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Critiques de Kuo-li Chang (59)
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Le sniper, son wok et son fusil

Et bien et bien, je me suis bien amusée. du connu et du nouveau et du déroutant tout à la fois. Découverte d'un auteur taïwanais traduit en français. Déjà que j'ai choisi cette lecture à cause de son titre...aucun regret. Pourquoi avoir aimé cette lecture?

1- Je n'avais jamais rien lu qui se passait à Taïwan ;

2- Découverte de la ville, d'un mode vie;

3- Un récit qui ne s'essouffle pas;

4- Une enquête policière sur les assassinats d'un ministre à Rome, du sniper qui voulait tuer le sniper et d'un militaire;

5- Des informations distillées graduellement, au fil des recherches, au fil de l'enquête, on finit par tout mettre bout à bout;

6- Que dire des recettes de riz sauté;

7- Les personnages nous sont sympathiques tels l'inspecteur principal Wu et son chef Crâne d'oeuf et bien sur notre sniper Alex;

8- Une belle relation entre Wu et Crâne d'oeuf teintée d'humour, de complicité et d'ambition;

9- Ça se lit comme on regarde un film;

10- Dommage que cet inspecteur (Wu) soit parti à la retraite, on en aurait repris.

Bref un très très bon moment de lecture avec ce polar d'humour et d'action et la plus value de lecture ? J'ai appris à faire un bon riz sauté.
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Le sniper, son wok et son fusil

J'ai eu envie de me plonger dans l'univers de cet écrivain chinois publié récemment en français. Un polar pour se changer les idées... C’est gagné : l’'univers de ce roman est simultanément déroutant est connu.

Déroutant car se passant essentiellement à Taiwan, île finalement assez peu explorée par la littérature nous parvenant. J’aurais aimé un peu plus de descriptions mais ce n’est pas l’objet principal de ce genre de littérature. J’en garde néanmoins l'impression qu'il y pleut très fréquemment.

Connu car les ressorts et les ficelles sont celles d’un thriller de la meilleure facture.

Je ne sais pas si ce roman a été adapté au cinéma asiatique mais si ce n'est pas le cas, je parie qu'il sera... Et comme le héros est un flic Taïwanais vivant sa dernière semaine de boulot sur une enquête trépidante, je regrette déjà que ce ne soit pas le premier roman d’une série, rien que pour le plaisir de retrouver son fils, son chef et cette île au cœur de la prochaine guerre mondiale (la dernière cette fois ?)

C'est enlevé, c'est rythmé, c'est drôle, d'un humour inhabituel sortant des sentiers battus des polars étasuniens, nordiques... Bref c'est une bonne pioche.
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Le sniper, son wok et son fusil

Le Taïwanais s'exporte et pas que pour prendre des photos . Alex, tueur professionnel, est à Rome pour zigouiller un compatriote . Mais visiblement, ce n'est pas le seul barbouze de l'île à être sur le coup.

Pendant ce temps , à Taïwan , deux morts suspectes dans les rangs militaires viennent contrarier le commandant Wu à sept jours de sa retraite.



Oh , le bon petit polar agrémenté de riz sauté ! Intrigue bien ficelée , sans s'accrocher aux rideaux non plus, mais bien montée quand même .

Parallèlement, on plonge un peu dans la culture taïwanaise et notamment les conséquences de l'arrivée des nationalistes en 49.

Surprenante Taïwan . On côtoie ici l'énorme densité de population autour de Taïpei, une des pus élevée au monde je crois et quelques traditions locales .

Mais , le livre va plus loin et remonte jusqu'au Tang où finalement prend racine l'épicentre de cette histoire.

Très facile à lire malgré des noms un peu difficiles à différencier (bien vu , le petit récap au début du livre pour la dizaine de personnage principaux).

Et sans dévoiler l'intrigue , c'est une plongée dans l'actualité brulante de l'île soumise à la pression de Pékin et dépendante des USA et de la protection accordée. On touche clairement ce point dans le livre , avec les dessous des; ventes d'armes. On se rend compte de la fragilité des relations diplomates , des intérêts commerciaux et du pouvoir des voies souterraines.

