Mir, qui dit ne pas en être un. Ce n'est pas des masses convainquant et quand même un peu trop facile, ou l'on pourra dire que la capitaine, Opera Cat Rune, est un peu trop sentimentale. Elle accepte trop facilement, sans même mesurer vraiment les risques de la situation. Même si le scénario autour de ce personnage qui cherche une comète précise, Freia, aurait de quoi toucher le cœur, cela n'a pas fait vraiment mouche en ce qui me concerne.

En vrai, au tout départ, notre équipage rôde le nouveau vaisseau : Fragile 2. Celui-ci leur réserve des surprises, ça c'est un élément bien vu.

Opera et son équipage vont ensuite faire une halte qui ne tournera pas comme prévu. Les trois membres de notre équipage savent ajouter quelques touches d'humour également. Opera cherche un livre bien précis, mais elle va finir en cible. Cela nous permet aussi de revenir sur son passé, d'en apprendre plus sur elle, et c'est prometteur de nouvelles aventures.
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SpeOpe, tome 1

Le bandeau du manga indique qu’on ne présente plus Kia Asamiya, le mangaka à qui l’on doit ce titre, mais je pense que ce n’est pas inutile de le faire, car moi-même, je ne le connaissais pas. On nous rappelle qu’il est à l’origine des mangas Dark Angel et Nadesico (que je ne connais pas), mais aussi Silent Môbius, dont le titre ne m’est cette fois pas inconnu. Il a également eu l’honneur de travailler sur un manga Star Wars Episode I, ainsi que Batman – L’Enfant des rêves. On peut donc clairement dire qu’avec ses plus de 30 ans de carrière, il n’est pas un novice et a déjà bien roulé sa bosse dans le monde de la SF.



Et Spe Ope est sa nouvelle incursion dans le genre, en cours depuis 2019 dans le mensuel Young King Ours (qui a notamment prépublié Sun-Ken Rock). Ce nouveau récit d’aventure spatial est présenté par l’auteur comme un hommage à ses prédécesseurs dans le genre, et on sent clairement la volonté de revenir aux sources d’une science-fiction sérielle à l’ancienne.



Ainsi, notre première rencontre avec la Team Fragile, menée par l’héroïne Opéra est des plus rafraîchissantes. La jeune terrienne est intrépide, comme l’était visiblement son père. C’est en tout cas ce que pense son second, le docteur Mir Simon, esprit brillant et extraterrestre dont le visage évoque clairement celui d’un chien (forcément, un atout de choix pour un lecteur comme moi). Enfin, le robot Kamon vient compléter le groupe, offrant ainsi une diversité typique du genre avec un personnage qui nous ressemble, un extraterrestre à l’aspect à la fois étrange et familier, et un robot. Star Wars n’est pas très loin, mais d’autres références peuvent également venir en tête, de Valerian au récent Jupiter Ascending qui prenait aussi plaisir à donner des visages inspirés d’animaux à ses créatures.



On sent de ce fait d’emblée un bon parfum de récit pulp à l’ancienne, qui ne se prend pas la tête et nous propose surtout une belle aventure riche en rebondissements. Ce premier tome est d’ailleurs auto-conclusif, mais la série étant en cours avec trois volumes parus au Japon, nul doute que l’auteur a de belles idées pour enrichir son univers et nous proposer des situations nouvelles. D’autant plus qu’il y a déjà quelques éléments mis en avant qui mériteront d’être développés par la suite, je pense en particulier aux mentions qui sont faites au sujet du père d’Opéra, piste qui sera sans doute explorée plus tard.



Et ce côté à l’ancienne se retrouve dans le graphisme, qui personnellement me plait beaucoup. Que ce soit dans les character designs en général ou l’esthétique des vaisseaux, on ressent une familiarité et un aspect vintage qui nous rappellent des titres anciens tout en tranchant avec la modernité de séries plus récentes.



L’écriture aussi est à l’avenant, puisqu’on se retrouve avec une histoire ô combien classique de cargaison à transporter, qui n’est peut-être pas tout à fait ce qu’on croyait. De ce fait, nos héros vont se retrouver pris en chasse par des contrebandiers et le volume va essentiellement être une grosse course poursuite riche en péripéties et rebondissements. L’occasion de nous faire voir un peu du pays et prendre nos marques dans cet univers où l’Ether est une forme d’énergie qui remplit le vide spatial, permettant aux humains de quitter la Terre (ne cherchons pas, ça fait partie du charme de ce genre de récit de ne pas s’embarrasser de grosses explications).



