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Critiques de Kossi Efoui (18)
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Cantique de l'acacia

Une écriture en colimaçon qui virevolte dans les cieux de la poésie, cueillant au gré des mémoires éparses des bribes de transcendance. Lorsque le langage est mis en déroute dans les rouages de l'inerte, où toute forme d'altérité est une aberration, les mères transmettent les chants de la sagesse ancestrale, psalmodie de la mutinerie.



Pendant qu'on célèbre des simulacres d'indépendance nationale, les femmes sont opprimées, les émeutes de la faim se propagent et les massacres sont perpétués au nom du bien commun. Quelles indépendance ou liberté quand nos propres corps ne nous appartiennent pas...



Alors, je me retire. Je compte sur mes pieds pour m'enfouir dans les sables émouvants de l'innocence. J'enfanterai des songes pour décevoir le néant et puisque "les racines et le tronc du soleil sont invisibles", il me faudra :

"être l'enfant sans raison, être sans pourquoi, être sans usage, être sans faute, être possible, oiseau de haut vol, oiseau de longue distance, entouré de bravoure, être sans Histoire mais non sans passé, être sans paroles mais non sans musique, être souverain, être plein de beauté, être sans but, être suprême."

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L’ombre des choses à venir

Grand, très grand Kossi Efoui.Une écriture monde comme il est malheureusement trop rare de rencontrer. Cela se passe...cela s'est passé..cela se passera...en un lieu, une terre...est il utile de nommer le lieu, l'année? est il même besoin de nommer la matière première? Le sucre, le pétrole...est il besoin de nommer le produit fini ?...il s'agit de l'humain. L'histoire peut être dite et transmise comme on pourrait le faire d'un conte. L'histoire de l'Annexion, de la Plantation, de la Renaissance, l'histoire de l'Enfant, de la femme Oiseau, des hommes crocodiles, histoire des camps de l'enfer, du mutisme des survivants, histoire de la liberté de l'oubli.Histoire de la folie d'un idéal qui fait entrer le silence de dieu dans la salle des pas perdus. L'écriture est unique, terriblement juste, merveilleusement belle. Il m'est revenu en mémoire le testament de Vanda de Jean-Pierre Siméon lors de cette lecture. Une filiation. Quelque chose qui se rejoint, qui communique.

" Quand je dis ces choses aujourd'hui, un flot d'histoires jaillit de je ne sais quelle source obscure de ma mémoire, sur lesquelles il convient parfois, comme l'oncle du zombi, de rester sans mot dire. Sinon comment imaginter que par la grâce d'une éducation spéciale on rendait acceptable aux yeux des enfants la haine de l’innocence ?" ....

Kossi Efoui un grand nom de la littérature mondiale. *

Astrid Shriqui Garain

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Une magie ordinaire

Kossi Efoui est un poète et dramaturge togolais exilé en France depuis une trentaine d'années. Il écrit des pièces de théâtre, voyage, développe une personnalité originale. Et puis, parce qu'il ressent le besoin de créer un lien entre ses parents et ses enfants, il entreprend l'écriture de ce roman.

L'auteur y raconte pêle-mêle son enfance, sa jeunesse militante, les violences policières, l'exil, la séparation d'avec les siens. Sa mère est un personnage-clé, elle qui l'a porté si longtemps sur le dos, qui l'a incité à fuir son pays et qui est morte sans le revoir.

L'écriture est remarquable, rythmée, poétique, riche de références littéraires, mais, pour moi, pas toujours très accessible. Il faut se donner le temps d'apprécier ce roman.
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Solo d'un revenant

La chaleur, la pénombre, la tension d’avant l’orage. Ce livre aurait pu s’intituler "Heat" avec une affiche de cinéma, vieillie et jaunie par le temps, montrant un Al Pacino, avançant dans l’ombre, l’air dégingandé, la mine patibulaire et l’œil que l’on devine torve. La menace avant le tonnerre qui s’annonce.



En lisant " Solo d’un revenant " c’est le sentiment que l’on a. La poésie dans l’attente de l’instant de violence, qui s’annonce féroce, qui s’annonce terrible, qui s’annonce… et n’arrête pas de s’annoncer. Et ça nous met les nerfs à vif. Qui ? Que ? Quoi ? Comment !? Dis-nous vite, raconte-toi vite satané Revenant !

Mais non, ce Kossi EFFOUI s’amuse à nous distiller, à la gougoutte, des larmes de l’histoire de ce Revenant, qui du Nord Gloria en passant par la Zone neutre, s’en revient sur les terres du Sud de son enfance comme pour régler ses comptes avec le passé auquel il a échappé.



Il cherche Asapho Johnson. C’est la seule chose de sûr. Dès le début.