Une belle découverte !
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Le sniper, son wok et son fusil

Ai Li, dit Alex, fin cuisinier et tireur d'élite, est installé en Italie. Il a été chargé d'éliminer Chou Hsieh-ho en visite à Rome, mais, posté sur une terrasse, il se rend compte à sa grande surprise qu'il n'est pas le seul avec cette même mission. Il décide de fuir l'Italie pour semer un tueur à gage, lancé semble t-il à ses trousses pour éliminer ce témoin devenu gênant. Au même moment le superintendant Wu, de la police de Taïpei, est saisi à douze jours de la retraite, de deux enquêtes, la première concerne ce qui apparaît très vite comme le faux suicide d'un officier du bureau des commandes de l'armée, la deuxième, l'assassinat d'un officier de la marine; les deux affaires concernant des militaires, Wu suspecte un lien dans ces deux décès.



Une bonne surprise que ce roman policier qui se déroule sur deux continents, avec un sniper Alex, en cavale qui doit fuir d'Italie, en Tchéquie puis en Hongrie dans des planques, d'abord sûres, mais desquelles il est vite débusqué par un sniper, aussi doué que lui, qu'il doit éliminer avant d'être lui-même abattu. L'autre enquête se déroule en Asie, à Taïwan et l'on suit un flic proche de la retraite, un peu fatigué mais qui n'a pas perdu ni son flair, ni son sens de l'humour, flanqué d'un ado geek avec lequel toute communication est devenue difficile, mais qui avec cette enquête va pouvoir renouer avec ce fils un peu hacker...

Une lecture intéressante - j'avais à certains moments l'impression d'être moi-même en cavale ou perchée sur un toit -, les personnages sont bien campés et, malgré que j'ai un peu surestimé mes connaissances dans les armes des snipers, j'ai tout de même été embarquée dans cette enquête dans les méandres de l'armée taïwanaise.

Je remercie Babelio et les éditions Gallimard série noire pour cette découverte.
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Le sniper, son wok et son fusil

Cadavres à Taïwan et périple meurtrier en Europe. Une enquête et une course poursuite sanglante qui pourrait bien être au centre du même imbroglio politico-financier.



Le surintendant Wu, policier à dix jours de la retraite, se serait bien passé de la découverte d’un militaire « suicidé »dans une chambre d’hôtel et d’un autre corps rejeté par la marée sur la plage des Perles des Sables.



Wu ne sera pas au bout de ses surprises, Ai Li, sniper taïwanais de retour d’une mission en Europe qui a plutôt mal tournée, va bientôt croiser son chemin.



Quand un flic opiniâtre, rencontre un tueur à gage maitre queue, il va y avoir forcément du cauchemar en cuisine chez la grande muette Taïwanaise.



Wu et Ai Li vont se retrouver mêlés à un scandale militaire autour d’un conflit d’intérêt dans l’achat de sous-marins américain par la Chine. Tiens, tiens l’actualité a-t-elle rattrapé Chang Kuo-Li ?



Militaire intègres ou corrompus, tueur à gage manipulé, tout cela fricassé dans le grand wok du secret défense, mais il y aura aussi la recette de riz sauté dans un restaurant touristique des Cinque Terre et un très instructif cours d’idéogrammes mandarins.



Chank Kuo-Li, qui s’est souvenu de l’affaire de la vente des frégates à Taïwan par la France au début des années 90, nous embarque dans un polar d’espionnage rythmé, plaisant, gourmand et surtout très dépaysant.

Il nous livre un polar vraiment sympathique, un peu vintage peut être, mais qui a l'élégance de ne pas trop se prendre au sérieux et qui nous ballade de Florence à Rome et dans les Cinque Terre pour se terminer à Taipei..



Dépaysement assuré...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le sniper, son wok et son fusil

Attention spoil :



Le Sniper, son wok et son fusil de Chang Kuo-li, s’inspire de la plus grosse histoire de corruption qu’ait connue l’île de Taïwan, l’« affaire des frégates » qui défraya la chronique dans les années 1990 en France.

Dans ce roman, un groupe d’anciens militaires prévoient de prendre soin des enfants de leurs camarades morts au combat. Mais cette mission humanitaire coûte de l’argent, et bien vite les carnets d’adresse des anciens sont sortis, les réseaux s’activent, les petits services se transforment en corruption et compromission. Et dans ce genre de petits arrangements entre amis, il faut tôt ou tard faire le ménage.

C’est dans ce contexte que le superintendant Wu de la police de Taïpeï se retrouve à enquêter sur plusieurs meurtres sans lien a priori et qu’il croisera la route d’Ai Li, sniper et cuisinier de son état.

