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Critiques de Kristen Roupenian (25)
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Avoue que t'en meurs d'envie

Avoue que t'en meurs d'envie est un recueil de nouvelles. Toutes tournent autour des pulsions ou des envies, le plus souvent sexuelles, mais pas toujours. Les histoires se veulent subversives, voire malaisantes, mais franchement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat, même si ces histoires abordent des sujets plutôt intéressants.

Un petit avis sur chaque nouvelle :

Vilain : le sujet rebattu du jeu sexuel qui tourne mal, par l'histoire d'un trio qui pousse toujours les idées un peu plus loin. Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent et une fin assez logique mais pas super bien amenée. Mon avis : bof

Fais gaffe à ce petit jeu, ma belle : une ado un peu esseulée rencontre un adulte fan de Charles Manson. Là encore, bof, même si le sujet et surtout le cheminement intellectuelle de l'ado face à cet homme qui à la fois, l'attire et la répulse.

Les Sardines : une nouvelle où s'invite le fantastique, avec une fin un brin horrifique. La construction est intéressante, même si le format un peu court laisse quelques questions en suspend. Mon avis : pas mal.

Course nocturne : celle-si se passe au Kenya. Un histoire de prof harcelé par ses élèves, avec une fin proche d'un conte. La encore, c'est un peu court. Mon avis : moyen

Le Miroir, le seau et le vieux fémur : une nouvelle avec une histoire façon conte de fée. On suit une jeune femme qui ne réussit pas à se décider pour choisir un fiancé. La moral de l'histoire est assez malaisante, mais l'idée est brillante, même si son déroulé est plutôt attendu. Mon avis : très bon

Un Mec à chat : une histoire avec un fille suit ne sait pas trop ce qu'elle veut et ne sait pas dire non. L'histoire m'a laissée complètement indifférente.

Le Garçon dans la piscine : là encore bof. la volonté d'apporter une touche d'érotisme n'est pas très subtile et 'arrive pas à émoustiller les sens. Là encore, bof.

Le Signe de la boîte d'allumettes : un sujet ultra rabattu, mais bien mené, où une femme souffre de démangeaisons. L'auteur nous plonge dans l'esprit tortueux de ses personnages, avec la quête de l'origine du mal. Pas mal

Pulsion de mort : un homme raconte ses rencontres d'un soir, mais surtout une, avec une jeune femme désireuse d'être frappée. Là encore, un sujet éculé, mais bien mené. Pas mal.

A pleine dents : on aborde encore une pulsion "déviante". L'intrigue est bien menée, même si l'origine de l'envie de mordre de l'héroïne n'est pas bien clair.

Au final, ce recueil de nouvelles se lit facilement, mais ne me laissera pas de souvenirs impérissables. La quatrième de couverture qui promet un livre plutôt sulfureux, m'avait fait placer mes attentes à un niveau que n'atteignent quasiment jamais les nouvelles. Je ne me suis pas ennuyée, mais j'en attendait franchement plus.

Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture.
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Avoue que t'en meurs d'envie

Avoue que tu en meurs d’envie est l’un des titres de nouvelles qui compose ce livre. Cat Person (Le Mec à chat) est une nouvelle sortie il y a bientôt deux ans aux Etats-Unis et qui a immédiatement fait parler d’elle. Avec une couverture colorée et dynamique, je me suis dit pourquoi pas essayer pour cette rentrée littéraire !



L’inconvénient de parler de nouvelles c’est qu’il faut faire un petit topo sur chacune, c’est, je trouve, plus pertinent, même si plus long.



Vilain : un homme vient de se séparer de sa copine après une relation houleuse. Il s’installe sur le canapé de ses amis, un couple tout d’abord frustré dans leur intimité qu’il soit aussi proche, puis bientôt excité par sa présence, l’obligeant petit à petit à obéir à leurs 4 volontés.



