Près du feu
Je musarde dans les bois
et, le soir venu, allume un feu.
A présent un jour de fini
à l'occident, la lune décline.
L'univers est parti se reposer,
brousailles et sentes se taisent,
mais les ailes des chauves-souris
noircissent face à la lueur du feu.
Mon coeur se repose, rêve,
s'apaise comme dans l'ivresse.
Autour de moi dans les bois, l'immense,
le doux bruissement me submerge.