Un polar made in Taïwan, plat à base de gâchette, de bœuf sauté, de corruption, mitonné par un superintendant très Agatha Christien, le tout arrosé par une intrigue bien menée, intelligente au suspens assez prenant et avec beaucoup d’humour.

Un très bon moment de lecture.
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Le sniper, le Président et la Triade

Chank Kuo-Li, dont on avait déjà aimé le précédent roman au titre assez proche, nous livre un polar vraiment sympathique, un peu vintage peut être, mais qui a l'élégance de ne pas trop se prendre au sérieux.



A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le sniper, son wok et son fusil

Quelle réactivité ce Rotsen, Taiwan est à la une ces jours-ci, paf il sort illico de sa manche un bouquin venu de l'ile de tous les dangers.



Trêve de fanfaronnades ! En fait, depuis des mois il vacillait au faîte d'une pile qui menace mon lit d'enfouissement.



Dans ma jeunesse, "made in Taiwan" était souvent l'apanage des montres, radios et autres articles de petite électronique peu onéreux, reçus en cadeau ou gagnés à la fête foraine et systématiquement fustigés par la vindicte paternelle d'un méprisant "c'est de la camelote".



Qu'en est-il de la littérature "made in Taiwan"?

Chang Kuo-Li étant, je pense, mon premier auteur Taiwanais, il endosse là et à son insu, la lourde responsabilité de laver l'honneur de son pays si souvent accusé de copier et d'imiter à bas prix.



Son sniper, sorte de Jason Bourne chinois, qui carapate de Rome à Taipei en flinguant à tour de bras, pousse la balle dans le camps des sceptiques.

Son flic, enquêteur classique à la personnalité plus fouillée permet, lui, une immersion sympathique dans la vie locale.



J'ai beaucoup apprécié ce mix polar/espionnage, le refermant j'ai eu une pensée pour Nancy Pelosi. Si elle l'a lue avant sa petite escapade à Taiwan, cette histoire de sniper a dû lui provoquer quelques sueurs froides.
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Le sniper, son wok et son fusil

Le sniper, son wok et son fusil de Chang Kuo-Li, traduit du mandarin pour nous lecteur francophone. Un thriller amusant à lire et intéressant par ce qu'il nous apprend des chinois de Taïwan. Ce qu'il me reste de cette lecture est bien attendu cette recette du riz sauté aux œufs de Ai Li (Alex Lee) et sa précision comme tireur d'élite. Il y a aussi le mot famille en chinois qui est représenté par un toit deux colonnes et dans son centre un cochon.

Le superintendant Wu est à dix jours de sa retraite qui sera bien fort occupé par un suicide qui n'en n'est pas un et un meurtre en Italie. Un bon roman qui indique qu'en général les Chinois autant sur le continent ou de l'ile de Taïwan ne pense qu'à manger ou s'échanger des recettes.
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Le sniper, son wok et son fusil

Ce roman oscille entre roman policier et roman d’espionnage avec deux intrigues séparées qui se rejoignent à la fin. Au début, on a une alternance des chapitres des enquêteurs de Taipei d’un côté et du sniper en cavale de l’autre, ce qui m’a empêché de bien rentrer dans l’intrigue. Une fois embarquée par contre, j’ai bien aimé suivre les aventures des différents protagonistes, en particulier grâce à l’humour très présent (“Des snipers des deux côtés ! C’est quoi, Un film de Hong-Kong?”), aux histoires sur les guerriers légendaires chinois et aux découvertes de la culture taïwanaise qu’elle soit culinaire ou littéraire.



L’intrigue mêle gaiement services secrets hors de contrôle, triades, achats d’armes et des rappels historiques démontrant l’importance pour Taïwan d’entretenir une armée forte face au grand frère chinois continental. Le rythme est soutenu et l’intrigue avance vite. Il y a pas mal de sous-entendus et d’allusions pas toujours compréhensibles pour des occidentaux et parfois je n’ai pas saisi tout le cheminement mais le dépaysement est du coup assuré.

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Le sniper, son wok et son fusil

La recette de base d'une bonne série noire, on la connaît et on adore. Mais ajoutez-y une pincée d'exotisme et une louche de gourmandise, et vous obtiendrez un excellent roman à déguster à vous en lécher les doigts.

Changer Kuo-Li nous emmène à Taïwan, et un peu partout en Europe, dans le sillage d'un sniper qui doit sauver sa peau. Le garçon, en plus d'être un tireur redoutable est, comme les autres protagonistes de ce polar, un gourmet qui apprécie ce qui est bon.

