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Citations de Kimi Cunningham Grant (91)


Elle ne respecte personne, la guerre. Même quand elle ne touche pas au corps, elle abîme l’âme.  
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Derrière Fynch, les bois s'embrasent, puis le soleil s'extirpe de l'horizon pourpre. Les jeunes arbres et les grands pins, le soleil qui étire ses rayons, tout est flamboyant et baigné de lumière, de nouvelles ombres apparaissent, le monde prend vie.
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La tristesse ne part jamais complètement, je crois, par contre elle devient plus supportable.
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Quand on devient parent, il y a cette chose en vous qui s’épanouit et grandit. On aime comme on n’a jamais aimé auparavant. 
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Le soleil de décembre, chaud et encore haut dans le ciel mais qui commence à décroître, sa lumière qui se diffuse entre les jeunes arbres. La brise. L'air chargé de pin, de terre et de cerf et de cerf de Virginie aussi : la promesse contenue dans cette odeur, un espoir pour l'avenir.
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Je n'avais aucune limite parce que j'avais déjà franchi toutes celles qu'on peut imaginer.
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C'est terrible de perdre une personne que l'on aime, terrible. On découvre une souffrance qu'on ne connaissait pas. (p. 57)
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Je lui prends la main pour la serrer, puis je me cale contre le tronc, tout près d'elle, et je crois bien que n'importe qui dans ce monde serait bien en peine de faire l'expérience d'un moment plus idyllique que celui-ci. Le soleil de décembre, chaud et encore haut dans le ciel mais qui commence à décroître, sa lumière qui se diffuse entre les jeunes arbres. La brise. L'air chargé de pin, de terre et de cerf de Virginie aussi : la promesse contenue dans cette odeur, un espoir pour l'avenir.
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Je lui dirai un jour. Toute la vérité. Ce que le monde au-delà de cette cinquantaine d'hectares de bois nous a fait. Ce qu'il nous ferait encore.
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C'est terrible de savoir qu'une chose dramatique se profile, que même si elle n'est pas encore là, elle se rapproche inéluctablement.
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J’ai toujours été convaincu que si une chose était écrite, et qu’elle n’advenait pas la première fois, alors on avait une seconde chance. Mais je n’ai jamais eu l’audace de croire à la possibilité d’une troisième ou même d’une quatrième chance. D’imaginer que le monde pourrait vous offrir un peu de bonheur après vous avoir, toute votre vie, accablé de peines, comme s’il avait changé de position sur celui que vous êtes et sur ce que vous méritez. Appelez ça comme vous voulez : chance, karma ou, peut-être davantage, grâce.
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Cette maison composée de deux pièces contient quatre couvertures, une vieille table et une bibliothèque. Elle est équipée d'une bouilloire, une cocotte et une poêle en fonte. D'un évier avec une petite fenêtre qui donne sur la longue route de gravier menant ici. De deux étagères au-dessus de la cuisinière à bois. Dans ce petit monde isolé, rien qu'à nous, il règne une telle simplicité qu'il est difficile d'expliquer la complexité de la vie.
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Pour quelqu'un qui, depuis près de dix ans, n'a pas mis les pieds dans un autre bâtiment qu'une petite cabane nichée au milieu de cinquante hectares de forêt, un supermarché est un lieu surprenant et déroutant. Les lumières, enfilades interminables de néons, brillent d'un éclat accablant. Les rangées et rangées de gigantesques téléviseurs qui diffusent tous à fond les mêmes scènes, à des degrés divers de résolution... (…) Vertigineux et troublant. Des panneaux bleu et jaune sont suspendus partout : Prix bas ! Énormes remises sur le rayon électronique ! Ça n'aide pas que les fêtes approchent à grands pas, il y a évidemment des sapins, des décorations, un renne en plastique et un immense Père Noël gonflable qui s'agite d'avant en arrière. La profusion absolue : trop, beaucoup trop de tout. L'absence totale de modération, de retenue. 
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La nuit n'est pas encore tout à fait tombée, le ciel est une explosion de roses et d'orange, les silhouettes des arbres prennent appui sur la lumière. Tout est calme et immobile.
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Et puis, s'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de mon existence, c'est que l'esprit est la plus cruelle de toutes les armes. Accrochages, batailles... Les combats se terminaient toujours après avoir fait leur sale boulot. Mais les blessures de l'esprit, elles, restaient : croûtes, marques, cicatrices.
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Ça n'aide pas que les fêtes approchent à grands pas, il y a évidemment des sapins, des décorations, un renne en plastique et un immense Père Noël gonflable qui s'agite d'avant en arrière. La profusion absolue : trop, beaucoup trop de tout. l'absence totale de modération, de retenue. (P.93) [...] Les supermarchés ont le don de vous mettre sous le nez tout ce qui vous manque dans la vie. (P.97)
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- Et tu es allé où ? Pour te battre ?
- Surtout dans un pays qui s'appelle l'Afghanistan.
- Et c'était comment là-bas ?
- Marron. Toutes les nuances de marron. Marron clair, marron foncé, marron-vert, marron-roux. Marron qui tire sur le jaune. Marron poussiéreux.
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Ce qui me console malgré tout, ce qui m’empêche de m’empêtrer dans un sentiment de culpabilité, c’est que la vie que je lui offre, si elle n’a rien de conventionnel, est fondamentalement une bonne vie. Une vie saine. En ce qui concerne ses besoins essentiels, elle ne manque de rien. Elle est prise en charge. Aimée.
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Vie heureuse du passé ! Musique de joie ! Dans l'air, par les bois, par les champs, Amour !
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Dans ce petit monde isolé, il règne une telle simplicité qu'il est difficile d'expliquer la complexité de la vie.
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Errare humanum est

Il a écrit : "Tous les peintres impressionnistes pèchent par insuffisance technique. Dans les arts comme dans la littérature, la forme seule soutient les idées nouvelles et les méthodes nouvelles. Pour être un homme de talent, il faut réaliser ce qui vit en soi, autrement on est qu'un pionnier. Les impressionnistes sont précisément selon moi des pionniers. Un instant ils avaient mis de grandes espérances en Monet ; mais celui-ci paraît épuisé par une production hâtive ; il se contente d'à-peu-près ; il n'étudie pas la nature avec la passion des vrais créateurs. Tous ces artistes-là sont trop facilement satisfaits. Ils dédaignent à tort la solidité des œuvres longuement méditées." (Indice : le bonjour d'Alfred !)

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