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Critiques de Kintetsu Yamada (112)
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Love Fragrance, tome 5

Le jeune couple continue à avancer sereinement dans leur histoire : Noël ensemble, rencontre avec les parents de la jeune femme, visite d'appartement... Il n'y a pas beaucoup de suspense, mais ils sont mignons ensemble, au point de parfois donner l'impression qu'on a affaire à des adolescents (leur chef va jusqu'à leur faire tout un cour sur la recherche d'appartement).

L'auteur propose une vision pas très moderne du rôle de la femme dans le couple (Asako qui paraît toujours toute émue, qui promet de d'apprendre à faire des nœuds de cravate, qui se laisse renifler...), ce qui me gêne quand même un peu.

Côté dessin, je me suis bien habituée au coup de crayon de Kintetsu Yamada et même ses personnages "simplifiés" typique des mangas me plaisent bien maintenant.

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Love fragrance, tome 8

Ce huitième tome démarre alors qu'Azako et Kôtarô s'apprêtent à fêter leur premier anniversaire. Mais après une soirée très agréable, la jeune femme se rend compte qu'elle a pris du poids ; une vraie catastrophe alors qu'approche un voyage au bord de la mer avec l'entreprise.

Le volume s'achève alors qu'Azako commence à se projeter plus loin dans l'avenir avec Kôtarô, imaginant le jeune homme en père attentionné d'un mini-Kôtarô, idée qui ne rebute son compagnon même s'il avoue avoir besoin d'un peu de temps encore pour se préparer à cette prochaine étape.



L'histoire du jeune couple se poursuit sans heurt et reste toute mignonne et pleine de bienveillance. Je suis cependant cette fois encore un peu gênée par leur manque de naturel. C'est hyper-romantique, mais leur relation me semble un peu déconnectée de ce que peut être une relation amoureuse à notre époque.



Malgré ces réserves, habituelles pour la série, j'ai passé un bon moment avec ce tome.
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Love Fragrance, tome 6

J'ai passé un bon moment avec ce sixième tome qui raconte à la fois la Saint-Valentin, l'anniversaire d'Asako et l'emménagement du jeune couple dans son nouvel appartement.

C'est l'occasion de petites scènes tour à tour drôles ou tendres qui nous font entrer dans le quotidien des deux jeunes gens qui apprennent à se connaître et à vivre à deux, et à faire face à la jalousie pour la première fois.

Les premiers jours de vie commune révèlent un Kotaro presque trop parfait, au point qu'Asako finit par s'inquiéter avant de mettre les choses au point une fois qu'elle comprend ce qui se passe et c'est la première scène de ménage où Asako, habituellement timide et rougissante, fait alors preuve de beaucoup de tempérament.

L'histoire reste mignonne, malgré quelques passages un peu coquin et une vision du couple pas très moderne.
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Love fragrance, tome 9

C'est un plaisir de découvrir la suite de l'histoire d'Azako et Kôtarô qui vivent ensemble depuis quatre mois à présent.



La première partie de ce neuvième tome montre comment les deux jeunes gens se sont bien accoutumés à la vie commune, au point qu'il se sentent prêts à envisager l'étape suivante (même s'ils n'osent pas encore en parler ensemble). Ils sont mignons même si cela manque parfois un peu de réalisme...



Mais le jeune couple traverse bientôt une crise. La jeune femme croise une ancienne camarade de classe qui lui rappelle comment les enfants se moquaient d'elle à l'époque ce qui fait remonter ses complexes. Asako se replie alors sur elle-même sans rien expliquer à son compagnon et Kôtarô ne sait pas comment lui venir en aide : il ne veut pas s'imposer alors qu'elle réclame de la solitude, mais il ne veut pas la laisser seule avec ses soucis, surtout qu'il ne sait pas ce qui arrive à la jeune femme. Je les ai trouvés très touchants tous les deux.



Ce tome m'a beaucoup plu, essentiellement pour cette seconde partie plu sensible.
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Love Fragrance, tome 7

Après avoir relu les premiers tomes de la série, c'est un plaisir de découvrir la suite des "aventures" d'Asako et Kôtarô qui continuent à prendre leurs marques dans leur toute récente vie commune.



L'histoire du jeune couple est toujours toute mignonne et pleine de bienveillance, mais je reste un peu gênée par leur manque de naturel : tout est sujet à des émotions hyper-intenses et ils semblent toujours sur le qui-vive pour ne pas blesser l'autre...



J'ai passé un bon moment avec ce septième tome malgré ces petites réserves.
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Love Fragrance, tome 1

J'avais choisi Love Fragrance à la médiathèque parce que l'histoire semblait amusante et romantique mais je n'ai pas tellement apprécié ce premier tome.

L'histoire d'amour se concrétise très vite (première nuit ensemble dans le chapitre 1 et déclaration d'amour au chapitre 2) mais on voit ensuite le couple évoluer doucement : les premières sorties, premières inquiétudes et toutes ces petites choses à découvrir sur l'autre...

La façon dont Kôtarô renifle Asako et développe une véritable dépendance à l'odeur de la jeune femme est vraiment étrange et même parfois un peu dérangeante : par moment, il a tout l'air d'un psychopathe.

