Nous inspirons le milieu extérieur en même temps que l'air qui entre dans nos poumons, nous prenons en nous cette coloration extérieure. Pour l’expiration, de la même façon nous colorons de notre souffle le milieu dans lequel nous sommes, mais il est difficile d'en prendre conscience. Expirer, physiquement parlant, c'est expulser du gaz carbonique. Spirituellement parlant, c'est aussi mettre du soi dans le monde, en venant emplir de ses qualités tout ce qui nous entoure. C'est colorer de son énergie individuelle le milieu qui nous accueille, c'est affirmer "Je suis".
Lorsque nous avons notre pourvoir entre nos mains, nous sommes plus légers avec les autres - parce qu'ils ne détiennent plus les clés de notre trésor. Ils peuvent gesticuler, peu nous importe. La lutte avec les éléments, les événements, les systèmes, ceux qui nous entourent ..., s'arrête et laisse place à quelque chose de plus léger. Rassurés, nous pouvons plus facilement être dans "l'Etre" que dans le "faire". Nous continuons d'avancer, mais sans nous battre : "cela se fait, tant mieux ; cela ne se fait pas, tant pis."
Lorsque l'on a confiance en soi, vient alors la confiance dans la vie. Rien de ce qui est n'est injuste ou évitable. Les événements de la vie sont ce qu'ils sont, c'est notre interprétation qui nous les rend compliqués à gérer ou à accepter.
Si chacun est centré, il n'y a plus de bataille d’ego, seulement une union qui fait la force. Aucune bataille n'est nécessaire pour exister, que les autres le comprennent ou non n'a pas d'importance.
Après la fusion, la dépendance, et l'émancipation, vient le temps de la paix amené par la coopération.