Je n’ai pas été hyper emballée par cette nouvelle, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages (l’inconvénient d’une nouvelle) et de comprendre leur véritables but. La fin est à la fois logique et un peu sortie de nulle part.



Fais gaffe à ce petit jeu, ma belle : une ado traîne sur le terrain de skateboard et est abordé par un adulte, fan de Manson, qui veut lui faire écouter une cassette.



Encore une fois j’ai été peu séduite, le twist ne m’a pas convaincu, mais les questions abordées par la nouvelle sont malgré tout intéressantes.



Les Sardines : pour l’anniversaire de sa fille, une maman doit organiser la fête chez son ex-mari et la nouvelle Copine. Pendant la fête, l’ado propose de jouer aux sardines (une sorte de cache-cache, mais lorsqu’on trouve la personne cachée, on doit se cacher avec).



Nouvelle plutôt surprenante qui part dans le surnaturel, voir l’horrifique, sans apporter vraiment de réponse, juste d’autres questions.



Course nocturne : un volontaire est ennuyé par les filles de 6ème qu’il a dans sa classe, au Kenya. Les gamines redoublent d’énergie pour le faire craquer ou le rendre fou.



Cette nouvelle nous raconte une croyance de là-bas (les coureurs de nuit) sans que j’ai vérifié si c’est un mythe réel ou pas, mais ça le pourrait tout à fait. La fin est un peu surprenante, mais ce sont surtout les sentiments exacerbés du héros martyrisé par les gamines qui sont mis en avant : l’incompréhension, la peur, la répugnances, etc



Le Miroir, le seau et le vieux fémur : Ce conte de fée nous raconte l’histoire étrange d’une princesse qui a dû mal à trouver une âme sœur. J’ai préféré cette nouvelle, elle mêle l’étrange à un soupçon d’horrifique (ou de dégoût en tout cas), tout en respectant les codes du contes féeriques. Le mélange est intéressant, plutôt agréable à lire, même si la fin n’est pas des plus originales.



Un Mec à chat : LA nouvelle tant attendue. Une fille d’une 20n d’années travaille dans un cinéma en continuant ses études. Elle rencontre un homme, plus âgée qu’elle, pour qui elle n’a pas de véritable attirance, mais ils commencent à discuter, puis à s’envoyer des textos.



Personnellement, je n’ai pas compris le succès de cette nouvelle, tout du moins dans une 1ere lecture. Le personnage masculin m’a toujours mis mal à l’aise, je n’ai pas compris les choix de l’héroïne, un peu tête brûlée et le rapport avec les chats (inexistants dans la nouvelle) trop peu présents dans le début de la nouvelle pour qu’un twist se forme. Après avoir lu d’autres avis, je comprends un peu mieux le sujet de la nouvelle, ce rapport entre les deux personnages et la scène qui a fait polémique, qui prenant partie pour la fille, qui pour le gars. Personnellement, n’ayant pas vécu d’expérience similaire, si je comprends l’attitude de la jeune fille, je ne comprends pas comment on peut accepter une telle intimité auprès d’un homme dont elle ne sait quasiment rien, qu’elle ne connaît pas, et dont elle a même parfois peur. Le sujet abordé est donc intéressant, peut faire parler, mais ce n’est pas non plus pour moi la nouvelle du siècle, je préfère les bonnes chutes ou les twists bien dosés !



Un Mec bien : alors qu’il est blessé, le héros se souvient de ses premiers amours, lorsqu’il sortait avec une fille alors qu’il en désirait une autre.



Une loongue nouvelle qui n’amène pas bien loin, de mon avis. Je me suis plutôt ennuyée avec celle-ci.



Le Garçon dans la piscine : pour l’enterrement de vie de jeune fille d’une amie perdue de vue depuis longtemps (mais qui était son amourette d’ado), une femme recontacte un acteur sur le déclin, qui avait joué une scène érotique dans un film qu’elles avaient vue ensemble.



Si les sujets abordés (érotisme, homosexualité et fantasme) sont évoqués, j’ai trouvé que la nouvelle en elle-même n’apportait pas grand-chose.