Les dessins reflètent le comportement excessif des personnages. Le style est typique des mangas, mais il me semble un peu trop caricatural.

J'espère que le deuxième tome me plaira davantage...

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Love Fragrance, tome 11

C'est le tome final de la série Love Fragrance et l'intrigue est très, très riche.



Le volume commence dans la droite lignée du précédent tome, avec les préparatifs du mariage qui se poursuivent. C'est l'occasion de découvrir les coutumes autour du mariage au Japon. Le mariage en lui-même n'est qu'un formulaire déposé à la mairie, mais on voit le jeune couple bien décidé à avoir une belle cérémonie pour fêter cet événement avec tous leurs proches, ce qui ne manque pas de provoquer du stress (ce n'est pas si différent au Japon finalement).



La cérémonie est l'occasion de revoir tous les personnages, ou presque, qu'on a croisés dans la série. Comme dans tout mariage, il y a beaucoup d'émotions et de discours. Cette journée exceptionnelle, l’apothéose de la série en quelque sorte, n'occupe que deux chapitres, ce qui m'a semblé bien court.



Les deux derniers chapitres nous permettent de découvrir la "suite" : les mois et les années qui suivent le mariage, l'arrivée d'un bébé, une fillette qui adorera les savons autant que sa mère. Je crois que ce sont ces derniers chapitres qui m'ont le plus touchée : on sent qu'on arrive à la fin d'une aventure...



J'ai passé un bon moment avec ce dernier tome qui vient clore très joliment l'histoire de Kotaro et Asako...
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Love fragrance, tome 3

Dans ce troisième tome, Asako et Kôtarô continuent à découvrir les joies et les difficultés d'être en couple (les doutes, la jalousie mais aussi les petits bonheurs des moments passés ensemble).

C'est très fleur bleue, mais l'auteur n'a pas une vision pas très moderne du couple : la jeune femme reste très effacée, rougissant ou fondant en larmes à la moindre émotion tandis que le jeune homme est plus assuré, prend en charge les dépenses (et là aussi il y aurait de quoi se poser des questions : il lui offre un tablier de cuisine et elle s'en réjouit).

Je ne suis toujours pas séduite par les dessins. Le style est typique des mangas, mais il me semble trop caricatural, au point qu'on a parfois du mal à prendre au sérieux les personnages.

Je ne pense pas que je lirai les prochains tomes...

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Love Fragrance, tome 2

Dans ce deuxième tome, l'histoire d'Asako et Kôtarô continue à avancer et on les voit construire leur relation à petites touches.

Le jeune couple voulait rester discret sur leur relation, mais le secret est difficile à garder au bureau, surtout lorsqu'un voyage d'entreprise est organisé.

Autre étape marquante, la rencontre avec le frère très protecteur d'Asako qui se montre très méfiant envers Kôtarô.

Mais Asako et Kôtarô surmontent ces difficultés et s'en trouvent encore plus proches.



Je trouve toujours assez dérangeante la façon dont Kôtarô renifle la jeune femme. Je ne suis pas séduite non plus par les dessins. Le style est typique des mangas, mais il me semble un peu trop caricatural, au point qu'on a du mal à prendre au sérieux les personnages.



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Love Fragrance, tome 10

Après les jolies émotions du précédent tome, je suis un peu déçue par celui-ci.



La première partie est encore assez émouvante : la jeune femme perce enfin l'abcès et se confie à son compagnon sur son traumatisme d'enfance (les autres enfants qui se moquaient d'elle à l'école) ce qui les rapproche, au point que cela débouche sur une demande en mariage.



la seconde partie du manga est consacrée aux préparatifs du mariage : choix des alliances, rendez-vous avec le wedding-planner, essayage de robes... J'ai trouvé ça un peu fastidieux : à nouveau, le récit manque de naturel, les personnages sont un peu trop guindés, leurs réactions donnent l'impression qu'il y a beaucoup de respect et d'amour entre eux, mais qu'ils restent sur leur garde en quelque sorte.



Tout se passe donc au mieux entre Asako et Kotaro, mais j'ai eu du mal à m'enthousiasmer avec eux pour ce qui sera leur grand jour.
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Love fragrance, tome 4

J'ai bien fait de persister avec Love Fragrance : ce quatrième tome m'a davantage plu que les précédents .

L'histoire entre Asako et Kôtarô continue à progresser. Ils commencent à parler à leur entourage de leur relation et ils décident aussi de vivre ensemble. Mais cette décision est si cruciale que l'un et l'autre vont demander conseil auprès de leurs proches et ils prennent également le temps de se concerter longuement avant de franchir le pas.

J'ai aussi apprécié que Kôtarô passe un peu moins de temps à renifler sa compagne, même si l'odeur irrésistible d'Asako reste une préoccupation constante pour le jeune homme.

Le style des dessins est typique des mangas, parfois un peu trop caricatural à mon goût, mais il exprime bien les émotions des personnages...