L'intrigue est complexe mais parfaitement menée, les personnages sont hauts en couleurs. On est sur un bon rythme du début à la fin.

Bref, goûtez-mois ce sniper, son wok et son fusil, vous m'en direz des nouvelles.



#LeSniperSonWokEtSonFusil #ChangKuoLi #SérieNoire #Gallimard #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques #Taïwan #Sniper



Le quatrième de couverture :



A Taïwan, le superintendant Wu doute du suicide d'un officier du Bureau des commandes et acquisitions de l'armée. Un deuxième cadavre d'officier, rejeté par la mer sur la plage des Perles de sable, renforce son intuition. A Rome, le tireur d'élite Ai Li, dit Alex, s'apprête à dégommer un conseiller en stratégie du président taïwanais sur ordre des services secrets. Mais au dernier moment, tout capote et, menacé, il s'enfuit à travers l'Europe. De retour à Taipei, Alex croise le chemin de Wu, qui, aidé par son fils hacker en herbe, persiste à enquêter malgré les ordres venus d'en haut. Apparemment, tous deux ont la même personne pour cible... Sous le signe du riz sauté, la spécialité d'Alex quand il n'est pas en mission, un thriller à cent à l'heure, plein d'humour et gourmand.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Le sniper, le Président et la Triade

Point n'est besoin d'avoir lu le premier tome des enquêtes et mésaventures de Ai Li, homme de main protéiforme, et de Wu, ancien flic reconverti dans les assurances, pour apprécier le nouveau polar du Taïwanais Chang Kuo-Li, intitulé Le sniper, le président et la triade. C'est un tissu d'intrigues entremêlées qui attend le lecteur dans cette histoire de tentative d'assassinat contre le président sortant du pays, à quelques jours des élections. Un stratagème de son opposant, pourtant en tête des sondages ou un coup monté, imaginé pour renverser la tendance en faveur de l'élu ? Peu importe, au fond, car c'est dans le marigot de la politique et de la pègre que s'insinue voluptueusement le roman, multipliant les personnages, au risque d'en perdre son mandarin. Même en s'égarant parfois dans ses entrelacs, le livre se révèle gouleyant à souhait, dans un style direct et truculent d'où l'humour n'est jamais absent. Le récit se dévore d'autant plus qu'il est riche en descriptions de spécialités locales. A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense, propose un voyage agité et pittoresque dans le petit État insulaire, situé à seulement 180 km de l'inquiétante Chine.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Le sniper, son wok et son fusil

Un polar au titre alléchant, une jolie couverture et un auteur taiwanais, donc un brin original pour moi. Le cocktail apparaissait alléchant.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à passer la 150e page. Je me suis mélangée entre les personnages, pourtant il y a un glossaire et ils ne sont pas si nombreux, puis j'ai perdu le fil et l'intérêt. Dans un polar, j'aime qu'il y ait du rythme mais ici, j'ai eu l'impression que tout tournait au ralenti.

Tant pis, pas de plaisir, j'ai choisi de ne pas poursuivre.
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Le sniper, son wok et son fusil

Petit roman d type polar/Roman d'espionnage qui ne paye pas de mine mais qui se lit plutôt bien. On y retrouve les codes du genre, les rebondisements, les courses poursuites, l'enquête, l'inspecteur bientôt à la retraite qui veut boucler sa dernière enquête, la mafia....Tout y est. Je lui ait trouvé un manque d'âme, rien qui ne m'a fait me dire wahou, mais j'ai passé un bon moment.
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Le sniper, son wok et son fusil

Douze jours avant sa retraite, le détective de la police de Taipei Wu est confronté à une curieuse affaire : un officier de la marine a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel. Bien qu'il soit immédiatement évident pour Wu que l'officier a été assassiné, l'armée insiste sur le fait qu'il s'agit d'un suicide et souhaite que l'affaire soit close sans poser de questions. Bientôt, cependant, d'autres officiers de haut rang de la Marine sont retrouvés morts et Wu se rend compte qu'il a une véritable conspiration entre les mains. Pendant ce temps en Italie, Alex, un jeune tireur d'élite taïwanais, ex-Marine, ex-Légion étrangère française, et chef de riz frit à Manarola, est réactivé et rappelé en service. Sommé d'assassiner à Rome un haut conseiller du gouvernement taïwanais, il se retrouve bientôt en fuite, traqué à travers l'Europe par ses anciens frères d'armes.
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Le sniper, son wok et son fusil

Un polar nerveux où les balles sifflent à plus de 800 m/s aux oreilles des snipers, très intéressant, d'autant plus qu'il s'agit de mon premier roman policier taïwanais.