Sacrifice : une nouvelle surprenante. Une femme emprunte un livre de magie à la bibliothèque et décide de faire le 1er sort pour « obtenir tout ce que son cœur désire ». Apparaît un homme coincé dans le cercle magique, son idéal absolu, mais également ingrédient de base pour toutes les recettes suivantes et obtenir gloire, beauté, richesse, etc.



On est ici plus dans le fantastique et j’ai bien aimé cette idée avec ce qui en découle, même si la fin est pour moi trop éludée.



Le Signe de la boîte d’allumettes : une jeune femme se découvre un bouton sur le bras un matin. Mais il ne disparaît pas, empire, se multiplie. Bientôt, elle est persuadée qu’un insecte a pondu des œufs en elle, une affliction que les médecins appellent « le signe de la boîte d’allumettes » (parce que les patients leur apportent ce qu’ils pensent être des œufs ou des larves alors qu’il n’y a rien. Vécue du point de vue de l’homme, cette nouvelle est assez horrible, mais bien menée, même si la fin reste relativement prévisible.



Pulsion de mort : Un homme, qui reste toujours chez lui, drague sur Tinder. Il y rencontre une fille qui veut bien venir chez lui, sans même le connaître. Mais sa demande avant leur rapport est très étrange et perturbe le narrateur.



Encore une fois des sujets intéressants sont abordés, ou plutôt des questions sont soulevées, mais il n’y a pas vraiment de réponses apportées. C’est comme ça dans la vie, certes, mais dans les romans, j’aime avoir des avis plus tranchés.



A pleine dents : Dernière nouvelle, assez bizarre aussi. La narratrice n’a jamais pu se passer de cette pulsion enfantine de mordre les gens. Elle fantasme sur l’un de ses collègues en attendant le bon moment.



Même si la fin explique et défend une cause, les moyens qui sont pris par la nouvelle semblent assez nébuleux et on arrive pas vraiment à comprendre le désir de mordre de l’héroïne.



Si vous êtes parvenus jusque là (ou si vous avez sauté quelques lignes) vous vous êtes sûrement rendus compte que j’ai un avis mitigé sur ce livre. Il se lit rapidement, l’écriture est fluide et on ne s’ennuie pas (sauf pour Un Mec bien, pour ma part), mais d’un autre côté, si les sujets abordés sont intéressants, l’auteur n’a pas assez creusé pour moi et les chutes m’ont plus souvent fait dire « ah… » que « trop bien, il faut que je la fasse lire à tout le monde ». Si vous êtes curieux, vous pouvez malgré tout le lire et n’hésitez pas à me dire ce que vous en aurez pensé !
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Avoue que t'en meurs d'envie

Voilà une lecture déroutante en terme de genre et d’esthétique. Brutale et mordante (c’est le moins que l’on puisse dire…).



Le ton est donné dès la première nouvelle « Vilain », où un couple déviant raconte la relation toxique qu’ils vont lier avec l’un de leur copain, hébergé chez eux après une rupture. Réalisant qu’il peut entendre leurs ébats nocturnes, le couple commence à fantasmer, puis à taquiner, puis après un déluge d’alcool, le pousse à regarder. « Ami » devient bientôt un euphémisme pour esclave sexuel. Glaçant !



Les autres nouvelles restent toujours proches de cette violence irrationnelle, plantée dans un décor à chaque fois différent. Nous avons un conte féérique avec » Le miroir, le seau et le vieux fémur », une histoire médicale avec » Le signe de la boite d’allumettes », on sent les nombreuses et éclectiques influences littéraires ayant inspiré l’auteure. « Sacrifice » plonge dans le fantasme, avec un grimoire qui demande au protagoniste de tirer du sang, puis des larmes, puis un organe de son esclave homme.



