Citations de Kristin Hannah (240)
C’était un endroit d’une immensité surnaturelle, magique, un paysage sans pareil de montagnes élancées blanches et tapissées de glaciers qui couvraient l’horizon, de pointes affûtées qui s’élevaient dans un ciel bleu vif dégagé. La baie de Kachemak semblait une feuille d’argent martelée dans la lumière du soleil. Des bateaux la constellaient. L’air avait une intense odeur de mer. Des oiseaux marins flottaient dans le vent, plongeaient et s’élevaient sans effort.
" Ici vous pouvez commettre une erreur, la deuxième vous tuera"
Que valait l'amour face à la guerre ?
Certaines histoires ne finissent pas bien. Même les histoires d'amour. Peut-être surtout les histoires d'amour.
Comment puis-je commence par le début, alors que je n'arrive à penser qu'à la fin ?
Tante Isabelle dit qu'il vaut mieux être culotté que trop sage. Elle dit que si on saute d'une falaise, au moins on vole avant de tomber.
Je veux imaginer que la paix régnera là où je vais,que je verrai tous les gens que j'ai aimés et perdus.
Tu vas devoir l'être, dit Isabelle. Pour Sophie.
Vianne prit une profonde inspiration. C'était là tout le problème. La raison pour laquelle elle ne pouvait pas manger un bol d'arsenic ni se jeter sous un train.
Une fois qu'on est prêt à mourir, le plan devient facile.
Ce n'est pas d'oublier dont nous avons besoin... C'est de nous souvenir.
Quelque part à proximité, une abeille butinait laborieusement une fleur en bourdonnant ; on aurait dit une toute petite moto au milieu de tout ce calme.
Si j'ai appris une chose dans cette longue vie qui a été la mienne, c'est ceci : dans l'amour, nous découvrons qui nous voulons être ; dans la guerre, nous découvrons qui nous sommes. Les jeunes d'aujourd'hui veulent tout savoir sur tout. Ils pensent qu'il suffit de parler d'un problème pour le résoudre. Mais je suis issue d'une génération plus sobre. Nous comprenons la valeur de l'oubli, l'attrait de la réinvention.
Nous sommes humains, et les humains s'expriment par le langage. C'est même ce qui nous différencie des animaux... Bien sûr, chez certains, cette différence s'estompe.
Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux. Marcel Proust
... un cœur brisé fait autant souffrir en temps de guerre qu'en temps de paix. Fais un bel au revoir à ton jeune homme. (page 398 ligne 5)
Le chant d'un oiseau. Un rossignol. Elle l'entend chanter d'un air triste. Le rossignol est une symbole de chagrin, n'est-ce pas ? De l'amour qui se termine ou ne dure pas ou n'a même jamais existé. Il y a un poème à ce sujet, lui semble-t-il. Une ode. (Poème au début de la page 361)
Perdus. Ce mot donne l'impression que j'ai égaré les êtres qui me sont chers ; comme si je les avais laissés à un endroit qui leur était étranger avant de m'éloigner, trop troublée pour retrouver mon chemin.
(Début de la page 10)
Je souris à mes deux garçons qui auraient dû m'anéantir, mais m'ont en fait sauvée, chacun à sa manière. Grâce à eux, je sais maintenant ce qui importe, et ce n'est pas ce que j'ai perdu. Ce sont mes souvenirs. Les blessures cicatrisent. L'amour perdure.
Nous demeurons.
Si tu traverses l'enfer, continue d'avancer.
Winston Churchill
Dans deux jours, ils quitteraient cet endroit délaissé par Dieu. Et Elsa ne disait pas cela ) la légère.
Délaissé par Dieu.
Comment pouvait-on le décrire autrement? Dieu avait tourné le dos aux Grandes Plaines.
Elle n'avait plus d'éclat dans les yeux, ni son sourire facile.