Le détective privé qui ne veut rien savoir des desseins de ses clients dans cette ère post-guerre.

De ce Maïs, homme-trouve-tout qui lit dans les destins de ce monde qui a fait de lui, à dix-sept ans, un ancien combattant, " je n’ai pas la conscience tranquille, j’ai l’esprit embrouillé mais le cœur pure "

De ces Gabriela, Vicencia, Adoua, Julia... et tous ces filles en "a" que la guerre a enfanté en actrice de X ou en marcheuse de trottoir.

De cette voyante-maitresse, Xhosa-Anna, aussi étrange d’érotisme que l’est l’ambiance de cette ville. " Le passé est devant nous. Le futur derrière. Le présent, c’est la tranquillité plus ou moins grande avec laquelle nous traversons l’apocalypse. "



(la suite sur http://www.loumeto.com/spip.php?article382 )
Lien : http://www.loumeto.com/spip...
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L’ombre des choses à venir

Kossi Efoui, écrivain d'origine togolaise, "exilé" depuis de nombreuses années en France, dit "fabriquer du réel par le chemin de la poésie." Au vu de son dernier roman, L'ombre des choses à venir, la formule peut être renversée : de la poésie par le biais du réel. Le livre se présente comme le soliloque d'un jeune homme de 21 ans qui s'apprête à prendre le large, et sans doute quitter son pays, après avoir connu la guerre et la clandestinité. Le pays d'Afrique dans lequel il a grandi n'est jamais précisé, les événements politiques qui l'ont forgé non plus, il n'est question que d'Annexion et de Libération. Homme de théâtre, héritier de la tradition orale de ses ancêtres, Efoui écrit des livres sinueux dans lesquels il est difficile de s'immerger. Un peu trop dans les symboles et le mystère, sans repères auxquels se raccrocher, le roman est difficile d'accès pour le lecteur occidental, qui doit laisser son esprit cartésien au vestiaire, et se laisser envahir par la prose enflammée d'Efoui.
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Solo d'un revenant

On peut les voir maintenant. On peut les voir marcher à travers les trouées fléchées dans le paysage pour guider les derniers dérivants que la forêt recrache. Par petites échappées. On peut les voir arriver jusqu’à la ligne de démarcation, entrer dans la Zone neutre…, ainsi débute le roman Solo d’un revenant.

Tranche d’histoire d’un pays africain (on pense évidement au Rwanda, au Soudan, au Mozambique des années 80, et plus loin encore au Congo-déjà-, au Biafra…), mais aussi quotidien du Kivu et on ne peut s’empêcher de songer à la Palestine et à tous les conflits du monde actuel. Ceux où la folie des possédants broient les populations.

Histoire d’un retour à la recherche de ses années d’insouciance où au sortir de l’adolescence le narrateur fonde une troupe de théâtre avec ses amis. Le narrateur, on ne connaitra de lui qu’un nom générique : le revenant, cherche à comprendre pourquoi son ami Mozaya est mort alors qu’il avait trouvé refuge avec ses derniers élèves dans une école. C’était une saison où l’on fuyait beaucoup. (…) C’était au début de ce mois pourri de mars qui présidera à la saison des fuites. Mozaya ne se décidait pas à partir.

Il part en même temps à la recherche d’ Asafo Johnson, le comédien qui, sur les ondes radiophoniques, attisait la haine.

La guerre passée, faisant de l’un une victime et de l’autre un complice, le revenant retrouve un monde qui n’existe plus et dont il doit faire le deuil tout en essayant de vivre dans l’aujourd’hui.

Le roman est traversé de personnages forts décrits avec économie, comme pour indiquer que l’on ne parle pas d’un individu mais d’un type de personnage que cette guerre a forgé, telle Xhosa-Anna qui se promène en robe de mariée et fume la pipe, une jeune fille peule sourde et muette, échappée d’un convoi de bergers, Marlène l’humanitaire abandonnée par la direction d’une ONG cynique ou Maïs : Il s’appelle Maïs Seize-dix-sept ans. M’appelle Frère ami depuis que je suis là. Il ne faut pas l’écouter. M’en aurait vendu des lots, si je l’avais écouté : lots de médicaments, lots de talismans porte-clés, lots de logiciels piratés en Inde, lot de quatre roues pour la moitié du prix d’une.

Au delà de la quête le sujet du livre est plus dans les conséquences, l’après massacres et les bouleversements qui ont radicalement transformé les êtres. Quant à savoir à qui la faute revient… Et même si l’on trouve quelqu’un à juger.

Les accusés, il faut dire qu’ils ne comparaîtront pas. D’abord un témoin s ’est rétracté. Un autre a disparu. Ce genre d’affaire dépend de qui on achète. Le juge ou le témoin. Au moins un homme sur deux à un prix.