Les méchants sont très souvent des femmes, les hommes se voyant attribuer le rôle de mortel pathétique. Toutes les nouvelles ont leur degré de perversité. Les relations individuelles sont présentées intensément, le sentiment d’attraction-répulsion que l’on peut ressentir pour des personnes est subtilement expliqué.



La plume de l’auteure est incisive, assez excentrique et audacieuse, engagée à mettre en valeur le Mal sous toutes ses formes.



Malgré tout, j’ai un sentiment d’inachevé. La nouvelle reste un exercice difficile. Et ici, j’avoue avoir ressenti le besoin de plus d’explications pour pouvoir aller au bout de la démarche. Le but de l’auteure était peut-être de laisser le soin à son lecteur de finir le travail par le biais de son imagination grâce au support qu’elle proposait.



Si vous êtes amateurs de nouvelles, ce livre devrait vous plaire, n’hésitez pas à revenir commenter pour me dire ce que vous en avez pensé.



Je remercie les Éditions Robert Laffont et NetGalley pour cette lecture.



#NetGalleyFrance

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Avoue que t'en meurs d'envie



Comme toujours, je vais commenter chaque nouvelle individuellement





* Vilain : Une première histoire de "polyamour" matinée de sadisme que j'ai beaucoup appréciée. On sent vraiment la tension monter et on pressent le drame à mesure que le petit couple joue avec leur ami pour pimenter leur vie sexuelle. La fin est particulièrement bonne !



Ma note : 8/10





* Fais gaffe à ce petit jeu, ma belle : Une ambiance complètement différente dans cette nouvelle où nous suivons la jeune Jessica qui, un jour, rencontre un vagabond adorateur de Charles Manson. Ce derner lui donne une cassette et lui fait une vive impression... Peu de temps après Polly, une amie de Jessica disparait à l'occasion d'une soirée pyjama à laquelle la jeune fille a finalement renoncé... On sent l'impact de cette disparition sur Jessica et les conséquences. J'ai trouvé celà bien mené et celà met en avant le "pouvoir de l'esprit" et la manière dont on peut angoisser



Ma note : 7/10





* Les sardines : Une très étrange nouvelle... On ne peut pas vraiment dire qu'on éprouve de la sympathie pour Tilly ou sa mère, Marla. La nouvelle part complètement dans le fantastique et je dois dire que la fin m'a déstabilisée.



Ma note : 6/10





* Course nocturne : Une aventure étrange au Kenya... Les petites filles sont vraiment horribles et on compatit avec le pauvre volontaire. L'idée du coureur est bien trouvée et j'aime beaucoup le côté dégueu de l'affaire. La fin est surprenante



Ma note : 7/10





* Le miroir, le seau et le vieux fémur : Une nouvelle qui se présente comme un conte de fée mais qui est loin d'être féérique... En effet, la belle princesse est loin d'être aussi gracieuse et altruiste qu'on pourrait s'y attendre et la description faite par l'auteure du fameux fémur est très parlante (on peut presque sentir l'odeur qu'il exhale). J'ai beaucoup aimé l'attitude du roi vis à vis d'elle.



Ma note : 8/10





* Un mec à chat : Une histoire étonnante ! J'aime beaucoup la romance entre la jeune étudiante et ce type qui a des chats (qu'on ne voit nulle part ! ) Les échanges de textos sont bien trouvés et l'histoire se suit avec plaisir



Ma note : 7/10





* Un mec bien : J'ai beaucoup aimé cette histoire où le héros est fou amoureux d'une fille tout en couchant avec une autre. Le tout est constitué d'un retour vers le passé alors qu'il se vide de son sang et j'ai vraiment apprécié le récit



Ma note : 8/10





* Le garçon dans la piscine : Une nouvelle amusante où une jeune femme tente de renouer avec ses amies d'enfances en convoquant leur fantasme d'adolescentes.. La fin est douce amère et j'ai aimé le désespoir que l'on sent dans cette nouvelle