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Love Fragrance, tome 6

L'enthousiasme de la lecture s'est vraiment essoufflé dans ce tome. Kintetsu Yamada faisait souffler un vent de modernité dans le manga romance jusqu'à présent. Et puis là, il revient avec une régression dans la relation entre Asako et Kôtarô. C'est déplorable de montrer que dorénavant la demoiselle est la propriété de l'homme. Elle devient un bien et il est le chef. Si quelqu'un l'aborde pour la séduire, elle doit ignorer l'autre et surtout ne pas prendre sa carte de visite. Si elle ose répondre ou autre, cela sera une preuve de non-fidélité. Comment peut-on écrire de telles inepties? La jalousie est liée à un manque de confiance. S'il y a de la jalousie, il faut peut-être poser des questions avant de se prendre le roi de son royaume. Surtout qu'après, ils commencent à vivre ensemble. Elle a intégré que c'est à elle, en tant que femme, de s'occuper du ménage et de la cuisine à cause de son sexe. Son pauvre compagnon, lui il travaille beaucoup, donc lui a le droit de se reposer. Par contre, elle, après sa journée de boulot, c'est normal qu'elle s'épuise dans leur appartement. Encore une idée ringarde d'un autre temps, où monsieur doit pouvoir mettre les pieds sous la table à la maison et n'avoir aucune contrariété. Pour dresser ce bilan déplorable, les amoureux ont du se disputer afin de se mettre d'accord sur les bonnes bases de leur futur vie de couple et de mariés, bien sûr. Ils ne resteront pas trop longtemps à vivre en dehors des liens du mariage non plus. Il faut penser au qu'en-dira-t'on. Le mangaka rassure tout de même car les deux héros s'aiment, ils sont fou d'amour. La preuve avec les relations sexuelles torrides et des gros plans sur la poitrine plantureuse d'Asako. Est-ce le signe que tout va bien? On est dépité d'avoir fait un bon d'un siècle dans la construction d'une vie à deux. Même dans la fiction, on adule la discrimination et la supériorité de l'homme. Qu'est-ce que la suite va donner? Elle va démissionner pour être femme au foyer et élever leur enfant seule? On espère que les choses redeviennent plus censées et plus modernes.
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Love Fragrance, tome 5

Kintetsu Yamada continue à bien mener sa barque avec son couple fétiche. La relation entre Asako et Kôtarô évolue progressivement et dans le bon sens. La société niponne progresse aussi dans la vision de la vie de couple. On commence à voir émerger comme en France par exemple que l'on peut vivre en couple sans être marié et sans penser aussitôt à avoir des enfants. Le plaisir d'être à deux n'est pas obligé de se caractériser par des impératifs de rôle social, de posture religieuse... Bien que l'on retrouve cela un peu dans la présentation aux beaux parents pour Kôtarô. Ouf, on échappe à l'idée qu'il doit demander l'autorisation au père pour se marier avec sa fille. Une femme peut choisir seule et elle n'est plus la possession paternelle. Mais quand même, l'aval tacite du père et du frère restent nécessaire. Qu'importe cela, on suit deux amoureux qui savent ce qui veulent. Chaque étape prend du temps et c'est nécessaire. Dorénavant, ils se concentrent sur leur futur logement. Ils vont trouver leur futur nid même s'il faut faire quelques modifications par rapport au projet initial. C'est assez mignon de les suivre car très réaliste. Le mangaka s'attarde moins sur des hésitations, sur le besoin du nez à sentir sa belle et sur les relations sexuelles. On est touché par l'authenticité des émotions très vives. Il n'est nullement nécessaire d'artifices, d'évènements improbables, d'un tiers dangereux. Cette fraîcheur sincère est plaisant à lire et prouve que cela est possible. Vivement la suite pour la rencontre avec la belle famille d'Asako avec la belle maman aveugle. De jolies preuves d'amour vont émerger, à n'en pas douter.
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Love Fragrance, tome 6

Je pensais que dans ce sixième volume de "Love Fragrance", Asako rencontrerait ses beaux-parents. Je me suis trompée. Mais c'est un bon choix de la part du mangaka, car il évite que deux tomes à la suite soient consacrés aux rencontres avec les belles-familles des protagonistes. Dans ce sixième tome, Asako et Kôtarô emménagent ensemble. Mais ce n'est pas l'unique thème : Asako s'affirme plus, surprend parfois. La fabrication des chocolats de la Saint-Valentin, thème souvent traité dans les shojos, fait l'objet du premier chapitre. L'auteur adopte un rythme rapide avec des personnages à la fois crédibles et amusants. On a toujours quelques touches d'érotisme, au fil des chapitres, et une sensualité qui ne sombre pas dans le fanservice. Enfin, Asako comme Kôtarô font face à une jalousie naissante, à tour de rôle. Kintetsu Yamada offre avec cette série une lecture tout à fait plaisante : j'attends chaque tome avec impatience. On évite les clichés et on ressent la patte de l'auteur jusque dans les bonus, quand il se représente sous la forme d'une brique de lait pour nous livrer quelques anecdotes.


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Love Fragrance, tome 1

Love Fragrance est le dernier titre en date de la collection Life de Kana avec laquelle j'ai un rapport compliqué : soit j'adore les titres, soit ils ne me parlent pas ou me mettent mal à l'aise... Et ici, je suis plus proche de la seconde catégorie.



Seinen publié dans le Morning magazine de l'éditeur Kodansha au Japon, le titre est désormais fini depuis quelques semaines et comptera 11 tomes. Première série de l'auteur, elle a rapidement fait parler d'elle, notamment en étant lauréate du Grand Prix du manga numérique en 2019 et en étant nommée dans de multiples concours.