De ce fait, vous l’aurez compris, ce premier tome est mené tambour battant, ne laissant pas le temps de s’ennuyer, tout en proposant une introduction efficace à son univers et ses personnages. L’action et l’humour sont parfaitement dosés également, et les membres de la Team Fragile ont une très bonne alchimie les uns avec les autres (on sent qu’il y a déjà un petit vécu). De plus, les influences de l’auteur étant évidentes, on se prend très rapidement au jeu, se sentant très familiers à cet univers que l’on ne fait pourtant que découvrir. Ainsi, si vous aimez les récits de SF à l’ancienne, qui ne se prennent pas la tête mais veulent juste nous proposer une aventure rythmée et fun, Spe Ope devrait à coup sur vous parler.
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Dark angel, tome 2

J'avais déjà acheté le tome 2 avant de relire le tome 1, alors autant le lire. C'est à peu près dans la même veine que le premier : le scénario n'est pas super original, mais surtout, cette fois il y a de grosses contradictions qui rendent l'histoire complètement bancale. Pourquoi le gensei du tigre blanc a le droit d'affronter Dark, le laissant pour mort, alors que dans le tome 1, le combat était interrompu, car "c'est interdit".



Certaines pages de combat ne sont pas forcément évidentes. Le fait que le sens de lecture change de temps en temps (des fois une page après l'autre, des fois une double page à lire horizontalement, mais il faut le deviner) ne facilite en rien la compréhension.



Je n'irai sans doute pas chercher le tome 3. Même si je comprends bien que ce manga touche son public.
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Dark angel, tome 1

J'avais lu ce manga étant adolescente, et je me souviens avoir bien aimé... J'aurais du rester sur cette impression car en le relisant, je suis super déçue.

L'histoire n'a rien de vraiment original : Dark, qui vient de devenir Gensei des Suzaku en tuant son maître au combat, doit aller à l'empire du centre pour se présenter devant le roi, mais en chemin, il se perd, et arrive dans le territoire du Gensei du dragon bleu. Cette dernière arrive tout de suite avec ses deux gardes du corps, et attaque Dark, car ils ne le croient pas, et puis parce qu'il est chez eux !

On ajoute à cela que l'un des gardes, une femme, était éperdument amoureuse de l'ancien Gensei de Suzaku, le maître de Dark, et donc elle est super en colère qu'il soit mort, et elle veut tuer Dark... Là ça sonne encore moins original.

Et là je cache la fin :



L'histoire n'est donc pas très innovante, pas super bien développée, et je commençais à m'ennuyer ferme dans ma lecture.

Le dessin est bon, pas dans le style "fait à la va vite", comme on trouve souvent actuellement, mais je n'ai pas non plus eu un vrai coup de cœur.



Je pense que j'ai passé l'âge / l'envie de m'ébahir devant ce type de scénario.... tout simplement !
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SpeOpe, tome 3

Autre nouveauté, du mois de mars 2022, attendue depuis près d’un an et édité chez NoeveGrafx... Le bien nommé Spe Ope 3 de Kia Asamiya !



Pour ceux qui connaissent la série, ce volume 3 continue la suite des aventures de l’équipage de la Team Fragile composé d’Opéra Cat Rune (la capitaine), Mir Simon (le chien médecin de bord) et Kamon (le robot pilote).



Toute cette petite bande va devoir traverser l’univers pour sauver la planète Saturn ! Voilà pour l’histoire je vous laisse découvrir la suite...



Pour ceux qui ne connaissent pas cette série, Spe Ope vous plonge dans un Space opéra qui réussit à faire le lien entre Star Trek et Star Wars... L’auteur s’approprie avec Spe Ope le renouveau du genre !



Dès les premières pages on accroche avec l’histoire et la diversité des personnages, rien de surprenant à lire les répliques d’un chien (Star Wars est passé par là !).

Ou d’un robot pilote qui a des faux airs de celui de VINCENT dans le film Le Trou Noir !



Kia Asamiya se fait plaisir et s’amuse, l’histoire a plusieurs niveaux de lecture et est parsemée de clins d’œil au genre du Space opéra.



L’originalité de cette série est sans contexte est son arc narratif principal, celui de sa Capitaine et pour une fois, il s’agit bien d’une femme !

L’auteur va encore plus loin puisque les protagonistes principaux sont aussi des personnages féminins.

Spe Ope peut se lire comme une ode à la femme, à la féminité !

Kia Asamiya ose inverser les codes du genre !

Le personnage masculin existe, mais en dehors des membres de la Team Fragile, il est relégué aux rôles secondaires.

Spe Ope c’est la princesse Leia a la place de Han Solo !



Au siècle dernier (en 1977), Leiji Matsumoto avait créé des personnages féminins avec Queen EMERALDAS ainsi que sa série Galaxy Express 999. Tout en étant sous l’influence de son œuvre principale d’ALBATOR !

Spe Ope conte les aventures de son héroïne et permet ainsi à son auteur de rendre hommage au maître du genre.



Kia Asamiya donne de nouvelles couleurs à la science fiction et fait de Spe Ope le premier manga féministe !



Bonne lecture...
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SpeOpe, tome 1

L’imaginaire appartient à tout le monde...



L’auteur, Kia Asamia, l’écrit sur la jaquette intérieure.

SpeOpe se veut comme un hommage au genre du Space opéra.



Noeve Grafx, fidèle dans l’édition de ses différentes séries, met en valeur cette aventure galactique de l’équipage de la Team Fragile.