Ma note : 7/10





* Sacrifice : Une histoire de magie et plus encore de vaudou où une femme cherche à obtenir tout ce qu'elle désire. Le seul problème c'est qu'elle en veut toujours plus. J'aime la manière dont elle évolue et finit par se perdre



Ma note : 7/10





* Le signe de la boite d'allumettes : Flippant ! J'ai vraiment aimé cette histoire de parasites ! Jusqu'à la fin, on ignore si tout est dans la tête de Laura ou si les bestioles existent réellement. J'aime la manière dont l'auteure décrit la déchéance de Laura et de son couple



Ma note : 8/10





* Pulsion de mort : Une nouvelle qui fait froid dans le dos et qui alerte sur le type de cinglé que l'on peut rencontrer sur les appli de rencontre. Sauf que c'est la fille qui a visiblement un gros problème... On compatit avec le héros et je ne peux m'empêcher de lui en vouloir d'avoir cédé aux exigences étranges de la jeune femme



Ma note : 7/10





* A pleine dents : Bizarre.. Cette nouvelle centrée sur l'envie de mordre d'une femme (envie qui ne lui a pas passé depuis la maternelle) et la manière dont elle va pouvoir l'assouvir. La fin, très opportuniste est bien trouvée



Ma note 6/10





Pour résumer





Ce que j'aime : des nouvelles réellement originales et aux messages subtils. L'auteure réussit à créer tout un univers en peu de pages à chaque fois





Ce que j'aime moins : du coup, certaines nouvelles comme celles des Sardines m'ont parues un peu obscures, j'aurais apprécié plus d'explications





En bref : Un recueil de nouvelles soigné qui présente des styles très différents





Ma note





7/10
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Avoue que t'en meurs d'envie

Le recueil de Kristen Roupenian s'ouvre sur "Vilain", nouvelle d'une incroyable cruauté. Elle commence comme une mignonne sitcom de copains, où on cherche à consoler cet ami de ses déboires sentimentaux et le soutenir… avant de tomber dans des abysses de sadisme moral et sexuel à son égard. La nouvelle permet souvent de zoomer avec acuité, agir comme un miroir grossissant des aspects les moins nobles de l’âme humaine, le vil, ce qu’on refuse d’avouer. Ce qui fait la force de Roupenian, c’est sa manière d’explorer les zones grises du basculement et du consentement, ses problématiques étiquetées millenials ici traitées dans avec une apparente décontraction pour mieux exploser à la figure du lecteur. Comme tout recueil de nouvelles, il est irrégulier et tous les textes n’ont pas la puissance de « Vilain » ou « Cat Person » ; néanmoins, il y a chez Kristen Roupenian cette même envie de fissurer les apparences que dans l’œuvre de Lionel Shriver. Du « feel bad » sous une couverture rose et sexy.
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Avoue que t'en meurs d'envie

Ce livres est ... particulier. Il regroupe des nouvelles toutes aussi glauque les unes que les autres. J’ai mis longtemps à le finir parce qu’il faut reprendre son souffle. L’auteur réussi à nous donner la gerbe et puisque c’est voulu on peut dire que c’est bien fait. Je m’attendais pas du tout à ça au vue du dos de couverture. Je ne suis pas déçu, j’ai était surprise d’abord. Contente ensuite de découvrir ces nouvelles. Même si il reste un dégoût en repensant à cette lecture. Des émotions on peut dire qu’il en donne même si ce n’étais pas tout à fait ceux là que j’attendais.
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Avoue que t'en meurs d'envie

Je l’ai dévoré ! C’était presque un coup de cœur. Il y a une ou deux nouvelles qui m’ont moins plu mais j’ai directement été envoûtée par le livre. Certaines histoires sont sombres (harcèlement, relation toxique,...) et d’autres assez étranges et tordues (un homme qui imaginait que son sexe était un couteau, une fille qui était obsédée par mordre les autres, une femme qui voulait qu’on la frappe avant qu’on lui fasse l’amour,...) Ce sont des histoires originales avec un style différent, une écriture prenante, j’ai pris beaucoup de plaisir durant ma lecture !
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Avoue que t'en meurs d'envie

