Au lieu de se réunir pour tricoter, ma grand-tante et ses copines sortaient à la tombée de la nuit pour casser des vitrines de banque, voler des panneaux de signalisation et des réverbères, renverser les poubelles et taguer des graffitis anarchistes.
Parfois, elles faisaient ça en plein jour. Personne ne pouvait soupçonner de respectables septuagénaires. C'était la meilleure opération clandestine que j'aie jamais vue.