C'est cependant une RomCom (comédie romantique) on ne peut plus classique, faite avant tout pour un public masculin au Japon, si on regarde le magazine dans lequel elle est publiée et les tics scénaristiques qu'on y retrouve, et c'est justement peut-être pour ça que je l'ai bien moins apprécié que d'autres titres de cette collection.



L'histoire démarre de façon assez amusante. C'est d'ailleurs le concept qui m'attirait à l'origine. Cependant, je suis plus mitigée après avoir vu son traitement... En effet, tout débute lorsque l'héroïne, qui a d'importants problèmes de sudation et un gros complexe à cause de ça, se fait renifler par l'un de ses collègues de travail qui a un coup de foudre pour son odeur corporelle. Cet homme, Kotaro, est l'un des concepteurs des produits de cosmétiques et d'hygiène de leur entreprise. C'est plus communément ce qu'on appelle un Nez. A partir de là, il ne va pas pouvoir s'empêcher de la suivre partout pour la renifler, développant une vraie addiction...



Vous voyez venir ce qui m'a dérangée ? L'auteur présente cela comme une comédie alors que pourtant le comportement du héros n'a rien de très sain. Je sais que chacun à le droit d'aimer ce qu'il veut, qu'on a le droit d'être fétichiste et tout ça, mais franchement, le voir s'imposer comme il le fait et voir l'auteur mettre ça sous le tapis d'un trait d'humour à chaque fois, ça a eu du mal à passer. Tout le premier chapitre est vraiment dérangeant... Le héros lui-même se rend compte que son comportement a tout de celui d'un pervers mais ce n'est pas pour autant qu'il en change vraiment au début. Heureusement par la suite quelques nuances sont apportées mais le mal est fait...



Peut-être que le comportement de Kotaro ne m'aurait pas tant dérangée si face à lui nous n'avions pas eu une héroïne aussi nunuche. Asako incarne malheureusement le cliché de la femme japonaise pure et vierge, douce et réservée. Tout ce que je n'aime pas. Elle n'ose donc pas répliquer face à son comportement gênant, mal à propos et tout sauf normal. Elle accepte assez passivement et c'est bien là le problème. En plus, on la voit se jeter sur Kotaro et coucher avec lui dès la fin du premier chapitre. Incompréhensible pour moi ! On est là dans du pur fantasme masculin, car je ne vois pas du tout comment, une femme comme elle, qui a de tels complexes et une telle réserve depuis toujours, pourrait brusquement changer du tout au tout aussi rapidement pour un homme qui certes l'a protégée une fois mais passe surtout son temps à la harceler sexuellement ou olfactivement, c'est selon.



A partir de là, dur dur pour moi de voir au-delà de ces points forts dérangeants au début, mais j'ai insisté. Après tout, l'éditeur et d'autres amis blogueurs me présentaient le titre comme une romance sensuelle et charnelle pour adultes montrant bien les premières étapes de la vie de couple, alors que souvent celles-ci sont absentes des romances classiques. Du coup, je suis allée plus loin que ce fameux chapitre 1 et si ce n'est pas un coup de coeur, ce ne fut pas la détestation ni le malaise que j'attendais.



Même si la romance va beaucoup trop vite pour moi, même si l'héroïne reste trop nunuche et que le héros est un brin détraqué avec son fétichisme des odeurs, je les ai trouvés mignons ensemble. C'est touchant de voir leurs premiers pas en tant que couple, de suivre leurs hésitations, leurs interrogations, ces moments où on doute de ce que veut l'autre, de si on fait bien les choses. J'ai trouvé cela vraiment bien raconté. Kotaro évolue petit à petit se rendant compte (légèrement, ne poussons pas quand même) de ce que son comportement a d'anormal surtout en société. Il apprend donc à se contenir. Asako prend même un tout petit peu plus d'assurance dans leur couple osant exprimer quand elle sent que quelque chose ne va pas. Mais c'est très très léger et ce n'est pas ce que j'ai eu envie de retenir.



Non, le plus intéressant, c'est le double questionnement sur les premières fois (sexe, sorties, dormir chez l'autre, jalousie...) et sur la gestion d'une relation amoureuse au boulot (prévenir ou non les autres, où se voir, qu'est-ce qu'on se sent en droit de faire ou non) qui a su titiller mon intérêt graduellement au fil des chapitres. En plus, la narration dynamique de Kintetsu Yamada n'a pas été sans me rappeler celle d'Otaku Otaku mais avec des chapitres plus longs, donc malgré mes réserves, j'ai trouvé que ça se laissait lire assez facilement.



En revanche, je suis beaucoup plus dubitative concernant les dessins et leur mise en page. Je les ai trouvés soit hyper lisses et conventionnels, soit maladroits. Je ne suis pas du tout fan du regard bovin du héros (désolée pour les fans) et encore moins de ce besoin de donner des gros seins à l'héroïne sous ses airs coincés. Cela fait très cliché pour ne pas dire que ça sort direct de certains fantasmes masculins que je ne partage absolument pas ^^! Bref pour moi, ça manque beaucoup de nuance et de vie.



