Kina Kudréva

Pour une fois, période de Noël oblige, lors du Masse-critique, je n’ai pas pensé uniquement à ma petite personne mais plutôt à ma nièce Zoé, âgée de 2 ans ½ , une petite fille espiègle et toujours souriante, qui adore les livres et a une fascination pour l’objet-livre. Ce fut pour moi une joie de la voir déchirer avec empressement le papier-cadeau et découvrir ce livre aux jolies couleurs pastel.



C’est l’histoire de l’éveil du printemps. La neige sur le toit de la maison est teintée de rose et elle se demande qui de l’oiseau ou du petit chat a pu la réveiller et plus encore la faire toute rose.

Après le blanc de l’hiver (que ce soit, au marché de noël de Strasbourg ou ailleurs), l’arrivée du printemps est le temps de la renaissance : le soleil se fait plus ardent, les fleurs commencent à éclore et peignent la nature de couleurs plus chatoyantes. Ce conte est une façon très poétique de raconter les saisons, de raconter le temps qui passe et les milles douceurs du printemps.

Ce conte a été écrit par Kina Kudréva, autrice bulgare décédée en 2020, qui a reçu différents prix. Il est illustré par Elisabeth K. qui a déjà réalisé d’autres illustrations pour cette maison d’Edition. Par curiosité, je suis allée sur le site de cette jeune illustratrice qui crée aussi des motifs et imprimés pour de grandes marques françaises. Les motifs floraux qu’elle propose sont superbement craquants, tout en poésie et en délicatesse. La maison d’Edition Elitchka, créée en Alsace en 2013 (et colle au thème car son nom désigne ‘’le petit sapin, l’arbre toujours vert’’). Elle est spécialisée dans la littérature jeunesse bulgare.



Ma nièce et moi avons bien aimé les illustrations d’Elisabeth K. . Les différents personnages sont très mignons, d’une rondeur rassurante, comme du coton contre lequel on aimerait se lover. Les dessins fonctionnent très bien avec le conte.

Zoé a préféré le petit chat -qui semblait tout doux- au petit oiseau à aigrette rouge. Pour ma part, j’aurais aimé un peu plus d’aventures mais je dois me rappeler que le conte n’était pas pour moi. La liste de fleurs et d’arbres qu’on remarque au printemps permet d’éveiller la curiosité des petits.

A la fin de l’ouvrage, on trouve également le texte en langue bulgare que je ne me suis pas risquée à lire à ma nièce.



Ma nièce et moi-même remercions Babelio et les éditions Elitchka pour ce livre jeunesse « Rose, doux, brillant ! ». Merci à Elitza pour le sympathique mot sur la carte illustrée par les personnages du conte, accompagnant le livre.

Zoé se joint également à moi pour souhaiter une nouvelle fois à toutes et à tous une belle année, parsemée d’autant de rose, doux et brillant que possible ! Et puissions-nous avoir ne serait-ce qu’un quart de la moitié des sourires de ma nièce :)

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Elitchka qui m’ont permis de faire découvrir deux mondes nouveaux à ma petite fille.



Je vous donnerai son ressenti ou plutôt ce que j’en ai perçu : Elle a voulu que je lui lise plusieurs fois dans la journée ces nouvelles histoires et se les ai appropriées le lendemain. Elle se racontait les histoires toutes seules, avec ses mots.



J’avais un doute quant aux images – trop confuses, pas assez de détail (selon moi) – mais s’est sans compter sur l’imagination des enfants. Elle a très bien cerné la transformation de la goutte d’eau en flocon de neige à cause du vent.



Quant au deuxième conte, Conte de la Grande et de la Petite Ourse, là aussi l’imagination a joué et en plus, elle prend connaissance de ce que sont les étoiles. C’est très bien abordé dans ce livre. D’autant plus qu’elle adore « le ciel » et tout ce qui s’y passe : le vol des oiseaux, les avions, les étoiles, la lune...



Contrat réussi en tout cas en ce qui concerne ma petite fille. Je ne peux que vous le recommander. Ce livre fait marcher l’imagination des enfants tout en s’appropriant des connaissances. C’est un livre double inversé : ça aussi elle a beaucoup aimé.

"C'est merveilleux" est une véritable invitation à la contemplation et à l'évasion. Les illustrations sublimes d'Elisabeth K. captent immédiatement l' attention et nous a plongés mon fils et moi dans un monde de douceur aux couleurs chatoyantes.