La question que je me suis posée... est-ce que cela marche ?



Peut-on revisiter les grands classiques du genre (littérature et cinéma) ?



La réponse est oui...



2 fois oui !



Oui parce que le dessin est sublime. Pour ma part les dessins des vaisseaux et des structures internes sont magnifiques. Kia Asamia se fait plaisir et il a bien raison ; quel bonheur de regarder les cases du cockpit du Fragile (le faucon n’est pas loins...) !



Dès le début on se laisse bercer par les planches montrants l’espace, le vide de l’espace. Vous croiserez alors vaisseaux et autres personnages étranges.



Oui parce que la femme est à l’honneur dans cette série (2 tomes parus). Comme dans d’autres séries actuelles.



Imaginez Opéra, jeune capitaine du Fragile épaulée d’un robot et d’un chien qui parle, avec le courage de la princesse Leia et la désinvolture d’Han Solo.



Et vous avez un équipage qui vous fera traverser l’espace.



L’histoire, elle, est très détaillée afin de rendre l’ensemble crédible. Et on y croit à l’Ether qui permet de se déplacer au cœur de l’espace.



Alors embarquez à bord du Fragile et laissez-vous dériver au milieu des étoiles...



Bonne lecture.
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SpeOpe, tome 1

Je remercie les Éditions Noeve grafx pour l’envoi de cette lecture. Je suis ravie d’avoir eu l’honneur de recevoir les premiers titres de cette maison d’édition qui est nouvelle sur le marché du manga. Ici, nous allons parler d’un titre sur l’espace.



Nous nous retrouvons dans un monde où les voyages dans l’espace sont courants, mais contrairement à ce qu’avait pu penser l’être humain pendant des années, l’espace n’est pas fait de vide, mais d’éther.



C’est ici que nous allons rencontrer le personnage d’Opéra Cat Rune. Cette dernière vient de la planète Terre et a toujours voulu voyager à travers l’espace. C’est ainsi qu’elle se retrouve coursière planétaire au bord de son vaisseau qu’elle a nommé « le fragile ».



La fondation Koen va justement la contacter, car ils ont une mission à lui proposer. Ils veulent qu’elle amène à Vénus une cargaison un peu spéciale. Autant vous dire, pour être spéciale, elle l’est !



Ce qui m’a directement marqué en ouvrant ce manga, c’est l’humour qu’on y retrouve. Un des coéquipiers d’Opéra est un chien et un moment donné pour l’énerver, elle l’appelle « Médor », ce qui m’a beaucoup fait rire ^^’ !



Ce que j’ai également aimé, c’est de se retrouver dans un univers SF. Pour ma part, je n’ai pas eu l’occasion d’en lire beaucoup et je pense qu’en règle générale, il n’en existe pas tant que ça dans l’univers du manga.



Ce manga nous transporte dans un univers particulier, mais dans le bon sens du terme.



En bref, ce manga nous propose un univers atypique que je trouve très original. Pour l’instant, ce premier tome est surtout introductif, car il y a beaucoup d’informations qu’on nous transmet ici, qui sont nécessaires pour notre compréhension de l’environnement. Je suis très curieuse de voir ce que la suite de ce manga nous réserve. 😉
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SpeOpe, tome 1

Etant une grande fan de Kia Asamiya depuis une bonne quinzaine d'années, je ne pouvais pas passé à côté de la nouvelle création du papa de Silent Mobius. SpeOpe est un space opéra dans sa plus pure tradition où l'on suit les aventures de l'équipage "Fragile" dans un contexte géopolitique assez complexe entre les différentes planètes du système solaire.

Opéra est la capitaine des "Fragile", une terrienne assez fragile mentalement, ce qui ne l'empêche pas d'être une casse cou de première et plutôt maligne dans l'ensemble. Mir est un martien, c'est à dire un chien thérianthrope très intelligent qui était une connaissance du père d'Opéra et c'est surtout le médecin du navire. Le dernier larron est un robot du nom de Kamon, qui est le pilote attitré et un guerrier imposant.

Ce trio sont des livreurs de l'espace, ils enchaînent les missions plus ou moins facilement, avec des explosions de vaisseaux assez récurrents. Entre complot intergalactique, marché noir sur un satellite de Jupiter, civilisation disparue et brigands de l'espace, on en prend plein les yeux et on dévore les chapitres pour savoir comment Opéra et ses compagnons vont s'en sortir.

Je retrouve le style graphique de Kia Asamiya que j'adore, surtout le sens du détail incroyable sur les décors et les vêtements, certaines planches sont à couper le souffle. Pour ce qui est de l'intrigue, les choses se mettent doucement en route, on devine un univers riche et complexe qui risque de deviner passionnant. Il y a aussi des clins d'œil à des grands noms du genre, le plus flagrant étant celui à Star Wars qui dure sur tout un chapitre ! Bref, je ne peux que conseiller de lire SpeOpe !!
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