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4.04/5 (sur 28 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Kristiana Kahakauwila est originaire d’Hawaï par son père et a grandi en Californie.
Diplômée de l’Université de Princeton, elle a été rédactrice et journaliste pour divers magazines.
Elle enseigne désormais la littérature comparée à Hawaï et Santa Fe.

Son livre 39 Bonnes Raisons de transformer des obsèques hawaiiennes en beuverie a reçu un très bel accueil aux États-Unis et beaucoup de retentissement dans les médias (Oprah, New York Times, Wall Street Journal…).

Source : festival america
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VLEEL 197 Festival America, L'art de la nouvelle, Kristiana Kahakauwila et Nana Kwame Adjei Brenyah


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des années que nous n'avons pas écouté nos rêves, depuis que nous étions assez jeunes pour nous fier à eux.
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Toute sa vie, Grace a eu le sentiment que les hommes savent des choses parce qu'ils les pensent, et les femmes parce qu'elles les éprouvent. Elle ne peut pas décrire sa philosophie autrement. Elle sait juste que les hommes et les femmes ont une manière différente d'appréhender les connaissances et que les femmes n'ont pas besoin d'assister à un évènement pour savoir qu'il a eu lieu.
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il avait envie de toucher un homme comme ses amis parlaient de toucher une femme. Il voulait sentir le duvet sur le bras d'un autre homme, parcourir de la main le lisse paysage de la poitrine d'un autre homme. Il voulait se tenir si proche d'un homme qu'il pourrait le respirer et que, au lieu d'un baume à lèvres au fruit de la passion ou d'une lotion à la noix de coco, au lieu de ces parfums de fille, il sentirait le musc, le chaud et l'aigreur particulière de la sueur séchée.
Je suis pas mahu, se répétait Pili. Pourtant, quand il avait dit à son père que rien n'était aussi beau que les vrais, ce n'était pas de femmes dont il voulait parler, mais d'hommes.
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Pour la première fois depuis nos années de fac, nous rêvons de l'océan houleux. Nous ne rêvons pas de salles de conférence, d'audience, de classe, de réunion, mais de vagues, d'un espace à la limite du supportable, de la vaste étendue de mer. Nous rêvons que nous sombrons dans les profondeurs océanes.
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On a envie de lui conseiller d'être patiente, d'attendre son heure. Laisse les hommes boire, laisse-les profiter du match, et quand ils seront prêts, ils te remarqueront. Mais on sait qu'elle ne nous écouterait pas. Elle est avide de former un binôme, de marquer son territoire, de tomber avec enthousiasme dans une paire de bras ou sur un lit.
( C'est le paradis)
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Avale une gorgée en douce quand ton cousin le combattant de MMA monte sur l’estrade. Il raconte que ta grand-mère a pris soin de lui à son retour de l’opération « Tempête du désert » avec des éclats d’obus dans le genou et qu’elle l’a obligé à aller à l’église dans l’espoir qu’il retrouve l’espoir.
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Pili voulait demander à Albert de décrire la mort – son aspect, son odeur, sa musique - , mais il savait qu’il était vain de se préparer. Si chaque mort était aussi individuelle que la vie qu’elle emportait, elle devait également revêtir un aspect, une odeur et une musique uniques.
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Elle parlait toujours de l’histoire au présent, ce qui ne manquait jamais de l’embrouiller. Pour lui, l’histoire ne se prêtait pas à être réinterprétée ou revécue, elle était seulement accessible par le biais de longues et consciencieuses études.
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Nous devenons des piliers de la communauté insulaire. Nous nous transformons en ce que nous avons toujours rêvé d'être. Mais parfois, tard le soir, seules sous la courtepointe hawaïenne brodée main que nous avons enfin les moyens de nous offrir, nous regrettons de ne pas avoir suivi nos petits amis de l'université à Washington DC ou à Chicago. Nous aurions pu nous passer du rôle de pilier. Nous aurions pu vivre en femmes ordinaires.
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On s’arrête. On tombe fréquemment sur ce genre de scènes. Des couples de touristes qui prennent la plage pour l’île privée de leurs fantasmes. Comme si personne ne pouvait les voir, alors qu’ils sont à peu près aussi discrets que des lions de mer en train de copuler.
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