L'histoire est simple mais pleine de poésie. On y suit les aventures d'un groupe d'animaux, dont la demoiselle, les petits scarabées et les papillons bleus, qui disparaissent dans le ciel d'un bleu merveilleux. Hérisson, Coccinelle et Ours sont également attirés par ce bleu magique, mais se demandent comment y accéder sans les ailes ni la couleur nécessaire.



Ce conte nous invite à prendre le temps de nous ressourcer. Il nous rappelle que parfois, pour s'évader, il suffit de fermer les yeux et d'imaginer.



Idéal pour un moment lecture calme et apaisant.



Je remercie Babelio et les éditions Elitchka pour l'envoi de cet album.

Une auteure bulgare et une illustratrice corse s’associent pour offrir aux jeunes enfants (à partir de 4 ans) deux contes poétiques illustrant ici la carte du ciel et le cycle de l’eau.

La conception est originale. D’un côté, vous entrez dans le monde de Rosinka goutte de rosée. Vous retournez le livre et vous commencez Conte de la grande ourse et de la petite ourses.

Rosinka est une perle de rosée qui habite dans les pétales d’une renoncule. Chaque matin, elle attend le rayon de soleil, son compagnon de jeu. Chaque soir, elle retourne se blottir dans les pétales bienveillantes de la renoncule. Jusqu’au jour où elle souhaite découvrir le ciel avec son ami. Commence alors, sous des aspects métaphoriques prompts à faire rêver l’enfant ce qu’on appelle plus scientifiquement le cycle de l’eau. Et comme l’enfant prêt à toutes les découvertes, la perle de rosée appréciera de retrouver la chaleur de sa maison.

Ouvrir les yeux sur la nature et sur le ciel est aussi au coeur de la seconde histoire, avec toujours le monde de l’enfance et la douceur de la poésie.

Maman Ourse et son ourson n’en peuvent plus de la solitude du ciel. Pour aller sur la terre, ils construisent une grande et une petite voiture en capturant pour chacune sept étoiles.

Ainsi explique-t-on ce convoi d’étoiles accroché à l’étoile polaire, le Grand Chariot et le Petit Chariot que l’on repère dans le ciel à partir de la plus brillante des étoiles.

Aborder les mystères de la nature à partir de contes tendres et humains est une excellente approche pour les jeunes enfants curieux. Les dessins sont parfaitement adaptés à la tranche d’âge avec des formes et couleurs simples, tendres, rassurantes. La calligraphie est aussi simple et efficace, dynamisée par le format plus grand, plus rond et gras des premiers mots.

Les Éditions Elitchka, situées en Alsace, souhaitent promouvoir la littérature jeunesse bulgare. Illustrés par des artistes français, les contes populaires ou contes d’auteurs bulgares évoquent entre autres les thèmes de la liberté, du droit de désobéir, de l’imagination, du voyage initiatique.

« Elitchka » veut dire « le petit sapin » en bulgare. L’arbre toujours vert symbolise le regard étonné de l’enfant émerveillé par le monde. C’est avec cet émerveillement que cette maison d’édition souhaite faire grandir les enfants.

Une belle mission qui se trouve ici accomplie de la plus belle des manières.
Lien : https://surlaroutedejostein...

Cet album est plein de surprises, car c'est un double album réversible.

Les auteurs usent de ce procédé en général pour que deux histoires se rejoignent, deux visions d'une même histoire racontées par deux héros qui vont se rencontrer.

Ici, en revanche, les jeunes lecteurs auront deux histoires bien différentes.



Rosinka.



Le contraste entre les images si enfantines et le ton de l'histoire si romantique est sympathique.

Les différents publics pourront y voir ce qu'ils veulent à leur niveau . Pour les petits, Rosinka est partie s'amuser avec son camarade Rayon de soleil, pour les jeunes un poil plus grand, Rosinka sera partie avec son amoureux et avec la bénédiction de sa "maman" la Renoncule.

C'est assez beau mais tragique et poétique sur cette seconde interprétation, car les grands savent qu'une goutte de pluie est évaporée par la chaleur d'un rayon chaud de soleil. Mais ceci sera une proposition pour petits qui sait écouter un peu de texte.