L'intrigue se déroule en grand partie à Taïwan où le superintendant Wu, à 12 jours de la retraite, enquête sur plusieurs meurtres par balles sous une pluie froide en cette fin décembre. Mais le théâtre des opérations nous emmène aussi à Rome où un sniper taïwanais, Ai Li surnommé Alex Lee, doit descendre sur ordre des services secrets le conseiller en stratégie du président taïwanais. Alex est trahi et nous entraîne dans une fuite éperdue à travers l'Europe, cherchant des réponses et semant les cadavres entre deux plats du riz sauté qu'il affectionne.



Trafic d'armes dans le contexte géopolitique actuel tendu entre la Chine et les USA, entraînement secret des snipers, implication d'une Triade... Wu aura besoin de toutes les aides nécessaires, celles de son chef Crâne d'Œuf et de son fils, qui préfère hacker les sites officiels plutôt que de suivre ses études, mais aussi d'un parrain d'une Triade et d'un spécialiste de l'écriture ossécaille...

C'est rapide, efficace, bien écrit (bien traduit sans doute !) et aussi distrayant que percutant !

Bref, Chang Kuo-Li est un auteur à suivre. Il faut que je me note le 2ème tome paru en 2022.



Quelques mots sur le traducteur Alexis Brossollet : regardant son CV long comme le bras, je découvre qu'avec sa casquette d'éditeur, il a traduit et publié aux éditions du non-agir les enquêtes du Juge Pao de l'œuvre d'un écrivain anonyme chinois du XVIIème siècle. Voilà qui est très alléchant !

Lui aussi, un éditeur/traducteur dont il faudra suivre les parutions !



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Le sniper, son wok et son fusil

Je ne lis jamais de roman asiatique et ici, j'avais l'occasion de découvrir cet auteur taïwanais. J'ai été ravie de découvrir son écriture, moderne.



C'est un polar mais plus tourné vers l'espionnage et il y a pas mal d'aspects politiques et militaires, la vente d'armes, la diplomatie.



Le récit est ponctué aussi de certains traits d'humour, le style est fluide et c'est bien écrit. Un sniper , cuisinier, cela donne envie de découvrir :-) (d'ailleurs, j'ai envie de cuisiner du riz sauté...Vous saviez qu'il fallait prendre du riz cuit la veille afin qu'il soit un peu séché ?).



On voyage pas mal en Europe pour revenir à Taïwan. Bref, c'était une lecture très intéressante et j'ai découvert pas mal de choses.



Toutefois, à mon grand regret, je ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur. Malgré quelques noms posés au début du roman, je me suis perdue dans les noms. Le descriptif du choix des armes m'a laissée de marbre. Si l'espionnage est votre dada, laissez-vous emporter par cet auteur qui je pense devrait vous plaire.



J'ai le second tome dans ma pal et je le lirais d'ici quelques temps malgré tout. Cette fois-ci, je noterais les noms sur un papier :-).



Je mets 3 etoiles parce que, même s'il ne m'a pas plu, c'est un bon livre, bien écrit.
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Le sniper, son wok et son fusil

En voilà un roman aussi rythmé que relevé, attention, ça pique !



Italie. Un conseiller du gouvernement est magistralement assassiné d'une balle dans la tête. Taïwan, un marine puis un officier sont retrouvés morts, à quelques jours d'intervalles.

A priori, ces trois morts n'ont pas de lien. Pourtant, ce n'est pas ce que va penser le superintendant Wu, un détective aussi brillant qu'insolent. A douze jours de la retraite exactement, on peut comprendre d'où lui vient son impertinence. Accompagné par son supérieur, "Crâne d'Oeuf", un gourmand comique derrière lequel se cache un homme non dénué d'intelligence, ils forment une équipe drôle et décalée.



Ai Li aussi appelé Alex, ancien membre de la Légion Étrangère et sniper de talent, se voit ordonner d'assassiner un homme à Rome. Il s'exécute et se retrouve lui-même pris en chasse...par son propre frère d'arme !

Nous suivons donc à la fois les enquêteurs et l'assassin trahi. Chacun essaye de comprendre le fin mot de l'histoire, bien emmêlé dans des imbroglios à n'en plus finir, tissés par les services secrets, l'armée et la mafia taïwanaise.