J'ai donc globalement un avis mitigé sur cette nouvelle série de la collection Life. Clairement la collection a un côté un peu fourre-tout du moment qu'il y a des adultes vivant une romance. Là, le titre est selon moi majoritairement à destination d'un public masculin et ça s'en ressent dans les fantasmes qu'il véhicule et qui ne me parlent pas... Je suis plus en recherche d'une autre sensibilité. Alors ça se laisse lire mais plusieurs choses sonnent fausses et peuvent mettre mal à l'aise, ça dépend de la sensibilité de chacun. Cependant l'idée de départ de présenter de jeunes adultes vivants pour l'une sa première relation et pour l'autre son premier crush olfactif est drôle et original et peut plaire à un certain public.
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Love fragrance, tome 8

Une lecture mi-figue et mi-raisin. Kintetsu Yamada parle de la vie de couple avec une vision assez japonaise et simpliste tout de même. On a encore l'impression d'assister encore à des réactions d'adolescents qui découvrent la vie. Asako se demande ce que va penser son compagnon si elle enlève son soutien-gorge la nuit en été. Est-ce vraiment pertinente? Et elle a quoi, 12 ans et elle dort la première fois avec son copain? Après un an, le couple s'affirme dans le jugement à travers les apparences. Un week-end à la mer se profile, elle faut alors qu'elle perde du poids. Où va t'on? L'héroïne hypersexualisé est hyper mince. Le mangaka parle de complexe lié à son apparence. Par conséquent, il faut qu'elle fasse un régime, pas le choix. Sinon que vont penser les autres? Pourquoi est-ce si nécessaire d'insister aussi lourdement sur son corps et le fait qu'il doit rester un outil de désir pour ces messieurs. Est-ce une lecture spéciale branlette? On pourrait se poser la question au vue des plans sur son corps lors des rapports sexuelles par exemple et des plans sur sa monstrueuse poitrine. Le male gaze dans sa splendeur. Par conséquent, normal que des hommes la convoitent mais bravement elle ose dire qu'elle n'est pas célibataire. Kôtarô est content même s'il préferait rester à ces côtés pour la protéger. Comme il a des boules qui se baladent dans son slip, normal qu'il se prenne pour un preux chevalier venant défendre sa propriété. Sa copine est une blanche oiselle qu'il faut protéger. Elle est tellement conne. Et elle à lui et à personne d'autre. C'est lourd. Et puis que de longueur pour dire qu'elle est enceinte. Si en parlant et en montrant que ses seins est encore plus énorme que d'habitude et en s'attardant bien trop sur son rêve de fonder une famille en voyant des enfants. Le mangaka annonce l'évènement à renfort de gros sabots. Par conséquent dans la suite on aura le droit à une date de mariage avancée, un déménagement et le retour des belles-familles. Au moins, il n'y aura pas son lot de surprises. Dommage que la vision de la vie à deux ne soient plus perçu du côté adulte et de façon vraisemblable. On retourne dans le cliché, limite porno.
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Love Fragrance, tome 7

Après une vision rétrograde d'une autre époque dans le tome précédent, l'appréhension était de mise avant de se plonger dans la suite. Mais Kintetsu Yamada a repris ces esprits et on retrouve l'univers gentillet et bienveillant d'auparavant. Asako et Kôtarô apprennent à vivre ensemble. C'est tellement différent qu'être seul. Comment savoir vraiment ce que veux l'autre. Il faut dire les choses et s'adapter pour trouver les solutions. Chacun pli les serviettes à sa façon et on ne peut pas les ranger n'importe comment. Ils cherchent le juste milieu. Des petites choses du quotidien dans lesquelles la plupart des gens pourront se reconnaître. Pour une fois, ils ont quelques jours de vacances tous les deux. Comment faire? Ils finissent par trouver. L'autre épisode important de ce tome est la rencontre avec la belle-famille pour Asako. Que de stress pour elle. Pour qui ce n'est pas un moment malaisant? Surtout que la mère de son cher et tendre est aveugle. Doit-elle se comporter différemment? L'accueil n'aurait pu être des plus chaleureux. D'ailleurs, cela touche tellement la demoiselle qu'elle va en pleurer d'émotions. Ils sont tellement gentils. Aucun doute que nous reverrons des scènes similaires à l'avenir puisque cela devrait se conclure avec un mariage. Le mangaka souligne l'amour qu'ils se portent sincèrement. Une façon également de les rendre attachant. On apprend des choses sur la cuisine. Comme la famille de Kôtaro est dans le thé, on trouve quelque recette à base de cette plante. La cuisson du riz avec du thé vert est quelque chose de très intéressant. Pourquoi ne pas parfumer son thé de cette façon? Il va falloir essayer. Sinon que ces messieurs se rassurent, il y aura des scènes de sexe. Et l'honneur est toujours sauf car les tétons restent toujours bien absent. Parfois cela surprend de la voir de profil avec un vide au bout de sa très proéminente poitrine. Que nous réserve la suite? Est-ce qu'ils vont dire à l'entreprise officiellement leur lien?
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Love Fragrance, tome 1

Comment dire, j'ai tout simplement ADORÉ ! Et pourtant le sujet peut paraître complètement loufoque ! Asako, jeune comptable dans une entreprise qui fabrique des savons, subit depuis toujours une transpiration excessive qui lui gâche la vie, bien qu'elle ait trouvé comment s'en accommoder. Elle fait un jour la rencontre de Kôtarô, le "nez" et créateur de savons de l'entreprise, qui tombe immédiatement sous son charme "odorant". Barré et bizarre me direz vous ? Et bien pas du tout 😆 ! On a affaire ici à une comédie romantique vraiment douce, mignonne, marrante, piquante, sexy ; bien construite avec des personnages vraiment attachants. Bref un énorme coup de cœur 🥰
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Love Fragrance, tome 1

Un manga « pour hommes » ?