Dire que tout est vain ? Le passé et le présent ne sont-ils pas les deux yeux d’un même regard ?

Écrit dans une langue que l’on peut aux premiers abords trouver déroutante (mais le sujet ne l’est-il pas lui même) Solo pour un revenant nous entraine entre poésie et théâtre dans un voyage sans retour.

Kossi Efoui raconte une histoire de bruits de fureur et de terreur. Le livre refermé on à l’impression avec le revenant d’être sur une barque qui s’éloigne de la rive et d’être en même temps l’homme debout sur la rive qui regarde la barque s’éloigner, d’être le même homme sur le point de disparaître de l’autre côté de l’horizon.
Lien : http://opoto.org
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Solo d'un revenant

Réconciliation après une guerre civile en Afrique : écriture précise, hilarante et riche en symboles



Le dernier roman de Kossi Efoui, publié en 2008 et couronné par les prestigieux prix Tropiques et Ahmadou Kourouma, est une réussite d'écriture précise, hilarante et riche de symbolisme à la fois.



Un pays fictif sort tout juste d'une terrible guerre civile de dix ans, durant laquelle de terribles massacres ont eu lieu. Un exilé, parti juste avant le déclenchement de l'horreur, rentre au pays, en pleine « cure de réconciliation », et veut absolument retrouver les deux camarades avec qui il animait une troupe de théâtre amateur avant la guerre, sans que le lecteur ne puisse cerner ses motivations avec précision, tandis qu'il parcourt le pays tentant de se remettre des bouleversements...



« L'agent a rangé le document. La main libérée lisse frénétiquement le col de l'uniforme. Un costume généreusement offert à des hommes revenus de basses besognes dans le maquis : hier encore coupeurs de routes et de gorges avec des besaces de chasseurs de têtes accrochées au cou, jusqu'à ce que la paix et la faim les ramènent des broussailles pour qu'ils acceptent d'échanger leurs quincailleries et leurs accoutrements d'épouvantail contre la promesse d'être amnistiés, repêchés, intégrés dans le même uniforme local, dans le même creuset au Nouveau Camp unifié qui porte le nom de Mandela, pour leur apprendre, avec le soutien des instructeurs belges, à devenir « soldats de bonne volonté », « gardiens de la politesse », aptes à tendre le sauf-conduit avec le sourire, « soldats de proximité » sachant patrouiller avec le Bonjour, le Bon-soir, Comment ça va le quartier.

Il faut imaginer leur fierté quand ils arrivent le matin pour recevoir les instructions : la colonne impeccable en uniforme local, l'instructeur belge prodiguant des soins pédagogiques, rectifiant la tenue des fusils, et le garde-à-vous, mettant en scène la situation simulée de patrouille de proximité :

- J'ai dit au repos, le fusil, au repos. Je n'ai pas dit aux aguets dans les bananiers. Et on apprend vite le Bonjour, le sourire. Comment ça va le quartier. Nous sommes là pour vous aider à demeurer libres.

Le chœur d'anciens coupeurs de routes et de gorges à l'unisson :

- Bonjour, comment ça va le quartier ? Nous sommes là pour vous aider à demeurer...

- Affable, affable, j'ai dit quoi ?

Le chœur d'anciens coupeurs de routes et de gorges à l'unisson :

- Affable, chef !

- J'ai dit quoi ?

- Affable, chef !

- L'autre, il va croire que tu vas lui crever sa poule avec ta baïonnette, là. J'ai dit quoi ?

Le chœur d'anciens coupeurs de routes et de gorges à l'unisson :

- Affable, chef !

La bande d'anciens chasseurs de têtes et coupeurs d'organes imitant bravement le sourire du coach belge, imitant le sourire comme il faut pour demander les papiers et les rendre, comme le veut la coutume dans les sociétés libres qu'on appelait autrefois civilisées.

Désormais, quand la glace est dure à briser, éviter le coup de crosse et préférer l'efficacité du proverbe autochtone qui fait dépannage pour dérider l'ambiance. L'instructeur belge sortant la sagesse africaine de son Guide des sagesses du monde, éditions Marabout : « On peut critiquer la morsure du chien, mais on ne peut rien contre la blancheur de ses crocs. » On répète. Encore une fois. Encore une fois. »

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Une magie ordinaire

Dramaturge et romancier originaire du Togo, Kossi Efoui a dû s'exiler en France en raison de ses prises de position politiques.