Chang Kuo-Li nous livre un polar absolument délicieux. Monté comme un compte à rebours géant, faisant défiler les derniers jours du superintendant Wu en tant que détective de la police, il se lit tambour battant et avec le sourire aux lèvres. Crâne d'œuf et Wu sont drôles, le premier cocasse, le deuxième vif et irrévérencieux mais non dévoué à son travail et à la vérité. Quant à Ai Li, il possède ce côté attachant de l'homme mystérieux et talentueux qui se sait trahi et qui se lance dans une quête de vengeance. Oh et il se trouve aussi être très doué dans la cuisine du riz sauté que j'aurais rêvé de déguster en lisant les dernières pages.



Enfin, un mot sur la traduction, vraiment réussie. Alexis Brossolet connaît à la fois le chinois et l'armée et cela se ressent à la lecture. Il délivre les saveurs de la langue aussi bien que le rythme, les caractères bien trempés de chacun des personnages et c'est grâce à lui que ce moment de lecture est si bien réussi ! Un grand merci !
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Le sniper, son wok et son fusil

Ceux qui me connaissent savent que je lis peu ou pas du tout de polars asiatiques.

Ce n’est pas mon truc, j’ai du mal avec les noms des personnages et avec les cultures qu’elles soient chinoises, japonaises ou autres.

J’ai quand même voulu lire ce roman, premier d’une série à paraître à la Série Noire (Gallimard) qui reste un gage de qualité en général.

Le moins que je puisse dire c’est que j’ai bien fait car j’ai lu un excellent polar. L’écriture m’a paru très « occidentale » tant et si bien que la seule chose qui ait pu me rappeler que je lisais un polar asiatique ont été les thèmes abordés et les informations historiques distillées tout au long du récit, sans compter la recette, bien sûr, du riz sauté.

Plus sérieusement, nous assistons à une enquête de Wu (ça va, c’est un nom qu’on retient facilement), policier qui accomplit ses dernières journées dans la police Taïwanaise avant de prendre une retraite bien méritée et de couler de vieux jours avec sa femme, son fils « Fiston » et son père. Il doit découvrir ce qui relie un asiatique abattu par un sniper en Italie, un Taïwanais retrouvé suicidé dans un hôtel et un corps rejeté par les vagues avec un trou au milieu du front.

De son côté, le sniper, Alex (merci d’avoir anglicanisé le nom chinois) réchappe de justesse à un assassinat perpétré contre lui par un autre sniper qui n’est autre que son meilleur ami.

Et c’est parti pour un polar sans temps morts avec des snipers, des militaires taiseux, des flics têtus, un Fiston hacker à ses heures, des Triades et des « familles » vieilles de 300 ans.

On en apprend beaucoup sur l’Histoire de ce pays, sur les certaines Triades mais aussi sur son fonctionnement, son organisation policière. Les personnages de Crane d’œuf, policier lui aussi et ami de Wu, Wu lui-même, sont mis en place pour augurer de futures enquêtes en duo et j’avoue que j’ai beaucoup aimé ces deux compères et attendrai le prochain roman avec impatience.

A découvrir absolument.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Le sniper, son wok et son fusil

Histoire sympathique centrée sur des snipers très doués, sur des secrets d'état et sur des armes. Sympathique mais pas transcendante ni inoubliable non plus.



Le roman nous fait voyager à Taipei, mais aussi un tout petit peu en Italie, aux Cinque Terre (cinq petits villages magnifiques où je vous conseille vivement d'aller vous promener au passage), en Hongrie et en République Tchèque pour des passages éclairs.



Il y est également question de l'armée, mais aussi de triades très puissantes, des relations internationales complexes (avec la vente d'armes), de l'importance de la famille, tout en ayant un côté culinaire avec le riz aux oeufs, grande spécialité de Ai Li qui revient régulièrement.



L'auteur aborde également des sujets un peu plus sociaux, notamment les relations délicates entre parents et enfants (difficulté à mettre un frein aux venues journalières du grand-père par exemple), mais aussi la peur de la vie à la retraite, de quitter son travail et du coup la vie "active", de ne plus avoir ses habitudes et le même rythme.



L'histoire avait un bon rytme, sans temps mort, mais je dois avouer ne pas avoir absolument tout compris du dénouement (je n'ai peut-être pas lu assez attentivement ou me suis perdue entre les personnages en cours de route).



Je suis tout de même très contente d'avoir découvert un nouvel auteur taiwanais !
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