Je vous préviens d’avance, cet article va être un peu plus long que d’habitude car il y a vraiment beaucoup de points très importants à aborder, qui finalement sont tous plus ou moins liés à une notion principale qui est le regard porté sur les rapports hommes/femmes et l’amour, sachant que le fait que le mangaka soit un homme, qui écrit un seinen dans un magazine visant un public masculin (Morning, le magazine de prépublication de Billy Bat et Space Brothers notamment) et que je sois moi aussi un homme a une importance.



Non pas que les œuvres destinées à un public masculin ne peuvent pas plaire aux femmes ou vice-versa, ou que les cerveaux des hommes et des femmes fonctionnent différemment, mais le fait est que l’on donne dans nos sociétés une éducations et des rôles sociaux différents aux hommes et aux femmes, et que cela a une influence sur nos représentations et nos rapports aux mondes.



Et si je prends le temps de préciser tout ceci, c’est parce qu’il y a un certain nombre de représentations qui peuvent être jugées problématiques en fonction du point de vue, et que l’on ne peut pas écarter cela quand bien même on apprécie le titre. Cela a notamment à voir avec la façon de traiter de la thématique du harcèlement sexuel, en particulier dans le premier chapitre. De même, le manga est raconté exclusivement (en tout cas dans ce volume) du point de vue du personnage féminin, choix cohérent par rapport à l’histoire, mais qui est à souligner puisque l’auteur homme se place d’un point de vue qu’il n’a, en principe, jamais vécu.



Ainsi, même si je pense que dans l’idée, n’importe qui devrait pouvoir se sentir investi dans n’importe quelle histoire, il est évident que tout ce contexte a une importance. Si dans le cas d’un manga pour enfants, on trouve logique que des adultes puissent ne pas adhérer à cause du public visé qui influe sur le ton, je pense qu’un manga plutôt masculin peut effectivement ne pas être du coup d’un public féminin compte tenu du point de vue éminemment masculin mis en scène.



Cependant, je ne souhaite pas dire par ce biais que Love Fragrance ne se destine qu’aux hommes. J’ai tellement aimé ce titre que j’aimerai qu’un maximum de gens sautent le pas. Et je pense que le fait de se centrer sur un personnage féminin peut parler aussi aux femmes. Et plus globalement, un bon titre est un bon titre.



On va essayer de faire le point sur tout ça !



La question du harcèlement sexuel

Comme j’en ai parlé précédemment, le premier chapitre mis en ligne gratuitement par Kana pour se faire une idée de la série a fait parler sur les réseaux, et pour cause. Comme l’indique le résumé, la sudation importante d’Asako fait qu’elle est remarquée par son collègue Kotaro, qui va la sentir sans lui demander son avis, dans l’intérêt de la société dans laquelle ils travaillent, puisque cela peut l’aider à trouver l’inspiration pour de nouvelles fragrances. Cependant, cet aspect se rapproche fortement d’une forme de harcèlement sexuel, et l’auteur traite d’ailleurs de la question… À sa façon.



D’emblée, l’aspect un peu étrange de cette relation est l’occasion d’un traitement plutôt comique de la situation, visant je pense à désamorcer l’aspect potentiellement malsain. Autre élément pour désamorcer ceci, le fait de créer une petite péripétie avec un « véritable » harceleur qui va renifler les femmes dans le métro et les tripote au passage. L’homme en question va s’en prendre à Asako, et heureusement pour elle, Kotaro sera présent pour la défendre. Je pense vraiment que le mangaka a mis en scène cette confrontation afin de créer une forme de recul vis-à-vis de ce que fait Kotaro pour nous dire que non, ce n’est pas un harceleur.



Il n’empêche que pour avoir parlé de ceci sur les réseaux et lu quelques réactions à ce premier chapitre, pour une partie du lectorat, on reste dans quelque chose de malsain. Et en l’occurrence, je comprends tout à fait ce point de vue, et je pense que malgré les précautions prises par le mangaka, il est vrai que le comportement étrange de Kotaro au début de l’histoire est plus que limite, et que ce soit le traitement comique ou la péripétie dans le métro, ces éléments peuvent ne pas passer. De plus, il y a un passage en particulier où il va commencer à caresser la cuisse d’Asako sans y penser, comme guidé par une pulsion, qui va quand même perturber la jeune femme (chose tout à fait normale), qui va finalement rapidement être évacuée.