Dans ce recueil de nouvelles, Kristen Roupenian se plait à révéler ce qui est caché et sordide au plus profond de ses personnages. C'est bien écrit mais j'avoue que j'ai un peu frôlé l'indigestion. Les personnages sont assez abjects et j'ai déjà du mal avec les nouvelles alors comment dire que ma lecture a été un peu ardue. Pour ceux qui aiment ce genre ils vont se régaler!
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Avoue que t'en meurs d'envie

C’est un recueil de nouvelles, qui rend le lecteur complice et voyeur des pulsions les plus imprévisibles des hommes et femmes sur divers sujets.

La première nouvelle intitulée « Vilain » m’a littéralement glacée le sang, je ne voyais pas l’issue pour cet ami qui devient la victime des jeux sexuels du couple qui l’héberge. Soumission et torture psychologique, j’avoue que ça m’a mis vraiment mal à l’aise sans pour autant pouvoir arrêter ma lecture.



J’ai eu deux coups de cœur parmi les nouvelles :

« Le Signe de la boîte d'allumettes » qui traite d’une femme qui a des démangeaisons, se persuade d’avoir une maladie et qui convainc son conjoint à chercher l’origine du mal auprès de médecins. La fin est inattendue et j’en ai fait des cauchemars !

« Le Miroir, le seau et le vieux fémur » aborde la thématique de l’égocentrisme. À la manière d’un conte pour enfant, une princesse n’arrive pas à tomber amoureuse d’un fiancé et pourtant ses parents mettent tout en œuvre pour cela. Se voir et s’entendre dans l’incarnation de l’autre va lui permettre de vivre une idylle aussi dérangeante que fascinante. Cela renvoie à la maladie des selfies, considérée par certains psychologues comme une véritable obsession nombriliste malsaine.



C’est un recueil qui se lit très rapidement, la couverture m’avait tapée dans l’œil et je ne m’attendais pas à ce type d’écriture. J’ai été surprise et j’ai un bon moment gardé la mémoire de ces histoires pas ordinaires, j’ai bien aimé les recherches de thématiques pour analyser les comportements complexes des personnages. J’ai cependant un bémol car j’aurais aimé que certaines nouvelles soient un peu plus développées, car parfois je suis restée sans réponse.
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Avoue que t'en meurs d'envie

En voilà un roman déroutant. Merci NetGalley et Robert Laffont pour l'envoi. Comme pour « J'ai des idées pour détruire ton ego » j'ai d'abord été interpellée par cette couverture très réussie et ce titre racoleur. Heureusement j'ai beaucoup plus accroché avec celui-ci qu'avec l'autre sortie littéraire de chez Nil Editions.



Composé de 12 nouvelles, si j'ai bien compté, leur seul point commun c'est l'angoisse que vous ressentirez en les lisant ou un profond sentiment dérangeant. Ce n'est ni un contemporain, ni un fantastique, ni un roman de fantasy ou de science-fiction et c'est un peu tout ça à la fois. Va te retrouver là dedans Simone.



Complètement décalé et carrément ovni, j'ai tout de même adoré ce roman. Une adoration un peu maso parce que chaque nouvelle m'a mise dans un malaise plutôt palpable. Dommage que l'on ai finalement des fins trop ouvertes à chaque fois. Si parfois ça fonctionnait, sur d'autres nouvelles ça m'a gêné.



La grande force de cet ouvrage réside dans la plume qui vous fera ressentir des émotions puissantes. Rare sont les livres qui arrivent à me gêner et me bousculer aussi bien. Il n'y a pas un chapitre qui m'a laissé de marbre, même ceux dont je n'ai pas compris la fin. Alors chapeau l'artiste.



J'ai pris des courtes notes à la fin de chaque histoire pour vous partager un court ressenti sur chacune d'entres elles, je vous les mets telles qu'elles ont été écrites (bienvenue dans mon cerveau) :



Nouvelle 1 – wow terriblement dérangeante. Malsaine au possible et très noire.