Dans Une magie ordinaire, il évoque un coup de fil qui le surprend en plein festival d'Avignon. Depuis l'Afrique, son frère lui annonce l'hospitalisation de leur mère. Le choc de la nouvelle déclenche en Efoui un tourbillon de souvenirs, mais aussi de réflexions liées à son parcours intellectuel qui donne au livre des allures de journal intime et de recueil d'aphorismes autant que de roman autobiographique. Les anecdotes se déploient en chapitres très courts au fil d'association d'idées. Elles nous font découvrir l'enfant surprotégé par sa mère que fut Efoui, l'adolescent différent et mal dans sa peau, le militant, l'exilé. Outre l'attachement à ses parents, personnages particulièrement éclairés malgré le dénuement, Efoui s'exprime sur une multitude de sujets qui ne sont pas sans rappeler les bouleversements sociétaux actuels : l'antipatriotisme, le genre, la religion, l'acculturation, mais aussi l'écriture comme acte magique.

Une œuvre passionnée, révoltée, toujours poétique, qui touche autant à l'individuel qu'à l'universel.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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L’ombre des choses à venir

Quand les dimensions du monde se réduisent à celles d’une cellule…



Dans une pièce à peine éclairée par la lune, un homme se cache. Il attend dans l’ombre ceux qui lui permettront de s’enfuir – les mystérieux hommes-crocodiles – et redoute l’arrivée intempestive des représentants de l’ordre qui voudraient l’arrêter. C’est lui, « l’orateur », qui raconte son histoire ; elle pourrait être aussi celle de son pays dont le nom n’est jamais précisé, voire celle de l’Afrique. Les grandes étapes politiques qui ont marqué cette nation sont l’« Annexion » et la « Libération ».



Homme de théâtre, héritier de la tradition orale de ses ancêtres, Kossi Efoui écrit un roman qui s’écoute comme une complainte et se regarde comme une pièce de théâtre dans laquelle il dissèque l’absurdité du pouvoir et dénonce la rhétorique avilissante des politiques. Si le récit paraît par moments pessimiste, il est aussi éclairé par une écriture poétique qui emporte le lecteur.
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L’ombre des choses à venir

Un livre insoutenable d'une grande beauté littéraire!
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Cantique de l'acacia

Un roman qui se situe en Afrique. Il restitue le parcours vers la liberté individuelle de trois femmes révoltées, dans une Afrique écartelée entre la culture imposée par l'occident et l'héritage traditionnel, et traversée par toutes sortes de conflits meurtriers.

Une enfant, posée sur un radeau, a été confiée à un fleuve pour être sauvée ; elle est recueillie par une femme, journaliste, qui la reconnaît comme la fille qu'elle attendait, celle que sa belle-mère, devineresse avait promise.

L'entrée dans la lecture n'est pas facile, mais cela vaut la peine de s'accrocher pour marcher sur les pas de ces trois femmes et mesurer la force de leur courage.
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Une magie ordinaire

L'auteur reçoit un appel de son frère lui apprenant que sa mère est hospitalisée au Togo, sans vraiment dire ce qui se passe.

C'est à ce moment que Kossi Efoui prend la plume pour raconter un peu son enfance, sa vie en Afrique, son arrivée en France, ses parents et beaucoup de réflexions sur lui, son entourage.

J'ai trouvé le début vraiment très bien et ensuite, j'ai beaucoup moins accroché, mais cet homme a une plume vraiment remarquable et je pense que j'aurais pu lire 500 pages de plus ; il est bourré de talent.
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Une magie ordinaire

À 60 ans, Kossi Efoui, écrivain français d’origine togolaise, revient sur la mort de sa mère dans un texte empli de hardiesse et de transmission.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Une magie ordinaire

C’est pour continuer cette œuvre de traduction, faire durer cette conversation avec sa mère que Kossi Efoui est devenu écrivain.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Une magie ordinaire

Opposant politique exilé du Togo depuis 1990, Kossi Efoui hésite, au début du roman, à y retourner – un appel de son frère lui annonçant que « la mère » est à l’hôpital de Lomé a fait vaciller ses repères… Le présent n’existe pas. Dans un autre espace-temps, sa mère n’est pas encore à l’hôpital. Il tombe dans une hypnose transtemporelle.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Une magie ordinaire

L’écrivain togolais renoue et poursuit le dialogue au-delà de la mort.
Lien : https://www.lesoir.be/498474..
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Cantique de l'acacia

Dans sa prose captivante, le Togolais d'origine Kossi Efoui raconte l'histoire de la famille de Grace, de ses espoirs, entre traditions et révoltes, de la liberté et des contraintes.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Cantique de l'acacia

L’heure de faire parler les femmes de sa famille, que l’écrivain togolais appelle ses « initiatrices », avait sonné. « Cantique de l’acacia » leur rend hommage.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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