C’est pour cela que je préfère insister sur ce point, car cela peut être un vrai frein et ne doit pas être passé sous silence. Cette notion peut d’ailleurs être étendue à quasiment tout en terme de fiction. Nous avons tous des points de vue, des sensibilités et des vécus différents qui font que nos rapports à telle ou telle chose sont différents. Ici, la question du harcèlement peut être perçue très différemment selon le fait qu’on soit un homme ou une femme, d’où mes précisions concernant le genre du mangaka, ainsi que le mien, qui influence forcément.



Quoi qu’il en soit, on comprend à la lecture que le mangaka souhaite mettre en avant le fait que Kotaro n’est pas, malgré son comportement étrange, un homme malsain, et à la fin du premier chapitre on comprend que lui et Asako éprouvent des sentiments sincères l’un envers l’autre. Par ailleurs, ce premier chapitre se conclut avec le premier rapport sexuel entre les deux membres du couple, Asako précisant à cette occasion qu’elle est vierge.



Une représentation adulte de l’amour et de la sexualité

Ainsi, une fois ce premier chapitre terminé, les deux personnages ont donc sauté le pas du premier rapport sexuel, et vont rapidement décider d’être un véritable couple. Cependant, Asako ne souhaite pas que cette relation soit officialisée dans le cadre du travail car elle a peut des retombées que cela pourrait avoir (Kotaro est quelqu’un de plutôt important, en tant que créateur de fragrances à succès).



Les premiers moments d’une vie de couple amoureux sont ainsi représentés ici, de l’échange des coordonnées aux premières invitations à sortir, en passant par la crainte du faux pas, l’appréhension d’un rendez-vous et l’envie de faire plaisir, chaque élément sonne particulièrement juste selon moi. Le fait de partager les pensées d’Asako est particulièrement réussi selon moi, ses craintes et appréhensions sonnant totalement juste, que ce soit comment s’habiller pour un rendez-vous, la crainte de faire de la peine par rapport à ses réactions, ou la jalousie en voyant son amoureux parler avec une collègue…



Pour dire les choses simplement, je me suis très facilement attaché à ce couple, partageant d’emblée l’euphorie de ces débuts amoureux que les lecteurs et lectrices adultes ont, pour la plupart, déjà vécu au moins une fois. Tout ceci contribue à créer une ambiance vraiment touchante et romantique qui fonctionne parfaitement et qui, d’un point de vue strictement personnel, m’a beaucoup ému de par les souvenirs que cela évoque.



Mais si ce n’était que ça, on resterait finalement dans quelque chose d’assez classique, vu dans de nombreux titres déjà, quand bien même on est ici face à un travail d’écriture et esthétique de très haut niveau selon moi. Mais surtout, une des grosses valeurs ajoutées selon moi est le traitement vraiment adulte d’un élément fondamental dans une relation amoureuse, pourtant laissé de côté quasi-systématiquement : la question de la sexualité.



Car oui, en principe, les débuts d’une vie de couple signifient aussi débuts des relations sexuelles, avec une fréquence bien souvent élevée (ce n’est pas le cas pour tout le monde, mais quand même, c’est quelque chose que l’on constate de façon assez générale). Ainsi, Kintetsu Yamada ne va pas mettre cet aspect de côté, et je lui en suis reconnaissant car cela concours grandement à l’authenticité de l’histoire. Kotaro et Asako s’aiment, et donc, ils font l’amour régulièrement.



Nous avons donc droit à plusieurs séquences représentant le sexe à la fois de façon suffisamment explicite pour que l’on ait bien conscience que cela fait partie intégrante de la relation, apportant une vraie assise émotionnelle à la relation, mais avec suffisamment de pudeur pour ne pas en faire trop. Le plus simple étant de montrer quelques images pour vous faire une idée. Notons quand même que les tétons d’Asako ne sont jamais dessinés, cette partie de l’anatomie ayant une dimension érotique bien plus prononcée au Japon, y compris chez les hommes. Cette « auto-censure » est fréquente en manga, et dans le cadre d’un récit de ce genre, je trouve cela un peu dommage, mais cela ne gène en rien, et surtout, n’empêche pas la représentation de la sexualité du couple d’être de toute beauté.



J’insiste beaucoup sur ce point car je vois tellement peu de romances grand public représenter le sexe tel qu’il est, sans trop en faire ni en étant trop pudibond que j’en suis vraiment ravi. De même, les deux amoureux s’embrassent (et Kotaro continue de la sentir, évidemment), et c’est vraiment agréable de voir une vraie représentation des gestes amoureux qu’on a dans la vraie vie ! Pour moi, c’est vraiment un des énormes points forts de ce premier tome, et j’espère que le mangaka continuera dans cette voie par la suite.



L’aspect olfactif pour mettre en avant le « caring »

À ce stade de l’article, il pourrait sembler que le côté olfactif et le rapport aux odeurs n’est qu’un prétexte pour lancer l’intrigue, tant je l’ai peu mis en avant. Mais en réalité, le mangaka utilise ceci de façon plutôt maline dans ce premier volume, permettant de mettre en avant une notion qui m’est chère, d’autant plus quand il est question de relation de couple : le « caring ».



Je ne sais pas si on a un mot en français pour cette notion, mais cela vient du verbe « to care » qui signifie « prendre soin de ». L’idée ici est que Kotaro arrive à sentir absolument toutes les nuances dans les odeurs de Asako, car sa transpiration sent différemment en fonction des circonstances. Ceci ne me semble pas totalement aberrant étant donné qu’on a tous constaté une odeur différente chez nous en fonction des circonstances, en particulier quand on est stressé.



