Irène Adler avait un visage d'ange poupin, le corps d'une grue et une voix qui vous vrillent les tympans. Même en se produisant devant un public de polonais dénués d'oreille, sa carrière de prima donna avait été courte. Après le flop de son Emilia, si retentissant que le directeur artistique de l'Opéra de Varsovie s'était fait sauter la cervelle, la compagnie s'était séparée d'elle, la laissant seule en Europe, pour le malheur de plusieurs familles influentes.