Nouvelle 2 – Histoire très angoissante. Fin moyenne.

Nouvelle 3 – Frontière entre réel et fantastique. J'avoue que je n'ai pas compris. Mais très malaisant jusqu'à la fin.

Nouvelle 4 – Ultra particulier aussi. Fantastique ou réel ? Dérangeante en crescendo.

Nouvelle 5 – Conte fantasy intéressant. Fin bof, pas trop compris l'intérêt ou la morale

Nouvelle 6 – Ca frappe là où ça fait mal. Semble douloureusement vrai.

Nouvelle 7 – Extrêmement réaliste, incisif.

Nouvelle 8 – Pas vraiment compris l'intérêt ni la fin ?

Nouvelle 9 – Etrangement addictif. Pas grand intérêt mais j'ai énormement aimé. J'avais deviné la fin.

Nouvelle 10 – Difficile de distinguer le vrai du faux. Profondément dérangeant. Une impression qui tord le bide

Nouvelle 11 – Hyper glauque mais sans morale…

Nouvelle 12 – Incroyablement dérangeant.

Forcément comme dans tout recueil du style on n'aime pas tout de la même manière et j'ai plus ou moins accroché à certaines. Si vous aimez les lectures qui dérangent, la noirceur humaine et l'imaginaire vous serez servis. Un livre qui laisse une jolie trace indélébile au lecteur, donc une belle réussite.



En bref, complètement inattendu, je me suis laissée embarquer par une écriture d'une efficacité redoutable. J'ai frissonné plus d'une fois. Je recommande à ceux qui ont le coeur accroché !
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Avoue que t'en meurs d'envie

Avoue que t’en meures d’envie est un recueil de nouvelles qui m’a laissée un peu sur ma faim. En dessous de ce à quoi je m’attendais, je n’ai pas toujours été très emballée par certaines des histoires qui le composent, pourtant plutôt alléchantes, à en lire la façon dont elles sont présentées sur la quatrième de couverture. La plume de Kristen Roupenian n’y est pour rien, je l’ai même trouvée très bien, très fluide et légère, parfois même sombre pile quand il le fallait...



La chronique complète sur Songe d'une nuit d'été !
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Avoue que t'en meurs d'envie

Une série de nouvelles qui ne m'ont laissé que peu de souvenirs. Les chutes sont la plupart du temps décevantes alors que l'histoire avait pourtant bien commencé. Du couple accueillant qui devient pervers à la gamine qui se venge de ses amies le jour de son anniversaire, les situations sont diverses.
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Avoue que t'en meurs d'envie

Weird, creepy stories for most of them… and loads of erotic encounters. A friend who becomes an object of lust and pleasure for a couple, a strange game of “sardines” between children, a princess who is madly in love with her reflection in a mirror, a book with magic spells that makes a naked man appear in the basement and whose blood can be used to make other spells work, a woman that fanaticises on bitting… Every story is a little disturbing and corrosive but at the same time so attractive that you read all the way through.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Avoue que t'en meurs d'envie

La couverture surprenante m'a accroché et j'ai adoré cette compilation de nouvelles toutes plus foutraques les unes que les autres. L'auteur part d'un fait anodin et le twiste pour le rendre surprenant, dérangeant, affolant, que sais-je ?

Une excellent moment de lecture et le plaisir de rencontrer un nouvel auteur qui n'hésite pas à gratter où ça démange : il faut prendre garde à faire des voeux, parfois ils se réalisent ...
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Avoue que t'en meurs d'envie

Je ne suis pas très fan de nouvelles, elles me laissent un gout d'inachevé, de bâclé mais en lisant le 4ème de couverture je me suis laissée tentée.

Cependant, le style est impeccable, l'auteure sait captiver l'attention avec humour. Je suis impatiente de lire le prochain roman de Kristen Roupenian.