En progressant petit à petit sur ce voyage qui nous suggérera une fin pour la goutte d'eau, nous nous demanderons si Rosinka ne profitera pas du fameux cycle de l'eau.

Comment? Mais si voyons, le cycle de l'eau, jeunes gens!

L'eau d'une rivière qui s'évapore sous la chaleur du soleil, les gouttes qui voyageront parmi les nuages jusqu'au montagnes, les gouttes-flocons qui retomberont sur le paysage ou dans un nouveau cours d'eau qui filera vers une nouvelle rivière...



Nous nous rendrons compte en effet que ça sera le sujet de " Rosinka goutte de rosée" de Kina Kudréva et Violaine Costa, après que Rosinka se lance à son tour à jouer avec un nuage "blanc et doux" et que Rosinka commencera à avoir très froid.

Les auteures glisseront cet amour chaud et maternelle de la Renoncule qui manquera à Rosinka et qui protégeait la goutte bien précieusement entre ses grandes pétales.

La Renoncule sera t-elle encore en place avec le cycle des saisons?

L'histoire fera intervenir un cycle extraordinaire, amusant et ironique jusqu'à la fin et à plusieurs niveaux, avec cette nature qui va et vient et repousse.

Oui, la chute de l'histoire sera surprenante mais logique.

C'est une idée bien gérée et vraiment pleine de douceurs subtiles, de tendresse.



Place à une deuxième histoire, les enfants. Conte de la Grande et de la Petite ourses.



De nouveau un duo, maman et sa progéniture.

Il s'agira de deux étoiles qui s'ennuiront ferme avec le temps, à veiller sur la nuit de la terre, sans pouvoir en fouler le sol.

C'est la Grande et la Petite ourses.

C'est maman ourse qui aura l'audace de vouloir enfin descendre sur terre tandis que son ourson s'était laissé allé à un mini dodo.

L'environnement tout mimi de leur logis donnera le ton pour le reste de l'aventure comme une aventure avant le dodo : les deux ours devront capturer sept étoiles pour fabriquer une voiture qui les emmènera sur terre, juste pour la promenade d'un

soir. Cela parait curieux. Quel drôle d'idée!

Les petites étoiles à capturer ressembleront à des doudous.

Des doudous "voitures"?

Les petits se demanderont comment le prodige de la transformation en voiture pourra s'opérer, probablement.

Et puis, Petite Ours demandera gentiment si elle peut avoir la sienne de voiture si il y a trop d'étoiles.

C'est bien de rêver.

La suite sera à découvrir.

Et certainement que les enfants réclameront plusieurs soirs de suite à revenir sur l'une ou l'autre histoire.

Ce petit livre jeunesse est d'une beauté incroyable ! Le texte est très beau, un peu long mais à nous de simplifier en fonction de l'enfant. Il est doux et poétique. Nous nous plongeons avec plaisir dans ce conte bulgare en étant spectateurs de ces adorables animaux qui rêvent de s'envoler. Il y a tout un récit contemplatif autour de la couleur bleue, et des insectes volants qui disparaissent dans le bleu du ciel.

J'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait le texte original en 2eme partie du livre, ce qui participe au charme de celui ci.

Ce conte est empli de douceur, d'une beauté pure et d'une certaine naïveté enfantine, ce qui le rend trop mignon. Sans parler des dessins qui sont absolument adorables ❤

J'ai eu la chance de recevoir ce petit bijou lors de la masse critique jeunesse.



Nous l'avons lu à deux, mon fils de 3 ans et moi, et je suis autant tombée sous le charme de cette histoire toute douce que lui.



Alors que des insectes aux nuances bleutées prennent leur envol, les autres animaux se demandent s'ils sont devenus invisibles...



Histoire qui fond. Les illustrations sont sublimes ! Tellement que j'aimerai presque refaire MA chambre de ces dessins.



Maman a aimé, mon fils aussi. A déguster sans modération !

Un joli conte pour marquer l'arrivée du printemps ! ^^



Destiné aux plus jeunes (plutôt en maternelle voir en crèche), cet ouvrage aborde de manière poétique la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps, ainsi que tous ses changements : la nature qui pousse, l'environnement qui se colore, les oiseaux qui chantent...