Et cette attention qu’a Kotaro à l’état émotionnel de son amoureuse, qu’il arrive à constater en fonction de son odeur, renvoie clairement à cette notion de caring. Pour expliciter un peu la chose, durant une séquence, Asako est inquiète après avoir vu une collègue discuter avec Kotaro, mais elle ne veut pas lui en parler pour ne pas l’inquiéter. Or, il va sentir à son odeur qu’elle ne se sent pas bien, alors qu’elle lui dit être contente. Et encore une fois, j’y vois une forte authenticité dans la représentation de l’attention que les membres d’un couple sain portent l’un à l’autre. Car si on ne sent pas à l’odeur de notre partenaire ce qu’il en est, je pense qu’on a tous vécu ce genre de moment où notre partenaire nous assure que tout va bien, mais où on « sent » que quelque chose ne va pas.



Ainsi, le rapport aux odeurs est vraiment un élément de l’histoire qui permet de mettre en exergue des choses totalement authentiques dans un couple, et renforce vraiment l’écriture globale du titre.



En conclusion

Vous l’aurez sans doute compris rien qu’au fait que j’ai pris beaucoup de temps pour développer les différents éléments de ce premier tome, Love Fragrance a été pour moi un énorme coup de cœur. On pourrait résumer cela par le fait qu’on est face à une comédie romantique au traitement vraiment adulte de la vie de couple. Que ce soit dans les problématiques quotidiennes évoquées (que j’ai passé en grande partie sous silence, mais il se passe beaucoup de choses, dont certaines en fin de tome qui apporteront de nouvelles péripéties), mais surtout dans le rapport vraiment adulte et plein d’authenticité au sexe, un sujet fondamental dans un couple et bien trop souvent mis de côté dans le manga.



Cependant, je tenais à mettre en avant la question du harcèlement et le fait que cela pouvait être potentiellement problématique en fonction des personnes. Sur ce point, je pense que le mieux reste de lire le premier chapitre (je remets le lien ici) afin de voir si la représentation de ceci correspond ou non à votre sensibilité.



Passé cet aspect, nous sommes clairement face à une comédie romantique qui se démarque et qui a vraiment ce quelque chose en plus que je cherchais depuis quelques temps, et qui est finalement à l’image de la collection Life. Un travail adulte sur un sujet qui ne peut que parler à un lectorat adulte, proposant un fort degré d’authenticité, rendant cette histoire d’amour vraiment prenante, touchante et émouvante.
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Love Fragrance, tome 11

"Love Fragrance" va tirer sa révérence, non sans une certaine émotion, avec ce tome 11 et dernier. Cette série est une des meilleures, du moins à mes yeux, de la collection Life de Kana. Pourtant, en lisant le résumé ou le premier chapitre, il y avait de quoi craindre le pire et ne pas être à l'aise. Je ne l'ai pas toujours été non plus par l'implication de leurs collègues, heureusement ce sont des gens biens, qui les ont aidé à évoluer.

Ce titre est réaliste, percutant, touchant. Cela a été un plaisir et des émotions de suivre ce couple dans sa construction, qui est très proche de nous, c'est bien pour cela qu'il fonctionne et est important pour de jeunes adultes. Nous noterons aussi et c'est selon moi primordial, au-dessus de tout, ils sont ensemble pour le meilleur et pour le pire, ils se soutiennent, sont là en permanence l'un pour l'autre, partagent tout. Aucun ne va tirer la couverture à lui, oublier l'autre, ou exiger des choses démentes de l'autre. Ici, c'est du respect, de l'amour, apprendre à être ensemble. Asako a beaucoup évolué grâce à cela, elle si peu confiante en elle, avec un passé difficile. C'est tous les deux qui s'apportent des choses mutuellement, qui ont su s'écouter, qui ont aussi demandé conseils. C'est un couple dans un format classique, avec des envies qu'ont la majorité, mais qu'est-ce qu'ils sont charmant.

Cette série est pour moi un énorme coup de cœur du début à la fin que je vous conseille très fortement.

Dans ce tome 11, à l'image de la couverture, ils vont tous les deux scellés leur amour plus solennellement, en organisant une cérémonie de mariage, en faisant face aux leurs. La préparation n'a pas été négligée, nous voyons que c'est beaucoup de travail et pas facile, c'est aussi coûteux, mais c'est un moment précieux. C'est aussi une nouvelle épreuve et étape pour notre couple.

Nous apprenons encore des petites choses sur Asako et Kôtarô, nous voyons combien ils ont avancé et son prêt à fonder une famille ensemble. La période a pu aussi être stressante, gérer son travail à plein temps plus tout ce qu'exigeait la cérémonie, et ensuite, ce n'est pas rien.

Ce sont des moments plein d'émotions quand ils vivent de grands moments, c'est un plaisir et touchant de les suivre dans leur vie de tous les jours.

Une fois l'histoire close, nous avons encore quelques chapitres bonus pour voire de nouvelles étapes.

C'est vraiment rare de voir une série d'une telle qualité et honnête, précise dans ce qu'elle nous montre sur la vie à deux.

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