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Avoue que t'en meurs d'envie

Rebaptisé par mes soins: Avoue que tu meurs d'ennui!



Un stagiaire facétieux chez 10/18 a dû jouer avec les bandeaux publicitaires et se tromper, parce que vraiment le phénomène littéraire, moi, je n’ai pas compris. C’est au mieux de la littérature pour ado (un peu attardés quand même), des nouvelles plus abracadabrantes les unes que les autres et c’est surtout très ennuyeux.
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Avoue que t'en meurs d'envie

J'ai reçu ce livre via ma librairie, pour préparer la Rentrée Littéraire 2019 et je remercie Nil Editions pour ce livre.









Dans ce recueil de nouvelles, nous suivons plusieurs personnages autour du couple, de l'envie, de la sexualité et du désir.





Ce livre a une ambiance très particulière et singulière !



L'autrice nous embarque dans ces histoires, avec une écriture particulière et unique. Je n'ai pas du tout l'habitude de lire des nouvelles, ni ce genre d'écriture mais le mélange m'a séduite ! J'ai lu le livre en quelques heures (sur deux jours, pour faire durer le plaisir) et j'ai passé un très bon moment avec les différents personnages aussi loufoques que drôle et dérangés ! On découvre des facettes de l'être humain assez particulières.



Si vous voulez passer un bon moment, sans vous prendre la tête, je vous le conseille !^^



Avec les nouvelles, ce livre se lit facilement et rapidement, en nous faisant passer un bon moment, sans prise de tête !
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Avoue que t'en meurs d'envie

Depuis toujours, je suis extrêmement fan de nouvelles, notamment les nouvelles fantastiques. J'adore quand l'auteur nous mène par le bout du nez pendant quelque pages pour finalement nous couper le souffle avec un final totalement imprévisible. C'est ce qu'a réussi à faire la talentueuse autrice Kristen Roupenian avec son recueil "Avoue que t'en meurs d'envie" publié chez @nileditions. Elle 8 met mal à l'aise et nous bouscule dans nos croyances. La première nouvelle du recueil illustre parfaitement mon propos en nous mettant dans un rôle de voyeur. Ce que nous lisons nous dérange profondément mais l'envie de connaître la chute est insoutenable !

Bref, si vous aimez les nouvelles (fantastiques ou pas) qui vous hantent longtemps après avoir refermé le livre, je vous conseille vivement de découvrir celles de Kristen Roupenian. Impossible de lâcher ce livre !

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Avoue que t'en meurs d'envie

Je ne sais pas vraiment si l'on peut juger un livre sur la base de "il ne correspondait pas à ce que j'attendais" mais au vu des commentaires je vois que je ne suis pas la seule.

Un problème dans le travail de l'éditeur peut-être..?

Je n'ai pas réussi à finir le livre, j'ai lu 5 nouvelles. L'écriture en tant que telle est fluide et efficace, mais les thèmes abordés m'ont dérangée. Le malaise voire le malsain règne, et on avance dans les histoires en se méfiant de la tournure que vont prendre les chose, ce qui ne rend la lecture agréable.

Dommage!
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Avoue que t'en meurs d'envie

Quelle déception. J'ai acheté ce livre après lecture du résumé qui m'a amusé. Grossière erreur !!! J'ai la sensation de m'être fait flouer...

Je n'effectuerai pas de critique par nouvelle, pure perte de temps. Celles-ci sont sombres glauques et malsaines parfois. Elles laissent un arrière goût de malaise. Le gros problème vient surtout du fait que Kristen Roupénian semble manquer d'imagination pour finir ses nouvelles mêmes quand celles-ci débutent de façon plaisante. On reste clairement sur sa faim ,frustré. C'est rare mais j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre. Une vraie torture.

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J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle

Où se déroule l'histoire ?

Une ville de France
Aux Etats-Unis
On ne connaît pas le lieu
En Suède

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle de Jo WitekCréer un quiz sur cet auteur

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