Bref, comme son titre l'indique, c'est un album tout doux, aux jolis couleurs pastels, qui sera très chouette pour introduire le passage des saisons ! ^^

La palette de couleur utilisée m’a tout de suite fait penser à l’aube. C’est en quelque sorte ce que cela évoque lorsque l’hiver cède sa place au printemps.



Le cycle des saisons inéluctable est illustré de la plus douce des manières. À travers la conversation entre le soleil, la neige, un chat blanc et un petit oiseau à aigrette rouge, on nous dépeint le changement de saison et les modifications engendrées.



J’ai beaucoup aimé le fait qu’on caractérise le tout comme un processus naturel et progressif, à l’image de la réalité. Il n’est pas question ici de bataille entre les saisons, tout se fait en douceur. Il est agréable de voir ses transformations s’opérer, cela a un côté quelque peu onirique. Le pouvoir et l’enchantement de la nature. La merveilleuse surprise en ouvrant ses rideaux à son réveil de réaliser qu’une nouvelle période à commencer et que tout est possible.

Ce double album est magnifique. Le format (245x280) est grand et permet de mettre en valeur les illustrations et un texte aéré. Le papier glacé blanc est agréable au touché et à l’œil, les petites mains aimerons. Les deuxième et troisième pages de couvertures sont illustrés par un mélange des deux histoires. Lorsque j’ai reçu le livre j’ai découvert une maison d’édition, une autrice et une illustratrice qui donnent envie de tout de suite se plonger dans ses deux histoires bien distinctes.

J’aime beaucoup ses histoires qui essaient d’expliquer l’univers d’une manière poétique, une tendance à l’imaginaire plus qu’à l’approche scientifique !

« Rosinka goutte de rosée »

C’est la première histoire que j’ai eu envie de découvrir, que voulez vous c’est mon côté « Rose-Marie » (mon prénom). Il n’y est pas question d’une rose mais d’une renoncule, ce n’est pas courant comme personnage ! Nous allons entrer dans un jardin, la nature ici est souriante. Les fleurs on un visage très expressif en leur cœur. Le rayon de soleil aussi a une apparence enfantine.

La renoncule joue le rôle maternel et protecteur, plein de tendresse et de douceur. Rosinka va quitter sa fleur enracinée pour partir en voyage avec le rayon de soleil vers l’inconnu. Nous allons suivre ce fabuleux voyage où elle se métamorphosera et vivra des aventures. Ce reverront-elles un jour ? Je vous laisse découvrir.

C’est tendre et émouvant. On commence par un regard sur le jardin avant de descendre vers le cœur de la fleur avant d’avoir un regard vers le ciel. Le mouvement et le temps qui passe, on a vraiment l’image du cycle… une ouverture d’esprit.

« Conte de la grande et de la petite ourse »

Pour la petite anecdote mon fils qui ne m’a pas attendu pour lire ce livre à commencé par ce conte.

Cette fois-ci nous levons la tête, vers les étoiles où vivent la grande et la petite ourse dans leur maison elles s’ennuient de vivre seules. On ne verra plus les étoiles filantes de la même façon. Les illustrations sont très colorées, un mélange de contrastes et de nuances. Les formes arrondies sont privilégiées, les yeux ronds sont doux.

Elles portent une cape couleur de nuit où sont dessinées les constellations. Elles sont assorties. Ici aussi il est question de voyage mais dans cette histoire est mis en avant les étapes. Il y a la grande qui sait et la petite qui apprend. Les dialogues sont importants pour cette transmission des connaissances.

A la fin de chaque histoire (dont partie centrale) il y a des informations sur l’autrice, l’illustratrice, la maison d’édition et un « savais-tu ? » autour des étoiles, une façon d’aller plus loin dans la lecture. C’est toujours intéressant ces petits plus.

Ces deux histoires sont très différentes, deux approches du voyage de formation. Dans un cas on la plus jeune va faire sa propre expérience, dans l’autre c’est l’adulte qui va lui indiquer comment faire.

Je remercie Babelio qui m’a permis de découvrir une maison d’édition alsacienne dont le but est de promouvoir la culture Bulgare. Je ne connaissais pas du tout.


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Impossible de ne pas tomber en pâmoison devant ce double album publié par les éditions Elitchka. Les deux contes étiologiques qu’il nous propose, empreints tous deux de douceur et de poésie, ravissent les yeux et les oreilles des petits comme des grands lecteurs.
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